• Texas : des chevaux sauvés

    in extremis des inondations

      22h01, le 19 avril 2016, modifié à 22h42, le 19 avril 2016
    Texas : des chevaux sauvés in extremis des inondationsDes inondations ont fait cinq morts, lundi, dans la région américaine de Houston, au Texas.@ STR / AFP

    Des chevaux emportés par le courant ont pu être sauvés in extremis par les secours, après les inondations qui ont frappé le Texas, lundi.

    Des inondations dans la région de Houston, au Texas, ont entraîné la mort d'au moins cinq personnes après de fortes chutes de pluie dans la journée de lundi. Plus d'un millier de personnes ont pu être secourues. Mais aussi... des chevaux.

    Une exploitation inondée. Une exploitation a en effet été totalement inondée, laissant les bêtes livrées à elles-mêmes, près de Humble, dans la banlieue de Houston. Une vidéo de la chaîne américaine NBC News montre ainsi un équidé se débattre pour rester à la surface. Après avoir été pris en charge par une équipe de secours, le cheval a finalement pu être raccompagné sur la terre ferme, sain et sauf.

    "Lorsqu'ils sont confrontés à l'inconnu, les chevaux peuvent paniquer et prennent souvent les mauvaises décisions. Mais ils vont aussi suivre le troupeau. Donc si un cheval de tête prend la bonne direction, le reste des chevaux aura tendance à le suivre", a expliqué une vétérinaire présente sur place. 

    Par Rédaction Europe1.fr
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  • Brésil : atmosphère survoltée pendant le vote sur la destitution de Dilma Rousseff

    LE MONDE | 17.04.2016 à 15h56 • Mis à jour le 17.04.2016 à 23h23    Lien

    « Il n’y aura pas de coup d’Etat! Il n’y aura pas de coup d’Etat ! », criaient les députés de la gauche au pouvoir.

      « Il n’y aura pas de coup d’Etat! Il n’y aura pas de coup d’Etat ! », criaient les députés de la gauche au pouvoir. Les députés brésiliens ont ouvert, dimanche 17 avril, à Brasilia une session historique au cours de laquelle ils doivent se prononcer sur la destitution de la présidente de gauche Dilma Rousseff, dans une atmosphère survoltée et confuse. « Il n’y aura pas de coup d’Etat! Il n’y aura pas de coup d’Etat ! », criaient les députés de la gauche au pouvoir à l’ouverture de la session, à 14 heures (19 heures en France).

    « Je suis Brésilien, avec orgueil, et je joue sans peur », chantaient en retour les députés de l’opposition ceints d’écharpes jaunes et vertes, reprenant l’hymne des supporteurs brésiliens pendant la coupe du monde de football. blue.png [Suspendre le ciblage publicitaire Adyoulike] A Brasilia, jusqu’à 300 000 brésiliens étaient attendus devant le Congrès des députés pour suivre le vote en direct sur des écrans géants. Symbole d’un pays coupé en deux, une imposante barrière d’un kilomètre de long et deux mètres de hauteur a été plantée devant l’assemblée pour séparer les opposants en vert et jaune des partisans en rouge de la présidente.

    Les dernières estimations des quotidiens Folha de Sao Paulo et Estado de Sao Paulo donnaient dimanche une courte victoire des pro-destitution. Quel est l’objet du vote de dimanche ? La présidente en exercice est visée depuis le 2 décembre 2015 par une procédure de destitution (« impeachement »), visant à la contraindre de quitter le pouvoir avant le terme de son second mandat. La procédure a été lancée formellement par deux juristes : Miguel Reale et Helio Bicudo, ce dernier étant l’un des fondateurs du Parti des travailleurs, le parti de gauche auquel appartient Dilma Rousseff. Mais elle a surtout bénéficié de l’appui politique (indispensable) d’Eduardo Cunha, président de la Chambre des députés, ancien allié et aujourd’hui ennemi juré de Dilma Rousseff. La procédure arrive dimanche 17 avril à sa phase cruciale, avec le vote solennel des députés. En cas de majorité des deux tiers en faveur de la destitution, la décision finale sera entre les mains du Sénat. Lire le recueil de tribunes : Faut-il destituer Dilma Rousseff ? Que reproche-t-on à Dilma Rousseff ?

