• « Bonjour Twitter, je suis le projet de #LoiTravail », ou l’art de tendre le bâton pour se faire battre

     
    Capture d'écran du compte Twitter @LoiTravail

    Capture d'écran du compte Twitter @LoiTravail          lien

    La fronde se généralise en ligne contre le projet de réforme du code du travail, et notamment grâce aux relais dont bénéficie la pétition « Loi travail, non merci »et, depuis le 24 février, le hashtag #OnVautMieuxQueÇa qui rassemble des témoignages de galères quotidiennes du monde du travail.

    Devant l'ampleur du phénomène, le gouvernement a décidé de lutter sur le même terrain : les réseaux sociaux. Le compte Twitter @LoiTravail vient d'être lancé. Objectif : discuter avec les internautes et rattraper les contre-vérités qui pourraient circuler sur le projet de réforme. Une tentative d'approche pédagogique, dans la lignée du « Vrai-faux » mis en ligne le 20 février (et dont il s'est avéré ensuite qu'il s'arrangeait un peu avec le vrai et le faux). Seulement, voilà, Twitter a de l'humour, beaucoup d'humour. Un premier tweet jovial – et un brin naïf – allait suffire à déchaîner les moqueries. Voyez plutôt :

    Bonjour Twitter, je suis le projet de . On parle beaucoup de moi mais on me connaît mal. Et si on faisait connaissance ?

    Les internautes n'en attendaient pas plus. Moins d'une heure après le premier tweet, les détournements fusent.

    "Bonjour, je suis la @DéchéanceDeNationalité. On parle beaucoup de moi mais on me connaît mal. SURTOUT TOI MOHAMMED SOIS UN PEU ATTENTIF."

    « Age, sexe, ville ? » demandent Les Inrocks. 

     

    Bonjour Twitter, je suis le projet de . On parle beaucoup de moi mais on me connaît mal. Et si on faisait connaissance ?

    @LoiTravail asv ?

    Des comptes Twitter sur la déchéance de nationalité ou la loi sur le renseignement, utilisant le même visuel sur fond rouge que le compte @LoiTravail, ont été créés.

    Salut @LoiTravail ! Alors, toi aussi tu as du mal à te faire comprendre ?

     

    Bonjour Twitter, je suis ̶l̶e̶ ̶p̶r̶o̶j̶e̶t̶ ̶d̶e̶ ̶ . Je vous connais bien (@LesBoitesNoires) Et si on allait plus loin?

    Personne, évidemment, ne voudrait être à la place du community manager (CM), le membre de l'équipe de communication chargé de gérer le compte Twitter @LoiTravail.

    Ce que tu vois quand tu es CM de @LoiTravail et que tu as tweeté pour la 1ere fois

    Créer un compte Twitter pour discuter d'une loi n'est cependant pas une idée nouvelle, puisque le gouvernement avait déjà réalisé l'opération pour la réforme territoriale.

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    Actualités > Politique > "Martine Aubry met François Hollande face à ses contradictions"

    "Martine Aubry met François Hollande

    face à ses contradictions"

    L' Obs

     Voir tous ses articles

    Publié le 25-02-2016 à 16h03Mis à jour à 17h20    Lien

    Dans "Le Monde", Martine Aubry affirme qu'"un affaiblissement durable de la France se prépare". Eclairage du politologue Bruno Cautrès.

    Martine Aubry et François Hollande, en janvier 2012. (JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP) 
    Martine Aubry et François Hollande, en janvier 2012. (JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP)
     

    La maison socialiste brûle. Dans une tribune publiée mercredi 24 février dans "Le Monde", la maire de Lille, Martine Aubry, tire à boulets rouges sur la politique menée par François Hollande et Manuel Valls.

    Selon Bruno Cautrès, chercheur au CNRS et au Centre de recherches politiques de Sciences-Po (Cevipof), François Hollande est mis face aux "incohérences" de sa politique depuis 2012. Interview.

