• Merci de l'avoir posée

    Est-ce vraiment la fin du trou de la Sécu?

    Par Eric Favereau 23 septembre 2016 à 13:07       LIEN
     
     

    Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, l'assure. Son enthousiasme doit être tempéré.

    C’est la fin «du trou de la Sécu». La ministre de la Santé et des Affaires sociales, Marisol Touraine, l'affirme. Ajoutant même: «L’histoire du quinquennat, c’est la fin des déficits sociaux.» Diantre, quelle belle réussite! Mais est-ce tout à fait sûr?

    Les données

    Assurément, il y a du mieux, mais comme le notait en début de semaine le premier président de la Cour des comptes, Didier Migaud, ce n’est pas la première fois qu’il y a du mieux, le problème c’est la durée et la constance dans les politiques de régulation.

    Reprenons. Forte d’un redressement des comptes de la Sécurité sociale, au mieux depuis 2002,  Marisol Touraine assure, sur son blog, la fin du «trou de la Sécu» en 2017, en dépit néanmoins d’un déficit prévu de plus de 4 milliards d’euros.

    Le gouvernement vise en effet un déficit du régime général (maladie, retraites, famille, accident du travail) ramené à 400 millions d’euros contre 3,4 milliards en 2016. Mais, parallèlement, persistera un déficit de 3,8 milliards d’euros pour le Fonds de solidarité vieillesse (FSV), autre composante de la Sécu, qui verse les cotisations retraites des chômeurs et le minimum vieillesse.

    Bref, ce n’est pas tout à fait la fin du trou. Marisol Touraine s’en défend:«En période de crise les dépenses de solidarité pour les retraites sont plus élevées.» Pour autant, on ne peut nier un redressement pour 2016, selon les chiffres de la commission des comptes dévoilés ce jeudi: le déficit cumulé du régime général et du FSV devrait passer de 10,8 milliards l’année dernière à 7,1 milliards d’euros, son niveau le plus bas depuis 2002 .

    N’y a-t-il pas un peu de tripatouillage?

    Cette embellie repose en tout cas sur quelques artifices comptables. Ainsi, l’intégration «discutable» d’un produit exceptionnel de 700 millions d’euros, a relevé mardi la Cour des comptes. Qui a également pointé la situation du Fonds de solidarité vieillesse, à intégrer, selon elle, à la branche vieillesse du régime général (1,6 milliard d’excédent prévu en 2017) pour mieux rendre compte de la situation des retraites en France. Mais surtout, même réduit de moitié, le déficit de l’Assurance maladie s’établira toujours à 2,6 milliards d’euros en 2017. Eternel point noir de la Sécu, elle devra réaliser 4 milliards d’euros d’économies, tout en honorant les revalorisations de revenus prévues dans la fonction publique hospitalière (à hauteur de 700 millions d’euros) et chez les médecins libéraux (400 millions). Un objectif compliqué à atteindre.

    De nouvelles mesures?

    Cette amélioration repose, également, sur l’annonce que de quelques mesures, parmi lesquelles une augmentation du prix du tabac à rouler (+15%) et la création d’une taxe sur le chiffre d’affaires des distributeurs de tabac qui pourrait rapporter «130 millions par an à destination du nouveau fonds de lutte contre le tabagisme», selon la ministre. Un «fonds pour l’innovation médicale», doté de 800 millions d’euros, sera également créé pour «financer dans la durée les traitements innovants», «dont 200 millions dépensés dès 2017 pour absorber le choc de l’arrivée des immunothérapies contre le cancer». Les mécanismes existant de régulation des prix du médicament seront par ailleurs reconduits. «Des économies de gestion des caisses ou des mesures de lutte contre la fraude doivent au total permettre d’engranger 1,5 milliard d’euros supplémentaires pour les régimes sociaux», a également expliqué la ministre, sans autre précision. 

    L’avenir tout rose?

    Comme le note la Cour des comptes, les années électorales sont peu propices aux économies, bien plus au relâchement des comptes. Didier Migaud, a ainsi appelé mardi le gouvernement à «ne pas relâcher les efforts de maîtrise des dépenses» de l’Assurance maladie, tout en lui demandant «d’améliorer» l’accès financier aux soins pour les assurés à faibles revenus. Car sur ce point-là, des reculs nets sont pointés, ce qui est une vraie faiblesse de la politique du ministère: si le trou s'est un peu comblé, les inégalités de santé n’ont pas été réduites.

    Le bilan est donc nuancé. «L’amélioration est réelle, globalement elle est surtout liée à la reprise. Mais comme souvent avec ce ministère on exagère, d’autant que pour l’année 2016 nous ne sommes que sur des prévisions», note un expert de l’Assurance maladie. Il en veut pour exemple la question des prix élevés des médicaments innovants: «Le gouvernement nous dit qu’il les maîtrise, or le coût de ces médicaments n’apparaît que dans la médecine de ville. A l’hôpital, où ils sont les plus importants, le coût est noyé dans des budgets globaux.»

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  •  

    Tromperie sur les émissions: le gouvernement français va se retourner contre les constructeurs

    Par AFP , publié le 21/09/2016 à 15:47 , mis à jour à 15:47     LIEN
     

    Des véhicules du constructeur automobile Renault, le 15 janvier 2016 à Saint-Herblain

    Des véhicules du constructeur automobile Renault, le 15 janvier 2016 à Saint-Herblain

    afp.com/LOIC VENANCE

    Paris - Le gouvernement français va réclamer aux constructeurs automobiles une compensation du "manque à gagner fiscal" né d'une éventuelle tromperie sur les émissions de leurs véhicules, telle celle qui est reprochée à l'allemand Volkswagen, a annoncé mercredi le secrétaire d'Etat au Budget.