    A Brasilia, jusqu’à 300 000 brésiliens étaient attendus devant le Congrès des députés pour suivre le vote en direct sur des écrans géants. A Brasilia, jusqu’à 300 000 brésiliens étaient attendus devant le Congrès des députés pour suivre le vote en direct sur des écrans géants. PAULO WHITAKER / REUTERS D’avoir maquillé les comptes publics en 2013, un an avant sa réélection, en ayant recours à une mécanique dite de « dribble fiscal » : faire financer des dépenses budgétaires par des emprunts auprès d’établissements bancaires publics permettant d’en retarder le débit. Outre cette affaire, Mme Rousseff pâtit depuis longtemps d’une impopularité historique pour un chef de l’Etat depuis le retour de la démocratie au Brésil, en 1985. En creux, c’est aussi la sclérose du Parti des travailleurs, au pouvoir depuis quatorze ans, qui est dénoncée par une bonne partie des Brésiliens.

    Lire aussi : La gauche latino-américaine à un tournant de son histoire L’issue du vote est-elle prévisible ? Le scrutin devrait être très serré. Encore confiante il y a quelques semaines, Dilma Rousseff a vu passer dans l’opposition ses deux alliés gouvernementaux : le Parti du mouvement démocratique brésilien (PMDB, centre) à la fin de mars et le Parti progressiste à la mi-avril. Autant de voix qui pourraient faire basculer le vote en faveur de la destitution. Selon le dernier décompte réalisé par le quotidien Estado de Sao Paulo, 350 députés auraient l’intention de voter en faveur du départ de la présidente et 133 pour son maintien, sur les 513 que compte l’Assemblée. La majorité des deux tiers (342) serait donc acquise de justesse pour les partisans de la destitution – comme au Sénat, où 44 parlementaires seraient favorables à la destitution, sur les 41 nécessaires. Qu’adviendrait-il en cas de destitution ? Si Dilma Rousseff était destituée, la présidence reviendrait à l’actuel vice-président, Michel Temer. Agé de 75 ans, il est le président du PMDB. Lire aussi : Michel Temer voit son heure venue Peu populaire, M. Temer est suspecté d’avoir bénéficié de financements illégaux lors de la campagne menée avec Mme Rousseff et a été cité par des inculpés du dossier Petrobras dans de sombres histoires de ventes illégales d’éthanol.

    La présidente l’accuse aujourd’hui d’être à la tête d’une tentative de « putsch » visant à conquérir le pouvoir pour éloigner les menaces de poursuites judiciaires, un « coup d’Etat » institutionnel visant à s’emparer du pouvoir qu’ils n’ont pu conquérir dans les urnes en 2014. Le Parti des travailleurs fait également planer la menace d’une remise en cause des acquis sociaux et démocratiques en cas d’arrivée de la droite au pouvoir. Entre le maintien de la gauche et le retour de la droite, l’écologiste Marina Silva, en tête des sondages, promeut une « troisième voie », en appelant à la convocation de nouvelles élections.

    Lire aussi : Au Brésil, la «  troisième voie » de Marina Silva

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  • En Equateur, le plus violent tremblement de terre depuis quarante ans

     

    Par Laurence Defranoux 17 avril 2016 à 19:21    Lien
     

     

     

    Samedi soir à Guayaquil, sur la côte ouest équatorienne. Photo Ariel Ochoa. AFP

     

     

