• Bruxelles: Najim Laachraoui est le 2e kamikaze de l'aéroport

    Bruxelles: Najim Laachraoui est le 2e kamikaze de l'aéroport

    Paris Match|Publié le 23/03/2016 à 19h41 |Mis à jour le 23/03/2016 à 20h01 lienNajim Laachraoui est le deuxième kamikaze de l'aéroport de Bruxelles.
    Najim Laachraoui est le deuxième kamikaze de l'aéroport de Bruxelles. Handout / AFP

    Najim Laachraoui a été identifié comme étant le second homme à s'être fait exploser dans l'aéroport de Bruxelles mardi. 

    Il était recherché depuis décembre. Najim Laachraoui a été identifié ce mercredi comme étant le second kamikaze de l'aéroport de Bruxelles, qui s'est fait exploser peu avant 8 heures du matin mardi. L'homme avait été identifié dès le soir même comme étant le troisième homme sur une photo tirée des caméras de surveillance. On le voyait, chapeau sur la tête et le visage en partie caché par des lunettes aux côtés de deux hommes, dont l'un est Ibrahim El Bakraoui, qui s'est lui aussi fait exploser à l'aéroport. Une heure après eux, Khalid El Bakraoui avait activé son engin explosif en plein métro bruxellois. Le commando terroriste a causé la mort de 31 personnes et en a blessé 270.

     

    Recherché depuis les attentats de Paris

    Après les attentats de Paris, Najim Laachraoui avait été identifié sous le faux nom de Soufiane Kayal. Ce n’est que lundi que son véritable nom a été révélé. Âgé de 24 ans, il était parti en Syrie en février 2013, faisant partie des premiers Belges à quitter leur pays pour rejoindre les combats en Syrie au sein des groupes terroristes. Le 9 septembre dernier, utilisant cette fausse identité de Soufiane Kayal, il avait été contrôlé à la frontière austro-hongroise avec Salah Abdeslam et Mohamed Belkaïd -ce dernier utilisait également une fausse identité, celle de Samir Bouzid.

    Ces faux documents d’identité avaient notamment été utilisés pour envoyer de l’argent à Hasna Aït Boulahcen, la cousine d’Abdelhamid Abaaoud, afin qu’elle finance une planque pour le terroriste et ses complices. Tous deux avaient trouvé la mort dans l’assaut mené contre l’appartement utilisé, à Saint-Denis, le 18 novembre. 

    Son ADN était sur des explosifs du 13 novembre

    Samir Bouzid et Soufiane Kayal, les deux complices de Salah Abdeslam, étaient recherchés dès décembre dernier pour leur implication dans la préparation des attentats de Paris: «Ils sont dangereux et probablement armés. Il est demandé de s’abstenir d’intervenir soi-même et de prévenir immédiatement les services de police», indiquait la police fédérale belge.

    La semaine dernière, le parquet fédéral belge avait annoncé que des «traces ADN avaient été retrouvées dans la maison louée à Auvelais, ainsi que dans l’appartement de la rue Henri Bergé à Schaerbeek, qui auraient été utilisés par le groupe terroriste» après le 13 novembre. L’ADN de Najim Laachraoui avait été retrouvé sur du matériel explosif utilisé lors des attaques, laissant penser qu’il pourrait être l’artificier des attentats commis le 13 novembre, au cours desquels 130 personnes avaient été tuées à Paris et Saint-Denis.

    Considéré comme un recruteur de Daech

    Najim Laachraoui et Mohamed Belkaïd sont également soupçonnés d’avoir été en contact téléphonique avec certains membres des commandos terroristes qui ont frappé Paris et Saint-Denis. Il y a une «forte probabilité» que Mohamed Belkaïd ait été le destinataire du texto «On est parti, on commence», envoyé à 21h42 par un des kamikazes du Bataclan. Mohamed Belkaïd a été tué la semaine dernière à Forest lors d’une perquisition de police qui a viré à la fusillade, et au cours de laquelle Salah Abdeslam avait réussi à prendre la fuite. Ce dernier a finalement été arrêté vendredi à Molenbeek, son quartier d’enfance. 

    D’après «La Libre», Najim Laachraoui suivait des études d'électromécanique avant de partir pour la Syrie. De même source, la commune de Schaerbeek l'avait «radié de son domicile familial» en février 2015. En février dernier, celui qui se faisait aussi appeler par son nom de guerre «Abou Idriss» avait été jugé en son absence à Bruxelles dans le procès d’une filière de recrutement de combattants pour la Syrie. Quinze ans de prison avaient été requis à son encontre. Le verdict doit être rendu en mai.

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