-
Par Marialis2 le 7 Octobre 2016 à 23:21ÉCONOMIEDR
ÉCONOMIE - Un "krach éclair". La livre sterling s'est subitement effondrée ce vendredi 7 octobre au début des échanges en Asie, certains courtiers évoquant des raisons techniques, sur fond de craintes d'un "Brexit dur". De craintes ravivées par... des propos de François Hollande.
Le président français a affirmé dans un discours tenu jeudi soir que l'UE devait faire preuve de "fermeté" face au Royaume-Uni. "Il faut qu'il y ait une menace, il faut qu'il y ait un risque, il faut qu'il y ait un prix", a-t-il dit, plaidant pour "aller jusqu'au bout de la volonté des Britanniques de sortir" de l'UE.
Des propos tenus dans un contexte tendu, alors que le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker appelle l'UE à être "intransigeante" face aux "manoeuvres" britanniques sur le Brexit et que la chancelière allemande, Angela Merkel, a mis en garde le Royaume-Uni sur la question de l'accès au marché commun.
Peu après 8h à Tokyo, soit 1h du matin à Paris, la livre a ponctuellement chuté à 1,1841 dollar, soit un nouveau plus bas depuis 1985, avant de se redresser autour de 1,24 dollar. Elle valait deux heures plus tôt 1,2614 dollar, soit un décrochage brutal de 6,1%.
A l'égard de l'euro, elle a connu un plongeon similaire: la monnaie unique a atteint 94,15 pence au même moment, un niveau inédit depuis 2009, contre 88,42 pence à 1h heure du matin heure française. Elle est ensuite revenue au-dessus de 89 pence.The pound's two-minute mystery crash is putting the spotlight on robot traders http://bloom.bg/2cWAZFk
La livre a toutefois effacé rapidement une bonne partie de sa dégringolade et, vers 12h30 heure française, elle valait 1,2323 dollar et 90,41 pence pour un euro.
"Période floue" sur les marchés
"Malheureusement", les commentaires de François Hollande ont été rapportés par les médias "dans la période floue située entre la fermeture de New York et l'ouverture en Asie, à un moment où les liquidités sont toujours limitées", explique à l'AFP Jeffrey Halley, analyste chez Oanda.
"En quelques minutes, la livre a dévissé sur des ventes ordonnées par des algorithmes avec un phénomène boule de neige du fait du peu d'activité sur le marché".
Le quotidien britannique Financial Times, parmi les premiers à rapporter les déclarations de François Hollande, a de son côté observé: "De nombreux courtiers incluent dans les paramètres le suivi des sites d'information. A la minute où l'article a été publié, le mouvement de descente de la livre a débuté".La livre n'avait pas été aussi secouée depuis l'annonce des résultats du référendum du 23 juin sur le Brexit, qui l'avaient fait glisser de 10% et provoqué le chaos sur les marchés financiers de la planète.
Elle était déjà sous forte pression cette semaine, après l'annonce par la Première ministre britannique, Theresa May, du lancement d'ici fin mars 2017 de la procédure de sortie de l'Union européenne par le Royaume-Uni. Mais de là à dégringoler autant...
"Ce qui s'est passé était insensé""Ce qui s'est passé était insensé - appelez cela un krach éclair - mais des mouvements de cette ampleur montrent jusqu'où la monnaie peut descendre", a réagi Naeem Aslam, analyste de Think Markets, dans une note citée par l'agence Blommberg News. "La livre sterling est hantée par les craintes d'un Brexit dur".
Des courtiers ont avancé des facteurs techniques pour expliquer cet affaissement soudain, avec pour possible élément déclencheur les déclarations de François Hollande surinterprétées par les systèmes informatiques.
Quelle qu'en soit la raison, un tel krach apparaît à certains inévitable alors que se dessine la perspective d'un divorce sans compromis sur le plan économique avec Bruxelles, qui serait le pire scénario pour les milieux d'affaires, avec à la clé la possible perte de l'accès au marché unique.
"Ce n'était qu'une question de temps avant que ne survienne un plongeon de cette ampleur", a affirmé auprès de l'AFP Yosuke Hosokawa, de Sumitomo Mitsui Trust Bank. "Les éléments négatifs se sont accumulés jusqu'à ce que la digue cède. Nous n'avons pas encore vu le pire, le record de 31 ans (face au dollar) peut désormais être battu".
On en est tout de même encore loin: la livre était descendue à 1,05 dollar début 1985, quand le billet vert était dopé par les "Reaganomics", politique de déréglementation du président américain Ronald Reagan.
votre commentaire -
Par Marialis2 le 6 Octobre 2016 à 23:37
Un député du parti britannique UKIP hospitalisé à l’issue d’une réunion agitée de la formation
Steven Woolfe a été transporté à l’hôpital après avoir perdu connaissance à la suite d’une altercation. Il a annoncé qu’il se sentait mieux.
Le Monde | 06.10.2016 à 16h04 • Mis à jour le 06.10.2016 à 18h06 LIEN
Steven Woolfe, député européen du United Kingdom Independence Party (UKIP – « Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni »), a été hospitalisé dans un état « grave », jeudi 6 octobre à Strasbourg, après avoir perdu connaissance à la suite d’une « altercation » lors d’une réunion des députés de son parti au Parlement européen, a annoncé Nigel Farage, ex-président du UKIP.
« Je regrette profondément qu’à la suite d’une altercation qui s’est produite ce matin lors d’une réunion d’eurodéputés du UKIP, Steven Woolfe se soit effondré et ait été hospitalisé. Son état est grave », a-t-il déclaré dans un premier temps sans expliquer la raison de la bagarre.
FULL STATEMENT: Thank you for all the kind comments and wishes, it truly means alot. http://www.stevenwoolfe.uk/news--press/statement-steven-woolfe-stable-and-conscious …
FULL STATEMENT: Thank you for all the kind comments and wishes, it truly means alot. https://t.co/HkSWJF0FnT https://t.co/mVGcBkAz7D
— Steven_Woolfe (@Steven Woolfe MEP)Steven Woolfe a diffusé dans l’après-midi un communiqué pour annoncer qu’il se sentait bien mais qu’il passerait la nuit en observation à l’hôpital. « Le scanner a montré qu’il n’y avait pas de caillot de sang dans mon cerveau, a-t-il précisé. Je me sens plus vif, plus souriant et plus heureux que jamais. »
« Echange de vues animé »
Steven Woolfe s’est effondré dans l’enceinte du Parlement européen alors qu’il venait de participer à une réunion agitée de sa formation consacrée à la direction du parti au moment où la formation d’extrême droite britannique UKIP s’interroge sur son avenir. Le député européen Roger Helmer, qui participait à cette réunion, a évoqué un « échange de vues animé ».