    Samedi soir, quelques heures après le deuxième tremblement de terre dévastateur dans le sud du Japon, l’autre rive du Pacifique était touchée à son tour. Un puissant séisme de magnitude 7,8, dont l’épicentre se trouvait à 19,2 km sous terre, a frappé la province de Manabi, située sur la côte ouest de l’Equateur. La catastrophe, présentée comme la plus importante depuis 1979, aurait fait au moins 233 morts et des centaines de blessés selon un bilan provisoire. Le maire de Pedernales a déclaré que la ville «tout entière» avait été détruite. Des dégâts importants ont été répertoriés dans plusieurs provinces, un pont s’est écroulé à Guayaquil, pourtant situé à 300 km de l’épicentre, et les secousses ont été fortement ressenties à Quito, la capitale. L’état d’exception a été décrété dans tout le pays. Rentrant précipitamment d’une visite au Vatican, le président Rafael Correa a annoncé des renforts venus de Colombie, du Venezuela et du Mexique ainsi que le déblocage d’une aide budgétaire d’urgence «d’environ 600 millions de dollars». Au moins 10 000 soldats et 3 500 policiers seraient arrivés en renfort. Selon les témoignages recueillis par la presse locale, de nombreux habitants sont toujours coincés sous les décombres.

    Dimanche soir, l’Institut de géophysique équatorien avait comptabilisé 135 répliques dans la zone de Pedernales. Les scientifiques semblent écarter tout lien avec les séismes au Japon. L’Equateur, situé à la lisière de plusieurs plaques tectoniques, est victime de nombreux tremblements de terre, parfois suivis, comme en 1906, de tsunamis meurtriers.

    Laurence Defranoux
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  • Brésil : Dilma Rousseff sous la menace

    Dilma Rousseff pourrait quitter son poste de présidente du Brésil. Un vote des députés a lieu ce dimanche.


    Brésil : Dilma Rousseff sous la menace

    FRANCE 3

    Francetv info

    Mis à jour le 17/04/2016 | 11:20, publié le 17/04/2016 | 11:20   Lien

    C'est un dimanche sous haute tension pour Dilma Rousseff. Les députés doivent en effet voter pour la possible destitution de la présidente brésilienne. Les règles sont simples : si 2/3 d'entre-eux votent contre Dilma Rousseff, elle devra quitter son poste. L'opposition affirme qu'elle a sciemment caché les comptes du pays pour minimiser l'importance du déficit public. La présidente a contre-attaqué ce samedi.

    "Un coup d'État"

    "Il n'est pas question pour vous d'être d'accord ou non avec le gouvernement mais de lutter contre un coup d'État et une violation constitutionnelle qui peut couler le Brésil dans une processus douloureux qui va nous conduire à l'instabilité et à l'insécurité", a déclaré Dilma Rousseff dans une allocution télévisée. Si le vote confirme la destitution de la présidente, Michel Temer, le vice-président pourrait prendre sa place. Un peu comme en 2014 avant la Coupe du Monde organisée sur son sol, le Brésil est encore sous tension à moins de quatre mois du coup d'envoi des Jeux Olympiques.

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  • Le bilan du puissant séisme de magnitude 7,8 en Equateur s’alourdit à au moins 77 morts

    Le Monde.fr avec AFP, AP et Reuters | 17.04.2016 à 02h57 • Mis à jour le 17.04.2016 à 10h42

    Lien

    Des habitants de la ville de Guayaquil marchent le long d'un immeuble détruit par le séisme, le 16 avril 2016.
    • Un bilan qui s’alourdit progressivement

    Un violent séisme de magnitude 7,8 a secoué samedi l’Equateur, tuant au moins 77 personnes et en blessant 588, selon un nouveau bilan des autorités, et causant des dégâts considérables dans le sud-ouest du pays, jusque dans la région de Guayaquil, sur la côte pacifique. Le premier bilan était d’au moins 41 morts mais « ce chiffre va augmenter dans les prochaines heures », avait déploré le vice-président Jorge Glas.

    Des médias locaux ont diffusé des images depuis Guayaquil où un pont s’est effondré, ainsi que le toit d’un centre commercial, et de dégâts dans des magasins à Quito. De son côté, la Direction générale de l’aviation civile a annoncé la fermeture de l’aéroport de Manta, dans la province de Manabi en raison de « graves dégâts à la tour de contrôle ».

