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    EN DIRECT - Ukraine: la Russie va suspendre ses livraisons d'électricité à la Finlande dès samedi

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    EN DIRECT - Ukraine: la Russie va suspendre ses livraisons d'électricité à la Finlande dès samedi

    (photo d'illustration).

    La Russie a menacé la Finlande d'une riposte "militaro-technique après que ses dirigeants ont annoncé leur volonté d'adhérer "sans délai" à l'Otan sous l'influence de la guerre en Ukraine, tandis que la tension montait autour des livraisons de gaz russe à l'Europe.
    19:40

    "Poutine fait peu de cas de son entourage au Kremlin", selon l'opposant Mikhaïl Khodorkovsi

    "Poutine fait peu de cas de son entourage au Kremlin", estime l'ex-oligarque Mikhaïl Khodorkovsi.

    "Tant que dans son entourage, il n'y a pas le sentiment que la guerre est en train d'être perdue, rien ne le menace", estime-t-il. "Quand ce sentiment arrivera, alors il pourrait être menacé."

     
    19:38

    "Je pense que Poutine n'est pas prêt à déclarer officiellement la guerre", affirme Mikhaïl Khodorkovski, ex-oligarque et opposant russe

    "Je pense que Vladimir Poutine n'est pas prêt à déclarer officiellement la guerre", estime Mikhaïl Khodorkovski, ex-oligarque et opposant russe, interrogé sur BFMTV.

    "Cela pourrait entraîner des problèmes de politique interne. La société russe soutient la guerre, mais elle n'est pas prête à participer directement à cette guerre."
    19:25

    "Les militaires bloqués dans l'usine d'Azovstal pourraient bientôt manquer d'eau", selon l'épouse d'un d'entre eux

    "Les militaires bloqués dans l'usine d'Azovstal pourraient bientôt manquer d'eau", affirme l'épouse d'un d'entre eux, interrogée sur le plateau de BFMTV.

    19:23

    "Les Russes bombardent tous les jours": les épouses de deux soldats bloqués dans l'usine d'Azovstal de Marioupol témoignent

    "Les Russes bombardent tous les jours l'usine d'Azovstal", dernier bastion de la résistance ukrainienne de Marioupol, témoigne l'épouse d'un soldat ukrainien toujours bloqué dans cette immense aciérie.

    "Il y a beaucoup de blessés graves. Ils sont proches de la mort s'ils ne sont pas évacués", poursuit-elle. "Car, dans ces conditions, une blessure devient mortelle..."

    19:04

    Aucun "problème aigu" n'a été résolu par l'appel entre les ministres de la Défense russe et américain

    Le premier appel vendredi entre le ministre de la Défense américain Lloyd Austin et son homologue russe Sergueï Choïgou depuis le début de la guerre en Ukraine n'a permis de résoudre aucun "problème aigu", a affirmé le Pentagone.

    "L'appel en lui-même n'a résolu aucun problème aigu ou mené à des changements directs dans ce que les Russes font ou disent", a déclaré un haut responsable du ministère de la Défense américain devant la presse.
     
    18:30

    L'inflation russe s'embrase à 17,8% en avril sur un an, un record depuis 2002

    L'inflation, qui s'envole en Russie depuis des mois, a encore grimpé, atteignant 17,8% en avril sur un an, selon les données de l'agence de statistiques Rosstat publiées vendredi, un niveau jamais vu depuis début 2002.

    Par rapport au mois de mars de cette année, les prix ont progressé de 1,6% en avril.

    18:20

    Finlande: l'opérateur du réseau assure pouvoir se passer de l'électricité russe

    L'opérateur du réseau électrique finlandais a assuré pouvoir se passer des importations de courant venues de Russie, suspendues à partir de samedi à cause d'impayés.

    "Nous étions préparés à cela et ce ne sera pas difficile. On peut gérer avec un peu plus d'importations de Suède et de Norvège", a déclaré vendredi à l'AFP Timo Kaukonen, un responsable des opérations de l'opérateur Fingrid.
    17:52

    Le chef du Pentagone demande un cessez-le-feu "immédiat" en Ukraine lors d'un appel à son homologue russe

    Le ministre américain de la défense Lloyd Austin a demandé vendredi à son homologue russe Sergueï Choïgou un cessez-le-feu "immédiat" en Ukraine lors de leur première conversation téléphonique depuis le début de la guerre, a annoncé le Pentagone.

    Lloyd Austin "a exhorté à un cessez-le-feu immédiat en Ukraine et souligné l'importance de maintenir des lignes de communication", a indiqué dans un communiqué le porte-parole du Pentagone, John Kirby.

    Les deux dirigeants ont échangé "pour la première fois depuis le 18 février", a-t-il ajouté, sans donner plus de détails sur la conversation.

    17:33

    La Russie va suspendre ses livraisons d'électricité à la Finlande à partir de samedi

    La Russie va suspendre ses livraisons d'électricité à la Finlande à partir de samedi, en raison d'impayés, a annoncé vendredi le fournisseur RAO Nordic Oy, détenu à 100% par l'entreprise russe InterRAO.

    Selon Fingrid, entreprise finlandaise d'électricité, le pays ne dépend pas des importations russes en électricité. Cependant, cette mesure pourrait nécessiter une hausse de la production nationale d'électricité. L'électricité russe pourrait par ailleurs être remplacée par des importations suédoises.

    Au total, environ un dixième de l'électricité consommée en Finlande vient de Russie.

    17:33

    La Turquie menace de bloquer l'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'Otan

    Le président turc Recep Tayyip Erdogan a exprimé ce vendredi son hostilité à l'adhésion de la Finlande et de la Suède à l'Otan. Une position qui risque de bloquer l'ensemble du processus qui requiert l'unanimité des membres de l'Alliance atlantique.

    "Nous n'avons pas un avis positif", a déclaré Recep Tayyip Erdogan, expliquant qu'il ne "veut pas voir se répéter la même erreur que celle commise lors de l'adhésion de la Grèce".
    17:16

    Joe Biden s'est entretenu avec la Première ministre suédoise et le président finlandais

    Joe Biden s'est entretenu ce vendredi avec la Première ministre suédoise Magdalena Andersson et le président finlandais Sauli Niinistö pendant un peu plus d'une demi-heure, a indiqué la Maison Blanche.

    Le président finlandais a indiqué sur Twitter avoir "exposé les prochaines étapes de la Finlande en vue d'une adhésion" à l'organisation de défense transatlantique et ajouté que son pays était "profondément reconnaissant aux États-Unis pour leur nécessaire soutien".

     
    17:12

    Deux journalistes de la chaîne russe Russia Today blessés dans l'Est de l'Ukraine

    Deux journalistes de la chaîne d'information russe Russia Today (RT) ont été blessés dans des tirs des forces ukrainiennes dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, a indiqué la chaîne dans un communiqué.

    "L'équipe du journaliste de guerre de RT Valentin Gorchenine a été visé par des tirs de missiles ukrainiens près de Dokoutchaïevsk", dans la République populaire de Donetsk (DNR), a affirmé RT dans le communiqué publié sur Telegram.

    "Valentin lui-même n'a pas été blessé. Mais ses cameramen Vladimir Bataline et Viktor Mirochnikov ont été blessés par des éclats d'obus dans les jambes et le dos et sont en train d'être emmenés à l'hôpital", a-t-elle précisé.

    17:05

    Insécurité alimentaire: "tout le monde paye le prix de la guerre", selon Kiev

    "Tout le monde paye le prix de la guerre" à travers l'insécurité alimentaire et la hausse des prix, a lancé ce vendredi le ministre ukrainien de l'Agriculture Mykola Solsky à l'issue d'une réunion avec ses homologues du G7.