D’après Neil Hamilton, dirigeant du parti pour le pays de Galles, absent de la réunion mais qui en a eu un compte rendu, M. Woolfe a été poussé contre une vitre, qu’il a heurtée tête la première.
L’altercation puis le malaise dont a été victime M. Woolfe sont un nouveau témoignage des tensions qui secouent le UKIP. Mardi soir, sa présidente, Diane James, a démissionné, dix-huit jours seulement après avoir succédé à Nigel Farage. Après cette démission surprise, Steven Woolfe a été le premier, mercredi, à indiquer sa volonté de lui succéder.
Au cours de l’été, Steven Woolfe était déjà le grand favori pour prendre la tête du parti mais avait été exclu du scrutin début août pour avoir remis son dossier de candidature avec 17 minutes de retard.. Il avait alors dénoncé un « coup d’Etat ».
Lire aussi : Royaume-Uni : la présidente du parti europhobe UKIP démissionne
votre commentaire -
Par Marialis2 le 2 Octobre 2016 à 15:44
Brexit : Theresa May lance une « grande loi » de rupture avec l’Union européenne
Londres déclenchera la procédure de divorce avec l’UE d’ici à la fin mars 2017, a annoncé la première ministre britannique, dimanche.
LE MONDE | 02.10.2016 à 11h10 • Mis à jour le 02.10.2016 à 14h18 | Par Philippe Bernard (Londres, correspondant) LIEN
Quel Brexit souhaite Theresa May ? Dépourvue d’un plan précis et tributaire des divisions au sein de son propre parti, la première ministre britannique ne va pas apporter de véritable réponse, dans le discours d’ouverture du congrès des conservateurs qu’elle doit prononcer, dimanche 2 octobre, dans l’après-midi à Birmingham. Mais trois mois après que 52 % des Britanniques ont choisi la rupture avec l’Union européenne (UE), Mme May sait qu’elle ne peut plus se contenter de répéter que « le Brexit signifie le Brexit », au risque de lasser ses propres partisans.
Soucieuse de gagner du temps et de répondre à l’impatience des électeurs, elle a lâché une date et fait une annonce, dès dimanche matin à la BBC. Le Royaume-Uni actionnera avant la fin mars 2017 – soit en pleine campagne pour la présidentielle française – l’article 50 du traité européen de Lisbonne, qui lancera la procédure de divorce. La négociation étant enserrée dans un délai de deux ans, un tel calendrier devrait permettre d’acter la séparation avant les élections européennes prévues au printemps 2019 (on voit mal les Britanniques voter pour des députés européens après avoir choisi le Brexit). L’annonce concerne une « grande loi d’abrogation » des lois européennes, geste symbolique destiné à apaiser Westminster, totalement court-circuité jusqu’à présent.
Très inhabituel, le choix de la première ministre de prendre la parole en lever de rideau de la grand-messe Tories de Birmingham, signifie qu’elle entend conduire personnellement la négociation avec l’UE et endosser la responsabilité des choix, drastiques pour le pays, qui devront être opérés. La mise en majesté de la question du Brexit en tout début de congrès suggère aussi que Theresa May souhaite évacuer le plus possible cette houleuse question de la suite des débats, placés sous le thème de la réforme sociale et économique avec comme slogan : « un pays au service de chacun ». « Pas seulement pour les privilégiés », a ajouté Mme May.
Libre entrée des Européens et accès au marché unique
Les Tories sont en effet très divisés et le flou extrême persiste entre un « hard Brexit », qui mettrait un terme à la libre entrée des Européens au Royaume-Uni au prix d’une rupture avec le marché unique, et un « soft Brexit », qui privilégierait l’accès à ce dernier mais frustrerait les partisans d’un contrôle de l’immigration européenne. « Ils n’ont aucun plan. Ils n’en sont qu’à la phase d’analyse des multiples dossiers liés au Brexit », indique un diplomate européen. Entre les deux promesses contradictoires faites pendant la campagne du référendum – le contrôle de l’immigration européenne et le maintien de l’accès au marché unique –, Mme May n’a pas tranché et les ministres qui lui succéderont à la tribune du congrès de Birmingham sont extrêmement partagés.
D’un côté, les anciens « remainers » (qui ont fait campagne pour rester dans l’UE), comme le ministre des finances, Philip Hammond, plaident pour conserver le maximum des avantages de l’UE et pour un « soft Brexit ». De l’autre, les militants du Brexit, comme Boris Johnson, sont aujourd’hui partisans d’une rupture nette. Certains, comme le ministre du Brexit, David Davis, et celui du commerce international, Liam Fox, prônent y compris une sortie de l’union douanière, seule voie à leurs yeux pour négocier des traités de libre-échange avec les pays du Commonwealth, qu’ils présentent comme de « fabuleuses opportunités ».
Lire aussi : Brexit : l’économie britannique fait de la résistance
Plutôt que d’étaler ces dissensions, la première ministre devait annoncer, selon des éléments de son allocution rendus publics samedi soir, une « grande loi d’abrogation » annulant le texte de 1972 qui incorporait systématiquement les textes européens dans la législation nationale. La nouvelle loi sera débattue à Westminster dès le printemps prochain et transférera dans la législation britannique toutes les dispositions européennes, à charge pour les députés de les amender s’ils le souhaitent. Mais, point important, elle n’entrera en vigueur qu’après la sortie formelle de l’UE, autrement dit pas avant 2019. Cette « grande loi d’abrogation » marque « une première étape dans le retour du Royaume-Uni vers le statut d’Etat souverain et indépendant, déclare, dimanche, Mme May dans un entretien au Sunday Times. Elle redonnera le pouvoir et l’autorité aux institutions élues de notre pays. Cela signifie que l’autorité des lois de l’Union européenne en Grande-Bretagne va cesser. »
Lire aussi : Malgré le Brexit, Londres entend peser sur les décisions européennes
Les objectifs de cette annonce apparaissent clairement. Il s’agit d’abord de rompre avec l’impression d’indécision et de surplace qui prévaut depuis l’accession surprise, sans élection, de Mme May à Downing Street à la fin juin. La nouvelle première ministre, qui avait mollement soutenu le camp anti-Brexit, veut montrer aux Brexiters qu’elle répond à leur attente. Même si la nouvelle loi n’aura aucun effet immédiat, elle entend répondre au slogan à succès de la campagne pro-Brexit : « Take back control » (« Reprenons les commandes »). En donnant la parole aux députés, Mme May réplique aux voix qui critiquent la mise à l’écart du Parlement (en majorité proeuropéen) : arrivée au pouvoir sans vote, par sa seule nomination à la tête du Parti conservateur, elle exclut d’autre part l’hypothèse d’élections législatives anticipées.