    En chargeant François Hollande et le gouvernement, Martine Aubry semble avoir définitivement enterré l'union de la gauche pour 2017...

    - Cette union est plus que jamais improbable. En réalité, Martine Aubry met le doigt sur la contraction inhérente à la politique menée par François Hollande depuis son élection. Après avoir rassemblé son camp en gauchisant ses discours pendant la campagne de 2012 et refusé de saisir la main tendue par François Bayrou et les centristes, François Hollande a opéré un virage "social-démocrate" mais sans avoir les outils politiques pour mener à bien son quinquennat. C'est une incohérence majeure qui a mené à une grande déception de la gauche et à un isolement de l'exécutif. 

    Que vise Martine Aubry, à un an de l'élection présidentielle ?

    - Martine Aubry semble hésiter, un peu comme elle l’avait fait en 2011. Elle affirme vouloir rendre service à la gauche et à la France en sommant François Hollande et Manuel Valls de changer radicalement de ligne politique, mais elle se garde bien d'évoquer son cas personnel. 

    Jusqu'à présent, elle avait réussi à rester en dehors de la mêlée. Battue au second tour des primaires face à Hollande [en 2011], elle n'avait pas voulu apparaître comme la candidate revancharde qui met de l'huile sur le feu pour affaiblir le gouvernement. Mais les frondeurs ont besoin d'un leader pour incarner l'opposition de gauche. 

    En revanche, il est très surprenant de constater que François Hollande n'a pas su anticiper la charge de Martine Aubry. En touchant aux 35 heures et au Code du travail, l'exécutif aurait pu se douter que la maire de Lille - à qui cette réforme est associée - allait monter au créneau... 

    Avez-vous le sentiment qu'un "schisme" au sein du Parti socialiste est désormais acté ?

    - Oui, quand même. Autant la gauche est relativement homogène sur les questions sociétales, comme le mariage pour tous, la tolérance à l'égard des minorités, le droit de vote des étrangers etc., autant elle affiche de profondes différences sur les questions économiques. Martine Aubry semble avoir enfin choisi d'incarner cette contestation à gauche. Les mots qui ont été utilisés sont très forts, très durs, il y aura forcément un avant et un après cette tribune dans "Le Monde"

    On a le sentiment que cette division est systématique dès que la gauche est au pouvoir...

    - C'est vrai. Peut-être que la gauche française n'a pas su se transformer en profondeur. Il est important de remarquer que depuis 1986, l'alternance a largement dominé le paysage politique français et pas franchement encouragé les partis à se poser les bonnes questions. Comme s'il suffisait d'attendre la fin du mandat de l'adversaire pour reprendre les manettes du pays.

    C'est tout à fait frappant si l'on repense à la situation du Parti travailliste à la fin des années 1980 en Angleterre. Le parti a dû complètement modifier son logiciel et intégrer la réalité de l’économie de marché pour revenir au pouvoir sous l'impulsion de Tony Blair après une décennie de Thatchérisme.

    Les contraintes économiques globales ont créé de fortes contradictions dans la gauche européenne, et pas seulement française. Chez nous, la gauche doit composer avec les réalités de l'intégration européenne et de la mondialisation mais n'a pas complètement abandonné sa matrice historique d’une ligne anti-réformiste et de rupture ("mon ennemi c’est le monde de la finance"). Lionel Jospin avait un jour indiqué "nous sommes pour l’économie de marché mais pas pour la société de marché", cette intéressante expression montre bien la tension du rapport de la gauche à l’économie.

    Propos recueillis par Lucas Burel, le 25 février 2016

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  • État d’urgence : cinq ex-assignés portent plainte contre M. Cazeneuve pour « atteinte à la liberté »

    Le Monde.fr | 25.02.2016 à 11h32 • Mis à jour le 25.02.2016 à 12h26 | Par Julia Pascual   Lien

     

    Cinq anciens assignés à résidence ont déposé plainte, jeudi 25 février, contre Bernard Cazeneuve et son délégataire, l’ex-directeur des libertés publiques du ministère de l’intérieur, Thomas Andrieu, aujourd’hui directeur de cabinet du garde des sceaux, pour « atteinte à la liberté individuelle », « abstention volontaire de mettre fin à une privation illégale de liberté, ainsi que pour des faits de discrimination ». Cela intervient à la veille d’une nouvelle prorogation de l’état d’urgence qui doit entrer en vigueur vendredi.

