• Officiel : le Barça se sépare déjà d’Alen Halilovic !

    Alen Halilovic quitte déjà le FC Barcelone. Ne pouvant s'imposer au sein d'un effectif blaugrana pléthorique dans l'entrejeu, la perle croate file en Bundesliga, du côté de Hambourg. Mais le FCB n'a visiblement pas fait une croix définitive sur le prodige, si l'on se fie aux détails de l'accord signé ce jour.

     

     

    Halilovic quitte le Barça Halilovic quitte le Barça ©Maxppp
    Barça B : le petit bijou d'Alen Halilovic ! par evidenceprod

    Arrivé au FC Barcelone à l’été 2014, Alen Halilovic avait sur le papier tout de la bonne trouvaille pour le club catalan. Précédé d’une excellente réputation dans sa Croatie natale, celui que beaucoup comparaient à Ivan Rakitic avait d’ailleurs une occasion en or d’apprendre aux côtés de son modèle en rejoignant le club blaugrana. Seulement, deux ans après son arrivée, l’heure du départ a d’ores et déjà sonné pour le jeune homme de 20 ans, officiellement transféré à Hambourg.

    « Le FC Barcelone et le Hambourg SV ont conclu un accord pour le transfert du joueur Alen Halilovic pour 5 M€. Le FC Barcelone s’est réservé un droit de rachat durant les deux premières années du contrat du joueur pour un montant de 10 M€ et un option prioritaire en cas de possible futur transfert du joueur », indique l’écurie blaugrana dans un communiqué paru il y a tout juste quelques minutes sur son site officiel.

    Après une première saison au sein de la réserve catalane (30 matches, 4 buts), le métronome avait déjà tenté l’aventure ailleurs la saison dernière, prêté le temps d’un exercice du côté du Sporting Gijon, formation avec laquelle il a trouvé le chemin des filets à 5 reprises en 37 rencontres. Des prestations cependant insuffisantes pour convaincre le Barça de miser à court terme sur lui, et c’est donc à Hambourg que l’international croate (8 capes) va tenter de franchir un cap.

    
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    Val d'Oise: opération antiterroriste à Argenteuil

    21/07/2016 à 15h13 Mis à jour le 21/07/2016 à 17h08

     

     

    Une opération antiterroriste est en cours actuellement à Argenteuil, dans le Val d'Oise. (Photo d'illustration)
     
    Une opération antiterroriste est en cours actuellement à Argenteuil, dans le Val d'Oise. (Photo d'illustration) - AFP
     
     

    Des perquisitions ont été menées ce jeudi à Argenteuil, dans le Val d'Oise, par la DGSI et le Raid. La section antiterroriste du parquet de Paris est saisie des investigations.

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  • Le journaliste biélorusse Pavel Cheremet assassiné à Kiev

    LE MONDE | 20.07.2016 à 10h51 • Mis à jour le 20.07.2016 à 13h05 | Par Benoît Vitkine (envoyé spécial à Moscou)

    LIEN

    Investigateur infatigable, célébré pour sa droiture et son professionnalisme, le journaliste Pavel Cheremet est mort à Kiev, mercredi 20 juillet, à 7 h 45, dans l’explosion de la voiture qu’il conduisait. Le séisme que risque de provoquer cet assassinat est à la hauteur de la carrière de Cheremet. Journaliste de 44 ans, d’origine biélorusse, il avait longtemps travaillé en Russie avant de choisir de s’exiler en Ukraine, où il avait repris son rôle favori, celui de poil à gratter des pouvoirs en place, politiques autant qu’économiques.

    Mercredi matin, le président ukrainien, Petro Porochenko, a évoqué une « terrible tragédie » et un « choc », pendant que la cheffe de la police ukrainienne, Khatia Dekanoidze, proche de la victime, assurait faire de cette enquête « une question d’honneur ». Pour l’heure, la police se dit seulement capable de confirmer la thèse d’un « assassinat prémédité », évoquant une bombe placée sous le siège du conducteur.

     

    Le journaliste Pavel Cheremet est mort à Kiev, mercredi matin 20 juillet, dans l’explosion de la voiture qu’il conduisait.
    Le journaliste Pavel Cheremet est mort à Kiev, mercredi matin 20 juillet, dans l’explosion
    de la voiture qu’il conduisait. VALENTYN OGIRENKO / REUTERS

    Grande figure du journalisme ukrainien

    L’enquête s’annonce d’autant plus difficile que la voiture, qui a explosé en plein centre de Kiev, à 7 h 45, après avoir parcouru quelques dizaines de mètres, n’appartenait pas à Pavel Cheremet, mais à sa compagne, Alena Pritoula. Celle-ci est une autre grande figure du journalisme ukrainien, directrice du site Internet Ukraïnska Pravda, l’un des médias du pays les plus critiques vis-à-vis du pouvoir, et dont les enquêtes écorchent régulièrement la réputation des grands oligarques du pays.

    Pavel Cheremet travaillait pour cette publication et animait également une émission matinale sur la radio en langue russe Vesti.