    "C'est une stratégie de Vladimir Poutine d'utiliser la faim comme arme de guerre, en Ukraine et au delà", a de son côté accusé son homologue allemand Cem Özdemir, estimant que "les Ukrainiens ont connu cela par le passé en Union Soviétique (...) pendant l'Holodomor", en faisant référence à la grande famine qui eut lieu en Ukraine en 1932 et 1933 et qui fit plusieurs millions de morts.
    17:00

    Le point sur la situation à 17 heures

    • Réunis ce vendredi en Allemagne, les ministres des Affaires étrangères du G7 ont évoqué la situation en Ukraine. A cette occasion, leur homologue ukrainien Dmytro Kuleba, convié aux échanges, a appelé à confisquer les avoirs russes pour la reconstruction de son pays. Il a également fait savoir que des "sanctions sans embargo sur le pétrole russe seraient une rupture de l'unité de l'UE".
    • L'adhésion de la Finlande et de la Suède à l'Otan serait une "erreur" comme celle que fut l'adhésion de la Grèce au Traité de l'Alliance atlantique, a jugé ce vendredi le président turc Recep Tayyip Erdogan qui a dit qu'il pourrait bloquer le processus d'adhésion des deux pays qui nécessite pourtant l'unanimité des membres. Ce samedi une rencontre est prévue entre les pays scandinaves et la Turquie.
    • Depuis le 24 février, date de l"opération militaire spéciale" lancée par Poutine en Ukraine, 26.900 soldats russes dont 250 au cours de la dernière journée ont été tués, selon la Défense ukrainienne. Du côté des pertes matérielles, est mentionnée la destruction de 1.205 chars, 2.900 véhicules blindés, 200 avions et 162 hélicoptères russes.
    • Le Royaume-Uni a visé ce vendredi des proches du président russe Vladimir Poutine accusés par Londres de financer son train de vie "somptueux", dans une nouvelle vague de sanctions en représailles à l'invasion de l'Ukraine.
    • Zelensky ne juge "pas correct" que Macron soit prêt selon lui à "faire des concessions diplomatiques" à la Russie. "Il ne faut pas chercher une porte de sortie pour la Russie, et Macron le fait en vain", a regretté Zelensky jeudi soir sur la chaîne de télévision italienne RAI 1, selon des images diffusées ce vendredi sur sa chaîne Telegram.

     

     

    16:32

    Au cœur de la centrale nucléaire de Tchernobyl

    Nos reporters ont obtenu un accès exceptionnel à la centrale nucléaire de Tchernobyl où une zone de 30kms autour du site reste fortement irradiée. L'accès y est interdit. Après un mois d'occupation russe, le niveau de radioactivité y est encore plus élevé que la normale.

    >>Notre podcast ici

    15:57

    La Suède et la Finlande veulent discuter avec la Turquie ce samedi à Berlin à propos de l'Otan

    La Suède et la Finlande veulent discuter avec la Turquie ce samedi à Berlin à propos de leur intérgration dans l'Otan.

    La ministre suédoise Ann Linde "aura l'occasion de discuter" avec son homologue turc lors d'une réunion informelle prévue des ministres de l'Otan, à laquelle sont invités la Suède et la Finlande, a-t-elle indiqué dans une déclaration à l'Agence France-Presse. Lors d'une conférence de presse au même moment à Helsinki, le chef de la diplomatie finlandaise Pekka Haavisto a affiché son intention de "poursuivre la discussion" avec le ministre turc Mevlut Cavusoglu.

    En effet ce vendredi la Turquie s'est montrée hostile à une intégration des deux pays scandinaves dans l'organisation. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a ainsi qualifié d'"erreur" une telle volonté, avant de carrément dire qu'il bloquerait l'ensemble du processus qui requiert pourtant l'unanimité des membres de l'Alliance atlantique.

    15:31

    Les enfants des soldats coincés dans l'usine d'Azovstal lancent un appel à la communauté internationale pour libérer leurs proches

    Les négociations sont très difficiles entre Kiev et la Russie sur l'évacuation de 38 soldats ukrainiens grièvement blessés en échange des Russes capturés. Des militaires se trouvent toujours dans les sous-sols de l'usine. Les enfants de ceux qui sont coincés dans les entrailles de d'Azovstal lancent des appels à l'aide.

     
     
    15:09

    La Turquie menace de bloquer l'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'Otan

    Il a d'abord évoqué une "erreur". Le président turc Recep Tayyip Erdogan a réitéré ce vendredi son hostilité à l'adhésion de la Finlande et de la Suède à l'Otan, quitte à bloquer l'ensemble du processus qui requiert l'unanimité des membres de l'Alliance atlantique.

     
     
     
     
    15:02

    La suspension de l'agence de presse russe Tass confirmée par l'Alliance européenne des agences de presse

    La suspension de l'agence de presse russe Tass de l'Alliance européenne des agences de presse (EANA) a été confirmée ce vendredi par son assemblée générale, en raison du non respect des plus importants "principes" de l'association.

    Réunie à Sarajevo, l'assemblée générale de l'EANA a décidé "par une grande majorité, de confirmer la suspension de l'agence russe Tass de l'EANA", a déclaré le président de l'alliance, Clemens Pig, au cours d'une conférence de presse.
    14:46

    Zelensky ne juge "pas correct" que Macron soit prêt selon lui à "faire des concessions diplomatiques" à la Russie

    Emmanuel Macron essaye "en vain" de dialoguer avec son homologue russe Vladimir Poutine, a estimé le président ukrainien Volodymyr Zelensky, jugeant "pas correct" que le président français soit prêt, selon lui, à "faire des concessions diplomatiques" à la Russie.

    "Il ne faut pas chercher une porte de sortie pour la Russie, et Macron le fait en vain", a regretté Zelensky jeudi soir sur la chaîne de télévision italienne RAI 1, selon des images diffusées ce vendredi sur sa chaîne Telegram.
    14:37

    Le premier procès pour crime de guerre débutera le 18 mai à Kiev

    Le premier procès pour crime de guerre depuis l'invasion russe de l'Ukraine débutera le 18 mai à Kiev. Il s'agit d'un jeune soldat russe suspecté d'avoir tué un homme de 62 ans.

    L'accusé, Vadim Chichimarine, 21 ans, est arrivé menotté, le crâne rasé, au petit tribunal de district Solomiansky de Kiev dans un survêtement gris pour l'audience préliminaire ce vendredi, selon des images diffusées par la télévision ukrainienne.

    14:26

    La Russie expulse dix diplomates roumains

    Moscou va expulser dix diplomates roumains en représailles à une mesure similaire prise par Bucarest le mois dernier à la suite de l'invasion de l'Ukraine, ont annoncé ce vendredi les ministères roumain et russe des Affaires étrangères.

    Un Bulgare va également être renvoyé, selon Moscou.

    14:18

    La Russie déconseille aux Russes d'aller au Royaume-Uni

    Tandis que les Britanniques ont pris ce vendredi des sanctions contre 12 personnes, parmi lesquelles l'ex-épouse de Poutine Lyudmila Ocheretnaya et Alina Kabaeva, une ancienne gymnaste olympique qui selon les rumeurs serait l'actuelle compagne de l'homme fort du Kremlin, dans le même temps Moscou a déconseillé à ses ressortissants russes d'aller au Royaume-Uni.

    "Du fait de l'évolution extrêmement inamicale du Royaume-Uni à l'égard de notre pays (...) nous recommandons aux citoyens russes d'éviter de se rendre en Grande Bretagne", a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères, dans un communiqué dénonçant les difficultés faites aux Russes pour obtenir un visa britannique.
    13:54

    Sanctions de l'UEFA: plusieurs clubs de foot russes déposent un recours au TAS

    Quatre clubs russes de foot ont annoncé ce vendredi avoir déposé un recours auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS) contre leur mise au ban des compétitions européennes en 2022-2023, décidée par l'UEFA à cause du conflit en Ukraine.