    Lire aussi :   Après trois mois d’état d’urgence, un bilan contesté et mitigé

    Ces cinq personnes ont vu leur assignation abrogée par les autorités sans qu’aucun élément nouveau ne soit apparu à leur dossier. La preuve, selon leur avocat, M e Arié Alimi, que « le ministère et son délégataire savaient que les motifs étaient totalement flous et peut-être même faux ». Lui considère que les autorités ont donc« arbitrairement maintenu des assignations ». Et c’est cette « infraction pénale » qu’il entend poursuivre devant la Cour de justice de la République, pour le ministre de l’intérieur, et auprès du doyen des juges d’instruction, pour M. Andrieu.

    La Ligue des droits de l’homme (LDH) et la Fédération internationale des droits de l’homme se sont jointes aux plaintes : « Il n’y a pas de raison que les hommes politiques bénéficient de l’impunité institutionnelle », insiste Michel Tubiana, président de la LDH.

    « Mensonges »

    Si leur issue juridique est incertaine, ces plaintes mettent une fois de plus en lumière le rôle des « notes blanches », anonymes et non sourcées, produites par les services de renseignement. Elles ont été au fondement des assignations décidées pendant l’état d’urgence. Dans leurs recours, les plaignants les assimilent à des « mensonges ». Ils considèrent, en outre, que le « dénominateur commun » qui a motivé les mesures prises à leur encontre est « la pratique de la religion musulmane » et le raisonnement du ministère selon lequel « toute la population musulmane est potentiellement un djihadiste dissimulé ».

    Lire aussi :   Etat d’urgence : l’ère du soupçon, du flou et de l’arbitraire

    Les plaintes mettent également en évidence le fait que les abrogations sont toutes intervenues « quelques jours avant ou la veille de l’audience devant le tribunal administratif ou le Conseil d’Etat » , souligne Me Alimi. Un moyen d’éviter la bévue d’une suspension ?

    274 assignations étaient toujours en cours à la veille de l’entrée en vigueur d’une nouvelle prorogation de l’état d’urgence. Celles-ci deviendront, de facto, caduques vendredi 26, à minuit. Combien seront renouvelées ? « Nous allons passer à moins de cent assignations dès jeudi », annonce au Monde le ministère de l’intérieur, qui explique se limiter « aux cas les plus lourds ».

    Lire aussi :   Jérôme, assigné à résidence : « Je n’ai jamais vécu une épreuve aussi dure »



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    La justice autorise l’expulsion des

    migrants de la zone sud

    de la « jungle » de Calais

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 25.02.2016 à 16h45 • Mis à jour le 25.02.2016 à 17h12

    La « jungle » de Calais, le 25 février.

    Le tribunal administratif de Lille a rejeté, jeudi 25 février, le recours des associations qui s’opposaient à l’évacuation d’une partie du camp de Calais. L’expulsion de la zone sud de la « jungle » ne s’appliquera cependant pas aux « lieux de vie » : la grande église érythréenne, la mosquée, le cinéma (l’ancienne discothèque), l’école et les cuisines collectives.

    Huit associations (Emmaüs, Fnars, Médecins du monde…) avaient saisi la justice en référé à ce sujet, arguant que l’opération de démantèlement, prévue mercredi, avait été décidée sans proposer de solutions de remplacement suffisantes. Les organisations soulignaient en outre que le nombre de migrants concernés par l’évacuation, de l’ordre d’un millier selon l’Etat, était en réalité plus de trois fois plus élevé.