    • L’état d’urgence décrété et l’armée mobilisée

    Le vice-président Jorge Glas, qui assume les fonctions de chef de l’Etat en l’absence du président Rafael Correa, actuellement en visite au Vatican, a annoncé que l’état d’exception avait été décrété au niveau national. Une mesure prise « pour préserver l’ordre public » a-t-il expliqué : « Toute la force publique est en état d’alerte maximale pour protéger la vie des citoyens. »

    M. Correa a envoyé un message depuis son compte Twitter précisant que « les autorités sont en train d’évaluer les dégâts et de prendre des mesures ». L’état d’urgence a été décrété dans les six provinces les plus affectées, situées dans le sud-ouest et le nord-ouest du pays : Manabi, Esmeraldas, Los Rios, Santa Elena, Guayas et Santo Domingo. Quelque 10 000 soldats ont été envoyés dans la nuit vers la zone sinistrée, selon l’agence équatorienne de gestion des risques.

    Des patients et leurs familles attendent à l'extérieur de la clinique de Cali, en Colombie, après avoir été évacués après un puissant séisme, le 16 avril 2016.

    « Il y a eu aujourd’hui [samedi] des événements sismiques situés dans la zone de Pedernales et Cojimies [dans la province de Manabi]. Le principal événement qui s’est produit à 18 h 58 (1 h 58 à Paris) s’est produit à 20 km de profondeur », a annoncé l’Institut de géophysique (IG) équatorien en début de soirée, dans un communiqué.

    Selon l’IG, ce séisme « a été précédé d’un autre événement de magnitude 5 et suivi d’une série de répliques ressenties surtout dans la zone de l’épicentre ». Il a fait état de répliques de magnitude 5,5 dans la province de Manabi, de 4,6 à Santo Domingo de los Tsachila dans le centre du pays et de 7,7 sur la côte.

    Dans un premier temps, le Centre d’alerte aux tsunamis du Pacifique avait prévenu que « des vagues dangereuses sont possibles sur les côtes situées dans un rayon de 300 kilomètres autour de l’épicentre ». Mais l’alerte au tsunami a été levée.

    Le séisme a aussi été ressenti dans la capitale Quito, ainsi qu’à Cali, troisième ville de Colombie, dans l’Ouest. Au Pérou, un séisme de 7,4 a secoué le nord du pays à la même heure, selon l’Institut de géophysique du Pérou (IGP). Selon les premières informations, aucune victime n’est à déplorer.

    Ces secousses interviennent peu après les tremblements de terre qui ont secoué depuis jeudi le sud-ouest du Japon, où ils ont fait au moins 41 morts et un millier de blessés.

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  • Au Japon, les secours craignent de nouvelles secousses sismiques

    Le Monde.fr avec AFP | 16.04.2016 à 17h46 • Mis à jour le 16.04.2016 à 20h19   Lien

    Le bilan s’alourdit. La série de tremblements de terre qui secoue depuis jeudi la région de Kumamoto, dans le sud-ouest du Japon, a fait au moins 41 morts et les secours craignent de nouvelles secousses. L’enfilade exceptionnelle de violents séismes a provoqué destructions, incendies et glissements de terrain.

    « Nous savons que des personnes sont sous les décombres en de nombreux endroits. La police, les pompiers et les forces d’autodéfense [le nom de l’armée japonaise] font tout pour les secourir », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga, lors d’une conférence de presse. Au moins un millier d’habitants ont été blessés, dont 184 gravement, selon les autorités locales.

    Lire :   Au Japon, la situation du Kyushu aggravée par de nouveaux séismes

    Intempéries redoutées

    Plus de 90 000 résidents de la région qui se trouve sur l’île de Kyushu ont été évacués, dont 300 riverains d’un barrage qui menace de s’effondrer. Un pan de montagne de la région de Minami-Aso s’est affaissé, emportant des maisons, coupant une autoroute et isolant environ 500 habitants. Le gouvernement a indiqué avoir préparé des vivres pour trois jours pour des dizaines de milliers de personnes hébergées dans des refuges.

