• Grèves SNCF et RATP. Ce qui vous attend dès mardi soir

    Grèves SNCF et RATP.

    Ce qui vous attend dès mardi soir

    • Salaires, emploi, conditions de travail : les syndicats de la SNCF et ceux de la RATP appellent à cesser le travail dès mardi soir et jusqu'à jeudi matin.
    • Salaires, emploi, conditions de travail : les syndicats de la SNCF et ceux de la RATP appellent
    • à cesser le travail dès mardi soir et jusqu'à jeudi matin. | Archives Ouest-France

     

    Salaires, emploi, conditions de travail : les syndicats de la SNCF et ceux de la RATP appellent à cesser le travail dès mardi soir et jusqu'à jeudi matin.

    De fortes perturbations sont attendues sur le réseau SNCF, le réseau RATP étant moins affecté. 

    La SNCF a prévenu que le trafic serait « très fortement perturbé » sur son réseau, avec en moyenne un tiers des trains prévus en Ile-de-France, sur les lignes régionales et la plupart des lignes TGV nationales. 

    Aucun Intercités de nuit Aucun Intercités de nuit ne circulera entre 19 h 00 mardi et 08 h 00 jeudi, soit la durée du préavis déposé par la CGT, l'Unsa, SUD et la CFDT. 

    Le trafic international sera beaucoup plus proche de la normale, avec notamment 80 % des Eurostar (Grande-Bretagne) et 100 % des Thalys (Belgique) et trains Allô (Allemagne). 

    Côté RATP, où la CGT et Sud appellent à la grève  de mardi 22 h 00 à jeudi matin, un train sur deux seulement circulera sur la portion du RER B gérée par la régie en direction de Massy et Saint-Rémy-les-Chevreuse. Mais le métro parisien devrait rouler normalement. 

    « Cela va être une journée forte »Ces grèves, le jour des épreuves du prestigieux concours de l'agrégation pour 3 000 candidats, coïncident également avec une première démonstration dans la rue, à Paris et dans une centaine de villes en région, contre le projet de réforme du code du travail. 

    Grève : quelle mobilisation le 9 mars ?

    À la SNCF, la précédente grève unitaire des quatre syndicats représentatifs, en juin 2013 contre le projet de réforme ferroviaire, avait été suivie par environ 70 % des conducteurs et contrôleurs et seules quatre liaisons sur dix avaient été assurées en moyenne. 

    « Cela va être une journée forte, autant qu'en 2013 » car « on est arrivés à l'os sur l'emploi », prévient Thierry Nier, porte-parole de la CGT-Cheminots (premier syndicat), selon lequel « même dans l'encadrement, le mécontentement monte »

    1 400 suppressions nettes de postesLes syndicats pointent une gestion « catastrophique » des effectifs qui se traduit notamment par des TER supprimés aux heures creuses dans plusieurs régions, faute de personnel. Pour 2016, 1 400 suppressions nettes de postes sont encore prévues. Depuis 2003, la SNCF en a supprimé plus de 25 000, via des départs à la retraite non remplacés. 

    Outre une hausse des salaires, les syndicats appellent surtout les cheminots à défendre leurs conditions de travail au moment où se négocient les futures règles communes au secteur (public/privé, fret/voyageurs). 

    Il s'agit du volet socialement le plus délicat de la réforme ferroviaire votée en 2014. Car bouger les règles d'organisation (durées de travail, coupures, astreintes, repos…) et les contreparties à la flexibilité exigée des salariés pour assurer un service 7 jours sur 7 en toute sécurité, a des conséquences sur la productivité des entreprises ferroviaires et la vie quotidienne des cheminots. 

    Jouer « l'immobilisme »Le secrétariat d'État aux Transports s'est donné jusqu'au 15 mars pour amender son projet de « décret-socle », dont la première mouture ne satisfait aucun syndicat. 

    Parallèlement, les négociations au niveau de la branche pour ajouter d'ici à juillet une convention collective commune n'avancent guère. Les syndicats accusent l'UTP (qui regroupe la SNCF et ses concurrents privés) de jouer « l'immobilisme »

    La SNCF, qui vise des gains de coûts, doit rallier ses concurrents à un compromis économiquement acceptable, qui lui permettrait de réduire son retard de compétitivité. 

    Un triple « coup de semonce » À défaut, le risque pour la SNCF est de tout voir renvoyé dans l'accord d'entreprise à négocier également d'ici l'été. Les discussions, qui vont bientôt démarrer, pourraient notamment porter sur une réduction du nombre de RTT. 

    Dans ce contexte, la grève de mercredi est un triple « coup de semonce » envoyé « au gouvernement, à l'UTP et à la SNCF », explique Didier Aubert, de la CFDT-cheminots. Si les cheminots ne sont pas entendus, ils « réagiront de nouveau », prévient M. Nier. 

    À la RATP, CGT et SUD appellent eux à débrayer essentiellement pour peser sur les négociations salariales annuelles. Celles-ci devaient à l'origine démarrer mercredi mais ont été repoussées de deux jours « de peur de voir une convergence de luttes avec les agents SNCF » et une « levée de boucliers » contre la réforme du travail, selon la CGT, qui appelle les agents à manifester à 10 h 00 devant le siège de la régie.

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