    Lire aussi :   A Calais, la pression monte avant l’évacuation de la zone sud de la « jungle »

    Malgré ce feu vert de la justice, l’évacuation n’est toutefois pas à l’ordre du jour. Le premier ministre, Manuel Valls, avait assuré mardi que l’évacuation prendrait « le temps nécessaire » pour apporter une « réponse humanitaire » aux migrants en quête d’un passage vers la Grande-Bretagne. La préfecture a confirmé jeudi qu’il n’y aura pas d’expulsions par la force. « On va continuer le travail engagé avec les associations pour convaincre les migrants de partir pour être mis à l’abri » ailleurs que dans la « jungle », selon la même source.

    Lire aussi :   Calais : les limites des solutions d’hébergement proposées aux migrants

    Les chiffres de la « jungle »

    Entre 800 et 1 000 migrants vivent dans la zone sud, selon la préfète du Pas-de-Calais, Fabienne Buccio. Au total, ils sont 3700, toujours selon elle, à vivre dans la « jungle ».

    3 455 migrants sont installés dans la zone sud, selon le recensement effectué du 15 au 18 février par l’association L’Auberge des migrants, avec Help Refugees.

    293 mineurs sont sans famille et 90 d’entre eux ont de la famille proche en Grande-Bretagne.

    96 % vivent dans des cabanes en dur, 4 % dans des tentes.

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    FC Barcelone : le magnifique hommage de

    Lionel Messi à Luis Suarez et Neymar

    LIEN

    FOOTBALL : FC Barcelone vs AS Rome - Ligue des Champions -  24/11/2015
     

    Auteur d’un doublé hier soir contre Arsenal, le génie du FC Barcelone

    Lionel Messi a redit à quel point il aimait jouer aux côtés de Luis Suarez et Neymar.

    Depuis presque deux ans, la MSN fait des ravages en Espagne et en Europe. Hier encore, sur la pelouse d’Arsenal, un une-deux géant entre Neymar et Luis Suarez s’est conclu par un caviar pour Lionel Messi, qui a ouvert le score. « La Pulga » a ensuite doublé la mise sur pénalty, assurant quasiment la qualification du FCB pour les quarts de finale.

    « C’est merveilleux de jouer avec eux deux« 

    Après la rencontre, Lionel Messi a été interrogé par l’UEFA sur sa relation avec ses acolytes de l’attaque. Et quand on connaît la langue de bois de l’Argentin, les mots qu’il a prononcés ont valeur d’hommage : « Nous avons ouvert le score sur un contre très rapide, c’est ainsi que nous aimons jouer, avec des espaces ouverts. Neymar me la donne bien et je marque. C’est merveilleux de jouer avec eux deux. Nous nous entendons très bien sur comme en dehors du terrain. Nous sommes vraiment des amis et c’est très important car cela nous permet de pratiquer ensuite ce type de football ».

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  • Les chiffres du chômage de janvier sont-ils fiables ?

    Selon Pôle emploi, le nombre de chômeurs de catégorie A a baissé de 0,8% en janvier. Mais ce chiffre est difficilement interprétable en raison de très nombreuses non-actualisation.

    Lien

    Le logo de l'agence Pôle Emploi d'Armentières (Nord), le 27 août 2014.

    La ministre du Travail, Myriam El Khomri, est apparue tout sourire, mercredi 24 février, peu après 18 heures. Plutôt confiante, elle a commenté les chiffres du chômage face à aux journalistes. Entre décembre et janvier, en effet, le nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A, c'est-à-dire n'ayant exercé aucune activité, enregistre une baisse de 0,8%.

    Pourtant, la Dares, l'agence statistique qui dépend du ministère du Travail, émet une mise en garde dans son bulletin mensuel. Elle évoque une hausse "inhabituelle" des sorties de Pôle emploi pour défaut d'actualisation. Autrement dit, ces chiffres sont difficilement interprétables. Francetv info tente d'y voir plus clair.