    "L'intention du gouvernement est d'engager une action en responsabilité pour faute contre les fabricants à raison bien entendu du préjudice causé par le manque à gagner fiscal", a indiqué Christian Eckert lors d'une audition à l'Assemblée nationale par une mission d'information sur l'industrie automobile. 

    "Il n'y aura pas de complaisance ni de sévérité particulière, il y aura l'application d'un juste retour à la responsabilité des constructeurs", a précisé le ministre, tout en rappelant qu'une enquête de la DGCCRF (répression des fraudes) était en cours: "attendons bien sûr ses conclusions".

    "Il est évidemment hors de question de pénaliser les particuliers par la faute d'un constructeur", a ajouté M. Eckert. Un dispositif destiné à faire passer un véhicule pour moins polluant qu'il ne l'est représente en effet un avantage fiscal indu pour son constructeur dans le cadre du calcul du bonus-malus écologique. 

    Fin septembre 2015, quelques jours après le début du scandale qui fait vaciller le géant allemand, la ministre de l'Environnement, Ségolène Royal, avait déjà indiqué que le gouvernement comptait demander à Volkswagen un remboursement des aides publiques versées pour l'achat de véhicules présentés comme propres. 

    Volkswagen a équipé 11 millions de véhicules diesel dans le monde d'un logiciel capable de fausser les résultats de tests antipollution, et de faire passer les voitures pour plus "vertes" qu'elles ne sont vraiment. En France, près d'un million de véhicules des marques Volkswagen, Audi, Skoda et Seat sont concernés. 

    Cette affaire, qui a eu un retentissement mondial, a aussi attiré l'attention des pouvoirs publics sur le décalage entre les normes d'homologation et les émissions polluantes réelles. Ces normes sont en cours de resserrement au niveau européen, et les tolérances dans leur application vont de même être réduites. 

    - Réunion de la commission Royal jeudi - 

    Des enquêtes menées dans plusieurs pays ont en outre épinglé des constructeurs, dont Renault, Fiat et Opel, pour des dépassements de normes importants sur certains modèles, qu'il s'agisse des émissions d'oxydes d'azote (NOx) ou de CO2, base du barème fiscal des cartes grises en France. 

    En France justement, une commission installée par Mme Royal à l'automne 2015 a conclu après neuf mois d'enquête ne pas pouvoir exclure que d'autres marques aient recours à des logiciels "tricheurs", malgré leurs dénégations. 

    L'organisme UTAC-Ceram a ainsi testé 85 véhicules diesel prélevés au hasard sur le parc roulant dans des conditions différant légèrement de celles de l'homologation afin de leurrer, et ainsi de détecter un dispositif frauduleux. A chaque fois, elle a ajouté un seuil de tolérance. 

    Sur les 85 véhicules, environ un tiers (de 24 à 28) se sont retrouvés "en anomalie" vis-à-vis des seuils de NOx au cours de trois tests. 

    Ce phénomène était encore plus marqué sur le CO2 (mesuré lors de deux tests), dont 39 et 47 véhicules dépassaient les seuils de tolérance, avait indiqué le rapport, qui appelait à de nouveaux tests sur certains véhicules "afin d'évaluer s'ils ne doivent pas faire l'objet d'un retrait de leur certificat d'homologation". 

    Au total, la commission, a reçu 11 constructeurs aux modèles "en anomalie" lors de ses travaux. Ses membres doivent se retrouver jeudi au ministère de l'Environnement. 

    Selon le ministère, "l'ordre du jour prévoit la présentation des derniers résultats de tests effectués par l'IFPEN [Institut français du pétrole - énergies nouvelles, NDLR] durant l'été à la demande de la commission, et celle du rapport rendu public le 29 juillet". 

    De même source, "elle sera aussi l'occasion d'un débat entre les membres de la commission sur les suites à donner, au-delà des pistes déjà évoquées cet été" et qui seront soumises à Mme Royal. 

    De son côté, la DGCCRF, qui a notamment mené des perquisitions chez Renault en janvier et chez PSA en avril, a indiqué fin août à l'AFP que ses recherches étaient toujours en cours et qu'elle n'avait pas transmis d'éléments à la justice. 

     
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  • Pourquoi François Hollande annonce

    une refonte de l'indemnisation

    des victimes du terrorisme

    Publication: 19/09/2016 11h53 CEST Mis à jour: Il y a 1 heure
     
     
    JULIETTE MEADEL
     
     

    TERRORISME - C'est l'une des tristes conséquences de la série d'attentats qui a frappé la France depuis plus de 18 mois. Le fonds d'indemnisation créé en 1986 n'est plus à même d'apporter les réponses aux proches des victimes. Que ce soit en termes humain ou financier, l'administration est parfois dépassée et même si la création d'un secrétariat d'Etat dédié est une première réponse, elle ne peut suffire.

    A titre d'illustration, cinq millions d'euros ont déjà été versés après l'attentat de Nice qui a fait 86 victimes le 14 juillet dernier. Mais de l'aveu de Juliette Méadel, la somme totale pourrait approcher les 400 millions. "Cette indemnisation doit être juste et transparente", a indiqué François Hollande lors de la cérémonie d'hommage aux victimes organisée lundi 19 septembre.

    A cette occasion, le chef de l'Etat a annoncé une prochaine réforme du fonctionnement et des règles du Fonds de garantie.

    Le fonds, financé par un prélèvement obligatoire sur les contrats d'assurance qui s'élève à 4,30 euros, dispose actuellement d'une réserve d'1,4 milliard d'euros, expliquait durant l'été son directeur Julien Rencki. Mais le gouvernement réfléchit de longue date à une manière de pérenniser le fonds.