    "Notre club, ainsi que trois autres clubs de la Première ligue russe - Zenit Saint-Pétersbourg, Dynamo Moscou et Sotchi - ont fait appel devant le Tribunal arbitral du sport à Lausanne de la décision de l'UEFA prise le 2 mai 2022 de bannir les clubs russes des compétitions européennes", a indiqué le CSKA Moscou dans un communiqué.

    "Tous les clubs ont demandé que leur plainte soit examinée en urgence", précise le communiqué.
    13:26

    Olaf Scholz rappelle la "responsabilité" de la Russie dans l'approvisionnement alimentaire mondial

    Olaf Scholz a "rappelé" ce vendredi à Vladimir Poutine lors d'un entretien téléphonique la "responsabilité particulière" de la Russie dans l'approvisionnement alimentaire mondial, "particulièrement sous tension en raison de la guerre" en Ukraine, selon un communiqué de la chancellerie allemande.

    Le chef du gouvernement allemand a également "insisté" lors de l'entretien de 75 minutes dans la matinée sur la nécessité d'un cesser-le-feu "le plus rapidement possible" tout en "réfutant clairement l'accusation que le nazisme soit très répandu en Ukraine", ajoute le communiqué.

     

    >> Toutes les infos sur la déclaration du chancelier allemand sont à retrouver ici.

    13:22

    Nouvelles sanctions contre Poutine: Londres vise des proches accusés de financer son train de vie "somptueux"

    Le Royaume-Uni a visé ce vendredi des proches du président russe Vladimir Poutine accusés par Londres de financer son train de vie "somptueux", dans une nouvelle vague de sanctions en représailles à l'invasion de l'Ukraine.

    Parmi les 12 personnes, proches et financiers, visées par ces santions figurent son ex-épouse Lyudmila Ocheretnaya et Alina Kabaeva, une ancienne gymnaste olympique qui "selon les rumeurs serait l'actuelle compagne de Poutine", d'après un communiqué.

    "Nous exposons au grand jour et ciblons le réseau occulte qui soutient le train de vie luxueux de Poutine et resserrons l'étau sur sa garde rapprochée", a déclaré dans le communiqué la ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss.
     
     
    13:14

    Adhésion de la Suède et de la Finlande à l'Otan: Erdogan estime que ce serait "une erreur"

    L'adhésion de la Finlande et de la Suède à l'Otan serait une "erreur" comme celle que fut l'adhésion de la Grèce au Traité de l'Alliance atlantique, a jugé ce vendredi le président turc Recep Tayyip Erdogan.

    Le chef de l'Etat a expliqué devant la presse qu'il ne "veut pas voir se répéter la même erreur que celle commise lors de l'adhésion de la Grèce", accusant Stochkholm et Helsinki "d'héberger des terroristes du PKK", le Parti des Travailleurs du Kurdistan. "Nous n'avons pas un avis positif", a-t-insisté.
     
    13:10

    200 avions russes et 1.205 chars abattus depuis le début de la guerre, selon le ministère ukrainien de la Défense

    Depuis le 24 février, date de l"opération militaire spéciale" lancée par Poutine en Ukraine, 26.900 soldats russes dont 250 au cours de la dernière journée ont été tués, selon la Défense ukrainienne.

    Du côté des pertes matérielles, est mentionnée la destruction de 1.205 chars, 2.900 véhicules blindés, 200 avions et 162 hélicoptères russes.

     
    12:58

    Poutine explique à Scholz combattre des nazis

    Le président russe Vladimir Poutine a insisté ce vendredi auprès du chancelier allemand Olaf Scholz sur "l'idéologie nazie" des forces que la Russie combat en Ukraine, justifiant une nouvelle fois son offensive.

    "L'attention a été attirée sur la poursuite des violations du droit international humanitaire par les combattants prônant une idéologie nazie et qui utilisent des méthodes terroristes", a indiqué le Kremlin dans un communiqué expliquant la teneur des propos du président russe lors d'un entretien téléphonique avec le dirigeant allemand.
    12:53

    Alina Kabaeva, réputée liée à Poutine, sanctionnée par le Royaume-Uni

    Alors que Bruxelles proposait de la sanctionner, selon plusieurs sources britanniques, le Royaume-Uni vient de prendre des mesures contre Alina Kabaeva, ancienne gymnaste et prétendue petite amie du président Poutine avec qui il aurait eu quatre enfants.

    Selon le Wall Street Journal, sa fortune serait bénéficiaire de celle de l'homme fort du Kremlin.

     
    12:39

    L'Ukraine demande au G7 de confisquer des avoirs russes pour la reconstruction

    Réunis ce vendredi en Allemagne, les ministres des Affaires étrangères du G7 évoquent la situation en Ukraine. A cette occasion, leur homologue ukrainien Dmytro Kuleba, convié aux échanges, a appelé à confisquer les avoirs russes pour la reconstruction de son pays.

    Il a également fait savoir que des "sanctions sans embargo sur le pétrole russe seraient une rupture de l'unité de l'UE".
     

    >> Tous les détails dans notre article.

    12:30

    Le couvre-feu change à Kiev et dans la région

    Le maire de la capitale ukrainienne, Vitali Klitschko, a annoncé sur Telegram qu'à partir de ce dimanche le couvre-feu à Kiev et sa région commencera une heure plus tard. Il durera de 23 heures à 5 heures du matin.

    12:19

    Un premier soldat russe jugé pour crime de guerre en Ukraine

    L'audience préliminaire doit débuter aux alentours de 12h en France. Elle doit déterminer quand sera jugé Vadim Shishimarin. Ce dernier est accusé d'avoir tiré avec une kalachnikov par la fenêtre à bord d'une voiture dans laquelle il circulait, abattant un civil de 62 ans qui n'était pas armé.

    >>Notre article complet

    12:11

    La Russie veut obliger les taxis à remettre les données des passagers aux services de sécurité

    La Russie veut obliger les taxis à transférer en temps réel les données sur leurs passagers aux services russes de sécurité (FSB), selon un projet de loi déposé à la chambre basse du Parlement (Douma). 

    Le document élaboré par le gouvernement et publié mercredi soir sur le site de la Douma prévoit que les services de taxi, très populaires en Russie et utilisés via des applications mobiles, auront l'obligation de fournir au FSB en temps réel l'accès à ses bases de données de commandes.

     
     
    12:01

    Le point sur la situation à 12 heures

    • L'Union européenne va fournir une aide militaire supplémentaire de 500 millions d'euros à l'Ukraine pour l'aider à se défendre contre l'invasion russe, a déclaré ce vendredi le chef de la diplomatie de l'Union européenne Josep Borrell. Le financement de l'UE à l'effort militaire ukrainien sera ainsi porté à 2 milliards d'euros au total.
    • A l'occasion d'une réunion du G7 dans le nord de l'Allemagne ce vendredi, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a souligné la "Très forte unité" du G7 pour soutenir l'Ukraine "jusqu'à la victoire". Plus tôt, la Grande-Bretagne a plaidé pour que "plus d'armes" soient livrées à l'Ukraine face à la Russie contre laquelle elle a également exigé de nouvelles sanctions pour maintenir la pression sur Poutine.
    • Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov a accusé ce vendredi l'Union européenne de s'être transformée en acteur "agressif et belliqueux" dans le sillon de l'Otan avec le conflit en Ukraine
    • Invité du Live Toussaint ce vendredi matin, l'un des dirigeants de l'aciérie Azovstal, Yuriy Ryzhenkov, est revenu sur la situation dans la dernière poche de résistante ukrainienne à Marioupol. Il affirme que les bombardements aériens continuent. Il s'est par ailleurs montré confiant: "Nous croyons en notre victoire, et savons que Marioupol sera toujours une ville ukrainienne".
    • Konstantin Gudauskas, habitant de Boutcha, et militant des droits humains était en liaison téléphonique sur BFMTV ce vendredi matin. Il se souvient de l'histoire d'une fille de 15 ans, détenue pendant 10 jours par les soldats russes, violée sous les yeux de sa mère tuée ensuite par les soldats.
    11:38

    Une adhésion à l'Otan de la Suède réduirait le risque de conflit, selon un rapport officiel

    Alors que la Finlande devrait annoncer incessamment sous peu son adhésion à l'Otan, un rapport officiel publié ce vendredi indique que si la Suède en fait de même, cela réduirait le risque de conflit en Europe du Nord.