    La Dares se veut prudente

    "En janvier 2016, le nombre de sorties de catégories A, B et C pour cessation d’inscription pour défaut d’actualisation a enregistré un rebond inhabituellement fort, après la baisse observée en décembre, ce qui affecte à la baisse le nombre de demandeurs d’emploi en catégories A, B et C en janvier", souligne la Dares. 

    Le service des statistiques du ministère du Travail invite alors à interpréter les résultats "en tendance". En clair : pas sur un mois mais sur une période plus longue. Elle note alors que sur trois mois, le chômage a baissé de 0,8% en métropole, mais il reste en hausse de 1,8% sur un an.

    Pour Myriam El Khomri, "il n'y a pas eu de bug"

    Interrogée peu après 18 heures sur cette anomalie, la ministre du Travail a simplement répondu : "Les chiffres du jour sont honnêtes et corrects. Il n'y a pas eu de bug." 

     

    Peu après, elle est revenue sur ce point, plus longuement, au micro de RTL"Les services du ministère disent qu'il y a eu un peu plus de défaut d'actualisation. Il ne faut pas que les auditeurs pensent que ces chiffres soient le fruit d'un bug, a-t-elle répété. Nous avons eu au mois de janvier plus de sorties de Pôle emploi à cause d'une augmentation de défaut d'actualisation." Et d'avancer une hypothèse, qui voit plutôt le verre à moitié plein :

    Quand vous avez des personnes qui retrouvent un emploi, c'est légitime qu'elles ne s'actualisent pas.

    Myriam El Khomri, ministre du Travail

    sur RTL

    Un dysfonctionnement comme en 2014 ?

    Cet important défaut d'actualisation constaté en janvier rappelle un précédent sur de nombreux points. Le 25 septembre 2014, le nombre de chômeurs, sans aucune activité au mois d'août, enregistre sa première baisse significative depuis 2011, - 50 000 entre janvier et août. Michel Sapin, alors ministre du Travail, appelle à la prudence. En effet, les services des statistiques du ministère font apparaître "une hausse exceptionnellement forte" des sorties de listes faute d'actualisation.

    Les chômeurs doivent déclarer leur situation à la fin de chaque mois auprès de Pôle emploi. Ils sont radiés des listes de l'organisme s'ils ne le font pas. Cinq jours plus tard, le ministère du Travail et Pôle emploi révèlent un "dysfonctionnement" chez l'opérateur SFR qui a amplifié la baisse "record" du chômage en août. Finalement, il n'y a pas 50 000 chômeurs en moins mais entre 22 000 et 29 000. Michel Sapin rappelle alors qu'il avait invité à interpréter ces chiffres avec des pincettes et que la Dares avait signalé une anomalie au moment de publier les chiffres.

    Le lendemain, la presse apprenait que le ministre, "furieux", a convoqué de façon "sévère" le directeur général de Pôle emploi, ainsi que de celui de la Dares. Michel Sapin avait également demandé au directeur de Pôle emploi de tout faire pour "que de tels incidents ne puissent en aucun cas se reproduire". Reste à savoir si sa mise au point a été entendue.

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  • « Trop, c’est trop ! » : la charge de Martine Aubry contre François Hollande et Manuel Valls

    Le Monde.fr | 24.02.2016 à 10h32 • Mis à jour le 24.02.2016 à 18h05    Lien

     

    « Sortir de l’impasse » : c’est le titre de la tribune au vitriol publiée dans Le Monde daté du 25 février, par plusieurs intellectuels ou responsables socialistes et écologistes, au premier rang desquels Martine Aubry et Daniel Cohn-Bendit.

    Dans ce long texte, l’ancienne candidate à la primaire de 2011 et l’ancien député européen, avec leurs proches, prennent à partie François Hollande et Manuel Valls et livrent un très sévère réquisitoire contre la politique menée par l’exécutif depuis deux ans. « Trop, c’est trop ! », estiment-ils.