    L'autre question délicate est celle du statut de victime. Pour Nice, le gouvernement a promis une indemnisation de toute personne "ayant subi un préjudice" en lien avec l'attentat et ayant été dans "la zone de danger". Celle-ci inclut dans toute leur surface le trottoir et la voie de circulation empruntés par le camion meurtrier. "Donc, d’un côté du trottoir vous êtes victime. Et de l’autre, non ? C’est extrêmement choquant. Le Fonds décide de façon discrétionnaire, avec des différences de traitement insupportables: la question ne s’est pas posée pour les terrasses à Paris!", dénonce dans Libération le vice-président de l'association 13 Novembre, fraternité et vérité.

    L'autre difficulté pour les victimes est parfois d'apporter la preuve de leur présence sur les lieux, ce qui fait craindre une absence d'indemnisation. Pour le Bataclan, des victimes s'émeuvent qu'on leur demande leur ticket alors que des proches sont décédés dans leurs bras.

    Aujourd'hui, c'est le fonds de garantie qui évalue seul l'ensemble des critères et détermine la somme allouée aux victimes. S'il promet une indemnisation au cas par cas, des associations évoques des sommes forfaitaires proposées aux familles: "Pour le père qui a perdu son enfant, c’est 62.500 euros. Pour le frère, 21.000 euros", explique le représentant de l'association.

    Une des pistes envisagées pour apporter le plus de "transparence et d'égalité", comme l'a promis François Hollande, est d'inclure un juge dans le processus global d’indemnisation.

    Lire aussi :

    Revivez la cérémonie d'hommage aux victimes du terrorisme

    • 19 septembre, future journée d'hommage à "toutes les victimes du terrorisme"?

    • Fausse alerte à Paris: l'hypothèse d'un acte malveillant privilégiée

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  • Manifestations contre la loi travail : « C’est le clap de fin de la mobilisation »

    LE MONDE | 15.09.2016 à 13h55 | Par Coumba Kane, Michel Noblecourt et Laureline Savoye

    Durée : 04:14  |   
     

    Eclairage

    Plusieurs milliers de personnes défilent jeudi 15 septembre dans toute la France contre la loi El Khomri. La loi travail aura causé des mois d’affrontements politiques et de conflit social sans faire plier l’exécutif.

    Pourquoi plusieurs syndicats ont-ils appelé à manifester alors que la loi a été promulguée le 9 août ? L’analyse de Michel Noblecourt, éditorialiste au Monde.

    LE MONDE

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  • Après la démission de Macron, Sapin nommé ministre de l’économie et des finances

    Le Monde.fr avec AFP | 30.08.2016 à 17h37 • Mis à jour le 30.08.2016 à 20h10   LIEN

     

    Après des mois de rumeurs et des signes de plus en plus clairs d’émancipation, le ministre de l’économie, Emmanuel Macron, a démissionné du gouvernement, mardi 30 août. C’est Michel Sapin, jusqu’ici uniquement ministre des finances, qui lui succède, a annoncé l’Elysée dans l’après-midi.

    Selon la présidence, M. Macron a décidé de démissionner « pour se consacrer entièrement à son mouvement politique, En marche ! » Le ministre « a vu le président à 15 heures pour lui remettre en main propre sa lettre de démission », a rapporté une porte-parole d’En Marche !, selon laquellei « il va reprendre sa liberté pour continuer à construire une nouvelle offre politique ».

    Lire :   Emmanuel Macron, l’ovni en politique qui s’est émancipé du gouvernement

    « Une nouvelle étape de mon combat »

    Dans une déclaration à Bercy, l’ancien ministre a dit avoir « touché du doigt les limites de notre système politique », évoquant les « compromis de dernière minute », « les peurs des uns et des autres »..« Je n’ai pas tout réussi, certaines entreprises ont connu la faillite. (...) J’ai parfois échoué à faire partager la nécessité que j’éprouvais de poursuivre et amplifier le travail de transformation en profondeur de l’économie », a-t-il reconnu.

    Sans se déclarer officiellement candidat à l’élection présidentielle de 2017, M. Macron a souligné que « dans notre Ve République, le seul moment où les débats nécessaires pour décider ces transformations peuvent utilement avoir lieu sont les campagnes présidentielles ». « Je souhaite entamer une nouvelle étape de mon combat et construire un projet qui serve l’intérêt général », a-t-il poursuivi, appelant au rassemblement de tous, « quelles que soient leurs sensibilités politiques et même s’ils ne croient plus à la politique ».

    Un projet qui « n’est pas compatible avec l’appartenance à un gouvernement », et nécessite, a-t-il estimé, d’être « libre de dire, de proposer, d’agir, de rassembler ». Comme s’il avait déjà tourné la page du chef de l’Etat, il s’est dit « convaincu que les Français rendraient justice à François Hollande d’avoir fait face à des difficultés exceptionnelles ».

    Tournant libéral de la présidence

    Emmanuel Macron, ancien banquier de chez Rothschild, avait pris ses fonctions en août 2014. Proche du monde de l’entreprise, à l’aise à l’international, ce social-libéral de 38 ans a bataillé pour renforcer l’attractivité de la France dans les milieux d’affaires.

    Enarque de la promotion Senghor (2004) et jeune inspecteur des finances, il fut aux côtés de François Hollande à l’Elysée durant les deux premières années du quinquennat, comme secrétaire général adjoint et conseiller pour les affaires économiques. Il est présenté comme l’un des inspirateurs du CICE et du pacte de responsabilité, cette politique de l’offre honnie par la gauche du PS et ses alliés.

    Principal fait d’armes du ministre : avoir élaboré la loi qui porte son nom – officiellement loi « pour l’activité, la croissance et l’égalité des chances économiques » – promulguée sans vote, au moyen du 49-3, en août 2015, avec après huit mois de bras de fer politique. Extension du travail le dimanche, réforme des prud’hommes, liberté d’installation des notaires... Ce texte fleuve, inspiré des travaux de la commission Attali, dont il fut rapporteur général adjoint en 2007, a fait de lui le symbole du tournant libéral de la présidence Hollande.