    "Une adhésion de la Suède à l'Otan relèverait le seuil (de déclenchement) de conflits militaires et aurait ainsi un effet dissuasif en Europe du Nord", conclut cette revue stratégique préparée par le gouvernement et les partis au Parlement.

    "Notre opinion est que nous ne subirions pas d'attaque militaire conventionnelle en réaction à une éventuelle candidature à l'Otan", a affirmé la ministre suédoise des Affaires étrangères Ann Linde lors d'une conférence de presse.

    En multipliant ainsi les conditions favorables, ce rapport officiel ouvre la voie à une adhésion de la Suède à l'Organisation.

    11:26

    L'UE va fournir une nouvelle aide militaire de 500 millions d'euros à l'Ukraine

    L'Union européenne va fournir une aide militaire supplémentaire de 500 millions d'euros à l'Ukraine pour l'aider à se défendre contre l'invasion russe, a déclaré ce vendredi le chef de la diplomatie de l'Union européenne Josep Borrell.

    Le financement de l'UE pour soutenir l'effort militaire ukrainien "sera ainsi porté à 2 milliards d'euros au total" depuis le début de la guerre le 24 février, a-t-il ajouté lors d'une déclaration à Wangels, dans le nord de l'Allemagne, où sont réunis jusqu'à ce samedi les chefs de la diplomatie du G7.
     
     
    11:18

    "Nous croyons en notre victoire, et savons que Marioupol sera toujours une ville ukrainienne", selon l'un des patrons d'Azovstal

    Yuriy Ryzhenkov, un dirigeant d'Azovstal, a indiqué ce vendredi matin à BFMTV que tout était mis en oeuvre pour évacuer les civils de Marioupol.

    Sur la situation sur le terrain, celui-ci s'est montré confiant:

    "Nous croyons en notre victoire, et savons que Marioupol sera toujours une ville ukrainienne".
     
     
    11:10

    "Les frappes aériennes continuent sur Azovstal" selon un de ses patrons sur BFMTV

    Invité du Live Toussaint ce vendredi matin, un des dirigeants de l'aciérie Azovstal, Yuriy Ryzhenkov, est revenu sur la situation dans la dernière poche de résistante ukrainienne à Marioupol. Il affirme que les bombardements aériens continuent.

    Et selon lui, "Tout porte à croire qu'il y a beaucoup de blessé à Azovstal".

     
     
    11:02

    Lavrov accuse l'UE d'être devenue "agressive et belliqueuse"

    Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov a accusé ce vendredi l'Union européenne de s'être transformée en acteur "agressif et belliqueux" dans le sillon de l'Otan avec le conflit en Ukraine, alors que l'intégration de la Finlande à l'organisation devrait être officiellement annoncée.

    "L'UE est passée d'une plate-forme économique constructive, telle qu'elle a été créée, à un acteur agressif et belliqueux qui affiche déjà ses ambitions bien au-delà du continent européen", a déclaré Sergueï Lavrov lors d'une conférence de presse depuis Douchanbé, au Tadjikistan.
     
    11:00

    Le vol de céréales ukrainiennes par les Russes est "répugnant", accuse l'Allemagne

    Le ministre allemand de l'Agriculture a qualifié ce vendredi de "répugnant" les vols de céréales dont sont accusées les troupes russes en Ukraine, en marge d'une réunion du G7 cherchant à aider Kiev à exporter sa production.

    "La Russie vole et confisque les biens et les céréales dans l'Est de l'Ukraine", a déclaré Cem Özdemir aux côtés de son homologue ukrainien, estimant que "c'est une manière particulièrement répugnante de mener la guerre."
    10:57

    Sur BFMTV, un militant des droits humains à Boutcha évoque neuf victimes de viol sur place

    Konstantin Gudauskas, habitant de Boutcha, et militant des droits humains était en liaison téléphonique sur BFMTV ce vendredi matin. Il a contribué à sauver des victimes de viols dans le district de Boutcha.

    Parmi les neuf victimes qu'il a constaté, il se souvient de l'histoire d'une fille de 15 ans, détenue pendant 10 jours par les soldats russes, violée sous les yeux de sa mère, tuée ensuite par les soldats.

     
     
    10:44

    La France accueille 15.913 élèves ukrainiens dans ses écoles

    Selon un dernier comptage ce vendredi 13 mai sur le site du ministère de l'Education, la France accueille 15.913 enfants ukrainiens dans ses établissements scolaires, écoles, collèges et lycées confondus.

    Parmi les trois académies qui accueillent le plus: Nice (1475), Versailles (1208) et Grenoble (1107).

    10:31

    Le gouverneur de Kharkiv fait le point sur la situation dans sa région

    Le gouverneur de Kharkiv, Oleh Synyehubov, a fait le point sur Telegram ce vendredi sur la situation dans sa région, affirmant que "la nuit a été relativement calme".

    Il a aussi dit qu'à Dergachi "les Russes ont endommagé le siège humanitaire, le bureau d'état civil, une partie de la clinique et le bâtiment des ambulances", et qu'à Shebelinka "un obus a touché un hangar. Le toit du hangar et 10 camions sont en feu. Malheureusement, 3 personnes sont mortes et 5 autres ont été blessées.

    10:18

    Qui est le plus jeune ministre du gouvernement Zelensky, Mykhaïlo Fedorov, aux manettes du front numérique ukrainien?

    Après que Kiev a tenté de désorganiser la vente d'alcool en Russie, celui-ci avait ironisé: "Nous avons décidé que les gens avaient besoin d'être sobres" pour pouvoir faire face à "la propagande" auquel les soumet le gouvernement russe.Lien

     
    9:44

    Pourquoi le choix de la Finlande de rejoindre l'Otan est un "tsunami géopolitique"?

    La décision est attendue pour dimanche, mais elle ne semble plus être qu'une formalité. Alors que le président finlandais avait mercredi estimé qu'une adhésion de son pays à l'Otan ne serait "contre personne", le dirigeant et sa Première ministre se sont dits favorables ce jeudi à une adhésion "sans délai" de la Finlande à l'Alliance atlantique.

    Une réaction est attendue vers l'Est. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a indiqué que cette adhésion serait "assurément" une menace pour la Russie.

    >>Notre article complet

    9:12

    "Très forte unité" du G7 pour soutenir l'Ukraine "jusqu'à la victoire"

    A l'occasion d'une réunion du G7 dans le nord de l'Allemagne ce vendredi, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a souligné la "Très forte unité" du G7 pour soutenir l'Ukraine "jusqu'à la victoire".

    Plus tôt, son homologue britannique Liz Truss a plaidé pour que "plus d'armes" soient livrées à l'Ukraine face à la Russie contre laquelle elle a également exigé de nouvelles sanctions pour maintenir la pression sur Poutine.

    Les chefs de la diplomatie du G7, réunis jusqu'à samedi ont invité leurs homologues ukrainien et moldave à participer à leurs discussions. "Cela s'inscrit dans une très forte unité des membres du G7 pour continuer dans la durée à soutenir le combat de l'Ukraine pour sa souveraineté, jusqu'à la victoire", a déclaré Le Drian.
    8:51

    La Grande-Bretagne demande "plus d'armes" et de sanctions pour maintenir la pression sur Poutine

    La ministre des Affaires étrangères britannique Liz Truss a plaidé ce vendredi pour que "plus d'armes" soient livrées à l'Ukraine face à la Russie contre laquelle elle a également exigé de nouvelles sanctions.