    A quatorze mois de l’élection présidentielle, cet appel, devenu une pétition populaire, réclame un changement radical de ligne, sous peine d’une défaite programmée en 2017, à la fois morale et politique, selon eux.

    « Ce n’est plus simplement l’échec du quinquennat qui se profile, mais un affaiblissement durable de la France qui se prépare, et bien évidemment de la gauche, s’il n’est pas mis un coup d’arrêt à la chute dans laquelle nous sommes entraînés », écrivent ses auteurs dont certains, tels l’écologiste Yannick Jadot ou le sociologue Michel Wieviorka, ont récemment appelé à l’organisation d’une primaire de la gauche en vue de l’élection présidentielle de 2017.

    Lire aussi :   Un collectif de personnalités réclame une primaire à gauche en 2016

    « Pas ça, pas nous, pas la gauche ! »

    Dans cette tribune sont ainsi directement visés le pacte de responsabilité de janvier 2014, « pacte avec le Medef qui se révéla un marché de dupes », le « désolant débat sur la déchéance de nationalité », « la meurtrissure de l’indécent discours de Munich » de Manuel Valls sur l’accueil des réfugiés en Europe, et, bien sûr, le projet de réforme du code du travail.

    « C’est toute la construction des relations sociales de notre pays qui est mise à bas en renversant la hiérarchie des normes. […] Pas ça, pas nous, pas la gauche ! », tonnent les signataires.

    « Que restera-t-il des idéaux du socialisme lorsque l’on aura, jour après jour, sapé ses principes et ses fondements ? » , concluent-ils dans une formule assassine contre le chef de l’Etat et son premier ministre.

    Outre Martine Aubry et Daniel Cohn-Bendit figurent notamment parmi les signataires de cet appel l’ancien ministre de l’éducation nationale, Benoît Hamon, le leader de l’aile gauche du PS, Christian Paul, plusieurs élus proches de la maire de Lille, comme Jean-Marc Germain, Laurence Dumont ou François Lamy, le premier adjoint à la maire de Paris, Bruno Julliard. Côté écologiste, on trouve le député européen EELV Yannick Jadot, alors que pour les chercheurs on peut citer le sociologue Michel Wieviorka, le généticien Axel Kahn et l’économiste Daniel Cohen.

    Lire l’intégralité du texte de la tribune :   Martine Aubry : « Un affaiblissement durable de la France se prépare »

     

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  • Forte baisse du chômage en janvier

    Le Monde.fr | 24.02.2016 à 18h00 • Mis à jour le 24.02.2016 à 18h41 | Par Bertrand Bissuel

    Lien

    Il y a eu 28 000 demandeurs d’emploi sans aucune activité (catégorie A) en moins en janvier, soit la plus forte diminution depuis mai 2012, à l’exception de celle d’août 2013, due à un incident dans les relances par SMS des chômeurs.

    Voilà un chiffre de nature à remonter le moral du gouvernement — en particulier celui de la ministre de l’emploi, Myriam El Khomri, sous le feu de critiques depuis quelques jours à cause de sa réforme controversée du droit du travail. Selon les statistiques publiées, mercredi 24 février, par ses services, le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité (catégorie A) a reculé de 27 900 personnes au mois de janvier, en métropole (- 0,8 % en un mois). Il s’agit de la plus forte diminution depuis le début du quinquennat de François Hollande, si l’on excepte celle qui s’était produite en août 2013 à cause d’un « bug » dans les relances par SMS des chômeurs : ce mois-là, les effectifs d’inscrits au Pôle emploi (dans la catégorie A) avaient reflué de quelque 32 500 personnes.

    Si l’on se penche sur le sort des demandeurs d’emploi ayant travaillé plus de soixante-dix-huit heures durant le mois (catégorie C), la tendance va dans le sens inverse (+ 1,3 %). Mais pris globalement (c’est-à-dire en additionnant les personnes sans activité et avec), les chiffres sont orientés à la baisse (- 0,3 %). Même constat en raisonnant avec les outre-mer : le nombre de chômeurs (relevant des catégories A, B et C) a diminué de 0,3 % pour redescendre à un niveau qui reste massif : un peu plus de 5,764 millions personnes.