Les partisans d’un hard Brexit de loin les plus audibles
La nouvelle locataire du 10, Downing Street veut aussi répliquer au Labour, qui craint que la sortie de l’UE n’ait pour conséquence d’abroger les garanties sociales contenues dans les textes européens (horaires de travail, congés). La loi annoncée dimanche transposera ces derniers dans la législation interne. « A ceux qui tentent de faire peur aux travailleurs britanniques, en prétendant que quitter l’UE se traduira par une régression de leurs droits, je réponds sans équivoque : “non, ce ne sera pas le cas” », affirme David Davis, l’ultralibéral ministre du Brexit. Il ne garantit cependant pas que la majorité conservatrice aux Communes ne souhaitera pas revoir le droit du travail, lorsqu’elle en « reprendra le contrôle ».
Il n’est cependant pas certain que le rideau de fumée de la « grande loi d’abrogation » masquera très longtemps les questions lourdes et immédiates qui se posent au gouvernement May, à commencer par le choix entre « hard » et « soft » Brexit. A la BBC, dimanche, elle a affirmé qu’elle n’allait pas trancher entre « tel ou tel modèle » mais qu’elle choisirait « ce qui est le meilleur pour le Royaume-Uni ». Elle a répété que son gouvernement n’allait pas abattre ses cartes ni communiquer constamment sur la négociation avec l’UE et les 27 Etats, qui s’annonce extrêmement complexe et périlleuse.
Alors que les partisans d’un hard Brexit sont de loin les plus audibles, l’ancienne ministre de l’intérieur (chargée de l’immigration de 2010 à 2016) a semblé leur donner raison. Elle a affirmé que le message des électeurs lors du référendum ne concernait pas seulement la rupture avec l’UE mais « la confiance dans les responsables politiques » et la volonté de « contrôler le nombre d’Européens autorisés à entrer dans le pays ». Mme May, que la City accuse déjà de vouloir privilégier le contrôle de l’immigration sur l’accès au marché unique, a cependant assuré qu’elle souhaite aussi « un bon accord pour le commerce des biens et des services et pour l’emploi ».
Lire aussi : Brexit : la City se prépare au pire
Ces choix auront de lourdes conséquences économiques. Carlos Ghosn, le patron de Renault-Nissan, qui possède à Sunderland (nord-est de l’Angleterre) la plus grosse usine automobile du pays, vient d’annoncer qu’il gelait ses investissements jusqu’à ce que soient clarifiées les futures relations avec l’UE, notamment en matière de droits de douane. Politiquement, Mme May a toutes les cartes en main. Arrivée au pouvoir pour sortir de la crise provoquée chez les tories par le Brexit et la défection de Boris Johnson, elle a ramené un semblant de paix dans le parti. Quant au Labour, il est bien trop occupé à gérer ses propres convulsions et Jeremy Corbyn trop arc-bouté sur ses positions de porte ouverte aux migrants, pour jouer son rôle d’opposition.
Lire aussi : Au Royaume-Uni, Corbyn plébiscité, le Labour paralysé
Austère et mystérieuse, la nouvelle première ministre, qui vient d’avoir 60 ans, pourrait garder le pouvoir pour longtemps, s’accordent de nombreux commentateurs. Sauf si, comme nombre de ses prédécesseurs, elle venait à déraper sur le dossier européen, toujours aussi explosif.
- Lire également : tous nos articles sur le « Brexit »
- Philippe Bernard (Londres, correspondant)
votre commentaire -
Par Marialis2 le 4 Août 2016 à 14:56
Après le Brexit, la Banque d’Angleterre
baisse son taux
Brexit oblige, l’institut monétaire a décidé de ramener son taux directeur à 0,25%, contre 0,50% auparavant. Et a révisé ses prévisions de croissance.
Fin du suspense. La Banque d'Angleterre (BoE) vient d'annoncer qu'elle baissait son taux directeur à 0,25% contre 0,50% auparavant, niveau inchangé depuis 2009 dans le sillage de la crise financière. La comité de politique monétaire a pris la décision à l'unanimité. Cette dernière est conforme aux attentes des marchés . Ils anticipaient une baisse du taux et la probabilité d'une telle action dépassait les 95% selon le relevé de l'agence Bloomberg.
La BoE a en outre décidé d'injecter davantage de liquidités dans l'économie, en augmentant de 60 milliards de livres (71 milliards d'euros) son programme de rachats d'obligations d'Etat, et en achetant aussi jusqu'à 10 milliards de livres d'obligations d'entreprises.
Pound drops on the first BoE rate cut since 2009.
Elle a par ailleurs lancé un nouveau système pour fournir des fonds à bon marché aux banques, dans le sillage du "Funding for lending scheme". Enfin, la Banque d'Angleterre a révisé ses prévisions de croissance. Pour 2016, l'institut prévoit toujours une hausse du PIB de 2%, mais la ramène à 0,8% pour 2017 contre 2,3% lors d'une projection fournie en mai.
Dans la foulée de ces annonces, la devise britannique a cédé plus de 1% face au dollar. Le taux à 10 ans des emprunts d'Etat britannique s'est détendu de 12 points de base à 0,674 %. La Bourse de Londres a bondi d'environ 1% après un début de séance relativement stable.
Mi-juillet, la BoE avait préféré le statu quo , tout en ouvrant la voie à un assouplissement en août. L'institution estimait ne pas avoir encore assez de recul chiffré de l'impact du Brexit sur l'économie britannique. Le comité de politique monétaire avait néanmoins fait savoir qu'il était prêt à prendre «toutes les mesures pour soutenir la croissance et faire remonter l'inflation vers sa cible à un horizon approprié».
votre commentaire -
Par Marialis2 le 27 Juillet 2016 à 17:05Michel Barnier nommé négociateur de la Commission pour le BrexitPublié le 27 juillet 2016 à 15h40
par Philip Blenkinsop LIEN
BRUXELLES (Reuters) - Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a désigné mercredi le Français Michel Barnier, ancien ministre et commissaire européen, pour diriger les négociations avec le Royaume-Uni sur le Brexit.