    Mme Pritoula avait cofondé Ukraïnska Pravda en 2000 avec Gueorgui Gongadze, dont l’assassinat, la même année, avait profondément bouleversé l’Ukraine et constitué l’un des ingrédients du déclenchement de la « révolution orange », en 2004. Quelle que soit la direction que prendra l’enquête, l’ombre de Gongadze pèsera sur celle-ci, ainsi que la perspective d’une crise politique d’importance en Ukraine.

     

    Pavel Cheremet animait également une émission matinale sur la radio en langue russe Vesti.

    Sinueuse carrière aux nombreuses distinctions

    Avant de travailler pour Ukraïnska Pravda, dont il était devenu le directeur exécutif, Pavel Cheremet aura connu une longue et sinueuse carrière. Né en 1971 à Minsk, il a longtemps travaillé, après l’indépendance de 1991, pour la télévision biélorusse et pour le bureau local de la télévision d’Etat russe. En Biélorussie, il se trouve rapidement en butte avec le pouvoir d’Alexandre Loukachenko, qui l’emprisonnera brièvement en 1998, avant de le priver de sa nationalité en 2010.

    En Russie, le journaliste rejoint les cercles libéraux, devenant notamment l’ami du dirigeant d’opposition Boris Nemtsov, assassiné en février 2015. Il collabore au journal Ogoniok et à la télévision REN-TV, alors encore indépendante. La détérioration du climat politique en Russie le pousse à un nouvel exil en 2012. A partir de 2014, il commence sa collaboration avec Ukraïnska Pravda. Vif, de caractère joyeux mais entier, Pavel Cheremet avait reçu de nombreuses distinctions, célébrant notamment son courage professionnel.



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  • Bientôt une femme à la tête de l'ONU ?

     
    , Mis à jour le 20/07/16 13:08
    Journaldesfemmes.com

    Alors que les candidatures au poste de secrétaire général des Nations-Unies ne cessent d'augmenter, 5 femmes ont plus que jamais leur chance de remplacer Ban Ki-moon. Une concurrence au sommet.

    Ban Ki-moon est l'actuel secrétaire général des Nations-Unies, mais il arrive à la fin de son mandat en décembre 2016. Au fil de ces derniers mois, les candidatures pour le poste se sont multipliées et se comptent déjà au nombre de 11. Parmi elles, 5 femmes sont en lice et ont toutes leur chance face aux 6 candidats masculins. Si l'une d'entre elles est nommée à cette responsabilité, elle deviendra la première femme secrétaire générale de l'ONU. Les quinze pays membres du conseil de sécurité doivent commencer les votes à bulletins secrets le 21 juillet 2016. En attendant cette date, décryptage et brefs portraits de ces 5 femmes de pouvoir, susceptibles de changer l'Histoire :

    • Irina Bokova
      Âgée de 64 ans, elle est l'ancienne ministre des Affaires étrangères de la Bulgarie ; poste qu'elle a exercé de novembre 1996 à février 1997. Irina Bokova est aussi la directrice générale de l'Unesco depuis le 15 novembre 2009. Une expérience qui lui confère un statut privilégié pour devenir secrétaire générale des Nations-Unies. Elle a déclaré à l'AFP : "Il faut donner aux femmes l'opportunité de se développer comme membres égales de la société."
    Irina Bokova © CHINE NOUVELLE/SIPA
    • Vesna Pusic
      Âgée de 63 ans, elle a été la ministre croate des Affaires étrangères européennes de décembre 2011 à janvier 2016 et la vice présidente du gouvernement.
    Vesna Pusic © Khalid Mohammed/AP/SIPA
    • Natalia Gherman
      Âgée de 47 ans, la candidate moldave occupe un poste important : celui de Premier ministre depuis 2015, après avoir été vice-Premier ministre des Affaires étrangères de 2013 à 2016.
    Natalia Gherman © Michael Sohn/AP/SIPA
    •  Christiana Figueres
      Âgée de 59 ans, la Costaricienne est diplomate. Elle exerce le poste de secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques depuis 2010. Très engagée en Amérique latine, elle est aussi écrivaine.
    Christiana Figueres © SIPANY/SIPA
    • Helen Clark
      L'actuelle patronne du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) part grande favorite pour devenir la première femme secrétaire générale de l'ONU. Âgée de 66 ans, elle a travaillé en tant que Premier ministre pour le gouvernement Néo-Zélandais de 1999 à 2008.
    Helen Clark © Hasan Jamali/AP/SIPA

    Voir aussi : 

    Helen Clark veut devenir la première femme à la tête de l’ONU

    Femme de pouvoir et ex-Première ministre de Nouvelle Zélande, Helen Clark vient

    d’annoncer sa candidature à la succession de Ban Ki-moon.

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  • Ils demandent aux fillettes de porter un short sous la jupe : sexisme ou maladresse ?

    Ils demandent aux fillettes de porter un short sous la jupe : sexisme ou maladresse ?Image d'illustration. (SEBASTIEN BOZON / AFP)

    Un centre de loisirs demande de mettre "un short sous la jupe" de leur fille de 4 ans pour éviter "des situations complexes à gérer". Les parents s'indignent.

