• Les présentatrices des principales chaînes de télévision afghanes sont passées à l'antenne samedi sans se couvrir le visage, défiant l'ordre des talibans de dissimuler leur apparence

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    Les présentatrices des principales chaînes de télévision afghanes sont passées à l'antenne samedi sans se couvrir le visage, défiant l'ordre des talibans de dissimuler leur apparence et ainsi se soumettre à la vision austère de l'islam du groupe. Depuis leur retour au pouvoir l'année dernière, les talibans ont imposé une série de restrictions insidieuses à la société civile, dont une grande partie visent à limiter les droits des femmes.

    Au début du mois, le chef suprême des talibans a émis un ordre selon lequel les femmes devaient se couvrir entièrement en public, y compris le visage, idéalement avec la burqa traditionnelle. Auparavant, seul un foulard couvrant les cheveux suffisait.

     
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    Le redouté ministère afghan de la Promotion de la vertu et de la prévention du vice avait ordonné aux présentatrices de télévision de s'y conformer d'ici samedi. Mais les journalistes femmes des chaînes TOLOnews, Shamshad TV et 1TV sont toutes passées à l'antenne, en direct, sans dissimuler leur visage.

    "Nos consoeurs craignent que si elles se couvrent le visage, la prochaine chose qu'on leur dira sera d'arrêter de travailler", a expliqué Abid Ehsas, chef des informations de Shamshad TV. "C'est la raison pour laquelle elles n'ont pas respecté l'ordre jusqu'à présent", a-t-il dit à l'AFP. Mohammad Sadeq Akif Mohajir, porte-parole du ministère de la Promotion de la vertu et de la Prévention du vice, a prévenu que ces femmes violaient la directive des talibans. "Si elles ne s'y conforment pas, nous parlerons aux responsables", a-t-il déclaré à l'AFP.

    "Toute personne qui vit sous un système et un gouvernement particulier doit obéir aux lois et aux ordres de ce système, donc elles doivent appliquer l'ordre", a-t-il asséné. Les talibans ont ordonné que les femmes travaillant au sein du gouvernement soient licenciées si elles ne respectent pas le nouveau code vestimentaire.

    Les employés risquent également d'être suspendus si leurs épouses ou leurs filles ne s'y conforment pas. Les talibans ont repris le pouvoir en août 2021 en annonçant un régime plus souple que lors de leur premier règne rigoriste. Mais ils ont ces derniers mois recommencé à réprimer les oppositions et à éroder les libertés, notamment pour les femmes dans l'éducation, le travail et la vie quotidienne.

    Ils ont commencé par exiger que les femmes portent au minimum un hijab, un foulard couvrant la tête mais laissant apparaître le visage. Puis, début mai, ils leur ont imposé le port en public d'un voile intégral, de préférence la burqa, déjà obligatoire lorsqu'ils étaient au pouvoir de 1996 à 2001.

     

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    • Afrique

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  • L'invitation du Pr Émile Daraï, sous le coup d'une enquête pour violences obstétricales, au congrès "Paris Santé Femmes", avait provoqué un scandale.
    10/05/2022 10:59 CEST | Actualisé il y a 5 heures

    Partie moderne de l'hôpital Tenon à Paris pendant la crise sanitaire du coronavirus en avril 2020.
     
    BSIP via Getty Images
    Partie moderne de l'hôpital Tenon à Paris pendant la crise sanitaire du coronavirus en avril 2020.

    GYNÉCOLOGIE - Visé par plusieurs plaintes pour viol et sous le coup d’une enquête pour violences obstétricales, le Pr Emile Daraï était néanmoins à l’affiche mercredi 11 mai d’un congrès de gynécologues, Paris Santé Femmes 2022.

    Devant la mobilisation de collectifs féministes appelant à manifester contre son intervention, le Collège national des gynécologues (CNGOF), organisateur de l’évènement, a annoncé mardi 10 mai dans un communiqué que le Pr Daraï avait “décidé d’annuler sa participation à Pari(s) Santé Femme (PSF)”.