L'ex-ministre français des Affaires étrangères et de l'Agriculture, classé à droite, prendra ses fonctions le 1er octobre.
"Très honoré par la confiance de (Jean-Claude) Juncker pour conduire la négociation avec le Royaume-Uni", a-t-il commenté sur son compte Twitter.Dans un communiqué, le président de la Commission salue ses capacités de négociateur, la richesse de son expérience et son réseau étendu de contacts dans les capitales des pays membres.
"Je souhaitais un homme politique expérimenté pour ce difficile travail", écrit-il. "Je suis certain qu’il se montrera à la hauteur de ce nouveau défi et nous aidera à développer un nouveau partenariat avec le Royaume-Uni quand il aura quitté l’Union européenne", a-t-il ajouté.
La Commission européenne n'a pas précisé si Jean-Claude Juncker avait consulté le Royaume-Uni ou un autre Etat membre avant de faire son choix.
"LE FLÉAU DE LA CITY"
A Londres, le gouvernement britannique a réagi à la nomination de Michel Barnier en se disant prêt à travailler avec les représentants des différentes institutions européennes.
"Nous avons dit qu'il était important que les deux parties se préparent à ces négociations. Nous avons hâte de travailler avc les représentants des Etats membres, du Conseil et de la Commission pour garantir une sortie ordonnée du Royaume-Uni de l'UE", a dit un porte-parole du gouvernement en réponse à une sollicitation sur le choix de Michel Barnier.
Mais il n'a pas cité nommément l'ancien ministre français tandis que des médias britanniques affichaient leur hostilité à son égard.
"Difficile d'imaginer une personnalité plus anti-Britannique", a réagi sur Twitter le rédacteur en chef du service politique du Sun, le tabloïd le plus vendu en Grande-Bretagne qui a fait campagne pour le Brexit. C'est une "déclaration de guerre", poursuit Tom Newton Dunn.
L'Evening Standard a présenté pour sa part Michel Barnier comme "le fléau de la City".
A l'inverse, le travailliste Denis MacShane, ancien ministre des Affaires européennes, a jugé que le Français était à la fois "pro-Brit et pro-UE" et qu'il avait l'expérience requise pour comprendre que les décisions cruciales seraient prises à Berlin, Paris et dans d'autres capitales européennes plutôt qu'au siège bruxellois des institutions communautaires.
Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a déjà nommé un fonctionnaire belge, Didier Seeuws, pour préparer les discussions sur la sortie du Royaume-Uni de l'UE. La nature des relations futures entre Didier Seeuws et Michel Barnier reste encore à définir.
Michel Barnier, 65 ans, a été commissaire européen au Marché intérieur entre 2010 et 2014 et a été impliqué à ce titre dans les réformes du secteur des services financiers et dans la création d'une union bancaire.
L'ancien ministre, qui avait co-organisé les Jeux olympiques d'Albertville en 1992, a été remplacé au commissariat européen aux services financiers par le Britannique Jonathan Hill. Ce dernier, qui a oeuvré pour une union des marchés de capitaux en Europe, a démissionné après la victoire du Brexit lors du référendum du 23 juin.
(avec Estelle Shirbon à Londres, Jean-Stéphane Brosse, Laura Martin et Henri-Pierre André pour le service français)
votre commentaire -
Par Marialis2 le 14 Juillet 2016 à 21:03L'homme du jour
Boris Johnson, le boulet diplomatique
Boris Johnson arrive au 10, Downing Street le 13 juillet, après l’entrée en fonction de Theresa May comme Première ministre. Photo Justin Tallis. AFP
En état de mort politique il y a encore quelques jours, l’exubérant «Bojo» a été nommé jeudi ministre des Affaires étrangères. Délicat pour celui à qui l’on doit une multitude de dérapages envers des personnalités étrangères.
Tout va bien, les Britanniques ont conservé le sens de l’humour. Le pays fait face à un avenir incertain mais un revenant à la tignasse blonde menaçante, donné mort politiquement il y a quelques jours, est de retour sur le devant de la scène. Pour résumer le sentiment ambiant après la nomination surprise de Boris Johnson au poste de ministre des Affaires étrangères, le Daily Mirror a pastiché la une de Libération des 25 et 26 juin derniers. Le journal populaire de gauche affichait ce jeudi la désormais célèbre photo de l’ancien maire de Londres, suspendu dans les airs et agitant de petits Union Jack, avec ces mots : «Dear World… Sorry» (cher monde… désolé).
Today's front page: Dear World... Sorry #BorisJohnson http://www.mirror.co.uk/news/uk-news/britain-faces-being-laughing-stock-8416990 …
Le choix de la nouvelle Première ministre depuis mercredi, Theresa May, a stupéfait. Au Royaume-Uni et à l’étranger. «La nomination la plus idiote depuis que Caligula a nommé consul son cheval», a ainsi jugé Paddy Ashdown, ancien chef du parti libéral-démocrate. L’ex-Premier ministre suédois Carl Bildt a tweeté la photo de Boris suspendu avec cette mention désolée : «J’aurais aimé que ce soit une blague, mais j’ai bien peur que ça n’en soit pas une…»
Boris Johnson, 52 ans, chef de file du camp du Brexit pour le référendum de sortie de l’Union Européenne, s’était défilé piteusement la semaine dernière, refusant de participer à la course pour devenir Premier ministre. Cosmopolite - il est né à New York, a grandi à Bruxelles, a un arrière-grand-père turc et parle plusieurs langues -, ses positions sur la politique étrangère se résument pourtant à un catalogue de gaffes et d’insultes. Mais le voilà récompensé.
Hitler
Theresa May, qui il y a quelques jours mettait en doute les qualités de négociateur de «BoJo», a pris un risque mesuré. Elle a éliminé de son maroquin une série de prérogatives qui iront à deux nouveaux ministères chargés de négocier le Brexit et les futurs accords de commerce internationaux. Ce qui, de fait, limite l’implication de Boris Johnson dans les vraies négociations sur la sortie de l’UE. Theresa May a pris soin de garder près d’elle un homme politique encore populaire, qui aurait sans doute été plus dangereux à l’extérieur du gouvernement.
