• Cafouillage autour de la démission du gouvernement malgache

    Le Monde.fr avec AFP | 08.04.2016 à 16h12 • Mis à jour le 08.04.2016 à 19h09   Lien

     

    Le premier ministre malgache, Jean Ravelonarivo, a démenti avoir présenté sa démission vendredi 8 avril, contrairement à ce qu’avait annoncé un communiqué présidentiel plus tôt dans la journée. « J’ai parlé avec le président de la République ce matin d’une démission et j’ai répondu que j’allais d’abord en parler à ma famille, a fait savoir Jean Ravelonarivo. C’est après la rencontre, dans ma voiture, que j’ai entendu l’annonce de ma démission. »

    Quelques heures plus tôt, la présidence déclarait effectivement avoir accepté la démission du premier ministre. L’annonce semblait conclure des semaines de conflit opposant le premier ministre au chef de l’Etat, Hery Rajaonarimampianina. « Jusqu’à la formation d’un nouveau gouvernement, les membres du gouvernement (…) assurent l’expédition des affaires courantes », précisait le décret présidentiel.

    Le premier ministre a rétabli sa version de la situation : « Jusqu’à maintenant, je n’ai pas encore démissionné. Cependant, dans l’intérêt supérieur de la nation, je vais remettre ma démission à un moment plus opportun », a-t-il fait savoir, sans avancer de date.

    Situation économique et politique sinistrée

    Depuis plusieurs semaines, la presse malgache faisait état d’un conflit entre le premier ministre, en poste depuis janvier 2015, et le chef de l’Etat à deux ans de la fin de son mandat. Lundi, ce dernier avait notamment reproché à ses ministres, sans les nommer, d’être responsables des difficultés que connaissent les habitants de la Grande Ile, après une manifestation des résidents d’un quartier de la capitale, à propos de la dégradation de la route qui mène chez eux.

    L’élection démocratique – la première depuis 2006 – de M. Rajaonarimampianina, en décembre 2013, avait laissé croire que Madagascar pourrait enfin sortir de la très grave crise politique et économique dans laquelle elle était plongée depuis le renversement du président Marc Ravalomanana par le maire d’Antanarivo, Andry Rajoelina, en 2009.

    En mai 2015, le président avait été destitué par l’Assemblée nationale, même si la décision avait finalement été rejetée par la justice malgache.

    Lire aussi :   Madagascar : les députés votent la destitution du président

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Niger: le président Issoufou officiellement investi pour un second mandat

    Cérémonie d'investiture de Mahamadou Issoufou, le 2 avril 2016 à Niamey.
    © BOUREIMA HAMA / AFP

    Par RFI Publié le 02-04-2016 Modifié le 02-04-2016 à 22:33

    Mahamadou Issoufou entame son second mandat de cinq ans. La cérémonie d’investiture a eu lieu samedi 2 avril au palais des sports de la capitale du Niger, Niamey. Une investiture placée sous haute surveillance policière et en l’absence de l’opposition.

    C’est dans une salle du palais des sports de Niamey archicomble que le président Issoufou a prêté serment. Dix chefs d’Etat ont assisté à la cérémonie : d’abord les voisins immédiats de la Cédéao, Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, Macky Sall du Sénégal, des amis de longue date comme Alpha Condé, Ibrahim Boubacar Keïta et Roch Marc Christian Kaboré, le président de l’Union africaine Idriss Déby Itno et le président Denis Sassou-Nguesso du Congo-Brazzaville entre autres. Etait aussi présente une importante délégation venue du Nigeria voisin puisque tous les gouverneurs du nord de ce pays ont fait le déplacement à Niamey.

    Tout de blanc vêtu, le président Issoufou a prêté serment sur le livre saint de sa confession religieuse, le Coran, sous l’œil vigilant de tous les oulémas de la grande mosquée de Niamey. « Devant Dieu et le peuple nigérien souverain, nous, Issoufou Mahamadou, jurons solennellement. »

    Après ces formalités, la Cour constitutionnelle n’a pas dérogé à sa tradition, celle de délivrer un message et des conseils pratiques au nouveau président, celui de tout faire, entre autres, pour rassembler davantage tous les Nigériens. Dans son discours d’investiture, Mahamadou Issoufou a d’abord remercié le peuple nigérien pour lui avoir renouvelé sa confiance pour un second mandat de cinq ans. Selon lui, son vœu le plus cher est qu’à la fin de son mandat il laisse un Niger uni, en paix et en sécurité.

