• Euro-2016: Sakho soupçonné de dopage et écarté par les Reds, coup dur pour les Bleus

    • Euro-2016: Sakho soupçonné de dopage et écarté par les Reds, coup dur pour les Bleus
    23 Avril 2016, 16h35 | MAJ : 23 Avril 2016, 16h35   Lien

     

        Le défenseur de Liverpool Mamadou Sakho (d) en liesse après avoir inscrit un but face à Everton, le 20 avril à Anfield Le défenseur de Liverpool Mamadou Sakho (d) en liesse après avoir inscrit un but face à Everton, le 20 avril à Anfield (AFP/PAUL ELLIS )

     

    Soupçonné de dopage, Mamadou Sakho a été écarté samedi par son club des Reds de Liverpool, soit un nouveau coup dur pour les Bleus de Didier Deschamps, dont il était l'un des piliers, à moins de deux mois de l'Euro.
    L'international de 26 ans (28 sélections, 2 buts), qui avait qualifié les Bleus pour le Mondial-2014 en marquant un doublé contre l'Ukraine en barrage, pourrait bien voir s'interrompre brutalement sa saison, alors qu'il reste moins d'un mois de compétition en Angleterre, et que dans moins de trois semaines, le 12 mai, le sélectionneur français doit révéler sa liste de 23 noms pour le championnat d'Europe des Nations en France (10 juin au 10 juillet).

     

     


    Selon la radio française RMC, le défenseur central, à Liverpool depuis 2013, aurait consommé un produit pour brûler des graisses dont il ne connaissait pas la composition.
    Il est effectivement de notoriété publique que Sakho est régulièrement sujet à des problèmes de poids depuis le début de sa carrière. Ce qui lui avait notamment valu les critiques du duo Leonardo-Carlo Ancelotti lorsqu'il évoluait encore au PSG.
    Dans un communiqué samedi après-midi, l'UEFA a confirmé la présence "d'un produit interdit" dans le corps du joueur, suite à un contrôle antidopage effectué le 17 mars, après le huitième de finale retour de l'Europa League, contre les Diables Rouges, à Manchester United. Mais sans préciser la nature de ce produit.
    Le joueur et le club ont jusqu'à mardi pour demander l'analyse de l'échantillon B et "fournir des explications", précise l'UEFA, en soulignant qu'aucune procédure disciplinaire n'est pour l'instant ouverte contre le joueur.
    - Sakho, après Benzema? -
    Les "Reds" n'ont en tout cas pas traîné samedi, en précisant dans un communiqué avoir décidé d'"écarter" Sakho "durant le temps de l'enquête". Mais le joueur, repéré dans les tribunes d'Anfield devant le match nul de ses coéquipiers face à Newcastle (2-2), "ne fait actuellement l'objet d'aucune suspension", a insisté le club anglais.
    Cette nouvelle est évidemment un coup dur pour Liverpool, où Sakho, en méforme sous l'ère Rodgers, avait été relancé par l'entraîneur allemand Jürgen Klopp. L'ancien Parisien avait d'ailleurs été désigné homme du match mercredi dans le derby contre Everton (4-0), alors que se profile jeudi la demi-finale aller de l'Europa League contre les Espagnols de Villareal.
    Mais c'est surtout un nouveau coup du sort pour Didier Deschamps. Déjà privé de l'attaquant madrilène Karim Benzema, écarté du groupe pour son rôle présumé dans le chantage à la sex-tape contre son partenaire chez les Bleus Mathieu Valbuena, "DD" va peut-être aussi être privé de l'un des hommes de base de son bloc défensif.
    Ce possible contrôle antidopage positif est aussi une tâche encombrante pour la Premier League anglaise, trois semaines à peine après les propos embarrassants d'un médecin britannique, accusé de fournir massivement des produits interdits à des joueurs.
    Le quotidien Sunday Times avait ainsi rapporté des propos du docteur Mark Bonar, soupçonné depuis plus de deux ans par les autorités et filmé à son insu en train de se vanter d'avoir des "clients secrets", parmi lesquels figureraient des joueurs d'Arsenal, Chelsea et Leicester, des cyclistes britanniques ayant couru le Tour de France, des joueurs de tennis, un boxeur britannique, un joueur de cricket anglais ou encore des champions d'arts martiaux.
    - Le précédent Kolo Touré -
    Le journal britannique écrivait alors que ce médecin de 38 ans installé à Londres avait "traité plus de 150 sportifs britanniques et étrangers avec des substances interdites telles que l'EPO, des stéroïdes et de l'hormone de croissance au cours des six dernières années".
    Les clubs cités avaient évidemment immédiatement démenti vigoureusement et aucun nom de joueur n'avait été jeté en pâture.
    Le cas Sakho tombe donc au plus mal pour le championnat le plus réputé au monde, qui n'a que rarement été confronté à des situations analogues dans le passé.
    En septembre 2005, il y a bien eu le précédent Abel Xavier, alors à Middlesbrough. Le Portugais avait été contrôlé au dianabol, un stéroïde généralement utilisé par les body-builders, et suspendu 18 mois puis 12 après appel.
    De nombreux joueurs tels que le Roumain Adrian Mutu en 2004 (Chelsea) ou l'international anglais Jake Livermore en 2015 (Hull) avaient en revanche été condamnés pour usage de drogues "récréatives" comme la cocaïne.
    Plus récemment, il y a également eu le cas Kolo Touré, suspendu six mois en 2011 avec Manchester City après avoir utilisé un produit interdit et toujours inconnu. Il avait expliqué à l'époque avoir consommé un produit amincissant appartenant à sa femme.
    Comble de l'ironie, c'est l'Ivoirien, aujourd'hui à Liverpool, qui a remplacé samedi Sakho au pied levé contre Newcastle...

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