• Ebru Firat, l'étudiante toulousaine partie combattre Daesh, condamnée à cinq ans de prison en Turquie

    Quel courage,Quelle injustice.....

    Ebru Firat, l'étudiante toulousaine partie combattre Daesh, condamnée à cinq ans de prison en Turquie

    MOBILISATION Cette Toulousaine d’origine kurde partie combattre les djihadistes et arrêtée à Istanbul a été jugée ce mardi par la justice turque. Elle a été condamnée à cinq ans de prison...

    Ebru Firat, lors d'un reportage de France 2 sur les Français partis en Syrie combattre DaechEbru Firat, lors d'un reportage de France 2 sur les Français partis en Syrie combattre Daech - France 2 / Capture ecran

    Helene Menal

    Le procès d’Ebru Firat, une étudiante toulousaine d’origine kurde, a bien eu lieu ce mardi à Istanbul. Elle a été condamnée à « cinq ans » de prison selon son avocate, Agnès Caséro, contactée par 20 Minutes. Elle envisage bien entendu, avec son confrère turc, de « faire appel ».

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    La jeune fille idéaliste était partie en Syrie pour combattre les djihadistes de Daesh. Elle a notamment contribué à la reprise de la ville de Kobané aux côtés des Unités de défense du peuple kurde (YPG) qui tentent en ce moment au sein des Forces démocratiques syriennes (FDS) de s’emparer de Raqqa, la capitale de l’Etat islamique. Mais les YPG sont aussi considérées comme une « organisation terroriste » par la Turquie.

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    Elle risque 10 à 20 ans de prison

    Ebru Firat a été arrêtée le 8 septembre, sur la foi d’un coup de fil anonyme, alors qu’elle s’embarquait pour Toulouse à l’aéroport d’Istanbul. Dans un premier temps, les autorités turques l’accusaient de préparer un attentat suicide. Elle n’a finalement été jugée mardi « que » pour appartenance à un groupe terroriste. « Le dossier d’instruction que j’ai pu lire met en avant des contacts qu’elle a eus avec les YPG », expliquait, mardi, Agnès Caséro.

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    La juriste devait se rendre en Turquie pour le procès ce mardi mais la complexité de la situation politique du pays - où les arrestations se succèdent dans les milieux pro kurdes, l’opposition ou la presse - l’en a dissuadée. Tout comme le peu d’entrain du consulat de France à la guider dans ses démarches.

    A Toulouse, un comité de soutien fait des pieds et des mains pour sortir la jeune fille de ce très mauvais pas.

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