    Lire :   Quel est le bilan d’Emmanuel Macron au gouvernement ?

    « Pas socialiste »

    Parmi les ministres les plus appréciés de l’opinion, il multipliait depuis plusieurs mois les provocations, entre le lancement de son mouvement, « En marche », et ses déclarations tapageuses. Il y a quelques semaines encore, il avait expliqué que « l’honnêteté (l’)obligeait à dire » qu’il n’était « pas socialiste ». Manuel Valls ne cachait plus son agacement à l’égard de son ministre, qui lui disputait le créneau de la gauche réformiste. L’ultime avertissement était venu de François Hollande lui-même, qui avait dû entamer la traditionnelle interview du 14 juillet par un énième recadrage, deux jours après un premier meeting parisien du mouvement En Marche !, créé en avril.

    Lire aussi :   Emmanuel Macron : deux ans à Bercy émaillés de polémiques

    « Son positionnement a priori original relève, en réalité, d’une imposture de la part de quelqu’un qui a conseillé François Hollande à l’Elysée avant d’être son ministre de l’économie pendant deux ans. Comment Emmanuel Macron peut-il espérer s’exonérer du bilan de celui à qui il doit tout ? », questionnent de leur côté les Républicains, qui dénoncent « la provocation qu’il a poussée jusqu’à créer depuis son ministère un parti destiné à le porter à l’Elysée ».

    Lire aussi (en édition abonnés) :   Emmanuel Macron, le point de rupture ?

    La ministre de l’outre-mer, George Pau-Langevin, a par ailleurs démissionné « pour raisons personnelles », et est remplacée à son poste par Ericka Bareigts, précédemment secrétaire d’Etat chargée de l’égalité réelle.

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  • L'impôt à la source entrera

    bien en vigueur en 2018

     

    20 Minutes avec AFP

     

     

    Christian Eckert devait présenter le projet de loi sur le prélèvement de l'impôt à la source, qui doit être mis en oeuvre le 1er janvier 2018.

    Christian Eckert devait présenter le projet de loi sur le prélèvement de l'impôt à la source, qui doit être mis en oeuvre le 1er janvier 2018. - CHAMUSSY/SIPA

     

    DECLARATION D'IMPÔTS Le secrétaire d'Etat chargé du Budget a assuré que l'élection présidentielle 2017 n'aura aucune incidence sur cette réforme...

     

    Le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu, qui doit entrer en vigueur au 1er janvier 2018, ne sera pas remis en cause après la présidentielle 2017, a assuré le secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert dans un entretien à paraître ce dimanche. « Nous prenons les dispositions nécessaires pour que cette réforme entre en vigueur en 2018 », a-t-il déclaré dans les quotidiens régionaux du groupe Ebra.

     

    >> A lire aussi : Impôt sur le revenu: Vous en saurez plus mercredi sur le prélèvement à la source (qui rencontre quelques problèmes)

    « Je suis persuadé que personne ne reviendra sur cette réforme, parce qu’elle est souhaitée par les Français, et qu’elle est souhaitable, juste et moderne », a-t-il ajouté. Une présentation par Christian Eckert du projet de prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu, prévue mercredi en Conseil des ministres, avait dû être reportée en raison de l’attentat dans l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray.

     

    Ce projet consiste à ce que l’impôt sur le revenu soit prélevé par l’employeur, sur la base d’un taux d’imposition calculé et transmis par l’administration fiscale. Les revenus seront ainsi directement taxés chaque mois au titre de l’année en cours et non plus au titre de l’année précédente.

     

    Un nouveau taux possible en cours d’année

     

    « À partir des déclarations de revenus faites au printemps 2017, l’administration fiscale calculera le taux d’imposition effectif du foyer », a expliqué le ministre des Finances Michel Sapin dans Le Journal du dimanche. « Le contribuable en aura connaissance à l’été. Le fisc transmettra ce taux à l’employeur, la caisse de retraite, Pôle emploi… Qui prélèvera à partir de janvier et versera la somme au fisc », a-t-il détaillé.

     

    Au printemps 2018, les contribuables devront effectuer une nouvelle déclaration de revenus sur les gains de 2017 qui aboutira le cas échéant à « un nouveau taux applicable à la rentrée » avec à la clé, un remboursement « en cas de trop-perçu » ou un « reliquat » à payer dans le cas contraire.

     

    Comme c’est aussi le cas en Allemagne, les conjoints qui ont des écarts de revenus importants « pourront choisir un taux chacun au lieu du taux global de leur foyer ». En cas de changement d’activité ou de situation familiale, il sera possible de demander au fisc un nouveau taux en cours d’année. « L’administration le changera dans un délai de trois mois », a précisé Michel Sapin.

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  • Encadrement des loyers : un site Internet au service des particuliers

    Le Monde.fr avec AFP | 26.07.2016 à 14h01 • Mis à jour le 26.07.2016 à 19h38 | Par Jérôme Porier

    LIEN

    Emmanuelle Cosse, la ministre du logement, sur le perron de l’Elysée, le 17 février 2016.

    L’incitation plutôt que la contrainte. Sur RTL, la ministre du logement, Emmanuelle Cosse, a déclaré, mardi 26 juillet, que l’encadrement des loyers, en vigueur depuis près d’un an à Paris, ne serait pas étendu ailleurs contre l’avis des agglomérations et des communes. « Une démarche autoritaire ne fonctionnerait pas », a insisté la ministre.

    Lire aussi :   L’encadrement des loyers étendu à l’agglomération parisienne

    Créé par la loi Alur de mars 2014, ce dispositif est appliqué à Paris depuis 1er août 2015. Il devrait être étendue à Lille en décembre 2016 et en première couronne parisienne à l’horizon 2018, sauf alternance politique à l’issue de la présidentielle de 2017. « Quant aux autres villes, ce sont elles qui décident ou non, de s’engager dans cette démarche », a dit Mme Cosse.

