C’est la dernière contribution du Conseil de l’idéologie islamique (Council of Islamic Ideology, CII) au débat sur les droits des femmes au Pendjab pakistanais : “Un mari a le droit de battre légèrement sa femme si celle-ci conteste les ordres qu’on lui donne ou si elle refuse de s’habiller comme on le lui demande”.

Cette recommandation figure dans un projet de loi de 163 pages que le CII vient de déposer devant l’Assemblée parlementaire de Lahore, rapporte The Express Tribune, en réaction à la loi contre les violences faites aux femmes votée en 2015 et jugée “anti-islamique”.
 

Le texte du CII indique que la femme peut être également battue “si elle refuse un rapport sexuel ou si elle ne prend pas de bain après”. Même chose “si elle ne porte pas le voile ou si elle parle trop fort”.

The Express Tribune rappelle que le CII est une instance consultative dont l’existence est prévue par la Constitution. Il compte vingt membres, dont une femme. Ses avis ne suivent pas le Coran à la lettre et le pouvoir législatif n’est heureusement pas tenu de les suivre.