    Le Collectif Stop aux violences obstétricales (StopVOG), à l’origine des révélations en septembre des plaintes pour viols visant le praticien, dénonçait un “colloque de la honte” et appellait à un rassemblement mercredi à 8h30 devant le parc des expositions de la porte de Versailles.lien

    https://pbs.twimg.com/media/FSQ5LodXwAE01cd.jpg

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    Démis de ses fonctions de chef de service à l’hôpital Tenon en décembre, après une enquête interne des Hôpitaux de Paris (AP-HP), le Pr Daraï continue toutefois d’exercer dans cet établissement.

    Une information judiciaire à son encontre, pour “violences par personne chargée d’une mission de service public”, a été ouverte en janvier et confiée à un juge d’instruction.

    “Conscient de l’émoi suscité” par son intervention, le CNGOF soulignait la veille que le spécialiste “n’a pas, à ce jour, été condamné par la justice” et qu’il continue par ailleurs ”à être invité dans les congrès internationaux”.

     

    “Il est scandaleux qu’il soit mis en avant”, rétorque StopVOG, qui considère que “tout en respectant la présomption d’innocence, il est urgent de garantir la sécurité des patientes”.

    L’annulation de sa venue serait donc une décision du Pr Daraï et non du Collège national des gynécologues (CNGOF), dans le but de “préserver le plus grand congrès annuel français consacré à la santé des femmes”.

     

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  • PPDA : 20 femmes prennent la parole

     

     

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  • Affaire PPDA : une nouvelle plainte pour viol vise le journaliste

    La plaignante dénonce un viol dans les locaux de TF1 à Boulogne-Billancourt en février 1995.

     

    Le Monde avec AFP

     

    Publié aujourd’hui à 10h10, mis à jour à 11h34

      Temps de Lecture 2 min.

     

    L’ancienne star de TF1, Patrick Poivre d’Arvor, le 14 août 2017. L’ancienne star de TF1, Patrick Poivre d’Arvor, le 14 août 2017. JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP

     

    Une nouvelle plainte pour viol a été déposée contre l’ancien présentateur de TF1, Patrick Poivre d’Arvor, a fait savoir, jeudi 28 avril, le parquet de Nanterre, confirmant une information du Monde et de Franceinfo. Déposée à Paris, elle est traitée par le parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine), compétent en raison du lieu des faits, a précisé le ministère public.

     

    Cette plainte a été déposée un peu avant la diffusion, jeudi soir sur France 2, de l’émission « Complément d’enquête », dans laquelle plusieurs femmes accablent l’ancien animateur, relatant des faits de violences sexuelles.

     

    Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Affaire PPDA : l’ancien présentateur se défend sur le front des atteintes à la réputation

     

    On y entend Mathilde (le prénom a été modifié), à l’origine de la nouvelle plainte, dénoncer un viol dans les locaux de TF1 à Boulogne-Billancourt en février 1995. A l’époque âgée de 24 ans, journaliste tout juste diplômée, elle déclare avoir été invitée dans le bureau de PPDA où il l’aurait « embrassée », puis « basculée sur la moquette ». « Il a enlevé mon pantalon, il a enlevé son pantalon et il m’a violée. Je n’avais plus aucun réflexe », décrit anonymement la plaignante.

     

     

     

    Selon elle, quelques jours plus tard, « il m’a attrapée par les cheveux et a approché mon visage de son sexe. Là, je me suis débattue ». La plaignante a également déposé plainte pour tentative de viol, selon une source proche du dossier. Contactée par l’Agence France-Presse, l’avocate de PPDA Jacqueline Laffont a déclaré ne pas souhaiter réagir.

