• Deux Niçoises écrouées pour avoir voulu commettre un attentat

    Deux Niçoises écrouées pour avoir voulu commettre un attentat

    Le Monde.fr avec AFP | 25.09.2016 à 14h07 • Mis à jour le 25.09.2016 à 14h16    LIEN

    Police sur la promenade des Anglais à Nice.

    Deux jeunes Niçoises radicalisées de 17 et 19 ans ont été interpellées récemment par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et placées en détention provisoire, selon une information donnée par Le Parisien dimanche 25 septembre et confirmée par Le Monde. Elles sont soupçonnées d’avoir voulu commettre une action djihadiste.

    Une enquête ouverte par la section antiterroriste du parquet de Paris le 9 septembre a permis d’établir qu’elles étaient en contact avec Rachid Kassim, propagandiste actif de l’organisation Etat islamique, qui lance des appels aux meurtres via la messagerie cryptée Telegram depuis la zone irako-syrienne. Interrogées par la DGSI, « elles ont reconnu qu’elles avaient envisagé une action violente, sous l’influence de Rachid Kassim, avant d’y renoncer », selon une source proche de l’enquête.

    Les investigations n’ont pas permis de retrouver d’armes à leur domicile, dans le secteur de Nice où Mohamed Lahouaiej Bouhlel, un Tunisien de 31 ans radicalisé, a foncé dans la foule avec un camion, faisant 86 morts et 434 blessés le 14 juillet.

    Filière djihadiste niçoise

    La mineure de 17 ans, inconnue des services de renseignement, a admis en garde à vue « en vouloir beaucoup aux militaires », une cible récurrente de l’organisation Etat islamique. Elle a été mise en examen le 17 septembre à Paris pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et écrouée.

    La jeune majeure de 19 ans était en revanche connue dans le cadre de l’enquête sur la filière djihadiste niçoise organisée par Omar Diaby, considéré comme l’un des premiers recruteurs de Français. Agée à l’époque de 17 ans, elle projetait de rejoindre les terres du djihad.

    Mise en examen le 21 novembre 2014, elle était depuis sous contrôle judiciaire avec obligation de pointer. Cette mesure a été révoquée dans le cadre de la nouvelle enquête, entraînant son placement en détention provisoire. Elle devait être convoquée par un magistrat antiterroriste en vue d’une nouvelle mise en examen dans le cadre du dossier sur le projet d’attentat, selon la source judiciaire.

    Au moins trois autres adolescents écroués

    Ces dernières semaines, plusieurs personnes, dont au moins trois adolescents, ont été écrouées pour des menaces d’attaques similaires, sous l’influence de la propagande de Rachid Kassim, soupçonné d’avoir inspiré de manière plus ou moins directe les attaques de Magnanville (Yvelines), le 13 juin, et de l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), le 26 juillet. Il aurait aussi piloté les projets d’attentats du commando de femmes arrêté début septembre après la découverte d’une voiture chargée de bonbonnes de gaz à Paris.

    Lire (en édition abonnés) :   Rachid Kassim, le gourou des jeunes apprentis terroristes

    Ces arrestations interviennent alors que, selon le premier ministre Manuel Valls, la menace terroriste est « maximale » en France, touchée depuis 2015 par une série d’attentats qui ont fait 238 morts. D’après le ministre de la justice Jean-Jacques Urvoas, six cents adolescents font l’objet en France d’un suivi car ils présentent des signes de radicalisation.

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