    Le ministère du logement a lancé, le 26 juillet, le site internet encadrementdesloyers.gouv.fr, afin d’informer les particuliers sur les niveaux de loyers légaux dans Paris intra-muros. Le site détaille les recours possibles contre les propriétaires ne respectant pas la loi.

    Lire aussi :   Encadrement des loyers à Paris : 30 % des nouveaux emménagés ont bénéficié d’une baisse en 2015

    L’encadrement prévoit qu’à la signature d’un nouveau bail ou lors d’un renouvellement, le loyer d’un logement n’excède pas de plus de 20% un loyer de référence fixé par arrêté préfectoral et ne lui soit pas inférieur de 30%. Un complément est autorisé pour certains biens présentant des caractéristiques particulières de localisation ou de confort (terrasse, vue rare, jardin).

    Initialement prévu pour s’appliquer dans toutes les zones tendues, soit 1 151 communes en France, le dispositif a été cantonné par le Premier ministre Manuel Valls à Paris et aux communes volontaires.

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  • édition spéciale
    EN DIRECT - Attaque d'une église - François Hollande: "Cette guerre sera longue mais nous la gagnerons, nous devons faire bloc !"
    20:05

    EN DIRECT - Attaque d'une église - François Hollande: "Cette guerre sera longue mais nous la gagnerons, nous devons faire bloc !"

     

    5
     
     
     
     

    20h00: François Hollande prend la parole depuis l'Elysée sur toutes les chaînes de télé:

    " Attaquer une église, tuer un prêtre, c'est profaner la République qui garantit la liberté de conscience .

    Un prêtre a été sauvagement assassiné.

    C'est une nouvelle épreuve pour la nation.

    Ce sont tous les Français qui se sentent atteints au fond d'eux-mêmes

    Les terroristes veulent nous diviser, nous séparer.

    Le Gouvernement mobilise toutes ses forces et applique et appliquera toutes les lois qui donnent la capacité d'agir aux policiers.

    Mais je le dis restreindre nos libertés ne servirait à rien contre le terrorisme"

    Notre pays fait la guerre mais il faut éviter les polémiques.

    Cette guerre sera longue mais nous la gagnerons, nous devons faire bloc !"

    19h25:  Eric Ciotti demande "l'expulsion des personnes étrangères" fichées pour radicalisation

    19h17:  L'un des deux assaillants formellement identifié, il était inculpé pour lien avec le terrorisme

    19h00: L e président François Hollande va s'exprimer à 20H depuis l'Élysée.

    18h51:  Manuel Valls sera l'invité du journal de 20 heures de TF1 ce soir.

    L'archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois, sera également l'invité de TF1.

    18h42:   Le procureur de la république de Paris François Molins tiendra une conférence de presse ce mardi soir à 21 heures

    18h32:  Le président de la République va rassembler mercredi matin un conseil de sécurité et de défense à l'Elysée, suite à la mort d'un prêtre à Saint-Etienne-du-Rouvray.

    18h18:   Une carte d'identité a été retrouvée sur le second assaillant, l'identification est en cours (itele)

    18h10:  "Je vais attaquer une église", aurait dit l'un des assaillants il y a deux mois, raconte un de ses proches à RTL.

    "Je ne suis pas étonné, il m'en parlait tout le temps... il parlait de l'Islam... qu'il allait faire des trucs comme ça", déclare-t-il.
    ""Sur le Coran de La Mecque, il m'a dit: 'Je vais attaquer une église'.Il m'a dit ça il y a deux mois en sortant de la mosquée. Sur la vie de ma mère, je ne l'ai pas cru", a-t-il ajouté.

    18h01:  La perquisition menée à Saint-Etienne-du-Rouvray est terminée et n'aurait rien donné, selon 20 minutes

    17h58: L e maire de Saint-Etienne-Du-Rouvray s'exprime avec beaucoup d'émotion:

    "Il est impérativement nécessaire qu'il ne se reproduise plus"

    17h52:   L'un des deux assaillants était porteur d'une fausse ceinture explosive (itele)

    17h41:  «Ils se sont enregistrés», explique sur BFMTV la soeur qui est sortie de l'église pour donner l'alerte.

    Une source policière évoque au Figaro un appareil d'enregistrement manié par les terroristes. 

    La religieuse décrit également la scène, le père Jacques Hamel «était à genoux», et l'un des bourreaux a prononcé «un sermon en arabe autour de l'autel», selon les termes de la religieuse.

    17h24:  Une opération du RAID en cours à St-Etienne-du-Rouvray

    17h14:  Le  président des évêques appelle à un jour de jeûne et de prière vendredi

    17h10:  Les deux hommes avaient des armes blanches type couteau, "un vieux pistolet inopérant" et un "dispositif factice" faisant penser à la présence d'explosifs, selon une source de l'enquête.

    16h03:  L'opération de déminage menée par le RAID dans l'église est terminée

    15h47: U ne messe sera célébrée ce soir en la cathédrale de Rouen

    15h40:  François Hollande réunit tous les ministres concernés par l'attentat 

    15h29:  La religieuse qui a réussi à s’échapper pour donner l’alerte, a raconté au  Figaro  le début de l’attaque :

    «Ils sont entrés brusquement. Ils ont pris l’espace. Ils parlaient en arabe. J’ai vu un couteau. Je suis partie au moment où ils commençaient à agresser le père Jacques. Je ne sais même pas s’ils ont réalisé que je partais».

    Elle indique avoir été prise en charge par une cellule d’aide psychologique et se dit avant tout «en attente de nouvelles de [ses] soeurs» également présentes à la messe.