     
    En fin d’après-midi, lundi 18 juillet, Alice et son mari viennent récupérer leur petite fille de quatre ans au centre de loisirs des Trois Piliers, à Reims. Sans commentaire, un animateur leur remet un mot qu’ils glissent dans le cartable de leur fille avant de partir. Une fois à la maison, les parents découvrent son contenu. Le programme du séjour, et puis cette instruction qui détonne :

    "Nous vous demandons de mettre soit des shorts, pantalons ou de mettre un short sous la jupe de votre fille car dans le groupe des plus de 6 ans notamment cela permettra à votre enfant déjà d’avoir une meilleure mobilité pour les activités et sachez que nous avons des enfants de 10 à 12 ans qui peuvent avoir un comportement déplacé avec une petite fille dont la jupe se soulèverait. Nous voulons juste éviter des situations complexes à gérer."

    L

    e mot donné aux parents lundi 18 juillet (photo par Alice N.)

    Dans l’émotion, Alice publie un message sur sa page Facebook.


    La publication Facebook d'Alice a été partagée des milliers de fois sur Twitter (Capture d'écran)

    Jointe par "l'Obs", elle explique : 

    "En voyant ce mot, j’étais très en colère. La responsabilité était déplacée du côté des petites filles qui portent des jupes. Je comprends que le rôle de l’animateur n’est pas d’éduquer les enfants mais il peut dire 'non' à un garçon s’il embête une fille parce qu’elle a une jupe. Lui expliquer qu’il ne faut pas soulever la jupe d’une fillette ou l’embêter à cause de cela."

    La publication sur Facebook était destinée "aux proches seulement". Mais elle a été récupérée par une tierce-personne à l'insu d'Alice, et a été partagée sur Twitter plus de 4.300 fois. "Ce message a pris des proportions qui m'ont dépassée", confie la mère.

    Jouer en toute tranquillité

    Après avoir pris le temps de la réflexion, les parents ont décidé de joindre la direction de la maison de quartier des Trois Piliers pour faire part de leur surprise à la réception du mot. Dans leur mail, que "l’Obs" a pu consulter, ils argumentent : "Si cela s'entend tout à fait pour le confort de notre enfant lors d'activités sportives, en revanche nous sommes bien plus contrariés à l'idée que cela soit pour éviter des 'comportements déplacés' dont il est fait mention." Les parents poursuivent :

    "Si comportements déplacés il y a, ce n'est pas à notre fille d'en porter la responsabilité au travers de sa tenue. […] Nous estimons  qu'une petite fille de 4 ans dont la jupe se soulève est simplement une petite fille qui vit sa vie avec les aléas du vent, des objets qui l'entourent, et que ça n'est pas pour autant que des comportements ou des remarques déplacées doivent avoir lieu."

    Tout en prenant soin de ne pas charger les animateurs, ils suggèrent : "Signaler aux enfants ayant un comportement déplacé que c'est  inapproprié nous semble faisable pour l'équipe. Et pourquoi pas faire passer un mot aux parents afin de s'assurer que leurs enfants n'aient pas de comportement déplacé, jupe ou non ?"

    Un malentendu ?

    Pas de doute sur le fait que le centre de loisir a voulu bien faire. Mais la réponse du centre de loisir déconcerte Alice : "La direction se disait désolée qu’on ait pu mal comprendre, et expliquait que le seul but était le confort des enfants, notamment dans les activités. Elle ne répondait pas du tout sur le fond de la question, à savoir qui doit se protéger de quoi et comment."

    Jointe par "l’Obs", la directrice générale des maisons de quartier de Reims, Noëlle Harmand s’étonne de l’ampleur qu’a pris l'affaire.

    "Nos centres de loisirs accueillent des filles et des garçons, certains entre 11 et 12 ans. Les animateurs ont repéré que les enfants pouvaient avoir des réflexions envers les fillettes. Un travail éducatif a d'abord été fait avec les enfants pour rappeler les notions de respect mutuel. La directrice du centre a ensuite pris l'initiative de ce mot."

    Interrogée sur le manque d'explications autour de cette lettre, la directrice générale répond :

    "Je comprends que le mot ait pu être mal interprété. Il n'y a eu aucun geste déplacé entre les enfants, nous avons voulu anticiper. Le but n'était pas du tout de demander aux fillettes de se cacher, il s'agissait avant tout d'éviter tout malaise et d'assurer le confort lors des activités extérieures. Il est hors de questions qu'on remette des pantalons à toutes les filles, nous sommes sensibles à la question d'égalité."

    Un forum éducatif quotidien

    Noëlle Harmand précise par ailleurs que les animateurs des centres de loisirs de la ville organisent quotidiennement ce qu'ils appellent un "forum" avec les enfants. En fin de journée, tous se réunissent pour faire le bilan de la journée. "Ce sont leurs vacances avant tout, donc les animateurs écoutent leurs remarques sur les activités", explique la directrice. "Mais le but est également de prendre le temps de revenir sur les valeurs des règles de vie en communauté, du respect, etc. Selon les jours, les thèmes varient, s'il y a eu des bagarres ou des bêtises par exemple", poursuit-elle.