     

    Lire aussi Article réservé à nos abonnés Ensemble, c’est #metoo : quand les victimes d’agressions sexuelles s’entraident

     

    Plusieurs enquêtes en cours

     

    L’affaire PPDA avait éclaté en février 2021, quand l’écrivaine et journaliste Florence Porcel avait porté plainte, accusant l’ancien présentateur de lui avoir imposé un rapport sexuel en 2004 et une fellation en 2009. Une enquête préliminaire avait ensuite été menée pendant quatre mois par le parquet de Nanterre, au cours de laquelle 23 femmes avaient témoigné. La majorité des faits dénoncés étant prescrits, l’enquête avait été classée sans suite en juin.

     

    La plainte de PPDA à l’endroit de Mme Porcel, pour dénonciation calomnieuse, avait également été classée. Fin novembre, Mme Porcel s’était constituée partie civile, afin de provoquer la saisine d’un juge pour enquêter de nouveau sur les faits non prescrits qu’elle dénonce. L’information judiciaire, ouverte en décembre 2021, suit son cours.

     

     

     

    Une deuxième enquête pour viol est également menée à Nanterre, cette fois par des magistrats du parquet, pour des faits apparaissant prescrits.

     

    De son côté, l’ancien animateur a porté plainte, mardi, avec constitution de partie civile pour dénonciation calomnieuse contre 16 femmes. Il fustige le « lot d’excès et de dérives » du mouvement #metoo, d’après des passages publiés par Franceinfo.

     

    Lire aussi Article réservé à nos abonnés PPDA, Nicolas Hulot, Gérard Louvin… TF1, la face sombre des années dorées

     

    Le Monde avec AFP

     

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  • Laurence Rossignol huée à l'Assemblée alors

    qu'elle dénonce

    les inégalités hommes-femmes

    08/11/2016 à 21h31     LIEN

     

    A l'Assemblée ce mardi, Laurence Rossignol est revenue sur les inégalités de salaires entre hommes et femmes, dénoncées la veille autour de l'heure symbolique de 16h34. Alors qu'elle s'exprimait, des députés ont commencé à huer la ministre, forçant Claude Bartolone à intervenir pour faire revenir le calme. En vain.

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  • La parité homme-femme sera effective dans 170 ans

    Une étude du Forum économique mondial (WEF) a démontré que l’égalité salariale devrait se réaliser dans 170 ans. Il s’agit d’un recul important dans ce domaine puisque le rapport précédent indiquait 118 ans.

    Rédigé par Nathalie Jouet, le 27 oct 2016, à 10 h 50 min     LIEN
     
    La parité homme-femme sera effective dans 170 ans

    Selon le WEF, l’écart entre les hommes et les femmes a atteint 59 % en 2016 dans le domaine économique. Malgré des heures de travail plus longues, la femme continuera donc à toucher un salaire inférieur à l’homme.

    Parité homme-femme : les femmes perçoivent toujours un salaire moins élevé alors qu’elles travaillent plus

    Parmi les pays les plus performants en matière de parité homme-femme, l’Islande est en première place pour la 8e année consécutive, suivie de la Norvège et de la Suède. En Islande, les salaires des femmes s’élèvent à près de 87 % par rapport à ceux des hommes. La France, quant à elle, se situe au 17e rang avec un chiffre de 75 %.

    Des inégalités qui se sont accentuées depuis 2008

    VIDEO

    Malgré une avancée record en 2013, le fossé entre les sexes n’avait jamais été aussi important dans le monde. « Le fossé entre les sexes, désormais de 59 %, est plus élevé qu’il n’a jamais été depuis 2008 […] Les progrès se sont inversés, après avoir atteint leur pic en 2013 », détaille le rapport(1).

    L’étude montre également que les inégalités les plus fortes concernent les postes à haute responsabilité. Dans ce domaine, le nombre de postes occupés par les femmes reste très bas. De plus, la parité entre parlementaires n’est constatée que dans quatre pays, alors que les femmes titulaires d’un diplôme universitaire sont plus nombreuses que les hommes dans une centaine de pays. Dans ces conditions, il parait difficile de faire progresser l’égalité salariale.