    15h26:  Une garde à vue est en cours dans le cadre de l'enquête (@itele)

    15h13: Christiane Taubira sur Twitter: " Attentats de haine pure et de totale lâcheté. Ils creusent notre chagrin mais confortent nos choix de renforcer ce qui nous rassemble"

    15h03:  Le Conseil français du culte musulman dit sa "totale solidarité avec l’ensemble des chrétiens de France"

    14h55:  L'imam de Saint-Etienne-du-Rouvray "effaré" par le décès de son "ami" prêtre

    14h44: Marine Le Pen: "La responsabilité de tous ceux qui nous gouvernent depuis 30 ans est immense.

    Les voir bavarder est révoltant"

    14h31 : Nicolas Sarkozy prend la parole:

    "C'est l'âme de la France qui est touchée (...)

    Après l'attentat de Nice, notre pays est une fois encore frappé par la barbarie dans des circonstances inhumaines.

    Les arguties juridiques, les précautions, les prétextes à une action incomplète ne sont pas admissibles.

    Je demande au gouvernement de mettre en œuvre toutes les propositions que nous proposons depuis des mois.

    C'est la guerre et il faut répondre"

    14h10:  L'Etat islamique revendique l'attaque de l'église près de Rouen

    14h09: Selon Pierre-Henry Brandet (le Porte-parole du ministère de l'Intérieur), le pronostic vital ne serait plus engagé pour la 2e victime

    13h59:  La deuxième victime, qui se trouve actuellement entre la vie et la mort, a été réanimée par le SAMU, d’après des sources policières.

    13h57:  Nicolas Sarkozy s'exprimera depuis le siège des Republicains vers 14h30

    13h52:  L'un des deux assaillants, sous bracelet électronique, avait une autorisation de sortie de 8h30 à 12h30 (iTélé)

    13h38: François Hollande parle sur place: 

    "La menace est très élevée.

    "Les terroristes ne renonceront à rien tant que nous ne les arrêterons pas

    Il s'agit de deux terroristes se réclament de Daesh"

    Nous sommes face à une épreuve, une de plus, après tout ce que nous avons vécu ces dernières années. (...)

    J'ai pour tous les catholiques de France une pensée.

    Je veux leur exprimer mon soutien.

    Ce sont tous les catholiques qui ont été frappés, mais tous les Français qui sont concernés.

    13h36:  Dans un communiqué François Hollande dénonce «un ignoble attentat terroriste»

    13h28: L'un des 2 suspects a passé près d'un an en prison en France avant son placement sous bracelet électronique (iTélé)

    13h27:  Le CRIF exprime son « sentiment d’horreur et de tristesse suite à la prise d’otage de l’église de Saint-Etienne du Rouvray et l’assassinat odieux du prêtre qui y officiait », et voit dans cet attentat la marque d'« une nouvelle étape dans la progression du terrorisme en France », exprimant son « indignation que des bâtiments religieux soient visés ».

    13h24: Bernard Cazeneuve sur Twitter:

    "A St-Etienne-du-Rouvray avec le Président. Effroi devant la barbarie, grande solidarité dans l'épreuve avec tous les catholiques de France"

    13h17:  Selon itele, l'un des assaillants a tenté de rejoindre la Syrie en 2015 mais a été refoulé en Turquie

    13h09:  L'archevêque de Rouen quitte les JMJ pour se rendre sur place

    "Je serai dès ce soir dans mon diocèse auprès des familles et de la communauté paroissiale très choquée", écrit Mgr Dominique Lebrun. L'archevêque de Rouen était à Cracovie en Pologne, dans le cadre des Journées mondiales de la jeunesse."Le vicaire général, le père Philippe Maheut, est sur place depuis les premiers moments", précise Mgr Lebrun."Je laisse ici des centaines de jeunes qui sont l'avenir de l'humanité, la vraie. Je leur demande de ne pas baisser les bras devant les violences et de devenir les apôtres de la civilisation de l'amour", conclut-il.

    13h07:  François Hollande est arrivé sur les lieux et fait le point avec les forces de police

    12h49: Le Vatican condamne "un meurtre barbare"

    12h48: La victime est un prêtre âgé de 84 ans. Il était prêtre de la paroisse depuis une vingtaine d'années

    .

    .

    12h47: Le pape François s'est aujourd'hui associé à "la douleur et à l'horreur" après la prise d'otages dans une église de Saint-Etienne-du-Rouvray, ce matin.

    12h39: "Horreur et barbarie à Saint-Etienne-du-Rouvray. Un prêtre assassiné.

    Pensées pour les victimes,leurs familles.

    Nous sommes tous bouleversés" (Alain Juppé, sur Twitter)

    12h33: "Solidarité profonde et tristesse révoltée après l'attaque dans une église catholique. Ils ne réussiront pas à semer la haine et la peur" (Ségolène Royal, sur Twitter)

    12h31: Bernard Cazeneuve et François Hollande viennent d'arriver sur place

    12h30: L'un des deux preneurs d'otages était fiché "S" (M6)

    12h27: "L'horreur encore ! Nos valeurs, notre identité sont attaquées. Changeons de stratégie et arrêtons de reculer!" (Jean-François Copé, sur Twitter)

    12h15: Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l'Intérieur, s'est exprimé

    "François Hollande et Bernard Cazeneuve vont venir soutenir la communauté catholique, les habitants et les forces de l'ordre qui sont intervenus rapidement qui ont pu permettre de faire sortir trois otages vivants" (Pierre-Henry Brandet porte-parole du ministère de l'Intérieur)

    "Les deux assaillants sont sortis et ont été abattus par les services de police"

    "Ils sont rentrés dans l'église et ont pris en otages les cinq personnes qui s'y trouvaient"

    "L'intervention rapide de la BRI de Rouen a permis de libérer 3 otages sains et saufs"

    12h11: "Horrifié et révolté par drame de Saint-Etienne-du-Rouvray. Pensées et prières pour les fidèles. Félicitations aux policiers qui sont intervenus", a pour sa part déclaré Christian Estrosi sur Twitter

    12h03: Sur Twitter , Manuel Valls s'est exprimé après la prise d'otages

    "Horreur face à l'attaque barbare d'une église de Seine-Maritime. La France entière et tous les catholiques sont meurtris. Nous ferons bloc", déclare-t-il sur le réseau social.