    Le thème du respect entre les enfants, notamment envers les filles a été évoqué, assure-t-elle :

    "Les animateurs ont expliqué aux enfants qu'ils ne devaient pas embêter les filles parce que leur jupe se soulevait avec le vent par exemple. C'est intéressant de pouvoir ouvrir le débat avec les enfants sur le regard qu'ils se portent entre eux."

    Quant au mot, la directrice des différents centres convient qu'il était "un peu maladroit" et assure que la question sera rediscutée en interne. Noëlle Harmand précise que la lettre a été remise aux parents avec une explication et qu'ils ont semblé comprendre les intentions du centre. Et préfère mettre sur le compte des larges horaires pour récupérer les enfants, le fait qu'Alice et son mari n'aient pas reçu ces explications.

    "Cette expérience nous servira pour le futur. Elle attirera l'attention sur la différence entre l'intention éducative et les mots que l'on emploie". Et permettra peut-être d'éviter qu'une telle maladresse ne se reproduise.

    Solène de Larquier

    L'Obs

    L'Obs

    Journaliste

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  • La coalition internationale contre Daech

    réunie à Washington

    Plus de trente pays membres de la coalition internationale contre Daech se retrouvent mardi 19 et mercredi 20 juillet à Washington.

    L’armée irakienne tient une position près de la ville de Makhmur, à 60 kilomètres au sud de Mossoul, dimanche 17 juillet.  ZOOM

    L’armée irakienne tient une position près de la ville de Makhmur, à 60 kilomètres au sud de Mossoul, dimanche 17 juillet.  / SAFIN HAMED/AFP

    Quel est l’objectif de cette réunion ?

    Les ministres de la Défense se réunissent le mardi 19 juillet sur la base militaire Andrews tandis que les ministres des affaires étrangères se rassemblent le mercredi 20 au Département d’État.

    > Lire aussi : Faut-il revoir notre stratégie contre Daech  après l’attentat de Nice ?

    Les pays de la coalition examineront les mesures d’accélération de la campagne militaire contre l’organisation djihadiste en Irak et en Syrie. Par ailleurs, ils feront le point de la lutte contre le financement, le recrutement de combattants étrangers et la propagande des groupes extrémistes.

    Quel est le bilan de la campagne militaire ?

    À la date du 12 juillet 2016, les avions de la coalition ont conduit 13 803 frappes aériennes depuis le début de l’opération, le 8 août 2014, dont 9 273 en Irak et 4 530 en Syrie. Un total de 26 374 cibles (chars, véhicules blindés, campements, bâtiments, positions, infrastructures pétrolières) a été détruit.

    Les États-Unis ont réalisé 10 577 frappes contre 3 226 pour le reste de la coalition. Le coût total des opérations menées par les États-Unis s’élevait à 7,5 milliards de dollars (6,8 milliards d’euros) au 15 mai 2016.

    > À (re)lire : La coalition anti-Daech en conclave à Paris

    Pour sa part, l’armée française a effectué 4 000 sorties aériennes et mené 600 frappes en appui des forces irakiennes. Selon le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian, l’offensive de la coalition en Irak et en Syrie « progresse bien, Daech a perdu 40 % de son territoire, a perdu beaucoup de combattants, a perdu beaucoup de ressources ». « Il faut donc continuer cette pression pour aboutir à son éradication définitive », a-t-il ajouté, tout en concédant que cette lutte prendra « encore du temps ».

    Quelles sont les prochaines étapes ?

    Après la reprise des villes sunnites de Ramadi et Falloudja, les forces de sécurité irakiennes se positionnent en vue de reprendre Mossoul, la grande ville du nord de l’Irak. Barack Obama espère obtenir la libération de cette ville avant son départ de la Maison-Blanche. Le soutien aux forces irakiennes va être renforcé, en particulier dans le secteur de la logistique.

    La semaine dernière, le secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter, a annoncé un déploiement supplémentaire de 560 militaires américains. La plupart seront basés sur la base aérienne de Qaiyara, au sud de Mossoul. Plus de 5 000 militaires américains sont déployés en Irak, en soutien des forces irakiennes.

    > À (re)lire : Londres rejoint la coalition contre Daech

    Du côté français, l’heure est également à l’intensification des opérations. Le porte-avions Charles de Gaulle doit repartir en octobre sur la zone. Le contingent de 1 300 soldats déjà engagés, à terre dans des missions de conseil et dans l’air pour des frappes, doit être renforcé à l’automne. Des forces spéciales supplémentaires devraient notamment être déployées pour le soutien et la formation des forces irakiennes et des peshmergas kurdes.

    François d’Alançon
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  • Loi sur la biodiversité : la France bannit les pesticides tueurs d’abeilles

    LE MONDE | 20.07.2016 à 19h48 • Mis à jour le 20.07.2016 à 20h55 | Par Audrey Garric et Pierre Le Hir

    LIEN

    Le Parlement a interdit les insecticides néonicotinoïdes, nocifs pour les abeilles, à partir du 1er septembre 2018, avec des dérogations jusqu’en 2020.