    Le chômage de longue durée s’amplifie

    L’évolution est positive en particulier pour les jeunes dans l’Hexagone : - 8 000 demandeurs dans la catégorie A (- 1,5 % en un mois et - 5 % en un an). Les moins de 25 ans « ne sont plus que » 514 000 à chercher du travail. Fait notable à relever, le coup d’arrêt à la progression du nombre de chômeurs de 50 ans et plus ; il s’est stabilisé en janvier, tout en enregistrant une hausse marquée sur un an (+ 7,8 %).

    Le gros point noir reste le chômage de longue durée, qui continue de s’amplifier. Les effectifs des personnes inscrites au Pôle emploi depuis au moins un an s’étoffent de 0,3 % en janvier, en métropole (dans les catégories A, B et C). La hausse est encore plus significative pour celles qui sont dans cette situation depuis trois ans et plus (+ 0,8 %). Au total, la part des chômeurs de longue durée sur l’ensemble du territoire national s’élève désormais à 45,8 % (soit près de 2,643 millions de personnes).

    Lire aussi :   Dégressivité : à Pôle emploi, on déplore « un retour à l’âge de pierre »



    Une baisse « inexpliquée »

    Dans un communiqué diffusé mercredi, Mme El Khomri se garde bien de céder au triomphalisme. Selon elle, le recul observé en janvier « confirme la tendance qui se dessine depuis l’été dernier ».

    « Au-delà des variations mensuelles observées ces derniers mois, et qui caractérisent une reprise de l’activité économique, le nombre de demandeurs d’emploi est stable sur les huit derniers mois. » 

    La direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques du ministère, la Dares, a pour sa part qualifié « d’inexpliquée » cette baisse, affirmant que « le nombre de sorties de catégories A, B et C (sans activité et activité réduite) pour cessation d’inscription pour défaut d’actualisation a enregistré une hausse inhabituellement forte ». Le service appelle donc à interpréter les résultats « en tendance », c’est-à-dire sur une période plus longue que le mois.

    Ces chiffres sont annoncés au lendemain de la publication par l’Unedic de nouveaux calculs qui corrigent ses prévisions pour 2016. L’organisme chargé de la gestion de l’assurance chômage tablait, en octobre 2015, sur une diminution en 2016 de 51 000 demandeurs d’emploi relevant de la catégorie A, alors que le reflux ne toucherait plus que 26 000 d’entre eux. L’Unedic se fonde sur un scénario de croissance économique moins favorable, de + 1,4 %, soit 0,1 point de moins que dans sa projection d’octobre.

    L’Unedic ajoute que la diminution du nombre de chômeurs inscrits en catégorie A est imputable au plan de formation de 500 000 demandeurs d’emploi annoncé par François Hollande le 31 décembre 2015. Ces personnes, en commençant un stage, seront, en effet, reclassées de la catégorie A en catégorie D. Autrement dit, et même si le but de ce plan d’urgence n’était pas d’enjoliver les chiffres, le bilan en 2016 pourrait être meilleur que celui de 2015 grâce à un artifice.

    Lire aussi le décryptage :   Les chômeurs ne sont pas responsables du déficit et de la dette de l’assurance-chômage


    Dessine-moi l'éco : Comment mesure-t-on le... par Dessinemoileco


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  • Chronique de la campagne électorale américaine

    Publié le 24 Février 2016
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    Les Latinos : le facteur oublié de l’équation

    présidentielle américaine

    Trump additionne les succès. Avec le Nevada, il vient de signer sa troisième victoire consécutive. Et quelle victoire ! 45% des votes, contre 24% à son premier poursuivant, Marco Rubio.

