• Barack Obama pointe du doigt les médias couvrant Donald Trump

    Barack Obama pointe du doigt les médias couvrant Donald Trump

    Le président américain a exhorté les journalistes à dénoncer les mensonges des candidats à la présidentielle, visant, sans le nommer, le milliardaire.

    Source AFP
    Publié le 29/03/2016 à 09:47 | Le Point.fr Lien
    Barack Obama tacle les médias couvrant Trump. (Image d'illustration)

    Barack Obama tacle les médias couvrant Trump. (Image d'illustration) © AFP/ NICHOLAS KAMM

    Ciblant, sans le nommer, Donald Trump, Barack Obama a demandé lundi aux les médias américains de dénoncer les candidats à la présidentielle de 2016 qui « mentent haut et fort » et mènent des campagnes qui « échappent à toute raison ». Tirant à vue sur la couverture des chaînes d'information, qui rapportent les moindres faits et gestes du favori à l'investiture républicaine, gratifié d'entretiens-fleuves, Barack Obama a déclaré : « Bien faire son travail, c'est faire un peu plus que tendre le micro à quelqu'un. »

    Le président américain, qui s'exprimait lors d'une cérémonie de remise de prix journalistiques à Washington, a appelé les médias à « enquêter, remettre en cause, creuser et exiger plus », et a jugé que « ce que nous voyons aujourd'hui pervertit notre démocratie et notre société ». « Lorsque nos responsables élus et nos campagnes électorales échappent complètement à toute raison, aux faits et aux analyses, lorsque le vrai et le faux n'importent plus, cela nous empêche de prendre de bonnes décisions au nom des générations futures », a déclaré Barack Obama.

    Suivre l'exemple de « Spotlight »

    Le président sortant a balayé le mépris pour le politiquement correct, un thème récurrent dans la campagne de Donald Trump, « un prétexte pour dire des choses offensantes ou mentir haut et fort ». Le président américain a estimé que le succès de la saga journalistique Spotlight, oscar du meilleur film, montrait l'appétit du public pour la vérité et le reportage. Il a aussi dit que des critiques virulentes formulées à l'encontre d'autres pays par certains candidats commençaient à inquiéter à l'étranger. Selon lui, les dirigeants étrangers comprennent que « l'Amérique est le pays où on ne peut pas se permettre une politique délirante ».

    Interrogé dimanche sur les réactions dont lui font part les dirigeants étrangers lors de ses déplacements, le chef de la diplomatie américaine John Kerry avait répondu que « ce qui se passe est embarrassant pour notre pays ». Le milliardaire fait actuellement la course en tête à la primaire républicaine avec une campagne marquée par des attaques personnelles, des propos jugés islamophobes et des débats qui tournent souvent au pugilat.

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