    Entre état d’urgence et loi travail, la biodiversité a finalement réussi à se frayer un chemin au Parlement. Quarante ans après la loi de 1976 sur la protection de la nature, l’Assemblée nationale a définitivement adopté, mercredi 20 juillet dans la soirée, le projet de loi « pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages ». Avec un signal fort : l’interdiction des insecticides « tueurs d’abeilles ». Toute la gauche a voté pour, alors que Les Républicains et l’UDI ont voté contre.

    La gestation de la loi aura été laborieuse : le texte, annoncé par François Hollande voilà presque quatre ans, a connu pas moins de quatre lectures et de multiples tribulations au cours des deux années de navette entre députés et sénateurs, sur le mode trois pas en avant, deux pas en arrière, un pas de côté. Avec cette loi, « la France se dote de principes renforcés, d’outils nouveaux, de mesures fortes pour favoriser une nouvelle harmonie entre l’homme et la nature », se félicite la secrétaire d’Etat à la biodiversité, Barbara Pompili. L’enjeu était d’autant plus crucial que la France, grâce à ses territoires d’outre-mer et l’importance de son espace maritime, abrite des écosystèmes tout aussi riches que menacés.

    Le résultat est pourtant en demi-teinte. Tout au long de son examen, ce projet de loi a en effet été soumis aux lobbys des chasseurs, des agriculteurs et des industriels de l’agrochimie, de l’huile de palme ou de la pêche en eaux profondes. Les débats ont aussi été brouillés par les dissensions gouvernementales qui ont notamment opposé les ministres de l’environnement et de l’agriculture. Au final, cet arsenal de mesures destinées à lutter contre le déclin de la biodiversité et la destruction des milieux naturels se trouve quelque peu émoussé.

    Lire aussi :   Barbara Pompili : « Sur la biodiversité, les lobbys sont très présents »

    Dérogations à l’interdiction des néonicotinoïdes

    Certes, la loi marque d’incontestables avancées. Sur le dossier brûlant des néonicotinoïdes, une famille d’insecticides néfastes pour les pollinisateurs mais aussi, plus largement, pour l’environnement et la santé, les députés ont obtenu une victoire emblématique : l’interdiction de ces molécules à partir du 1er septembre 2018 pour l’ensemble des cultures agricoles, quels que soient les usages (pulvérisations, traitement des sols ou enrobage de semences).

    L’article 51 accorde toutefois des dérogations jusqu’au 1er juillet 2020 lorsqu’il n’existe pas d’alternative. Ces exceptions seront décidées par un arrêté conjoint des ministres de l’agriculture, de l’environnement et de la santé, sur la base d’un rapport sur les molécules de substitution que l’Agence de sécurité sanitaire devra rendre à la fin de l’année. A ce titre, le texte de loi définitif marque un recul par rapport à des versions précédentes qui prévoyaient une interdiction sans dérogation en 2018, ou même dès 2017. Mais l’accord, obtenu à l’arraché, est parvenu à faire primer l’inquiétude de l’opinion publique – une pétition a recueilli près de 700 000 signatures – et des ONG, très mobilisées, sur les pressions de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles et des lobbies agrochimiques.

    Lire aussi :   Le jeu trouble de Stéphane Le Foll sur les pesticides

    « Il faut accompagner les agriculteurs dans cette transition, qui peut être plus ou moins simple, reconnaît Barbara Pompili. Mais l’interdiction est un signal fort et clair : on laisse jusqu’à quatre ans au monde agricole pour changer de pratique. »

    Reconnaissance du préjudice écologique

    Au titre des apports, la loi sur la biodiversité entérine également le triptyque « éviter, réduire, compenser », qui s’applique à tout aménageur dont le projet entraîne des dégradations écologiques. Ainsi que le principe fondamental de non-régression du droit de l’environnement, selon lequel la protection des écosystèmes ne peut faire l’objet que d’une « amélioration constante ».

    Elle introduit aussi dans le code civil la reconnaissance du préjudice écologique qui, en vertu de la règle du pollueur-payeur, oblige le responsable d’un dommage à l’environnement à le réparer ou, à défaut, à acquitter des dommages et intérêts. Cela, conformément à la jurisprudence créée après la marée noire provoquée par le naufrage de l’Erika en décembre 1999.

    Elle va également permettre la ratification par la France du protocole de Nagoya, qui encadre l’accès aux ressources génétiques et aux connaissances traditionnelles et impose le partage des avantages qui en découlent avec les communautés locales.

    Abandon de la taxe sur l’huile de palme

    A côté de ces acquis, le gouvernement et la majorité ont reculé sur plusieurs dossiers sensibles. Les députés ont ainsi renoncé à la taxe sur l’huile de palme, dite « taxe Nutella ». Celle-ci était destinée à mettre fin à la niche fiscale dont bénéficie aujourd’hui cette huile, dont la production provoque une déforestation à grande échelle. A la place, l’Assemblée a décidé de revoir « le dispositif actuel de taxation des huiles alimentaires » d’ici à six mois. En cause : la protestation des deux principaux producteurs mondiaux, l’Indonésie et la Malaisie, qui a failli tourner à « l’incident diplomatique », comme le reconnaît Barbara Pompili.

    Parmi les autres mesures abandonnées : l’interdiction du chalutage profond – qui a finalement été adoptée par l’Union européenne fin juin –, la reconnaissance du statut d’être sensible des animaux sauvages ou encore le bannissement de la chasse à la glu.