    Chronique de la campagne électorale américaine

    Les Latinos : le facteur oublié de l’équation présidentielle américaine
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  • L’abattoir du Vigan fermé provisoirement

    après une nouvelle vidéo choc

    Par objectif-languedoc-roussillon.fr  |  23/02/2016, 16:57  |  539  mots

    La vidéo a été diffusée par l'association L214

    La vidéo a été diffusée par l'association L214(Crédits : L214) Après la diffusion par l’association L214, le 23 février, d’une vidéo montrant des actes de cruauté sur des animaux, l’abattoir bio du Vigan (30) vient d’être fermé à titre provisoire. C’est le 2e établissement gardois frappé par un scandale de ce type, après celui d’Alès en 2015.

    La Communauté de communes du Pays viganais, gestionnaire du site, vient de fermer à titre conservatoire et de suspendre

    le personnel de l'abattoir intercommunal du Vigan (30) après la publication, le 23 février, d'une vidéo montrant plusieurs actes de cruauté envers des animaux. Cette séquence, d'une durée de 4'30, a été tournée et diffusée par l'association de défense de la cause animale L214, qui avait déjà relayé une vidéo montrant des faits similaires à l'abattoir d'Alès (30), en octobre 2015.

    La vidéo, tournée entre juin 2015 et février 2016, montre plusieurs images choquantes, notamment des scènes d'abattage alors que des animaux ne semblent pas (ou mal) étourdis. L'abattoir du Vigan, qui produit 240 tonnes de viandes par an, a pourtant été certifié « bio » par le label européen Ecocert.

    L214, dénonçant des pratiques « d'une extrême violence », a aussitôt déposé plainte contre l'abattoir pour « sévices graves ». Le procureur de la République d'Alès, pour sa part, vient d'ouvrir une enquête préliminaire. « L'enquête sera

    menée par la brigade nationale d'enquêtes vétérinaires et phytosanitaires, en co-saisine avec la brigade des recherches de

    la gendarmerie du Vigan », écrit-il dans un communiqué.

    « La coupe est pleine pour nous autres, les 20 000 artisans Bouchers-Charcutiers du pays et c'est pourquoi à travers la voix de notre Confédération Nationale, nous exigeons, à l'instar de L214, une commission d'enquête parlementaire sur les abattoirs, réagit la Confédération française de la Boucherie. Une transparence totale doit être établie sur ce qui s'y passe afin que cessent ces actes ignobles. »

    Le précédent alésien

    La Chambre d'agriculture du Gard, de son côté, déclare : « Les responsables de l'abattoir doivent sanctionner ces fautes humaines que nous condamnons avec la plus grande fermeté ». Tout en rajoutant :

    « La Chambre d'agriculture déplore que les agriculteurs exercent de plus en plus leurs activités sous la menace permanente de crises médiatiques sur des pratiques qui ne sont pas de leur ressort. Elle demande au préfet du Gard de convoquer d'urgence une cellule de crise pour assurer durablement la sauvegarde de filières patiemment construites au profit du consommateur ; notamment en facilitant une reprise d'activité saine et optimale des abattoirs gardois. »

    C'est le 2e abattoir gardois dont L214 révèle les pratiques, après celui d'Alès, avec la diffusion d'une vidéo du même type, conduisant à sa fermeture provisoire et à l'ouverture d'une enquête pour « actes de cruauté et mauvais traitements », le

    15 octobre 2015, toujours en cours. Le maire d'Alès (LR), Max Roustan, après avoir diligenté sa propre enquête, s'était prononcé, en novembre, en faveur de sa réouverture tout en fixant des conditions minimum : « Une validation des procédures d'abattage mises en œuvre ces dernières années à Alès de la part des services de l'État, qui surveillent quotidiennement l'abattoir, ainsi que la mise en place d'un comité d'éthique ».

    « Dès novembre 2015, Stéphane Le Foll (ministre de l'Agriculture, NDLR) a donné instruction aux préfets de s'assurer de la prévention de tout acte de maltraitance lors de l'abattage », rappelle le ministère, dans un communiqué.

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