    Le flanc d’une montagne effondré près du village de Minamiaso, dans le département de Kumamoto qui s’étend au sud du mont Aso, le 16 avril 2016.

    Dès jeudi soir, une cellule de crise a été mise en place et l’état de catastrophe naturelle a été déclaré. « Nous devons avant tout sauver des vies. Nous devons agir vite », a ordonné le premier ministre, Shinzo Abe. Le gouvernement a décidé de dépêcher sur place 25 000 soldats et 1 000 secouristes en plus des pompiers et autres intervenants locaux.

    L’agence de météorologie japonaise craint de nouveaux glissements de terrain sur un sol fragilisé. « Il a déjà commencé à pleuvoir et les précipitations comme le vent risquent de s’amplifier. Les tâches de secours vont être difficiles cette nuit mais les victimes attendent », a souligné en réunion de crise le premier ministre. Par ailleurs, selon le ministère de l’industrie, plus de 100 000 foyers sont privés d’électricité, autant de gaz et des dizaines de milliers d’eau. L’essence pourrait aussi venir à manquer en raison de la difficulté par endroits de faire circuler les camions-citernes.

    La centrale nucléaire épargnée

    Aucune anomalie n’a été relevée dans la centrale nucléaire de Sendai où se trouvent les deux seuls réacteurs du Japon en service, ni dans celles de Genkai et Ehime, également secouées, ont assuré les opérateurs. Des journalistes, photographes et écrivains ont néanmoins écrit à la compagnie Kyushu Electric pour réclamer l’arrêt des unités de Sendai.

    La série de séismes a commencé avec un tremblement de terre de magnitude 6,5, qui a été suivi par des dizaines de répliques. La nuit du vendredi 15 au samedi 16 avril a été marquée par un nouveau puissant tremblement de terre, de magnitude 7,3. Enregistré à 1 h 25 du matin, il a été suivi de répliques s’enchaînant à un rythme élevé, une toutes les 10 minutes environ.

    Des dizaines d'habitants étaient pris au piège samedi après un nouveau tremblement de terre dans le sud-ouest du Japon, qui a tué au moins dix-huit personnes et provoqué destructions, incendies et glissement de terrain.

     

     

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  • La cession de deux îles à l’Arabie Saoudite fait descendre les égyptiens dans la rue

     

    15/04 23:01 CET

      | mis à jour le 16/04 - 09:05     Lien

     

     

    C’est le plus grand mouvement de contestation en Egypte depuis 2013 et l’arrivée du Maréchal Al-Sissi au pouvoir.

     

    Au moins un millier de manifestants ont bravé l’interdiction du ministère de l’intérieur. Ils se sont rassemblés dans le centre du Caire à l’appel de mouvements de gauche, laïcs mais aussi islamistes. La police a procédé à plusieurs dizaines d’arrestations.

     

    C’est la rétrocession à l’Arabie Saoudite de deux îlots inhabités, situés au large du Sinaï, Tiran et Sanafir)/@27.9625353,34.4874549,12z/data=!3m1!4b1!4m2!3m1!1s0×15acb47f24540b53:0xb28598c8f625a7a, qui a déclenché la protestation.

     

    Plus tôt dans la journée, les manifestants s‘étaient rassemblés près du syndicat des journalistes au Caire. Mais aussi à Alexandrie, la deuxième ville du pays.

     

    “Ces îles sont égyptiennes à 100% et les document qui le prouvent sont disponibles. C’est la première fois que quelqu’un essaie de prouver que ces îles ne nous appartiennent pas”, explique un manifestant.

     

    Selon les autorités égyptiennes, ces îles sont saoudiennes et avaient été placées temporairement sous la protection de l’Egypte en 1950. Mais de nombreux manifestants y voient un abandon de souveraineté contre des pétrodollars. 16 milliards vont être investis en Egypte par le royaume et un pont devraient être construits entre les deux pays. Ils passerait justement par ces deux îles.