    Agence française pour la biodiversité

    Une Agence française pour la biodiversité (AFB) doit voir le jour le 1er janvier 2017, pour coordonner les politiques en faveur des milieux naturels, conseiller les élus et les aménageurs et exercer une police de l’environnement. Elle regroupera les 1 200 agents de quatre structures déjà existantes : l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques, l’Atelier technique des espaces naturels, l’Agence des aires marines protégées et les Parcs nationaux de France. Mais son poids et sa force de frappe seront amoindris par l’absence de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage qui, avant même l’examen de la loi, avait obtenu de François Hollande l’assurance qu’il garderait son indépendance, et celle de l’Office national des forêts.

    L’AFB sera dotée d’une enveloppe de 226 millions d’euros, soit le budget annuel de fonctionnement des quatre entités, ainsi que de 60 millions supplémentaires la première année, au titre des investissements d’avenir. Des moyens humains et financiers insuffisants, pour les associations.

    « Cette loi était d’autant plus indispensable que l’érosion de la biodiversité est aujourd’hui bien documentée, commente Benoît Hartmann, porte-parole de France Nature Environnement. Elle n’est toutefois pas aussi ambitieuse qu’elle aurait pu l’être, car le gouvernement a du mal à résister aux lobbys. En outre, nous craignons que l’Agence pour la biodiversité n’ait pas les moyens humains et financiers de mener à bien ses missions. »

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  • Le Sénat vote la prolongation de six mois

    de l’état d’urgence

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 20.07.2016 à 20h09 • Mis à jour le 20.07.2016 à 21h19      LIEN

     
    Au Sénat, à Paris.
    Au Sénat, à Paris. BERTRAND GUAY / AFP

    Députés et sénateurs réunis en commission mixte paritaire se sont mis d’accord, mercredi soir 20 juillet, sur un texte commun pour prolonger l’état d’urgence jusqu’à fin janvier 2017. Le projet de loi devra encore être formellement voté par les parlementaires jeudi pour être définitivement adopté.

    Après l’Assemblée nationale, les sénateurs avaient adopté à une très large majorité, mercredi 20 juillet, le projet de loi prolongeant de six mois l’état d’urgence, moins d’une semaine après l’attentat de Nice. Le Sénat, où la droite est majoritaire, a renforcé le texte.

    Les groupes PS et radicaux de gauche ont voté pour, de même que celui des Républicains, à quelques exceptions près, et de l’UDI, qui ont réclamé un « durcissement ». Seuls le groupe Front de gauche et quelques députés écologistes ont, comme les fois précédentes, voté contre le projet, qu’ils jugent au mieux inefficace, au pire comme une atteinte aux droits fondamentaux.

    Tweets

    1. : les parlementaires ont presque tout retenu, sauf la rétention de sûreté pour les terroristes condamnés

    2. Députés et sénateurs se sont mis d'accord sur un texte commun sur l', reste à savoir quelles dispositions ont survécu

    3. Helene Bekmezian a retweeté

      Fin de la cmp conclusive sur l état d urgence

    4. Helene Bekmezian a retweeté

      La CMP où j'interviens trouve un accord sur : Le a très nettement renforcé le texte @lesRep_Senat @lesRepublicains

    5. Hélas, non, les CMP ne sont pas publiques... faudra attendre la fin https://twitter.com/maxime_fialon/status/755862785028915200 

    6. Helene Bekmezian a retweeté

      La CMP ne va pas tarder a commencer

      Voir l'image sur Twitter
    7. Helene Bekmezian a retweeté

      La CMP commencera finalement a 22h

    8. Helene Bekmezian a retweeté

      Aïe!!!!

      Voir l'image sur Twitter
    9. Le gros point de désaccord à négocier en : la rétention de sûreté pour les personnes condamnées pour terrorisme

    10. Le texte prorogeant l’ est adopté par le Sénat : 310 pour, 26 contre, 12 abstentions

    11. Le Sénat devrait voter la prorogation de l' mais avec des modifs par rapport à l'AN. Faudra ensuite se mettre d'accord en CMP

    12. C'est parti, le scrutin public sur l' est ouvert, résultats attendus dans, quoi, 20-30 min ?

    13. Ce soit sur , ce sont les femmes qui enflamment le débat : Lienemann, Assassi, Benbassa ...

    14. M-L Lienemann (PS) "reste convaincue que les dispositions du droit sont suffisantes face à la menace terroriste"

    15. Louis Nègre (LR) : "Ces mesures sont à prendre mais elles ne me paraissent pas suffisante vu la situation"

    16. L. Nègre, élu LR des Alpes-Maritimes: "on n'est pas à la hauteur de ce qui est en train de se passer"

    17. En tout cas, les sénateurs ils sont pas peu fiers de la "teneur" de leur débat (par rapport à l'Assemblée)

    18. Et sinon, le Sénat a voté un amdt pour que le CSA "élabore un code de bonne conduite sur la couverture audiovisuelle d’actes terroristes"

    19. Benbassa : "Ns donnons à Daech l'image d'un pays démuni & paniqué qui utilise les mêmes recettes qui produiront la même absence d'effet"

    20. Le Sénat s'apprête à voter l'ensemble du texte . Explications de vote time.

    La prolongation, de trois mois, de l’état d’urgence avait été décidée par François Hollande quelques heures après l’attaque qui a fait 84 morts et 300 blessés à Nice. Peu avant 5 heures mercredi, au terme d’un examen marathon, les députés ont adopté, par 489 voix contre 26 et 4 abstentions, ce quatrième projet de loi de prorogation, tout en la portant à six mois, comme le demandaient Les Républicains.