    La cérémonie d’investiture a été boycottée par l’opposition dont six militants du parti Fa Lumana de Hama Amadou sont toujours en garde à vue à la police judiciaire de Niamey.

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Le ministre Dion rencontrera Aung San Suu Kyi la semaine prochaine

    Samedi, 2 avril 2016 00:35 MISE à JOUR Samedi, 2 avril 2016 00:35

    OTTAWA - Le ministre canadien des Affaires étrangères, Stéphane Dion, effectuera une visite officielle en Birmanie la semaine prochaine alors que le pays est en pleine transition démocratique.

    «La visite survient à un moment des plus marquants, alors qu’un nouveau gouvernement démocratique accède au pouvoir pour la toute première fois en Birmanie depuis plus d’un demi-siècle», peut-on lire dans un communiqué du bureau du ministre.

    Le ministre Dion aura notamment des entretiens avec le nouveau président, Htin Kyaw, et la ministre des Affaires étrangères, ministre de l’Éducation, ministre de l’Électricité et de l’Énergie, et ministre du cabinet du président, Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix et figure de proue du mouvement d’opposition à la dictature militaire ayant dirigé le pays pendant des décennies.

    «Ils discuteront des changements récents en Birmanie et des moyens par lesquels le Canada peut continuer de soutenir le programme ambitieux de réformes de ce pays dans un large éventail de secteurs», précise le bureau de M. Dion.

    La visite en Birmanie de Stéphane Dion se déroulera du 6 au 8 avril.

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Afrique du Sud : une procédure de destitution lancée contre le président Jacob Zuma

     
    Le président sud-africain Jacob Zuma, le 18 mars à Centurion, en Afrique du Sud.

    La Cour constitutionnelle sud-africaine a reconnu jeudi 31 mars le président Jacob Zuma coupable d’avoir violé la Constitution dans l’affaire Nkandla. Le président sud-africain était accusé d’avoir luxueusement agrandi sa résidence privée dans l’est du pays, aux frais du contribuable. L’affaire est au centre d’un important scandale politico-financier depuis six ans en Afrique du Sud. Jacob Zuma a été contraint par la Cour constitutionnelle de rembourser « sous quarante-cinq jours » une partie des frais.

    Lire aussi : Affaire Nkandla : Jacob Zuma sous pression de l’opposition

    « Le Trésor national doit déterminer le coût raisonnable des travaux » réalisés pour rénover la résidence privée de Jacob Zuma et qui sont « non liés à la sécurité », c’est-à-dire « uniquement le centre pour visiteurs, l’enclos pour bétail, le poulailler et la piscine » , a précisé le juge Mogoeng Mogoeng, proche du président Zuma. La somme que doit rembourser le président est estimée à plusieurs millions de dollars.

    Lire aussi : Le président sud-africain Jacob Zuma de plus en plus contesté

    Après la décision de la cour, l’Alliance démocratique, principal parti d’opposition en Afrique du Sud, a lancé une procédure de destitution contre le président. « Cela n’arrivera pas forcément. Mais le président se voit contraint de rembourser une somme importante qu’il a sûrement, vu l’accumulation de richesses par ses proches ces dernières années », estime l’analyste politique Nic Borain. Jacob Zuma est au pouvoir depuis mai 2009



    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  •   Lien

    Birmanie : le nouveau président, doublure de Aung San Suu Kyi, prête serment

    La passation de pouvoir a eu lieu mercredi, quinze jours après l'élection de Htin Kyaw par le Parlement. C'est le dernier acte d'une très longue transition politique, qui a vu les militaires céder le pouvoir aux civils.

    http://www.francetvinfo.fr/image/759j000u2-11c9/1500/843/8211891.jpg

    LienREUTERS et APTN

    Francetv info

    Mis à jour le 30/03/2016 | 19:28, publié le 30/03/2016 | 19:28

    La Birmanie vit depuis ce mercredi 30 mars une nouvelle ère. Un nouveau président, proche d'Aung San Suu Kyi, a prêté serment devant le Parlement de Naypyidaw, la nouvelle capitale du pays, après des décennies de régime militaire.