     

    Mais c’est peut être l‘étincelle qu’attendaient les manifestants. Malgré les promesses, depuis trois ans la situation économique est toujours très compliquée)/@27.9625353,34.4874549,12z/data=!3m1!4b1!4m2!3m1!1s0×15acb47f24540b53:0xb28598c8f625a7a, tandis que l’aspiration démocratique de la place Tahrir semble désormais à des années lumières

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  • Nombreuses répliques après

    un

    violent séisme au Japon

     

    Publié le 15/04/2016 à 09h45    Lien

    Nombreuses répliques après un violent séisme au Japon  

    Crédit photo © Reuters

    TOKYO (Reuters) - Plus de 130 répliques ont secoué vendredi la région de Kumamoto, dans le sud-ouest du Japon, après un séisme de magnitude 6,4 qui a fait neuf morts et un millier de blessés.

    De violentes secousses, de plus en plus espacées toutefois, pourraient encore se produire au cours de la semaine à venir, ont averti les autorités.

    Sur l'échelle de Richter, le séisme a été nettement inférieur à celui du 11 mars 2011, qui, couplé au raz-de-marée qui l'avait suivi, avait fait 18.000 morts et provoqué la catastrophe nucléaire de Fukushima.

    Comme il s'est produit à une profondeur nettement moins importante et dans les terres, son intensité a toutefois été la même, mais l'absence de tsunami a limité le bilan.

    L'épicentre de la secousse survenue jeudi soir un peu avant 21h30 a été localisé à 11 km à l'est de Kumamoto, sur l'île de Kyushu, selon l'institut américain de veille géologique (USGS).

    Aucune anomalie n'a été constatée dans les centrales nucléaires de Genkai ou de Sendai, sur l'île de Kyushu, ni celle d'Ikata, sur l'île voisine de Shikoku, rapporte l'agence de sûreté nucléaire.

    Plus de 44.000 personnes ont trouvé refuge dans des écoles et des salles communales. D'autres ont passé la nuit dehors.

    L'armée, la police et les pompiers ont déployé plus de 3.000 hommes dans la région. Le Premier ministre, Shinzo Abe, a promis d'en mobiliser davantage si nécessaire.

    La plupart des victimes ont été recensées à Mashiki, ville de 34.000 habitants proche de l'épicentre, où des incendies ont fait rage jusque tard dans la nuit.

    Vendredi matin, 12.000 foyers étaient encore privés d'électricité et 58.000 n'avaient plus l'eau courante.

    Le trafic a été suspendu sur la ligne du Shinkansen, le train à grande vitesse de Kyushu, après un déraillement. Plusieurs autoroutes endommagées ont été fermées.

    (Elaine Lies, Jean-Philippe Lefief pour le service français, édité par Gilles Trequesser)

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  • Au Brésil, le processus de destitution de Dilma Rousseff a commencé

    LE MONDE | 12.04.2016 à 02h30 • Mis à jour le 12.04.2016 à 18h22 | Par Claire Gatinois (Sao Paulo, correspondante) Lien

     

    La commission chargée d’analyser la procédure d’impeachment a  voté en faveur de la destitution de Dilma Roussef  à Brazilia le 11 avril 2016.

    Pour sauver sa présidente, il a convoqué Zola et son « J’accuse… ! ». José Eduardo Cardozo a pris un ton solennel pour dénoncer ce qui représente à ses yeux une attaque faite à la démocratie brésilienne : la menace d’impeachment (procédure de mise en accusation et de destitution) de Dilma Rousseff pour un motif, selon lui, fallacieux. « Il n’y a pas eu faute, il n’y a pas eu crime (…). L’histoire ne pardonnera pas les auteurs et coauteurs d’une violation de l’Etat de droit », a plaidé l’ancien ministre de la justice, qui assurait la défense de la présidente brésilienne

     

    Son éloquence n’aura pas suffi à convaincre la majorité des soixante-cinq membres de la commission chargée d’analyser la procédure lancée contre Dilma Rousseff, accusée d’avoir embelli les comptes publics. Lundi 11 avril, trente-huit ont voté en faveur de sa destitution, vingt-sept contre.

