La disparition des deux femmes demeure un mystère. Allison Benitez, 19 ans, et sa mère Marie-Josée, 53 ans, restent introuvables depuis le 14 juillet 2013, date à laquelle elles s'étaient volatilisées. Les enquêteurs restent persuadés que les deux femmes ont été tuées dans leur appartement. Comme le rappelle Le Parisien, l'ADN de la jeune fille avait été retrouvé dans des traces de sang relevées dans le congélateur de leur domicile. Mais une découverte réalisée vendredi 23 septembre à proximité de l'étang du Barcarès (Pyréenées-Orientales) pourrait faire progresser l'enquête. D'après une information de France 3 Languedoc-Roussillon, le frère de Marie-Josée Benitez aurait donné l'alerte à la police après avoir recueilli un témoignage révélant la présence d'ossements.

Suicide du suspect numéro un

Et le lieu de cette découverte ne serait pas un hasard. C'est en effet dans cette zone qu'avait été localisé, le portable de Francisco Benitez, le père d'Allison et principal suspect. Le légionnaire Francisco Benitez s'était suicidé le 5 août 2013 à la caserne Joffre. Lui et Marie-Josée étaient en instance de divorce. Dans une vidéo posthume, il avait continué de clamer son innocence.

Ces ossements vont être analysés et des tests ADN doivent être effectués. Un périmètre de sécurité a été installé et une fouille précise doit être réalisée dans les prochains jours.

À l'époque, Allison et sa mère n'étaient pas les seules personnes disparues. L'ancienne maîtresse du militaire, Simone de Oliveira Alvès, s'était elle aussi volatilisée à Nîmes. Sa famille demeure convaincue de la culpabilité de Francisco Benitez. Selon l'avocat de la famille de Simone, cette dernière venait d'apprendre que le légionnaire continuait de voir Marie-Josée alors qu'elle pensait leur histoire terminée. Il semblerait aussi qu'Allison ait découvert l'existence de cette maîtresse peu avant sa disparition.