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    Trump promet d'aller jusqu'au bout

    malgré le scandale

    Trump promet d'aller jusqu'au bout malgré le scandaleDonald Trump s’excuse pour une vidéo tournée en 2005 dans laquelle il profère des obscénités au sujet des femmes. Le candidat Républicain promet de continuer sa campagne électorale, malgré le scandale provoqué par la diffusion de cette vidéo. /Photo prise le 8 octobre 2016/REUTERS/Handout ((c) Reuters)

    par Emily Stephenson           LIEN

    NEW YORK (Reuters) - Donald Trump n'a aucune intention de renoncer à se présenter à l'élection présidentielle du 8 novembre, malgré le scandale provoqué par la diffusion, à la veille du deuxième débat face à Hillary Clinton, d'une vidéo tournée en 2005 dans laquelle il profère des obscénités au sujet des femmes.

    Aussi bien sa femme que son colistier ont dénoncé ces propos, les jugeant insultants et indéfendables.

    "Les médias et l'establishment veulent à tout prix me voir abandonner - JE NE ME RETIRERAI JAMAIS DE LA COURSE, NE LAISSERA JAMAIS TOMBER MES SUPPORTERS", a-t-il déclaré sur Twitter.Il a ensuite brièvement quitté la "Trump Tower", où il s'était enfermé toute la journée avec ses conseillers, le gouverneur du New Jersey Chris Christie et l'ancien maire de New York Rudy Giuliani, pour aller saluer un petit groupe de partisans réunis devant l'immeuble new-yorkais.

    Mike Pence, candidat à la vice-présidence sur le "ticket" Trump, s'est dit choqué par ses propos, qu'il juge indéfendables. "En tant qu'époux et père, j'ai été offensé par les propos tenus par Donald Trump et les actes qu'il décrits dans la vidéo vieille de onze ans diffusée hier. Je ne cautionne pas ses propos et ne peut les défendre", dit-il sur Twitter. Il assure toutefois qu'il continuera à le soutenir.

    L'homme d'affaire a présenté ses excuses sur Facebook samedi matin pour tenter de désamorcer le scandale, mais elles n'ont pas empêché la multiplication des appels au retrait de sa candidature au sein de son propre parti.

    Sur la vidéo de 2005, publiée par le Washington Post, on entend Donald Trump évoquer sa tentative de séduction d'une femme mariée et le loisir que l'on peut s'accorder, si l'on est connu, de tripoter les femmes.

    Ces images avaient été enregistrées quelques mois après le mariage de Donald Trump avec Melania, sa troisième femme.

    Dans un communiqué, cette dernière qualifie les mots de son mari "d'inacceptables et de blessants pour moi".

    "Ils ne représentent pas l'homme que je connais. Il a le coeur et l'esprit d'un dirigeant. J'espère que les gens accepteront ses excuses, comme je l'ai fait, et qu'ils se concentreront sur les problèmes auxquels doivent faire face notre nation et le monde."

    MULTIPLICATION DES CONDAMNATIONS CHEZ LES RÉPUBLICAINS

    Plus de 60 dirigeants républicains de premier plan ont vivement condamné les propos de Donald Trump, dont Paul Ryan, le président de la Chambre des représentants et John McCain, candidat aux élections présidentielles de 2008.

    Plus d'un vingtaine de membres du parti ont même appelé le magnat immobilier à se retirer de la course. Dans l'histoire politique américaine, il n'y aucun exemple d'un parti remplaçant son candidat à l'élection présidentielle si peu de temps avant le scrutin.

    Il n'est pas sûr à ce stade s'il y aurait un moyen de retirer l'investiture à Donald Trump. Et le vote à commencé dans plusieurs Etats, y compris dans certains jugés décisifs, tels que la Virginie et la Caroline du Nord.