À lire aussi :Boris Johnson, le vrai krach des conservateurs
Les eurocrates de Bruxelles ne seront pas mécontents d’être exempts de négociations directes avec Boris Johnson. Correspondant à Bruxelles du Daily Telegraph dans les années 90, il y a laissé un souvenir mitigé. Il s’était alors fait une spécialité de déformer, ou carrément inventer une série d’histoires sur l’Union européenne. Plus récemment, il a comparé les desseins de l’Union à ceux d’Adolf Hitler.
Boris Johnson va probablement entamer sa carrière de chef de la diplomatie par une tournée d’excuses internationales. Il y a deux mois, il a ainsi commis un sonnet impertinent sur le président turc Recep Tayyip Erdogan, impliquant le chef d’état dans des activités sexuelles avec une chèvre. A l’annonce de la nomination de Johnson, le Premier ministre turc Binali Yildirim a soupiré et souhaité que «Dieu vienne en aide à Boris Johnson et le transforme». Une grande partie des commentaires non-diplomatiques de Boris Johnson sont issus de sa tribune hebdomadaire dans le Daily Telegraph pour laquelle il est payé quelque 275 000 livres par an (soit 300 000 euros).
Offenses
Si Hillary Clinton remporte la présidence américaine, il sera intéressant d’observer leur première rencontre. En 2007, Boris Johnson l’avait décrite comme «une blonde artificielle, aux lèvres gonflées et au regard bleu d’acier, comme une infirmière sadique dans un hôpital psychiatrique». Mais il pourrait rencontrer d’abord Barack Obama, qu’il a accusé d’entretenir une «répulsion ancestrale pour l’empire britannique liée à ses origines partiellement kenyanes». En novembre 2015, à peine le pied posé en Israël, il trouvait le moyen d’offenser les Palestiniens, provoquant l’annulation de la deuxième partie de sa visite. Plus tôt, en septembre 2006, il avait traité la Papouasie-Nouvelle-Guinée de pays friand «d’orgies cannibales». Et deux ans plus tard, qualifié les habitants du Commonwealth de «négrillons» et les Africains d’individus aux «sourires de pastèques». S’il a traité Vladimir Poutine de «tyran manipulateur et sans scrupules», il a récemment jugé qu’il pourrait être utile de s’allier aux présidents russe et syrien pour défaire l’Etat islamique. Quelques mois plus tôt, il disait exactement le contraire.
Avec la Chine, ses relations ont été plus cordiales. Maire de Londres, il y a favorisé les investissements chinois. Même s’il a assuré sur le ton de la plaisanterie que le ping-pong avait été inventé par les Britanniques au XIXe siècle… Qui sait ? Son entregent, sa capacité à susciter une certaine sympathie pourraient se révéler un atout pour le Royaume-Uni. Mais Johnson, qui n’a jamais occupé de poste ministériel, ne sait pas faire preuve de mesure. «Vous savez bien quel est son style […]. Dans la campagne, il a beaucoup menti aux Britanniques, a envoyé son homologue français, Jean-Marc Ayrault. Maintenant c’est lui qui est au pied du mur.»
Edit à 20 heures. «We are not leaving Europe», a déclaré jeudi soir Boris Johnson devant des Français de Londres sceptiques, à l'ambassade où il faisait sa première sortie officielle à l'occasion du 14 Juillet.
votre commentaire -
Par Marialis2 le 14 Juillet 2016 à 19:34
La Banque d'Angleterre préfère
attendre août avant d'agir
Publié le 14-07-2016 à 18h20par William Schomberg et David Milliken
LONDRES (Reuters) - La Banque d'Angleterre (BoE) a laissé son taux directeur inchangé jeudi, prenant à contre-pied bon nombre d'investisseurs, mais elle a laissé entendre qu'elle pourrait dévoiler dans trois semaines un plan de soutien à l'économie face à l'impact attendu du vote des Britanniques pour la sortie du pays de l'Union européenne.
La livre sterling a gagné jusqu'à plus de 2% après l'annonce du maintien du taux d'intervention à 0,5% alors qu'une majorité des économistes interrogés par Reuters mercredi s'attendaient à le voir réduit pour la première fois depuis plus de sept ans.
Il y a deux semaines, le gouverneur de la BoE, Mark Carney, avait déclaré que l'institution pourrait annoncer de nouvelles mesures dans le courant de l'été. Mais jeudi, le Comité de politique monétaire a choisi d'attendre trois semaines de plus.
"En l'absence d'une dégradation supplémentaire du compromis entre le soutien à la croissance et le retour de l'inflation vers l'objectif de manière durable, la majorité des membres du Comité s'attendent à ce que la politique monétaire soit assouplie en août", déclare la BoE dans le compte-rendu de sa réunion.
"L'ampleur et la nature précises des éventuelles mesures de soutien seront déterminées dans le cadre de l'examen des prévisions et du rapport sur l'inflation d'août", ajoute-t-elle.
Sur les neuf membres du Comité de politique monétaire (MPC), un seul, Jan Vlieghe, a voté pour une baisse de taux.
Après la baisse du taux directeur à 0,25% anticipée pour ce jeudi, les économistes interrogés mercredi s'attendaient à ce que la BoE relance le 4 août ses achats d'emprunts d'Etat, plafonnés jusqu'à présent à 375 milliards de livres (450 milliards d'euros).
CARNEY A JETÉ DE L'HUILE SUR LE FEU, ESTIMENT UN ÉCONOMISTE
Pour Chris Williamson, chef économiste de la société d'études Markit, la BoE a choisi de ne pas céder à "une réaction réflexe" face au Brexit, mais "les responsables de la politique monétaire auront besoin de faire beaucoup plus pour restaurer la confiance et assurer que le moteur de l'économie continue de tourner au cours des mois à venir".
La livre sterling, qui a perdu plus de 13% de sa valeur face au dollar depuis le résultat du référendum sur l'UE, a atteint un plus haut de deux semaines à 1,3480 dollar après l'annonce du statu quo monétaire, tandis que les rendements des emprunts d'Etat britanniques remontaient.
L'indice FTSE-100 de la Bourse de Londres a parallèlement effacé ses gains et il était dans le rouge à moins d'un quart d'heure de la clôture.
Pour certains économistes, Mark Carney a induit le marché en erreur en évoquant un prochain soutien dans son discours du 30 juin, alimentant ainsi les anticipations d'une baisse de taux dès juillet.