    Lire :   L’état d’urgence prolongé pour six mois par l’Assemblée nationale

    Profondes divergences entre la droite et la gauche

    Mais cet unanimisme au moment du vote masque de profondes divergences entre la droite et la gauche, notamment en matière de réponse au terrorisme. Alors que Les Républicains ont encore réclamé de « changer le droit », Manuel Valls a rejeté toute « législation d’exception », notamment des centres de rétention pour les personnes suspectes.

    L’exécutif a souhaité que le texte autorise à nouveau les perquisitions administratives et permette l’exploitation des données trouvées dans tout système informatique ou de communication saisi dans ce cadre, ce qu’avait demandé Les Républicains. En outre, si une perquisition révèle l’existence d’un autre lieu fréquenté par la personne visée, un droit de suite permettra de le perquisitionner dans la foulée.

    Lire :   Le gouvernement réintroduit les perquisitions informatiques dans l’état d’urgence

    « Ce texte a été complété par tout ce qui peut accroître l’efficacité, sans rompre avec l’Etat de droit, a argumenté mercredi matin M. Hollande. Le risque serait de céder sur nos libertés, sans rien gagner sur notre sécurité. Jamais jusqu’au terme de mon mandat je ne considérerai l’Etat de droit comme un obstacle, car ce serait la fin de l’Etat. »

    « Etat d’exception permanent »

    Le Syndicat de la magistrature a de son côté dénoncé, une nouvelle fois, ce régime d’exception. « Hier, la raison a déserté la scène parlementaire : gesticulations et stigmatisation ont absorbé les débats, au mépris des principes démocratiques et des libertés », écrit-il dans un communiqué. Le défenseur des droits Jacques Toubon a lui aussi réitéré ses réserves sur cet « état d’exception permanent, de nature à fragiliser l’Etat de droit et l’exercice des libertés fondamentales ».

    Un rapport récent d’une commission d’enquête sur la lutte contre le terrorisme présidée par Georges Fenech (LR) et cosigné par le député Sébastien Pietrasanta (PS) juge l’apport de l’état d’urgence « utile mais limité dans le cadre de la lutte antiterroriste ». Si les perquisitions administratives ont un effet déstabilisateur sur les personnes ciblées, celui-ci s’est « rapidement amenuisé », note-t-il ainsi.

    Lire aussi (en édition abonnés) :   Etat d’urgence : le grand détournement

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  • le parquet fait appel après le non-lieu

    pour les deux policiers

    Des agents de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) étaient visés par la plainte d'une touriste canadienne, qui affirmait avoir été violée dans les locaux de la police en avril 2014.

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    L'entrée du 36, quai des Orfèvres, qui abrite la police judiciaire, à Paris le 6 août 2014.&nbsp;
    L'entrée du 36, quai des Orfèvres, qui abrite la police judiciaire, à Paris le 6 août 2014.  (BERTRAND GUAY / AFP)

    Mis à jour le 20/07/2016 | 18:31, publié le 20/07/2016 | 13:06

    Après plus de deux ans d'enquête, un non-lieu général a été prononcé dans l'affaire des accusations de viol au 36, quai des Orfèvres à Paris, rapporte une source judiciaire, mercredi 20 juillet. Des agents de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) étaient visés par la plainte d'une touriste canadienne, qui affirmait avoir été violée dans les locaux de la police en avril 2014. Deux d'entre eux avaient été mis en examen pour viol en réunion et un troisième placé sous statut de témoin assisté. 

    Cette décision, également révélée par Europe 1, intervient alors que le parquet de Paris avait requis le renvoi des deux policiers aux assises.

    L'avocate de la touriste, Sophie Obadia, ainsi que le parquet ont indiqué qu'ils feraient appel de cette ordonnance de non-lieu. "Cette ordonnance est ahurissante", a-t-elle dit. "Elle est très différente de ce que le parquet a écrit, et elle met sciemment de côté les expertises psychiatriques, qui disent que ma cliente est crédible, et en état de stress post-traumatique", a-t-elle ajouté.

    Des traces ADN

    Le 22 avril 2014, dans un pub irlandais situé face au siège de la PJ, des policiers de la BRI s'étaient liés avec la femme, alors âgée de 34 ans, lors d'une soirée très alcoolisée. En pleine nuit, les fonctionnaires, qui n'étaient pas en service, lui avaient fait visiter les locaux du "36". Un peu plus tard, elle en était ressortie en larmes, extrêmement choquée. Elle avait porté plainte pour viol.