    "Ceux qui me connaissent savent que ces paroles ne reflètent pas qui je suis. Je les ai dites, j'ai eu tort et je m'excuse", déclare-t-il dans l'enregistrement tourné à la hâte. "Ce n'est rien d'autre qu'un moyen pour détourner l'attention des questions importantes auxquelles nous sommes confrontés aujourd'hui."

    Evoquant ensuite les infidélités de Bill Clinton lorsqu'il était président, Trump prévient: "On en parlera un peu plus dans les prochains jours. Je vous donne rendez-vous pour le débat de dimanche".

    Au cours de la conversation enregistrée en 2005, Donald Trump, équipé d'un micro, bavarde avec Billy Bush, le présentateur de l'émission "Acces Hollywood", diffusé par NBC, juste avant le tournage d'une séquence.

    "J'ai essayé de la b---. Elle était mariée. J'ai fait toutes les avances possibles, mais je n'y suis pas arrivé", entend-on dire le candidat républicain.

    "Je commence à les embrasser. Et quand on est quelqu'un de connu, elles vous laissent faire. On les attrape par la ch---e. On peut faire tout ce que l'on veut."

    La vidéo reprise en boucle sur toutes les chaînes de télévision, vendredi soir, a fait l'effet d'une bombe au sein de son équipe de campagne et a conduit la hiérarchie républicaine à prendre ses distances avec le magnat de l'immobilier.

    CINQ POINT D'AVANCE POUR HILLARY CLINTON AVANT LA VIDÉO

    Pour Reince Priebus, président du Comité national républicain (RNC), "aucune femme ne devrait jamais être décrite dans ces termes ou évoquée de cette manière".

    Ce dernier ne participera pas à "Face the Nation", l'émission politique du dimanche sur CBS, où il sera remplacera par Rudy Giuliani.

    Mitch McConnell, président du Sénat, a quant à lui jugé les propos de Trump "répugnants". Son homologue de la Chambre des représentants, Paul Ryan, qui avait invité à Trump à le rejoindre dans le Wisconsin samedi, a décommandé et plusieurs voix se sont élevée pour que l'homme d'affaires cède la place à Mike Pence, jugé mieux à même d'incarner les valeurs républicaines.

    Selon Mike Coffman, élu du Colorado, Trump devrait abandonner car "sa défaite est désormais quasiment certaine".

    Une analyse partagée par le stratège Ron Bonjean qui parle d'une "fin de partie politique" pour le magnat de l'immobilier. "Il faudrait que Trump réussisse à sortir un lapin de son chapeau pour renverser la tendance", a-t-il ajouté.

    Certains républicains influents ont toutefois réaffirmé leur soutien à leur candidat à la présidentielle, dont l'un des enjeux sera la nomination d'un juge de la Cour suprême qui décidera de l'orientation libérale ou conservatrice de la plus haute juridiction.

    Sur Twitter, Hillary Clinton a qualifié l'enregistrement d'"horrifiant", tout en ajoutant : "Nous ne pouvons permettre à cet homme de devenir président".

    La candidate démocrate devance Donald Trump de cinq points dans les intentions de vote pour l'élection présidentielle du 8 novembre aux Etats-Unis, selon un sondage Reuters-Ipsos publié vendredi.

    (Avec la contribution de Jeff Mason et d'Emily Flitter à New York, d'Ayesha Rascoe à Chicago et d'Eric Beech et Mohammed Zargham à Washington; Jean-Philippe Lefief et Benoît Van Overstraeten pour le service français)

    Dernières vidéos

    Trump / Clinton : un scandale peut en cacher un autre

     

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  •  

    Pourquoi les Iraniennes s'affichent-elles

    à vélo sur les réseaux sociaux ?

    Rédaction lifestyle   Publié le mercredi 21 septembre 2016 à 15h24 - Mis à jour le vendredi 23 septembre 2016 à 16h04

     LIEN

    Photos
     
     
    Magazine

    Une manière de s'opposer à une nouvelle interdiction les concernant...