    11h56: L'enquête a été confiée à la sous-direction antiterroriste (SDAT) et à la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

    11h50: Un camion de déminage est arrivé dans la commune afin de s'assurer qu'il n'y ait pas de "dispositif de piégeage"

    11h48: Le vicaire général de Rouen, Philippe Maheut, s’est rendu sur place, en l’absence de l’archevêque de Rouen, Mgr Dominique Lebrun, actuellement aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) à Cracovie (Pologne), a-t-on appris auprès de la Conférence des évêques de France.

    11h45: Ce que l'on sait à 11h45

    Au moins une personne a été tuée mardi matin lors d’une prise d’otages dans une église de Saint-Etienne-du-Rouvray, dans l’agglomération de Rouen, a-t-on appris de source policière, à l’issue d’une intervention qui a permis de «neutraliser» les deux preneurs d’otages.

    L’otage tué est le prêtre de l’église, a-t-on précisé de même source.

    «Un bilan complet est à suivre», a-t-on également indiqué.

    Cette prise d’otages intervient douze jours après l’attaque au camion menée le soir du 14 juillet sur la Promenade des Anglais à Nice, qui a fait 84 morts et plus de 300 blessés, revendiquée par l’organisation jihadiste Etat islamique (EI).

    Le président François Hollande, natif de Rouen, a quitté l’Elysée en fin de matinée pour se rendre sur place, a indiqué la présidence.

    Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, qui avait prévu de recevoir à Beauvau les forces de sécurité et personnels engagés pour la sécurité du Tour de France avant de se déplacer dans l’après-midi à Bayonne pour y évoquer le dispositif de sécurité des fêtes qui démarrent mercredi, a également annulé ces rendez-vous pour se rendre sur place, a annoncé un porte-parole du ministère.

    Les motivations des deux individus, neutralisés lors d’une opération de la Brigade de recherche et intervention (BRI) de Rouen, ne sont pas encore connues.

    11h39: Le parquet antiterroriste a été saisi

    11h32: Un fidèle serait dans un état d'urgence absolue (iTélé)

    11h28: Le président François Hollande a quitté l'Elysée en fin de matinée mardi pour se rendre sur le lieu d'une prise d'otage terminée près de Rouen dans une église.    

    11h27: Le prêtre ainsi qu'un paroissien auraient été égorgés, selon Le Point .

    Un policier aurait été également blessé.

    11h18: A l'heure actuelle, aucun détail n'a été communiqué sur les revendications des preneurs d'otages

    11h13: Le prêtre de l'église aurait été égorgé lors de la prise d'otages, rapporte Le Figaro  

    11h10: Les deux preneurs d'otages ont été"neutralisés" (ministère de l'Intérieur)

    11h08: Sur Twitter, la police demande de ne pas franchir "le périmètre de sécurité pour prendre des photos/vidéos, vous perturbez le travail des policiers"

    11h04: Le ministre Bernard Cazeneuve se rend sur place, selon iTélé

    11h02: Prise d'otages dans une église près de Rouen: Les deux suspects auraient été abattus, selon Le Parisien

    10h57: Deux hommes retiennent en otage un curé, deux sœurs et deux fidèles

    10h54: La BRI de Rouen et le Raid sont mobilisés

    10h52: Il y aurait de quatre à six otages dans cette église, située à Saint-Etienne-du-Rouvray

    10h48: La police est sur place

    10h46: Deux forcenés ont pris en otage le curé, deux sœurs et plusieurs fidèles dans l'église de la rue Gambetta au moyen d'armes blanches, indiquent nos confrères.

    10h43: La prise d'otage a commencé vers 9 heures ou 9 heures 45, rapporte France 3 Normandie

    10h42: Une prise d'otages est en cours dans une église à Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen

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  • Attentat de Nice : Cazeneuve porte plainte pour « diffamation » après les accusations d’une policière municipale

    LE MONDE | 24.07.2016 à 13h20 • Mis à jour le 24.07.2016 à 14h45     LIEN

     

    La polémique se poursuit sur le dispositif de sécurité du 14 juillet à Nice. Bernard Cazeneuve va porter plainte dimanche 24 juillet pour « diffamation » après les « graves accusations » d’une policière municipale niçoise. Dans Le Journal du dimanche, Sandra Bertin, la policière municipale chargée de la vidéosurveillance le soir de l’attentat de Nice, affirme avoir subi des pressions du ministère de l’intérieur pour modifier son rapport sur le dispositif policier du 14 juillet.

    « Le lendemain des attentats, le cabinet du ministre de l’intérieur a envoyé un commissaire au CSU (centre de supervision urbain) qui m’a mise en ligne avec la Place Beauvau. »

    Ce témoignage intervient en pleine polémique entre la municipalité Les Républicains de Christian Estrosi (premier adjoint au maire de la ville et président de la métropole), pleinement informé du dispositif de sécurité le soir de l’attaque, et qui rejette la faute sur le gouvernement, notamment sur la question du nombre de policiers nationaux mobilisés sur le terrain et sur la nature du « barrage » devant la partie piétonne de la Promenade.

    Lire aussi :   A Nice, l’ultra-sécuritaire Estrosi et l’effet boomerang

    • Que dénonce la policière municipale ?

    La responsable du centre de supervision urbain affirme avoir eu affaire, le lendemain de l’attentat de Nice, « à une personne pressée qui m’a demandé un compte rendu signalant des points de présence de la police municipale, les barrières, et de bien préciser que l’on voyait aussi la police nationale sur deux points dans le dispositif de sécurité ».