    "Il est très important en ce moment de maintenir la pression sur Vladimir Poutine en fournissant plus d'armes à l'Ukraine et en augmentant les sanctions" contre le Kremlin, a-t-elle affirmé lors d'une réunion du G7 dans le nord de l'Allemagne.

    Pour rappel, le gouvernement britannique a annoncé dimanche un nouveau train de sanctions commerciales contre la Russie et le Bélarus, avec des interdictions d'exportation visant l'industrie russe et la hausse de tarifs douaniers, notamment sur le palladium.

    8:36

    Selon le renseignement britannique, la Russie investit des efforts importants à l'est et au nord-ouest de l'Ukraine

    Selon le renseignement britannique, qui publie régulièrement des mises à jour de la situation sur le terrain en Ukraine, la Russie investit des efforts importants dans les environs d'Izioum, ville de l'Oblast de Kharkiv ou 44 morts ont été retrouvés après la destruction d'un immeuble en mars dernier pendant des bombardements, mais aussi au nord-ouest de Louhansk près de Severodonetsk.

    Pour le ministère britannique de la Défense l'objectif est d'isoler les soldats ukrainiens de tout soutien provenant de l'Ouest du pays.

     
    8:15

    Bombardement meurtrier, enquête de l'ONU: la situation au 78e jour de l'invasion russe en Ukraine

    Alors qu'on entre ce vendredi dans le 79e jour de l'invasion russe en Ukraine, la Russie semble plus seule que jamais après l'annonce de la Finlande de sa volonté de rejoindre l'Otan. Au cours de la même journée, de nouveaux bombardements ont touché l'Ukraine. De son côté, le Conseil des droits de l'Homme a autorisé une enquête pour faire la lumière sur les accusations de crimes de guerre.

    >>Notre article complet sur le 78e jour de guerre

    5:05

    Zelensky affirme que "des écoles dans la région de Tchernihiv" ont été visées par l'armée russe

    Dans son allocution quotidienne diffusée ce jeudi soir, le président ukrainien Volodymyr Zelensky affirme que "des écoles dans la région de Tchernihiv", au nord du pays, ont été frappées par l'armée russe.

    "Tous les commandants russes qui donnent de tels ordres sont juste malades, incurables", dénonce le président ukrainien

    4:45

    La production de maïs en Ukraine va chuter de plus de moitié

    La production de maïs en Ukraine va diminuer de 53% durant la campagne en cours, estime le ministère américain de l'Agriculture, qui voit également la quantité de blé produite par le pays en guerre reculer de plus d'un tiers.

    Dans le même temps, la production de blé devrait augmenter de plus de 6% en Russie, qui conforterait ainsi sa place de premier exportateur mondial devant l'Union européenne, avec 19% des volumes échangés contre 16,5% l'année précédente.

    4:30

    Zelensky affirme que 101 hôpitaux ont été détruits par l'armée russe depuis le début de la guerre

    Dans son allocution diffusée jeudi soir, Volodymyr Zelensky indique que, depuis le début du conflit, 101 hôpitaux ont été détruits par l'armée russe. "C'est de la barbarie", lance le président ukrainien.

    Notre article complet

    4:02

    Le vote du Sénat américain sur l'aide de 40 milliards de dollars à l'Ukraine reporté à la semaine prochaine

    En raison de l'obstruction du sénateur Républicain du Kentucky Rand Paul, le Sénat américain devra attendre pour voter l'aide de 40 milliards de dollars promise à Kiev.

    Alors que Démocrates et Républicains sont tombés d'accord pour voter rapidement ce texte, le sénateur Rand Paul s'y est opposé, repoussant à la semaine prochaine les espoirs d'adoption du vaste programme d'aide, raconte la chaîne parlementaire américaine CSPAN.

    Selon le règlement du Sénat américain, n'importe quel sénateur peut essayer d'organiser rapidement un vote ou d'adopter un projet de loi, mais il suffit d'un seul autre élu pour s'y opposer, rappelle The Hill

    4:02

    Bonjour à tous!

    Bienvenue dans ce direct consacré au 79e jour de la guerre en Ukraine.

     
     
    EN DIRECT - Ukraine: la Russie va suspendre ses livraisons d'électricité à la Finlande dès samedi
     

     

     

     

     

     

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  • Politique

    07 novembre 2016 21:17; Act: 07.11.2016 21:28       LIEN

    Chute du gouvernement en Estonie

    Deux des trois partis au pouvoir ont réclamé le départ du Premier ministre Taavi Roivas et négocient avec une formation centriste.

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    Juri Ratas, du parti du Centre, pourrait être le prochain Premier ministre estonien. (photo: AFP/Raigo Pajula)

    Les sociaux-démocrates et les conservateurs ont réclamé le départ du Premier ministre Taavi Roivas, entraînant la chute de la coalition gouvernementale tripartite. Cet événement ne devrait pas toutefois entraîner de changements importants dans la politique extérieure de ce pays balte, membre de l'Otan, de l'UE et de la zone euro, selon un analyste, Ahto Lobjakas.

    «Pour les sociaux-démocrates du SDE et pour les conservateurs d'IRL, la coopération avec le parti de la Réforme (NDLR: de Taavi Roivas) dans ce gouvernement est finie», a déclaré Heidi Ojamaa, porte-parole des sociaux-démocrates. Au pouvoir depuis avril 2015, la coalition disposait de 59 sièges sur un total de 101 au Parlement estonien.

    Un nouveau Premier ministre du Centre?

    Avertissant que «l'Estonie se dirigeait vers une coalition de gauche» et que cela «était dangereux», le vice-président du parti de la Réforme et ministre de l'Intérieur Hanno Pevkur a dit à la télévision publique estonienne que la direction de son parti allait se réunir mardi pour discuter de la démission de Taavi Roivas, 37 ans.

    «Aussi bien le SDE que l'IRL poursuivent officiellement depuis ce soir de nouvelles discussions de coalition avec le parti du Centre» (prorusse, opposition), a déclaré l'analyste politique Ahto Lobjakas.

    Disposant de 27 sièges au parlement, le parti du Centre est le deuxième plus grand parti en Estonie. Il est très populaire auprès de la minorité russe de ce pays d'1,3 million d'habitants. Le parti du Centre a désigné ce week-end son nouveau président, Juri Ratas, 38 ans, qui, selon les analystes, pourrait devenir le nouveau Premier ministre.

    (L'essentiel/nxp/afp)

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  • Royaume-Uni : Theresa May maintient son calendrier du Brexit malgré la décision de la haute cour

    - Avec AFP

    © Pool New Source: Reuters

    Après la décision de la Haute Cour accordant le droit de vote au Parlement sur le Brexit, la Première ministre britannique a fait appel devant la cour suprême. Sûre de ses arguments, elle a assuré que le calendrier du Brexit restait «inchangé».

    Theresa May a confirmé à la chancelière allemande Angela Merkel et au président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker «que le calendrier du gouvernement pour notifier l'article 50 restait inchangé», souligne son service dans un communiqué. La Premier ministre britannique May souhaite déclencher le processus de sortie de l'Union européenne avant fin mars.

    Downing street précise que Theresa May «parlera plus tard dans la journée» au président français François Hollande et au président du Conseil européen Donald Tusk.

    Enfin, Theresa May souligne que si son gouvernement est «déçu» de la décision des juges, «il a des arguments juridiques solides» à faire valoir à la Cour suprême, qui doit examiner son appel début décembre.