    Depuis plusieurs jours, Instagram livre des clichés montrant quelques Iraniennes à vélo. C'est une manière de revendiquer leur droit de chevaucher la petite reine car, depuis le 10 septembre, une fatwa leur interdit ce mode de transport ou ce loisir dans les lieux publics.

    " Faire du vélo attire l'attention des hommes et expose la société à la corruption, et surtout cela contrevient à la chasteté des femmes, il faut l'abandonner ", voilà ce qu'a déclaré le leader religieux Ali Khamenei. Pourtant, une campagne pour l'écologie avait été lancée il y a quelques mois par le gouvernement avec comme message : " chaque mardi, laissez tomber la voiture et prenez votre vélo ". Ce que beaucoup d'iraniens ont fait dans les grandes villes du pays. Une nouvelle mode qui n'a pas vraiment plu aux ultraconservateurs considérant cette pratique " indécente " pour le sexe féminin. Une semaine avant de publier cette fatwa, Khamenei déclarait que "l e rôle et la mission des femmes, c'est d'être mère et de s'occuper du foyer" .

    Mais pas de quoi décourager de nombreuses Iraniennes qui osent s'opposer ouvertement à cette nouvelle interdiction les concernant. En guise de contestation, elles s'affichent à vélo, avec l'aide de Masih Alinejad, fondatrice de l'association féministe militante My Stealthy Freedom, qui s'occupe de poster leurs photos sur Instragram.

    Depuis que Rohani a pris la tête de l'Iran, les droits des femmes ne font que régresser. C'est le constat dressé par Amnesty International. D'ailleurs, 7000 agents de "police morale" ont été engagés depuis avril 2016 pour vérifier si leur tenue est bien "correcte".

    LIEN instagram

     

     

    #LesIraniennesadorentlevélo Je suis sportive. Et, j'ai toujours essayé de pratiquer en Iran, avec le plus de liberté possible. Cette photo a été prise sur l'île de Quesme (sud de l'Iran, sur la côte...).

    LIEN instagram

     

     

    "Pour vivre une vie ordinaire, en tant que femme, je dois m'engager dans une "guerre" quotidienne. Suis-je une criminelle parce que j'aime la vie et le vélo? Gardez en tête que nous pouvons atteindre la victoire en luttant inlassablement. Vivez en paix et respectez les droits des autres."

    LIEN Instagram

     

     

    "Mon mari et moi, on ne va pas abandonner à cause d'une fatwa."

    LIEN instagram

     

    "Quand j'étais enfant, mes parents ne voulaient pas m'acheter de vélo. Ils disaient qu'une jeune fille ne monte pas usur une bicyclette. Mais je nai pas renoncé. Je sauteais sur la bicyclette de mon plus jeune frère, même avec d'autres garçons. J'étais la seule de mon groupe d'âge en classe à avoir appris à rouler à vélo. La première fois que j'ai essayé, je suis tombée dans un arbre et me suis cassé le nez. Ce que je vois donc sur mon nez est aujourd'hui le doux souvenir de ces jours. Je raconte cette histoire pour ceux qui pensent nous interdire de pratiquer ce sport que nous apprécions. Nous ne renoncerons pas facilement ! "

     