    La policière, qui est cosignataire d’une lettre ouverte à Manuel Valls déplorant le manque de considération de la police municipale par le gouvernement, répliqua qu’elle n’écrirait que ce qu’elle avait vu, et que la police nationale, qui était peut-être là, « ne m’est pas apparue sur les vidéos. » L’émissaire du ministère de l’intérieur aurait alors, selon son témoignage, « demandé d’envoyer par e-mail une version modifiable du rapport, pour ne pas tout retaper. »

    « J’ai été harcelée pendant une heure, on m’a ordonné de taper des positions spécifiques de la police nationale que je n’ai pas vues à l’écran. A tel point que j’ai dû physiquement renvoyer du CSU l’émissaire du ministère ! »

    La policière, également secrétaire générale du Syndicat autonome de la fonction publique territoriale de Nice, a finalement « envoyé par e-mail une version PDF non modifiable et une autre modifiable. »

    Lire aussi :   Sécurité à Nice : les questions en suspens après l’attentat du 14 juillet

    • Que répondent les autorités ?

    Le procureur de la République de Paris, François Molins, a affirmé dimanche matin que c’est sous sa « seule autorité et pour les besoins de l’enquête en cours que le 15 juillet, deux brigadiers chefs ont été envoyés au CSU de Nice, pour exploiter les vidéos, le but étant de visionner le cheminement du camion ».

    « Ses actes n’ont d’autre but que de parvenir à la manifestation de la vérité dans le cadre d’une enquête judiciaire. »

    « Jusqu’à l’ouverture de l’information judiciaire » jeudi, « l’enquête a été conduite exclusivement par le parquet », a-t-il ajouté. Une information immédiatement après corroborée par le garde des sceaux, Jean-Jacques Urvoas, qui, dans un communiqué, a rappelé que « l’enquête relative aux assassinats terroristes de Nice (...) relève exclusivement de l’autorité judiciaire ».

    Lire aussi :   Dispositif policier à Nice le 14 juillet : Cazeneuve ordonne une enquête administrative

    Le ministère de l’intérieur rappelle, lui aussi, que c’est sous la « seule autorité » du procureur de Paris « que des policiers enquêteurs ont été dépêchés au CSU de Nice ». « Contrairement à ce que Mme Bertin affirme, ce n’est donc en aucun cas “le cabinet du ministre de l’intérieur qui a envoyé un commissaire au CSU” ou qui aurait eu des échanges avec elle », peut-on lire dans un communiqué de la Place Beauvau.

    En réponse à ces « graves accusations », le ministre de l’intérieur va donc porter plainte pour diffamation.

    « Il serait très utile que Mme Sandra Bertin soit auditionnée par les enquêteurs et puisse leur produire les identités et les fonctions des personnes qu’elle met cause, les mails qu’elle évoque et leur contenu. »

    « Les accusations indignes de ce jour s’inscrivent dans la suite des polémiques virulentes que certains élus de Nice ont souhaité entretenir puis alimenter chaque jour depuis le terrible attentat du 14 juillet », ajoute le communiqué du ministère de l’intérieur en soulignant qu’il « contribue activement à cette œuvre de vérité, par la mobilisation des services compétents placés sous l’autorité des magistrats ».

    Lire aussi :   Dispositif policier à Nice : Hollande soutient Cazeneuve et promet « vérité et transparence »

    Evoquant une démarche de « transparence et de vérité », Bernard Cazeneuve avait annoncé jeudi l’ouverture d’une enquête interne, confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), dont les conclusions doivent être dévoilées la semaine prochaine.

    « Cette enquête administrative » de la police des polices « permettra d’établir la réalité de ce dispositif, alors que des polémiques inutiles se poursuivent », a déclaré M. Cazeneuve dans un communiqué.



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  • Pas de hausse des droits d’inscription à la fac en 2016

    LE MONDE | 06.07.2016 à 07h38 • Mis à jour le 06.07.2016 à 09h42 | Par Marine Forestier

    LIEN

    La ministre de l’éducation, Najat Vallaud-Belkacem, le 15 juin, à l’Assemblée nationale.

    Pour la deuxième année de suite, les droits d’inscription à l’université n’augmenteront pas à la rentrée 2016, annonce la ministre de l’éducation, Najat Vallaud-Belkacem, à la faveur d’un entretien à paraître ce mercredi dans Le Parisien-Aujourd’hui en France. « Dans le même esprit, nous allons geler le montant de [la] cotisation de Sécurité sociale étudiante et maintenir au même tarif le ticket de restauration universitaire », ajoute la ministre, soulignant que le gouvernement poursuit par ailleurs la construction de 40 000 logements étudiants. Elle rappelle également le lancement, en septembre 2014, de la caution locative étudiante, un dispositif prévoyant que l’Etat se porte garant pour les étudiants, mais qui peine à trouver son public.

    L’ensemble de ces mesures est destiné à améliorer les conditions de vie des étudiants, « condition sine qua non de leur réussite », selon la ministre. A la rentrée 2016, ils seront quelque 25 000 de plus à s’engager dans des études supérieures. Mais si le nombre d’étudiants augmente, le budget, lui, reste stable ; ce qui inquiète les organisations syndicales étudiantes. Najat Vallaud-Belkacem reconnaît de son côté qu’« il y a des filières en tension, en santé (Paces), en sport (Staps), droit et psycho » : « Nous y répondons en menant un gros travail sur l’orientation, avec une meilleure information sur le portail d’admission postbac APB, qui a permis cette année aux jeunes de formuler des vœux plus efficaces. » Dans la foulée des résultats de la première session du baccalauréat 2016, lors de laquelle 79,6 % des candidats ont d’ores et déjà décroché le précieux sésame, elle assure enfin que le ministère aura moins recours au tirage au sort pour affecter les bacheliers. « Nous avons de bons résultats », affirme-t-elle.

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