    La Haute Cour de justice a porté un coup jeudi au gouvernement de Theresa May en décidant que le parlement britannique devrait voter sur le processus de sortie de l'UE, ce qui pourrait ralentir le Brexit et peser sur les négociations.

    Lire aussi : La Justice britannique ouvre la possibilité au gouvernement de bloquer le Brexit

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  •  

    Islande : ce qu'une victoire du parti Pirate pourrait changer

    pour le monde

    Le parti contestataire arrive en tête des intentions de vote alors que les élections législatives ont lieu ce samedi.

    Attention !

    Publié le 29 Octobre 2016     LIEN

     

    Islande : ce qu'une victoire du parti Pirate pourrait changer pour le monde

    Le parti Pirate, en Allemagne Crédit Reuters

     

    Avec ses 320 000 habitants, l'Islande fait figure de petit poucet mondial. Pourtant, outre son équipe de foot, l'île nordique pourrait frapper un grand coup sur les relations diplomatiques mondiales. Ce samedi, ont lieu les élections législatives du pays et le favori des sondages est le parti Pirate, une formation contestataire qui a profité des déboires des partis traditionnels, éclaboussés par les "Panama papers", pour s'imposer dans le champ politique.

    Le parti Pirate axe son programme sur le partage de la culture, des données, de l'information. Une première mesure que pourrait prendre l'Islande serait ainsi d'accorder l'asile politique, voire la citoyenneté à Edward Snowden. La tête d'affiche du parti,  Birgitta Jonsdottir, a aussi travaillé aux côté de Julian Assange, avant de considérer que le travail de Wikileaks manquait de "transparence." Elle souhaite aussi faire de l'Islande un coffre-fort du data, pour stocker les données du monde entier en toute sécurité, sans que les Etats étrangers n'y mettent leur nez.

    Le pays pourrait aussi devenir un laboratoire pour une constitution citoyenne, réclamée depuis la crise financière de 2008. La constitution, impliquant des centaines de citoyens, avait bien vue le jour mais avait été enterrée par le retour de la droite en 2013.

    Mais une victoire à cette élection impliquera néanmoins des alliances qui pourraient bien mettre un frein à l'enthousiasme des pirates…

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    Fin de 10 mois de paralysie politique en Espagne avec le retour des conservateurs

    Mariano Rajoy est revenu au pouvoir après avoir remporté un vote de confiance au Congrès. A la tête d’un gouvernement très minoritaire, il devra faire preuve de diplomatie.

    LE MONDE | 29.10.2016 à 20h27 • Mis à jour le 29.10.2016 à 21h23     LIEN

     

    Le président du Parti populaire (PP), Mariano Rajoy, a été reconduit à la tête du gouvernement espagnol, obtenant la confiance du Congrès, samedi 29 octobre. Il a obtenu 170 voix favorables, 111 voix défavorables et 68 abstentions chez les députés de gauche du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).

    M. Rajoy, qui a bénéficié des votes de son parti et de 32 députés centristes de Ciudadanos, revient ainsi au pouvoir après un blocage politique qui aura duré 10 mois marqués par deux élections législatives (le 20 décembre et le 26 juin) qui n’ont pas donné de majorité claire.

    Lors de son discours devant le Congrès, Mariano Rajoy a plaidé pour un vote favorable en disant qu’il « ne demandait pas un chèque en blanc, ni la lune, mais un gouvernement stable ». Celui-ci devrait être dévoilé le 3 novembre.

    « Il va diriger le gouvernement le plus minoritaire de l’histoire de l’Espagne »

    La marge de manœuvre de M. Rajoy sera bien plus étroite que lors de ses précédents gouvernements, remontant jusqu’en 2011. Comme l’expliquait au Monde le politologue Pablo Simon, universitaire et membre du groupe de réflexion Politikon :

    « Il va diriger le gouvernement le plus minoritaire de l’histoire de l’Espagne avec seulement 137 députés sur 350. Il n’a pas d’autres choix que de changer ses manières. »

    Cela veut dire que Mariano Rajoy devra sans cesse négocier, ce qui n’a jamais été son fort. Pour approuver des lois ordinaires, il faudra au PP une majorité simple – plus de voix pour que de voix contre –, ce qui l’obligera à se mettre d’accord, au minimum, avec Ciudadanos.

    Pour les lois organiques, il a besoin de la majorité absolue – plus de la moitié des députés –, ce qui se révélera plus compliqué. Car le PSOE, malgré son abstention lors du vote de confiance, prévoit de mener une « opposition dure » et s’est fixé parmi ses objectifs d’abroger les grandes réformes du mandat de M. Rajoy : les lois du travail, de l’éducation ou de la sécurité intérieure.

    Lire aussi :   En Espagne, Mariano Rajoy va devoir dialoguer pour réussir à gouverner

    Devant le Congrès, le 29 octobre, des manifestants contre le reconduction annoncée de Mariano Rajoy.

    Pendant que le vote avait lieu, près de 6 000 personnes ont manifesté autour du bâtiment à Madrid pour dénoncer le retour au pouvoir des conservateurs. La manifestation était organisée par le collectif du « 25-S », qui avait organisé une action similaire en 2012. Avec des panneaux « non », entourés par de nombreux policiers, les manifestants s’étaient réunis « contre le coup d’Etat de la mafia », rappelant les affaires de corruption dans lesquels sont impliqués des membres du parti conservateur.

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  • Avertissement sans frais du parlement espagnol à Mariano Rajoy

    MADRID (Reuters) - L'opposition espagnole, Parti socialiste en tête, a lancé jeudi un avertissement sans frais au Premier ministre conservateur Mariano Rajoy en lui refusant la confiance qu'il sollicitait afin de sortir l'Espagne de dix mois de crise institutionnelle.

    Après deux élections législatives, en décembre et en juin, qui n'ont pas permis d'obtenir une majorité claire à la chambre des députés, les parlementaires ont tenu à rappeler à Rajoy qu'il ne pourrait gouverner qu'avec un cabinet minoritaire.

    Les socialistes du PSOE ont voté contre leur adversaire jeudi mais ont prévu de s'abstenir samedi lorsque Rajoy demandera une seconde fois la confiance des élus.

    Le président du gouvernement devrait alors obtenir grâce au Parti populaire (PP), première formation politique du pays, une majorité relative suffisante pour qu'il puisse entamer un second mandat.

    Le PSOE a clairement fait comprendre à Rajoy qu'il n'aurait pas les mains libres et a répété qu'il s'opposerait à d'éventuelles mesures d'austérité venant s'ajouter à celles déjà prises.

    Si le parti Podemos (anti-austérité) reste farouchement opposé à Rajoy, les socialistes sont parvenus à définir une conduite commune après avoir vécu une crise interne conclue par la démission de leur patron, Pedro Sanchez, le 1er octobre.

    La décision de s'abstenir lors du second vote de confiance samedi ne fait pas l'unanimité au sein de la formation de gauche, limitant encore un peu plus la marge de manoeuvre du futur gouvernement.

    Le parti catalan a pour sa part annoncé que sa position serait le "non" en raison de l'opposition de Rajoy à l'organisation d'un référendum sur l'indépendance de la région.

    La priorité du gouvernement Rajoy sera de s'attaquer à la réduction du déficit budgétaire et de répondre aux exigences de Bruxelles qui demande des économies d'au moins cinq milliards de d'euros pour 2017.

    (Carlos Ruano et Angus Berwick; Pierre Sérisier pour le service français)

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  • CETA: la signature UE/Canada à nouveau envisagée

    Le Premier ministre belge, Charles Michel, à Bruxelles, le 24 octobre 2016-BELGA/AFP/LAURIE DIEFFEMBACQ

    Le Premier ministre belge, Charles Michel, à Bruxelles, le 24 octobre 2016-BELGA/AFP/LAURIE DIEFFEMBACQ

    Après de laborieuses discussions, la Belgique est enfin parvenue jeudi à arrêter une position sur le traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada (CETA), ce qui pourrait permettre aux Européens de le signer, malgré un calendrier incertain.