    Après avoir démenti lors de sa première audition de garde à vue, le policier le plus âgé avait évoqué une relation sexuelle "consentie" avec la jeune femme. L'autre a réfuté avec constance avoir eu un rapport sexuel, même s'il avait fini par reconnaître des "attouchements réciproques", selon une source proche du dossier. Mais aux yeux du parquet, les traces ADN le confondent.

    Expertises psychologiques contradictoires

    "L'absence de consentement de ma cliente et le comportement totalement abusif des policiers ont été parfaitement analysés par le parquet dans un réquisitoire très détaillé", avait relevé Sophie Obadia, l'avocate de la jeune femme. "Mon client réaffirme avec force son innocence et attend maintenant avec confiance la décision des juges d'instruction", a réagi de son côté Sébastien Schapira, l'avocat d'un des deux policiers.

    S'agissant de la victime présumée, les expertises psychologiques se sont révélées contradictoires. L'une d'elles relevait qu'elle ne présentait pas "de tendance à la mythomanie ou à la fabulation", tandis qu'une autre estimait que sa "personnalité", "son état d'alcoolisation" cette nuit-là et "son discours sur les faits allégués" soulevaient "une forte réserve quant à la possibilité de s'appuyer sur son seul témoignage".

     

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  • Belgique : un individu suspect repéré, Bruxelles en partie bloquée

      >Faits divers|M.-L.W. avec l'AFP|20 juillet 2016, 16h47 | MAJ : 20 juillet 2016, 17h07|     LIEN    

    Bruxelles (Belgique), mercredi. Les militaires sont déployés place de la Monnaie.

    (Twitter@Jean__Baptiste).
     
    M.-L.W. avec l'AFP
    Faits diversBruxellesBelgiqueTerrorismeSuspect

    D'importants moyens policiers, des démineurs et des membres des services de secours ont été mobilisés mercredi dans le centre de Bruxelles (Belgique), notamment place de la Monnaie, où un «individu suspect» a été repéré avant d'être mis «sous contrôle». Il n'avait toutefois pas été encore interpellé vers 16h30.

     

    «Une personne, avec un manteau long et des fils qui dépassent, est considérée comme suspecte», a indiqué au quotidien «Le Soir» une porte-parole de la police de Bruxelles, Ilse Van de Keere. Les démineurs devaient inspecter l'homme afin de s'assurer qu'il ne porte pas d'explosifs.

     

    Vers 16h20, des camions de pompiers arrivaient encore sur les lieux.

    Encore des camions de pompiers qui se rendent sur les lieux @lesoir

     

    L'homme avait été repéré en début d'après-midi par un vigile dans le quartier de l'Opéra royal de la Monnaie, en plein cœur de la capitale belge. Un périmètre de sécurité a été installé dans les rues avoisinantes et des commerces, ainsi qu'une bibliothèque publique, ont été évacués.

    Démineurs sur la place de la Monnaie. Les militaires sont déployés. @lesoir @RTBFinfo @rtlinfo

     

    Les militaires sont tjrs sur place, pas d'info supplémentaire sur le suspect pour le moment @lesoir

    Le quotidien «La Dernière Heure» a diffusé une photo de deux policiers tenant en joue un homme qui se trouvait à genoux sur un trottoir, les mains sur la tête. D'autres photos diffusées sur les sites de journaux montrent des membres des forces spéciales progressant prudemment, protégés par un bouclier, ou encore des policiers lourdement armés retranchés derrière des voitures de police.

     

    A la veille de sa fête nationale, la Belgique reste en état d'alerte, quatre mois après les attentats qui ont fait 32 morts et plus de 300 blessés le 22 mars à l'aéroport et dans le métro de Bruxelles et une semaine après la tuerie du 14 juillet à Nice (Alpes-Martimes).

     

    Le roi des Belges appelle au «courage et à l'unité»

     

    Le roi des Belges Philippe a lancé mercredi un appel au «courage» et à «l"unité» les Belges et des Européens, après les attentats qui ont frappé le royaume et le Brexit, à la veille de la fête nationale.

     

    «Depuis le début de l'année nous avons traversé ensemble de rudes épreuves. Les attentats qui nous ont durement touchés nous laissent avec un sentiment d'insécurité», a relevé le souverain de 56 ans dans un discours prononcé d'un ton grave, debout, dans son bureau, et retransmis à la mi-journée par les télévisions belges.

     

    «Les crises aux frontières de l'Europe et leurs effets à l'intérieur de nos pays ont créé un climat d'instabilité et d'incertitude. A tout cela s'ajoutent les turbulences que traverse l'Union européenne suite au référendum britannique», a souligné le roi, qui fête jeudi le troisième anniversaire de son accession au trône, le 21 juillet 2013, après l'abdication de son père Albert II.

     

    «Il faut éviter que de faux prophètes, jouant sur l'émotion, n'exploitent ces fractures et ces vulnérabilités. En désignant des boucs émissaires, ils ne font que creuser davantage les fossés entre religions, entre peuples, et finalement entre nous tous», a plaidé le septième roi des Belges depuis l'indépendance en 1830.

     

    Le gouvernement a maintenu les événements prévus le 21 juillet -feu d'artifice, bals populaires, défilé militaire-, tout en renforçant les mesures de sécurité.

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