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  • Septembre 2016
    2
    Synthèse
    Des centaines de millions de femmes approvisionnent
    leur famille en bois de chauffage et en eau, cuisinent,
    font le ménage et prennent soin des personnes âgées,
    des enfants et des malades tout en s’efforçant de
    gagner leur vie par le biais d’emplois qui sont moins
    bien rémunérés et plus précaires que ceux des
    hommes. Le travail qu’elles accomplissent – au sein et
    hors du foyer – est indispensable à la société. Sans lui,
    l’économie mondiale ne fonctionnerait pas. Pourtant,
    ce travail reste sous-évalué et en grande partie
    invisible.
    Pour rendre compte de l’ampleur du problème,
    ActionAid a calculé la valeur économique qu’apporterait
    la suppression des inégalités de genre au travail dans
    les pays en développement.
    Nous sommes arrivé·e·s
    à la conclusion que les femmes des pays en
    développement pourraient gagner 9 000 milliards de
    dollars (8 000 milliards d’euros) de plus si leur salaire
    et leur accès aux emplois rémunérés étaient égaux
    à ceux des hommes.
    Ce chiffre astronomique laisse
    entrevoir l’ampleur de cette injustice et des occasions qui
    échappent aux femmes pauvres d’améliorer leur propre
    vie et celle de leur famille. Cette situation ne pèse pas
    seulement sur leurs finances : les inégalités économiques
    dont elles sont victimes limitent également leurs choix
    de vie – notamment dans les domaines de la santé et
    des droits sexuels et reproductifs – et les rendent plus
    vulnérables à la violence ainsi qu’à d’autres formes de
    discrimination et d’exploitation.
    Les femmes ne sont pas les seules à subir les
    conséquences de ces inégalités. Celles-ci pèsent sur nous
    tou·te·s, notamment sur les entreprises et sur l’économie
    au sens large. En 2012, l’Organisation internationale
    du Travail (OIT) a estimé que la réduction des inégalités
    entre hommes et femmes dans le domaine de l’emploi
    permettrait d’augmenter la production mondiale de
    1 600 milliards de dollars US
    1
    . Veiller à ce que le travail
    accompli par les femmes – au sein et hors du foyer – soit
    valorisé et justement rémunéré est une composante clé
    de la lutte contre la pauvreté et en faveur de la prospérité
    pour toutes.
    Dans le monde entier, des personnes de plus en
    plus nombreuses reconnaissent que notre système
    économique doit être réformé en profondeur. De même,
    il est de plus en plus communément admis que la seule
    croissance économique sera insuffisante pour permettre
    l’avènement de l’égalité de genre, la fin de la pauvreté
    et la réduction des inégalités. Quelques gouvernements
    ont pris des mesures courageuses pour lutter contre
    les inégalités au travail. Certaines entreprises se sont
    également distinguées en comprenant que le fait de
    confier des emplois décents aux femmes était bénéfique
    pour leur pérennité et leur productivité. Mais nous devons
    encore agir pour que cette vision se généralise et que ces
    quelques exceptions deviennent la majorité.
    L’inégalité économique des femmes n’est pas une
    fatalité. L’exploitation du travail des femmes prévaut à
    cause des idées politiques injustes qui fondent notre
    économie mais aussi parce qu’elle s’enracine dans la
    discrimination de genre qui opère plus généralement
    dans la société, discrimination qu’elle contribue à
    perpétuer.
    ActionAid appelle les gouvernements,
    les institutions internationales,
    les entreprises et les employeurs
    à créer les conditions nécessaires
    pour que les femmes des pays en
    développement bénéficient des
    mêmes opportunités et droits au
    travail que les hommes et à :
    1. Garantir aux femmes l’accès à des emplois
    décents et la possibilité d’en jouir pleinement.
    2. Reconnaître, réduire et redistribuer les
    responsabilités non rémunérées de “care”, c’est-
    à-dire celles relatives aux soins, qui incombent
    actuellement de manière disproportionnée aux
    femmes.
    3. Faire en sorte que les politiques économiques
    soient mises en œuvre au profit des femmes plutôt
    qu’à leur détriment, et mettre fin à la recherche de
    la croissance à tout prix.
    4. Encourager les femmes à s’exprimer, à passer
    à l’action et à exercer leur leadership à tous les
    niveaux.
    5. Veiller à ce que la mise en œuvre, le suivi et
    l’évaluation fassent véritablement progresser les

    droits des femmes et comblent les écarts de genre au travail.

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