• Elections législatives en Espagne : la droite en tête devant Podemos, selon les sondages

    Elections législatives en Espagne :

    la droite en tête devant Podemos,

    selon les sondages

      >International|26 juin 2016, 19h26 | MAJ : 26 juin 2016, 20h22LIEN    

    Madrid (Espagne), le 26 juin. Crédité de 25 % des voix dans les sondages, la formation anti-austérité Podemos de Pablo Iglesias pourrait bien dépasser le Parti socialiste et arriver en deuxième position ce soir aux élections législatives, juste derrière le Parti populaire de Mariano Rajoy, le Premier ministre sortant.

    REUTERS/Andrea Comas
     
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    Après le Brexit, l'Europe retient son souffle en attendant le résultat définitif des élections législatives espagnoles qui ont lieu ce dimanche. Selon les sondages, le Parti populaire du Premier ministre Mariano Rajoy (droite) remporte le scrutin et Podemos, le parti de la gauche radicale de Pablo Iglesias arriverait en deuxième position, c'est à dire devant le PS, rapporte le quotidien espagnol El Pais, citant la Radio Television Espagnole (RTE).

     

    Le Parti populaire du chef du gouvernement sortant obtiendrait 117 à 121 sièges sur 350 au Congrès des députés, devant Unidos Podemos (entre 91 et 95). Le Parti socialiste aurait au maximum 85 députés.

     

    C'est la 2e fois en six mois que les Espagnols étaient appelés à voter pour renouveler leur parlement. Le 20 décembre dernier, la droite de Mariano Rajoy, au pouvoir depuis 2011, était arrivée en tête du scrutin (28,7%) mais avait perdu sa majorité absolue et s'était montrée incapable de former un gouvernement stable. Le PSOE de Pedro Sanchez, arrivé en seconde position malgré d'importantes pertes, n'avait pas fait beaucoup mieux, incapable de s'entendre avec, à la fois, Podemos (gauche radicale de Pablo Iglesias) et Ciudadanos (centre-droit). 

     

     

    Participation en baisse

     

    La plage ou les isoloirs ? Le dilemme était de taille pour les électeurs espagnols, alors que les vacances ont commencé pour certains. Faut-il y voir un rapport de cause à effet ou le résultat d'un ras-le-bol après des mois de tractations politiques infructueuses ? Le taux de participation à ce nouveau scrutin était en baisse par rapport au précédent. A 18 heures, la participation n'était que de 51,2% contre 58,2% à la même heure en décembre, selon le ministère de l'Intérieur. 

     

    Podemos et Ciudadanos rebattent les cartes

     

    Podemos et Ciudadanos, les nouveaux venus de la politique espagnole,  avaient été les vraies révélations du précédent scrutin récupérant de nombreux sièges autrefois réservés aux deux partis traditionnels de la démocratie espagnole, le Parti populaire (conservateur) et le Parti socialiste ouvrier (gauche). Ce renouvellement de la représentation politique dans le royaume d'Espagne a pourtant accouché d'un blocage des institutions qui a laissé le pays plusieurs avec un gouvernement contraint d'expédier les affaires courantes et obligé le roi Felipe à convoquer un nouveau scrutin ce dimanche. 

     

    Qui veut gouverner avec la droite ? 

     

    Cette fois encore, le Parti populaire (droite) était le favori des sondages. Mais la question était de savoir s'il obtiendrait suffisamment de sièges pour pouvoir former un gouvernement. L'ennui, c'est qu'aucun des grands partis ne voulait jusqu'à présent gouverner avec le PP ni même le soutenir au parlement, ce qui pourrait favoriser une alternance politique à Madrid. Mariano Rajoy, 61 ans, a multiplié pendant la campagne les appels à l'union sous la bannière du PP, pour faire barrage aux «extrémistes»», «populistes» et «radicaux» de Podemos. «Ce n'est pas le bon moment pour des expérimentations», a-t-il martelé encore vendredi, après l'annonce du Brexit. 

     

    Pablo Iglesias contre le PS

     

    L'autre question, si le PP arrivait en tête, était en effet de savoir qui du PSOE ou de Podemos obtiendrait la seconde position. La dernière fois, c'est le PSOE qui avait surclassé le parti de la gauche radicale mais, cette fois, les sondages donnaient Podemos en tête de la gauche. Entre temps, le parti de Pablo Iglesias s'est allié aux écolocommunistes de Izquierda Unida et se présente sous l'étiquette «Unidos Podemos» («Ensemble nous pouvons»). Jusqu'à présent, les socialistes et Podemos n'ont pas réussi à s'entendre et il n'est pas sûr que les socialistes acceptent de passer sous la coupe des radicaux de Podemos si ce dernier devait les priver du leadership à gauche.

     

    L'ultime question était donc de savoir si ces nouvelles élections allaient servir à quelque chose ou laisser le pays plus ingouvernable que jamais.  

     

     

     

     

      leparisien.fr

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