    Lire aussi :   Brésil : première étape en vue de l’éventuelle destitution de Dilma Rousseff

    La première étape du processus visant à éloigner du pouvoir la présidente, membre du Parti des travailleurs (PT, gauche), avant la fin de son second mandat, est donc franchie. Sans surprise. Les proches de Dilma Rousseff et de son mentor, l’ancien président Luiz Inacio Lula da Silva (2003 -2010), n’attendaient guère un vote favorable.

    Postes à pourvoir

    Les militants du PT fondent maintenant leurs espérances sur le vote en assemblée plénière de la Chambre des députés, prévu entre vendredi 15 et dimanche 17 avril. « Nous avons plus que des espoirs, l’impeachment est désormais improbable ! », assure-t-on à l’Institut Lula. Pour démettre la présidente, une majorité des deux tiers des députés est requise, soit 342 voix, avant le vote au Sénat. A ce jour, selon le décompte du quotidien Estado de Sao Paulo, 298 députés seraient en faveur du départ de la présidente contre 119. Reste une petite centaine d’indécis devenus l’objet de toutes les convoitises.

    Depuis des semaines, Lula, ardent défenseur de Dilma Rousseff, tente de les convaincre de rester fidèles au PT. Encore auréolé de l’héritage économique et social de ses deux mandats, l’ancien syndicaliste aurait, selon la presse, installé son QG à l’Hôtel Royal Tulip de Brasilia, non loin de l’Alvorada, la résidence de Dilma Rousseff. « Un bunker. On laisse son téléphone à l’entrée, et les premiers mots de Lula auprès de ses invités sont : “Qu’est-ce que je peux faire pour t’aider ?” », croit savoir une source à Brasilia.

    Là défileraient devant l’ancien président les députés perplexes ou opportunistes auxquels seraient offerts ici un poste au sein du futur gouvernement, là une promesse d’amendement favorable à leur circonscription… « On entre dans le dur. Ça devient très cru », affirme cette même source.

    Lire aussi :   Brésil : le gouvernement de Dilma Rousseff est-il vraiment fini ?

    Charmeur, habile tacticien, Lula profite, notamment, de l’appel d’air laissé par le Parti du mouvement démocratique brésilien. Sentant le vent tourner, la formation centriste a décidé fin mars d’abandonner le PT, son ancien allié. Les postes qu’il occupait hier sont à pourvoir. Le pouvoir de persuasion de l’ancien ouvrier métallurgiste semble porter des fruits, redonnant espoir aux proches la présidente, que certains avaient tôt fait d’enterrer. « Ce changement de perspective, on le doit à Lula, explique-t-on dans l’entourage de la présidente. Il a des qualités personnelles que n’a pas Dilma Rousseff. »

    La présidente brésilienne, Dilma Rousseff, à Rio de Janeiro, le 8 avril.

    L’ancien président a d’autant plus de force qu’en dépit des soupçons de corruption et malgré l’affaire « Lava Jato », cette enquête sur le scandale des appels d’offres truqués du groupe pétrolier Petrobras qui entache son parti, il reste un homme populaire. Selon un sondage de l’institut Datafolha, réalisé les 7 et 8 avril, Lula obtiendrait entre 21 % et 22 % des scrutins, devant ou juste derrière la candidate écologiste Marina Silva (entre 19 % et 23 %), lors de la présidentielle de 2018.

    « Lula représente plus que le PT. Les Brésiliens votent pour une personne, et Lula incarne encore une présidence marquée par la croissance économique et le progrès social », observe Cristiano Noronha, vice-président du cabinet d’analyses politiques Arko Advice. L’ancien président profite aussi d’un paysage politique où, hormis Mme Silva, aucun protagoniste n’échappe véritablement au discrédit lié à la multiplication des affaires.

    Charmer l’homme de la rue

    Fin négociateur politique à Brasilia, Lula cherche aussi à charmer l’homme de la rue ; dans le Nordeste, à Fortaleza, où il s’est rendu en début de mois, comme à Rio de Janeiro, lundi, où l’ancien président s’est mêlé aux artistes et intellectuels qui, tels le chanteur Chico Buarque, le soutiennent solidement.