"Comme si la situation n'était pas assez volatile et incertaine, le gouverneur de la BoE a jeté de l'huile sur le feu", dit ainsi Alan Clarke, de Scotiabank.
D'autres expliquent que la transition plus rapide que prévu à la tête du gouvernement, avec la nomination mercredi de Theresa May en remplacement de David Cameron, et le retour au calme sur les marchés financiers rendaient moins urgent un assouplissement de la politique monétaire.
UN PLAN CONCERTÉ BOE-GOUVERNEMENT EN AOÛT ?
Victoria Clarke, économiste d'Investec, juge quant à elle possible que la BoE et le nouveau gouvernement préparent un plan d'action concerté qui serait dévoilé en août.
"Quoi qu'on puisse en conclure, il est certain que le compte-rendu du MPC d'aujourd'hui prépare les marchés à bien plus qu'une simple baisse du taux d'intervention le 4 août", dit-elle.
Le gouverneur de la BoE, Mark Carney, devait rencontrer jeudi le nouveau ministre des Finances, Philip Hammond, nommé la veille par Theresa May.
Quelques heures seulement après sa nomination, Philip Hammond a assuré que le gouvernement ferait tout ce qui serait nécessaire pour restaurer la confiance dans l'économie, laissant entrevoir un assouplissement de la politique de Londres en matière de réduction du déficit budgétaire.
Le 30 juin, Mark Carney avait suggéré qu'il n'était pas favorable à une forte baisse des coûts d'emprunt en raison de l'impact probable d'une telle mesure sur les banques basées en Grande-Bretagne. Il avait ajouté qu'il n'entendait pas emboîter le pas à la Banque centrale européenne (BCE) et la Banque du Japon en matière de taux d'intérêt négatifs.
Dans le compte-rendu du MPC publié jeudi, la BoE précise que les mesures de soutien à venir "prendront en compte toute interaction avec le système financier".
Le MPC a relevé sa prévision de croissance au Royaume-Uni pour le deuxième trimestre, à 0,5% contre 0,3% auparavant mais il a ajouté que la croissance devrait ralentir à court terme à cause du résultat du référendum.
Il a nettement abaissé ses prévisions d'investissement dans le secteur de la construction résidentielle, tout comme ses prévisions d'évolution des prix de l'immobilier.
La BoE dit ainsi s'attendre à "une chute d'ampleur" des prix de l'immobilier commercial à court terme.
(avec Sudip Kar-Gupta; Marc Angrand pour le service français)
Réagir0GouvernementsociétéPolitiqueCroissanceImmobilierJaponBanqueLondresUnion européenneAngleterreInflationDavid CameronRoyaume-UniBanque centraleBanque Centrale EuropéenneBanque d'AngleterreReutersDéficit budgétaireLivre SterlingBrexitA lire aussi-
Impôts 2016 : Les ménages payant plus de 2 500 € d'impôt par an… (Solution Impôt)
-
Moustiques : astuce de grand-mère pour les piéger (Grands-meres.net)
CAC 40 : 4385.5200 pts 1.16% SUIVRE CHALLENGES- Interview du 14 juillet: Hollande défend son bilan et menace Macron
- La loi Pinel a-t-elle torpillé les auto-entrepreneurs?
- Bergers allemands, malinois, et labradors au secours du fisc grec
- Stagiaires: 5 précieux conseils pour survivre en entreprise
- Après Valls, Le Drian: l'exaspération anti-Macron à son comble
IMMOBILIER D’ENTREPRISE BureauxLocaux.com 20 00 annonces de bureaux, commerces, entrepôts, à la location ou à la vente, partout en France Découvrez nos offres
votre commentaire -
Par Marialis2 le 12 Juillet 2016 à 16:27Brexit
Grande-Bretagne : Theresa May succède mercredi à David Cameron
au 10, Downing Street
Grande-Bretagne : Theresa May succède mercredi à David Cameron au 10, Downing Street
Leadsom, une pro-Brexit, a jeté l’éponge seulement quatre jours après avoir été sélectionnée par les députés pour concourir aux fonctions de leader du parti conservateur et de Premier ministre britannique. Le Premier ministre démissionnaire David Cameron vient d'annoncer que sa prise de fonctions aurait lieu dès le mercredi 13 juillet.
La course à la succession de David Cameron a connu lundi un rebondissement spectaculaire avec le retrait de la secrétaire d’Etat à l’Energie Andrea Leadsom, laissant la ministre de l’Intérieur Theresa May seule en lice pour devenir celle qui devra gérer le Brexit.
Andrea Leadsom, une pro-Brexit, a jeté l’éponge lors d’une brève allocution devant la presse à Londres, seulement quatre jours après avoir été sélectionnée par les députés pour concourir aux fonctions de leader du parti conservateur et de Premier ministre britannique.
Reconnaissant que Mme May avait recueilli davantage de soutien de la part des parlementaires tories, Andrea Leadsom s’est rangée derrière elle.
She's gone. Leadsom statement to supporters.
«Elle est idéalement placée pour mettre en oeuvre le Brexit de la meilleure manière possible pour les Britanniques et elle a promis qu’elle le ferait», a déclaré la secrétaire d’Etat.
A lire aussi : Les tories tentés par l’austère leadership de Theresa May
Alors que les deux femmes auraient dû être départagées cet été par un vote des 150.000 adhérents du parti, ce retrait laisse à Theresa May le champ libre pour succéder au Premier ministre David Cameron, qui avait annoncé sa démission le 24 juin, peu après l’annonce du résultat du référendum sur l’UE. Ce dernier vient d'annoncer que sa prise de fonctions débuterait le mercredi 13 juillet.
A lire aussiQui va succéder à David Cameron ?
La confirmation de sa nomination à la tête des Tories doit toutefois faire l’objet de consultations au sein du parti, a précisé l’un de ses responsables, Graham Brady. Pressé de questions pour savoir si Mme May pouvait être désignée Premier ministre dans la journée, ou d’ici la fin de la semaine, M. Brady a refusé de s’avancer. Les conservateurs britanniques avaient annoncé vouloir désigner leur nouvelle dirigeante le 9 septembre mais le processus de nomination devrait être désormais significativement accéléré.