    "Je promets d'être fidèle au peuple de la république birmane", a déclaré le président birman Htin Kyaw, arrivé au Parlement au côté d'Aung San Suu Kyi, tous deux vêtus de longyis, la jupe traditionnelle birmane.

    Htin Kyaw a accepté ce rôle de doublure de la prix Nobel de la paix, empêchée de devenir présidente en raison d'une Constitution héritée de la junte militaire. La Constitution birmane interdit en effet la fonction de président à quiconque a des enfants de nationalité étrangère, ce qui est le cas d'Aung San Suu Kyi, qui a deux fils britanniques.

    Le premier gouvernement civil depuis 1962

    Dans les couloirs du Parlement, après la cérémonie officielle, un député de la Ligue nationale pour la démocratie (NLD), le parti d'Aung San Suu Kyi, a déclaré : "Je suis très fier de mon peuple de Birmanie. C'est une renaissance, avec un véritable président, un civil, et un gouvernement depuis cinquante-quatre ans."

    La passation de pouvoir de ce mercredi, quinze jours après l'élection de Htin Kyaw par le Parlement, est le dernier acte d'une très longue transition politique qui a commencé après les législatives du 8 novembre 2015. Il s'agissait du premier scrutin libre depuis un quart de siècle.

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Au Brésil, Dilma Rousseff perd son principal allié au pouvoir

    Le Monde.fr avec AFP | 29.03.2016 à 21h37    lien

    Dilma Rousseff est accusée d’avoir fait supporter temporairement à des banques publiques des dépenses incombant au gouvernement.

    Au terme d’une réunion de quelques minutes seulement, le Parti du mouvement démocratique brésilien (PMDB), le grand parti centriste, a voté, mardi 29 mars à main levée, sa « sortie immédiate » de la coalition de la présidente de gauche Dilma Rousseff, appelant ses ministres à en démissionner.

     

    Le PMDB est le parti du vice-président Michel Temer, qui succédera à Mme Rousseff si elle est destituée par le Parlement. Première force parlementaire, avec 69 députés sur 513 et 18 sénateurs sur 81, ce parti était le principal allié du Parti des travailleurs (PT, gauche) au sein de la coalition au pouvoir, et faisait partie depuis 2004 du gouvernement.

    Lundi soir déjà, le ministre du tourisme, Henrique Alves, l’un des sept ministres du PMDB, avait annoncé sa démission.

    De plus en plus isolée

    Homme d’appareil discret, M. Temer, 75 ans, ne dissimule plus son ambition de succéder rapidement à Mme Rousseff, 68 ans, de plus en plus isolée à l’approche d’un vote des députés sur sa destitution attendu à la mi-avril.

    Le parti centriste, rallié à l’opposition de droite, devra réunir au moins deux tiers des voix des députés (342 sur 513) s’il veut obtenir la mise en accusation de la présidente devant le Sénat, qui aura le dernier mot.

    Mme Rousseff est accusée d’avoir fait supporter temporairement à des banques publiques des dépenses incombant au gouvernement, afin, selon l’opposition, de dissimuler l’ampleur des déficits publics, en 2014, année de sa réélection, et en 2015.

    Lire aussi :   Dilma Rousseff : « Pourquoi démissionner ? »

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Barack Obama pointe du doigt les médias couvrant Donald Trump

    Le président américain a exhorté les journalistes à dénoncer les mensonges des candidats à la présidentielle, visant, sans le nommer, le milliardaire.

    Source AFP
    Publié le 29/03/2016 à 09:47 | Le Point.fr Lien
    Barack Obama tacle les médias couvrant Trump. (Image d'illustration)

    Barack Obama tacle les médias couvrant Trump. (Image d'illustration) © AFP/ NICHOLAS KAMM

    Ciblant, sans le nommer, Donald Trump, Barack Obama a demandé lundi aux les médias américains de dénoncer les candidats à la présidentielle de 2016 qui « mentent haut et fort » et mènent des campagnes qui « échappent à toute raison ». Tirant à vue sur la couverture des chaînes d'information, qui rapportent les moindres faits et gestes du favori à l'investiture républicaine, gratifié d'entretiens-fleuves, Barack Obama a déclaré : « Bien faire son travail, c'est faire un peu plus que tendre le micro à quelqu'un. »

    Le président américain, qui s'exprimait lors d'une cérémonie de remise de prix journalistiques à Washington, a appelé les médias à « enquêter, remettre en cause, creuser et exiger plus », et a jugé que « ce que nous voyons aujourd'hui pervertit notre démocratie et notre société ». « Lorsque nos responsables élus et nos campagnes électorales échappent complètement à toute raison, aux faits et aux analyses, lorsque le vrai et le faux n'importent plus, cela nous empêche de prendre de bonnes décisions au nom des générations futures », a déclaré Barack Obama.