    Le septuagénaire se démène pour sauver sa protégée et blanchir son image et celle du parti. Il accuse des médias d’être aux ordres d’une élite déterminée à démolir le défenseur des plus démunis. Il dénonce une justice qui, dans l’enquête « Lava Jato », omet ses ennemis politiques au moins aussi corrompus. Il dénonce, enfin, un « coup d’Etat » contre la démocratie, mené par le biais d’un impeachment fondé sur un prétexte.

    « Dilma Rousseff n’a peut-être pas commis de crime. Mais les députés ne la jugeront pas d’un point de vue juridique, mais politique »

    « Dilma Rousseff n’a peut-être pas commis de crime. Mais les députés ne la jugeront pas d’un point de vue juridique, mais politique », admet Ricardo Barros, député du Parti progressiste, qui refuse de donner son avis avant que ne se prononce sa formation, alliée jusqu’ici au gouvernement. « Lula est venu au secours de Dilma. Cela a un côté positif, mais aussi un aspect négatif : cela montre que la présidente est incapable et peut inciter les députés à vouloir l’éloigner », pense Antonio Imbassahy, député de l’opposition du Parti de la social-démocratie brésilienne. L’avenir à court terme de la présidente se jouera dimanche.

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    Le Caire et Ryad créent un fonds d’investissement de 16 milliards de dollars

    Les deux alliés sunnites ont aussi annoncé la construction d’un pont reliant les deux pays

    10 avril 2016, 13:08     Lien  
     
     
    Salmane Ben Abdel Aziz (Crédit : YouTube/Unesco)
    Salmane Ben Abdel Aziz (Crédit : YouTube/Unesco)
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    L’Egypte et l’Arabie saoudite ont signé samedi différents accords dont un portant sur un fonds d’investissement de 16 milliards de dollars, au troisième jour d’une visite au Caire du roi Salmane d’Arabie saoudite.

     

    La télévision publique égyptienne a montré en direct l’annonce des différents accords signés en présence du roi Salmane et du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi au palais d’Abedin, dans le centre du Caire.

     

    Les deux pays ont convenu « de mettre en place un fonds d’investissement saoudien-égyptien avec un capital de 60 milliards de rials saoudiens (16 milliards de dollars) », a déclaré le présentateur, sans donner plus de détails.

    Plus d’une dizaine d’autres accords, y compris un protocole d’accord pour mettre en place une zone industrielle en Egypte, ont également été annoncés.

    Depuis son arrivée jeudi, Salmane et sa délégation ont annoncé une série d’investissements en Egypte, ainsi qu’un projet extravagant de construction d’un pont sur la mer Rouge pour relier les deux pays.

    Ryad compte parmi les principaux soutiens du président M. Sissi et, depuis que l’ex-chef de l’armée a destitué en 2013 son prédécesseur islamiste Mohamed Morsi, l’Arabie saoudite a apporté des milliards de dollars en aide pour une économie égyptienne en lambeaux.

    Pour l’Arabie saoudite sunnite, l’Egypte reste un allié stratégique, au moment où Ryad connaît de graves tensions avec l’Iran chiite, liées notamment aux conflits en Syrie et au Yémen.

    L’Egypte avait annoncé en mars 2015 que son aviation et sa marine participaient à la coalition arabe menée par les Saoudiens contre les rebelles chiites au Yémen, et s’était engagée à mettre des troupes à disposition pour une intervention au sol si nécessaire.

    La presse égyptienne a cependant évoqué ces derniers mois des tensions avec Ryad, notamment en raison de la réticence égyptienne à s’engager activement dans la coalition.

    Les bonnes relations entre M. Sissi et le président russe Vladimir Poutine, qui soutient militairement le dirigeant syrien Bachar-al-Assad contre les rebelles appuyés par l’Arabie saoudite, serait également une autre cause de frictions.

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