«Brexit is Brexit»
Mme May, une eurosceptique passée dans le camp du maintien dans l’UE pendant la campagne référendaire, a indiqué lundi qu’elle respecterait la victoire des pro-Brexit, laissant peu d’espoirs à ceux au Royaume-Uni qui réclament une deuxième consultation sur l’UE.
«Je ne saurais être plus claire: il n’y aura pas de tentative pour rester au sein de l’UE», a-t-elle dit lors d’une déclaration dans la matinée à Birmingham (centre de l’Angleterre). «Brexit signifie Brexit» et «nous en ferons un succès», a-t-elle insisté celle qui est en passe de devenir la deuxième femme Premier ministre du pays.
Dimanche, la chancelière allemande Angela Merkel s’est montrée convaincue que le Royaume-Uni allait activer l’article 50 du Traité de Lisbonne pour officialiser sa décision de sortir de l’UE.
«La décision est de mon point de vue tombée» quand les Britanniques ont dit en majorité qu’ils souhaitaient sortir de l’UE, a-t-elle dit. La guerre des chefs se poursuivait en revanche du côté de l’opposition travailliste, après que la députée Angela Eagle eut annoncé sa candidature pour détrôner Jeremy Corbyn. Cette candidature ouvre la voie à de nouvelles élections pour désigner le chef du parti, dont les divisions ont été exacerbées par la victoire du Brexit.
Triomphalement élu en septembre à la tête du Labour grâce au vote des militants, Corbyn n’a jamais réussi à s’imposer auprès d’une grande partie des cadres du parti, qui le jugent trop à gauche, et incapable de remporter des élections législatives.
Les critiques ont redoublé ces deux dernières semaines, avec une motion de défiance des députés travaillistes et la démission des deux tiers de son cabinet fantôme.
«Période dangereuse»
Le comité exécutif du parti doit se réunir pour décider s’il doit recueillir le soutien de 50 députés pour concourir, ou s’il est automatiquement candidat. Soulignant que le pays traversait une «période dangereuse», Angela Eagle a estimé lundi en lançant sa campagne que M. Corbyn n’était «pas capable de fournir le leadership» nécessaire.
«Il serait contraire à la justice et à l’équité que le leader en poste ne soit pas dans le scrutin», a répondu Diane Abbott, une proche de M. Corbyn, lundi matin sur la BBC, en qualifiant Mme Eagle de candidate du passé. Sur le front économique, le ministre des Finances George Osborne devait se rendre lundi à New York pour convaincre de la volonté de son pays de maintenir un climat favorable aux affaires, malgré le Brexit, avant d’aller réitérer le message en Chine et à Singapour.
Dans une tribune publié dans le Wall Street Journal, il a réitéré son souhait de diminuer l’impôt sur les sociétés au Royaume-Uni d’environ 20% actuellement à 15%, voire moins, malgré les critiques de plusieurs pays européens qui y voient une forme de dumping fiscal.
«On ne se sort pas d’une difficulté dans laquelle on s’est mis soi-même en faisant des annonces de cette nature», a jugé lundi le ministre français des Finances Michel Sapin.
Boris Johnson, chef de file du leave, dont le défection début juillet avait surpris, a très rapidement réagi sur Twitter :
David Cameron will attend PMQs on Wednesday, and then visit the Queen before handing over to Theresa May that day
DailySunday PoliticsPrime minister on the new prime ministerFor updates in text, audio, video and images, follow Politics Live: http://www.bbc.co.uk/news/live/uk-politics-36570120
2 commentaires -
Par Marialis2 le 12 Juillet 2016 à 16:00
David Cameron quitte son poste en fredonnant
VIDÉO. Oubliant que son micro était branché, le Premier ministre britannique a poussé la chansonnette à la fin de son discours de passation des pouvoirs.
Par Le Point.frPublié le 12/07/2016 à 12:18 | Le Point.fr LIENLes hommes politiques nous ont habitués à des discours de passation des pouvoirs très protocolaires. Mais David Cameron semblait plutôt détendu à la fin de sa prestation, ce lundi 11 juillet. S'exprimant devant les caméras du monde entier, Cameron annonçait hier qu'il présenterait mercredi sa démission à la reine Elizabeth II, et céderait sa place à la nouvelle chef du parti conservateur britannique Theresa May. Mais, oubliant que son micro-cravate était allumé à la fin de son annonce solennelle, David Cameron s'en est retourné au 10 Downing Street... en fredonnant. « Doo dooooo, doo, doo... Voilà, bien », peut-on l'entendre chanter alors qu'il prend congé des journalistes.
Soulagement ? Sentiment du devoir accompli ? Tentative d'évacuer le stress ? Quoi qu'elle puisse signifier, la chansonnette de David Cameron a fait le tour des réseaux sociaux. Depuis hier, les internautes tentent de deviner quel air trottait dans la tête de David Cameron. La musique de Winnie l'ourson ou le thème de la série À la Maison-Blanche ? Les paris sont ouverts. Theresa May deviendra, mercredi, la deuxième femme Premier ministre du Royaume-Uni, après Margaret Thatcher (1979-1990). Elle sera chargée de négocier un accord de sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.