    "C'est un accord important qui est sur la table", s'est réjoui le Premier ministre belge, Charles Michel, à l'issue d'une énième réunion avec les différentes régions et communautés linguistiques belges du pays jeudi matin.

    Le gouvernement fédéral belge tentait depuis plusieurs jours de convaincre la région francophone de Wallonie, la région de Bruxelles-Capitale et la Communauté linguistique française de revenir sur leur veto, qui bloque la signature du CETA par la Belgique et, en conséquence, par l'Union toute entière.

    "La Wallonie est extrêmement heureuse que nos demandes aient pu être entendues", a déclaré le ministre-président de la région francophone de la Wallonie (sud), le socialiste Paul Magnette, chef de file des opposants au CETA.

    Le ministre-président de la région francophone de la Wallonie, le socialiste Paul Magnette, chef de file des opposants au CETA, le 27 octobre 2016 à Bruxelles-AFP/JOHN THYSLe ministre-président de la région francophone de la Wallonie, le socialiste Paul Magnette, chef de file des opposants au CETA, le 27 octobre 2016 à Bruxelles-AFP/JOHN THYS

    Le président du Conseil européen Donald Tusk a pour sa part salué sur Twitter "la bonne nouvelle venue du Premier ministre Charles Michel".

    "Je ne contacterai le Premier ministre (canadien) Justin Trudeau qu'une fois toutes les procédures finalisées pour la signature", a-t-il ajouté.

    Car la question du calendrier reste la grande inconnue.

    "Je suis très réticent à l'idée de donner une indication concrète du timing", s'est ainsi contenté de déclarer le porte-parole de la Commission, Margaritis Schinas, lors du point presse quotidien de l'exécutif européen.

    "J'espère qu'une date pourra être fixée rapidement", a tweeté la commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malström, qui a négocié le CETA au nom des 28.

    Une centaine de personnes ont manifesté jeudi midi leur opposition persistante au CETA en organisant un concert de casseroles sous les fenêtres du siège de la Commission à Bruxelles.

    Le Premier ministre canadien Justin Trudeau, le 13 octobre 2016 à Montreal-AFP/Archives/Alice ChicheLe Premier ministre canadien Justin Trudeau, le 13 octobre 2016 à Montreal-AFP/Archives/Alice Chiche

    Les ambassadeurs des Etats membres à Bruxelles ont prévu de se réunir jeudi après-midi pour étudier la déclaration belge. Si elle est approuvée, elle sera envoyée aux parlements des régions et communautés belges, qui se sont engagées à se prononcer "avant vendredi minuit", a expliqué Charles Michel.

    Eux seuls sont en mesure d'accorder les pleins pouvoirs au gouvernement fédéral, indispensables pour qu'il puisse approuver le CETA. "Je veux être clair: la position des parlements sera évidemment déterminante dans les heures qui viennent", a-t-il dit.

    - 'Nous avons pu être entendus' -

    Une fois signé par l'UE et le Canada, le traité sera appliqué de manière partielle et provisoire, le temps qu'il soit ratifié par l'ensemble des Parlements d'Europe, ce qui peut prendre des années.

    La déclaration belge, dont l'AFP a obtenu copie, réaffirme que les différentes entités belges garderont un droit de regard pendant cette mise en place provisoire, notamment en matière d'agriculture.

    Elle se concentre aussi sur le mécanisme d'arbitrage (ICS) que le traité instaurerait en cas de conflit entre un investisseur et un Etat, mais qui ne serait instauré qu'une fois le traité ratifié par l'ensemble des parlements européens.

    La Belgique demandera l'avis de la Cour de justice de l'Union européenne sur cette question, est-il indiqué.

    De plus, quatre des parlements locaux belges soulignent qu'il ne signeront pas l'accord final "sur la base du système de règlement des différends (...) tel qu'il existe aujourd'hui".

    "On s'est toujours battu pour avoir des traités qui renforcent les normes sociales, les normes environnementales, protègent les services publics, pour qu'il n'y ai pas d'arbitrage privé", a affirmé Paul Magnette. "Nous avons pu être entendus et tout cela sera désormais acquis."

    Ces longues tractations, dont sont coutumiers les responsables politiques belges, ont entraîné le report du sommet prévu jeudi à Bruxelles ou devait être signé le CETA en présence de Justin Trudeau.

    Ce dernier avait annulé sa visite mercredi soir, faute d'accord belge. Mais le Canada avait ajouté, par la voix de sa ministre du Commerce international, Chrystia Freeland, qu'il restait disposé à "signer cet accord important lorsque l'Europe sera prête".

     

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  • CETA : la Belgique divisée "pas en état de signer", l'UE fragilisée
    CETA : la Belgique divisée "pas en état de signer", l'UE fragiliséeCommerce entre l'UE et le Canada ((c) Afp)

    Bruxelles (AFP) - La désunion belge met à mal l'Union européenne : la Belgique n'est "pas en état" d'approuver l'accord de libre-échange entre l'UE et le Canada (CETA), bloquant de facto sa signature prévue jeudi à Bruxelles. L'Europe en sort fragilisée.

    "Nous ne sommes pas en état de signer le CETA", s'est désolé le Premier ministre belge Charles Michel, à la sortie d'une réunion lundi avec les représentants des entités fédérées de Belgique.

    "On nous a demandé de donner une réponse claire aujourd'hui. La réponse claire à ce stade, c'est non", a asséné M. Michel, qui avait besoin de l'accord des Parlements de toutes les entités de Belgique.

    Il a immédiatement informé de cette réponse Donald Tusk, le président du Conseil européen - représentant des 28 Etats de l'UE - qui avait donné à la Belgique jusqu'à lundi soir pour faire connaître sa position.

     

    Si le gouvernement fédéral, la communauté germanophone et la Flandre ont dit oui, la Wallonie, le gouvernement bruxellois et la communauté linguistique francophone ont refusé de déléguer leur pouvoir à la Belgique. En résumé, une opposition entre Néerlandophones plus prospères et Francophones touchés par la crise.

    "Il est évident que dans les circonstances actuelles, on ne peut pas donner un +oui+ aujourd'hui", a répété le socialiste Paul Magnette, chef de gouvernement de Wallonie, devenu le chef de file de l'opposition belge au CETA.

    Avec ce blocage, la Belgique est le seul des 28 pays de l'Union européenne dans l'impossibilité de signer ce traité transatlantique, qui concerne plus de 500 millions d'Européens.

    Au delà, cette paralysie fragilise encore davantage une Union en pleine crise, déjà déstabilisée par le Brexit, qu'elle va sans doute devoir négocier au printemps prochain avec Londres.

    "Nous ne voulons pas que (cet accord) mette en cause les normes sociales, environnementales, la protection des services publics", explique Paul Magnette pour justifier son rejet.

    Également en cause, le volet très sensible de la protection des investissements, qui permettrait à une multinationale investissant dans un pays étranger de porter plainte contre un Etat qui adopterait une politique publique contraire à ses intérêts.

    Malgré un dernier texte transmis dimanche par la Commission, afin de rassurer sur cette question, le gouvernement wallon a maintenu sa fin de non recevoir.

    Son objectif : assurer "une base juridique solide" à ce traité, que la Wallonie perçoit comme l'ossature des futurs traités commerciaux, en particulier celui laborieusement négocié avec les Etats-Unis (TTIP ou Tafta), très impopulaire.

    - 'Le CETA est mort' -

    Sans le feu vert de la Belgique, le sommet prévu jeudi à Bruxelles en présence du Premier ministre canadien Justin Trudeau afin de signer ce traité est plus incertain que jamais. La question devrait être tranchée dans la soirée, au cours d'un entretien téléphonique entre M. Trudeau et Donald Tusk à 18h15 (16h15 GMT).