    Suivre l'exemple de « Spotlight »

    Le président sortant a balayé le mépris pour le politiquement correct, un thème récurrent dans la campagne de Donald Trump, « un prétexte pour dire des choses offensantes ou mentir haut et fort ». Le président américain a estimé que le succès de la saga journalistique Spotlight, oscar du meilleur film, montrait l'appétit du public pour la vérité et le reportage. Il a aussi dit que des critiques virulentes formulées à l'encontre d'autres pays par certains candidats commençaient à inquiéter à l'étranger. Selon lui, les dirigeants étrangers comprennent que « l'Amérique est le pays où on ne peut pas se permettre une politique délirante ».

    Interrogé dimanche sur les réactions dont lui font part les dirigeants étrangers lors de ses déplacements, le chef de la diplomatie américaine John Kerry avait répondu que « ce qui se passe est embarrassant pour notre pays ». Le milliardaire fait actuellement la course en tête à la primaire républicaine avec une campagne marquée par des attaques personnelles, des propos jugés islamophobes et des débats qui tournent souvent au pugilat.

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Un policier blessé par balle au Capitole,

    à Washington

    Source : Reuters 28/03/16 à 21:03

    Mis à jour le 28/03/16 à 22:12    lien


    Tous droits réservés - Un policier a été blessé par balle et un homme armé a été arrêté dans l'enceinte du Capitole à Washington. /Photo prise le 23 avril 2015/REUTERS/Joshua Roberts
     

    Un policier a été blessé par balle et un homme armé a été arrêté dans l'enceinte du Capitole à Washington, rapporte une source citant une information du bureau des sergents d'armes au Congrès.

    Un responsable a déclaré qu'aucun élément n'incitait à penser qu'il s'agisse d'un acte terroriste.

    Des coups de feu ont été entendus dans le centre d'accueil touristique du Capitole, bâtiment qui sert de siège au Congrès composé de la Chambre des représentants et du Sénat.

    De même source, on précise que les blessures du policier ne sont pas graves.

    Un membre de la police du Capitole, s'exprimant sous le sceau de l'anonymat, a déclaré que l'auteur des coups de feu avait été évacué vers un hôpital.

    Les deux chambres du Congrès sont actuellement en vacances et peu de parlementaires se trouvent à Washington. Toutefois l'incident s'est produit quelques heures après un exercice de simulation destiné à vérifier la sécurité des lieux, ce qui a eu pour effet d'ajouter à la confusion.

    Le Secret Service, responsable de la sécurité du président des Etats-Unis, a temporairement fait évacuer les abords de la Maison blanche après l'incident.

    La chaîne d'information en continu CNN rapporte pour sa part qu'une personne a tenté de pénétrer dans l'enceinte de la Maison blanche et qu'elle a été appréhendée.

    (Richard Cowan et Susan Heavey; Pierre Sérisier pour le service français)

    © 2016 Reuters - Tous droits de reproduction réservés par Reuters.
    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • La politique étrangère du "président Trump"

    Après les armes, l'immigration, les musulmans, l'économie, le leader des primaires républicaines dit maintenant ce que serait sa politique étrangère. Édifiant.

    Par
    Publié le 27/03/2016 à 10:12 | Le Point.fr Lien
    Le monde rêvé des anges version Donald Trump est annoncé.

    Le monde rêvé des anges version Donald Trump est annoncé. © AP/SIPA/ Gerald Herbert

     
    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • La politique étrangère du "président Trump"

    Après les armes, l'immigration, les musulmans, l'économie, le leader des primaires républicaines dit maintenant ce que serait sa politique étrangère. Édifiant.

    Par
    Publié le 27/03/2016 à 10:12 | Le Point.fr Lien
    Le monde rêvé des anges version Donald Trump est annoncé.

    Le monde rêvé des anges version Donald Trump est annoncé. © AP/SIPA/ Gerald Herbert

     
    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique