• Drones de combat : un accord franco-britannique à 2 milliards d’euros

    Drones de combat : un accord franco-britannique à 2 milliards d’euros

    Le Monde.fr | 03.03.2016 à 15h26 • Mis à jour le 03.03.2016 à 15h58   Lien

    Pour développer les futurs drones de combat franco-britanniques, les ingénieurs devraient notamment s'inspirer de l'avion sans pilote nEUROn, développé par Dassault.

    La France et le Royaume-Uni vont investir « plus de 2 milliards d’euros » dans un programme commun de fabrication de drones militaires, selon une déclaration sur la sécurité et la défense, signée jeudi 3 mars, entre les deux pays, lors d’un sommet franco-britannique à Amiens.

    Le communiqué décrit ce programme comme étant « le plus avancé en Europe » :

    « (Il) sera axé sur une plate-forme de drones polyvalents qui pourrait servir de base à une future capacité opérationnelle au-delà de 2030. Nous prévoyons d’investir plus de 2 milliards d’euros dans ce programme, avec un bilan technique vers 2020. »

    En 2014, Paris et Londres étaient convenus de travailler ensemble sur un Futur Combat Air System (FCAS, système de combat aérien futur) et, après une étude de faisabilité, les deux pays entendent passer à la phase de développement en taille réelle de démonstrateurs opérationnels de drones de combat aérien d’ici à 2025.

    Les groupes britanniques BAE System, Selex ES et Rolls Royce devraient bénéficier de cet investissement, tout comme les français Dassault Aviation, Snecma (filiale du groupe Safran) et Thales.

    Lire aussi :   Les débuts du drone franco-anglais

    Projet symbolique

    Ces dernières années, Dassault et BAE Systems ont développé chacun un drone de combat, jusqu’au stade du démonstrateur (exemplaire unique). Il s’agit pour l’avionneur français de l’avion sans pilote nEUROn, lancé en 2005 en partenariat avec la Suède, la Suisse, l’Italie, la Grèce, l’Espagne, et qui vole depuis décembre 2012. En concurrence avec ce programme européen de 450 millions d’euros, les Britanniques ont développé le Taranis, en test depuis avril 2013 pour un coût d’environ 200 millions d’euros.

    Pour concevoir le futur drone de combat, les ingénieurs vont s’inspirer de ces deux expériences mais iront plus loin, pour prendre davantage en compte l’aspect militaire. Le FCAS intégrera ainsi des systèmes d’armement répondant aux demandes des armées des deux pays.

    Ce projet franco-britannique est symbolique et est le dernier programme d’envergure, lancé dans la défense au niveau européen. Jusqu’alors, ce secteur avait été le théâtre de nombreux programmes dans les hélicoptères, les avions ou les missiles.

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