    Mais cela ne signifiera pas pour autant la fin du CETA : selon une source européenne, la Commission est prête à laisser encore quelques semaines supplémentaires à la Belgique.

    "Du point de vue de l'UE, la Belgique est toujours en train d'établir sa position", a réagi un porte-parole de la Commission. "Nous respectons cela. La patience est essentielle."

    Une position en adéquation avec la demande d'André Antoine, le président de l'assemblée wallonne, qui a réclamé lundi davantage de temps pour étudier les quelque 1.600 pages de texte.

    "Le CETA est, de facto, mort", a cependant commenté le social-démocrate allemand Bernd Lange, président de la commission du commerce international au Parlement européen.

    "Il est possible qu'il y ait une nouvelle tentative pour le signer dans quelques semaines, mais je ne suis pas persuadé que ça fonctionnera. Si les Belges ne bougent pas sous la pression actuelle, ils ne le feront pas à moyen terme", a-t-il dit à l'AFP.

    "Arrêtons de considérer la Wallonie comme un bastion de résistance face au libre-échange", a déploré l'eurodéputé français Franck Proust (PPE, droite), également membre de cette commission. Lui estime que Paul Magnette, "en difficulté avec le départ du siège de Caterpillar vers la France" a "allumé un contre-feu". "Malheureusement cela tombe sur un accord capital pour l'Union européenne."

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  • Espagne : les socialistes décident de laisser le conservateur Rajoy former un gouvernement

    Le Parti socialiste ouvrier espagnol a décidé de faciliter une nouvelle investiture du premier ministre pour éviter de troisièmes législatives et mettre fin à dix mois de paralysie politique.

    Le Monde | 23.10.2016 à 15h21 • Mis à jour le 23.10.2016 à 16h53 | Par Le Monde.fr (avec Sandrine Morel) LIEN

    Mariano Rajoy, président du Parti populaire et chef du gouvernement espagnol par intérim, le 21 octobre.

    L’horizon s’éclaircit pour Mariano Rajoy, président du Parti populaire (PP, droite) et chef du gouvernement espagnol par intérim. Après dix mois de blocage politique, le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) a décidé, dimanche 23 octobre, à l’occasion d’un comité fédéral, de s’abstenir lors du prochain débat d’investiture.

    Les délégués du comité fédéral du PSOE réuni à Madrid ont pris cette décision à une large majorité (139 contre 96), pour permettre à M. Rajoy, au pouvoir depuis la fin de 2011, de former un gouvernement minoritaire. Le PSOE, fracturé et en perte de vitesse, évite ainsi aux Espagnols de retourner aux urnes pour la troisième fois en un an, un scrutin où il risquait une nouvelle déroute.

    Lire aussi :   En Espagne, Mariano Rajoy en route vers la réélection

    « Moindre mal »

    Une logique de « moindre mal » défendue par Javier Fernandez, président de la commission exécutive provisoire qui a pris les rênes du parti. Le PSOE est certes encore divisé entre ceux qui veulent maintenir le non à M. Rajoy coûte que coûte et ceux qui préfèrent le laisser gouverner pour éviter de nouvelles et périlleuses élections. Mais les défenseurs de l’abstention, qui ont obtenu au début d’octobre la tête du secrétaire général Pedro Sanchez, ont finalement eu le dernier mot.

    Le calendrier :

    Rajoy désigné candidat à l’investiture. Lundi et mardi, le roi Felipe VI convoquera les chefs de file des divers partis pour les sonder sur la possible tenue d’un nouveau débat d’investiture. Il recevra ensuite Mariano Rajoy, à 15h30.

    Maintenant assuré de la neutralité socialiste, M. Rajoy devra faire savoir au roi qu’il pense pouvoir obtenir la confiance du Congrès de 350 députés, avec les 137 voix du PP, et les 32 que lui ont promises les centristes de Ciudadanos.

    Le roi pourra ensuite le désigner comme candidat à l’investiture, probablement dès mardi soir. C’est la présidente de la Chambre des députés, Ana Pastor (PP), qui annoncera la nouvelle. M. Rajoy sera alors reconduit à la tête du gouvernement espagnol.

    La candidature soumise au vote des députés. Mme Pastor devra décider quand elle convoque les débats parlementaires au cours desquels la candidature de M. Rajoy sera soumise au vote. La Constitution prévoit deux votes, espacés de 48 heures. M. Rajoy a besoin de la majorité absolue au premier tour. Au second, il suffit que les « oui » l’emporte sur les « non ».

    La première séance de vote pourrait avoir lieu jeudi 27 ou vendredi 28, la seconde et dernière séance le samedi 29 ou le dimanche 30, certains souhaitant que le débat final ne se tienne pas avant le retour du roi de Colombie. Felipe VI se rend en effet de jeudi à samedi dans ce pays d’Amérique du Sud, à l’occasion du sommet ibéro-américain de Carthagène des Indes.

    La Constitution ne précise qu’une chose: le vote d’investiture doit se tenir avant le 31 octobre à minuit, faute de quoi les Chambres seront dissoutes et les Espagnols devront retourner aux urnes en décembre.

    Le Monde.fr (avec Sandrine Morel)

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  • Pologne : le Parlement rejette le projet de loi visant à interdire totalement l’avortement

    Lundi, 100 000 « femmes en grève », vêtues de noir, avaient protesté contre une proposition de loi déposée par un député de la majorité ultraconservatrice.

    LE MONDE | 06.10.2016 à 11h23 • Mis à jour le 06.10.2016 à 16h53      LIEN

     

    Trois jours après des manifestations ayant réuni 100 000 « femmes en grève », vêtues de noir pour protester contre une proposition de loi visant une interdiction totale de l’avortement, les députés polonais ont rejeté définitivement le texte en session plénière, jeudi 6 octobre.

    La veille, la commission de la justice et des droits humains de la chambre basse du Parlement polonais avait rejeté la proposition de loi, dans une atmosphère tendue. Déposée par le député de la majorité ultraconservatrice du PiS (Droit et justice) Witold Czarnecki, la motion de rejet a été approuvée par quinze députés sur trente et un – un membre de la commission s’étant abstenu.

    Conscient de l’extrême sensibilité du sujet, qui a amplement mobilisé les femmes lors des manifestations de lundi à travers le pays, Jaroslaw Kaczynski, le chef du PiS, le parti au pouvoir, a décidé de mettre le holà à une proposition de loi dont son parti n’était pas à l’origine, mais qui avait recueilli les signatures de près de 500 000 citoyens.

    Cinq ans de prison

    La proposition de loi prévoyait des peines allant jusqu’à cinq ans de prison pour les femmes, les médecins ou toute personne participant à la procédure d’interruption volontaire de grossesse (IVG).

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    Avant même le vote, le ministre de la science et de l’enseignement supérieur, Jaroslaw Gowin, avait déjà donné des signes sur la position du parti. « Je voudrais rassurer ceux qui craignent que l’avortement soit totalement interdit en Pologne. A coup sûr, le projet d’interdiction totale ne passera pas. A coup sûr, l’avortement ne sera pas interdit en cas de viol ou quand la vie ou la santé de la femme sont menacées », avait-il déclaré. La manifestation de lundi a « fait réfléchir » la majorité et lui a donné « une leçon d’humilité », avait-il ajouté.

    Mercredi soir, les organisations féministes criaient victoire. « Lundi la manifestation noire, mercredi, le projet est rejeté. Toutes ensemble, nous sommes fortes ! », a commenté, sur Twitter, la porte-parole du parti libéral Nowoczesna (« moderne »), Kamila Gasiuk-Pihowicz, qui avait fait du sujet son cheval de bataille.

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