Brexit: pas de second référendum, dit Theresa May par lalibre
votre commentaire -
Par Marialis2 le 8 Juillet 2016 à 14:25
Royaume-Uni
08 juillet 2016 09:55; Act: 08.07.2016 10:01 Print
La confiance des consommateurs s'effondre
Le Brexit soulève une vague d'inquiétude pour la situation économique générale au cours des douze prochains mois. LIEN
Voir le diaporama en grand »L'enquête pour mesurer le moral des Britanniques post-Brexit a montré que la confiance des consommateurs britanniques a chuté à un rythme qui n'avait plus été vu depuis 21 ans (décembre 1994) après le vote sur la sortie de l'Union européenne (UE). (Vendredi 8 juillet 2016) La City de Londres explorent des pistes après le Brexit. Elle discute avec l'Association suisse des banquiers (ASB) en vue d'une alliance qui comprendrait certaines places financières asiatiques. (Jeudi 7 juillet 2016) Les députés conservateurs ont retenu jeudi la ministre de l'Intérieur Theresa May (au centre) et la secrétaire d'Etat à l'Énergie Andrea Leadsom (à gauche) pour succéder au Premier ministre britannique David Cameron. Le ministre de la Justice Michael Gove (à droite) a été éliminé. (Jeudi 7 juillet 2016) La décision des Britanniques de quitter l'Union européenne a vivement secoué les marchés européens, et les banques en particulier. La Banca Monte dei Paschi di Siena, troisième banque italienne et plus vieil établissement financier au monde (notre photo Reuters), a plongé de 75%. (jeudi 7 juillet 2016) Klaus Regling, directeur du Mécanisme européen de stabilité, ici en juin 2016 à Athènes, a affirmé que le Brexit pourrait ne pas avoir lieu en raison du «coût du divorce». (Mercredi 6 juillet 2016) Immobilier, commerces, emplois, livre sterling: les craintes sur l'impact économique du Brexit commencent à se matérialiser. Ces inquiétudes surviennent près de deux semaines après la décision historique des Britanniques de quitter l'Union européenne (UE). (Mercredi 6 juillet 2016) La livre sterling a connu son plus bas depuis 31 ans face au dollar, près de deux semaines après le vote pour la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. (Mercredi 6 juillet 2016 - Image d'illustration) La succession du Premier ministre David Cameron a commencé par un premier vote des députés conservateurs. Theresa May, ministre de l'Intérieur, est arrivée en tête. (Mardi 5 juillet 2016) Le marché immobilier commercial britannique commençait à réagir à l'annonce du retrait du pays de l'Union européenne. (Mardi 5 juillet 2016) Les députés conservateurs ont entamé le processus pour désigner le successeur de David Cameron. Sur cinq candidats, ils choisiront deux finalistes et c'est ensuite les militants qui décideront, durant l'été. L'actuelle ministre de l'Intérieur, Theresa May, est la favorite des sondages pour être la nouvelle Premier ministre britannique. (5 juillet 2016 ) Estimant avoir rempli sa mission, Nigel Farage, europhobe convaincu, a annoncé lundi qu'il quittait la tête de son parti, Ukip, qu'il incarnait à lui tout seul. (4 juillet 2016) Le ministre des Finances britanniques George Osborne propose, ce 4 juillet 2016, d'assécher l'imposition des entreprises pour rentre le Royaume Uni attractif. Une façon de pallier une des conséquences du Brexit: la possible désertion d'entreprises sur sol britannique, plongées dans une incertitude économique, monétaire et financière inédite. (lundi 4 juillet 2016) L'actuelle ministre de l'Intérieur, Theresa May part favorite, soutenue par les députés conservateurs et en tête des sondages d'opinion. Mais ses adversaires estiment qu'elle ne peut succéder à David Cameron car elle était opposée au Brexit. (Image - 30 juin 2016) Andrea Leadsom, actuelle secrétaire d'Etat à l'Energie est égalemement candidate à la succession de David Cameron, et pro-Brexit. Son point faible: son manque de notoriété. (Image 3 juillet 2016) Et Michael Gove, ministre de la Justice, également pro-Brexit a malheureusement acquis une réputation de «traître», après avoir damé le pion à son allié Boris Johnson. (Image - 1er juillet 2016) Pour la directrice du FMI, l'Union européenne peut enfin empoigner enfin à des dossiers que les politiciens pensaient condamnés à un veto britannique. (Dimanche 3 juillet 2016) Le commissaire européen aux affaires économiques, a estimé de son côté que l'Union européenne (UE) devait lancer des «initiatives fortes» pour «réinventer l'Europe». (Dimanche 3 juillet 2016) Les conséquences du Brexit britannique doivent servir d'avertissement à la Suisse en cas de perte des accords bilatéraux, a estimé l'ex-président des libéraux-radicaux Philipp Müller. (Dimanche 3 juillet 2016) Pour la Suisse, le Brexit ne change pas fondamentalement l'équation, estime le secrétaire d'Etat Jacques de Watteville. «Il faut une solution, c'est dans l'intérêt des deux parties.» Le message des interlocuteurs européens est de continuer les travaux prévus, pour l'instant. (Dimanche 3 juillet 2016) Des milliers de Britanniques défilaient samedi à Londres pour manifester leur opposition à la sortie du Royaume-Uni de l'UE, pendant que les candidats à la succession du Premier ministre David Cameron se rangent en ordre de bataille. (Samedi 2 juillet 2016) Le gouverneur de la Banque d'Angleterre (BoE), le Canadien Mark Carney se retrouve exceptionnellement sur le devant de la scène depuis le vote des Britanniques pour un Brexit. Et il apparaît comme le seul à maintenir le cap alors que la classe politique se déchire. (Samedi 2 juillet 2016) Le Brexit et la dépréciation de la livre ont fait bondir sur le web les recherches de vols entre le Royaume-Uni et l'Union européenne (UE). Les Européens espèrent des séjours au rabais outre-Manche, tandis que les Britanniques s'inquiètent de vacances plus coûteuses à l'étranger. (Samedi 2 juillet 2016) L'ex-maire de Londres Boris Johnson a annoncé renoncer à se présenter à la succession de David Cameron. La ministre de l'Intérieur Theresa May, le ministre de la Justice Michael Gove et le ministre du Travail Stephen Crabb se sont officiellement lancés dans la course. (Jeudi 30 juin 2016) Nigel Farage estime désormais qu'il faut déclencher sans tarder la procédure de sortie du Royaume-Uni, en vertu de l'article 50 du traité européen. (Jeudi 30 juin 2016) La confiance des ménages britanniques a fortement chuté dans les jours qui ont suivi le vote du 23 juin sur une sortie de l'UE. L'indice YouGov/CEBR publié jeudi donne la mesure du choc que le Brexit a suscité auprès des consommateurs. (Jeudi 30 juin 2016) La ministre de l'Intérieur Theresa May a annoncé sa candidature au poste de leader du Parti conservateur, pour succéder à David Cameron, dans une lettre au journal The Times, le 29 juin 2016. (Jeudi 30 juin 2016). A la Chambre des Communes, à Londres, le Premier ministre britannique démissionnaire David Cameron a appelé le chef de l'opposition travailliste Jeremy Corbyn à quitter lui aussi ses fonctions (Mercredi 29 juin 2016) Le leader de l'opposition britannique, Jeremy Corbyn, répond à David Cameron. il refuse de démissionner, faisant valoir qu'il a été élu par 60% des membres et partisans du Labour et qu'il ne les «trahira pas». (Mercredi 29 juin 2016) Le choc du Brexit a secoué les marchés financiers et les valeurs du luxe n'ont pas échappé à la pression. Même si la visibilité reste pour l'instant limitée, la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (UE) est globalement une mauvaise nouvelle pour le secteur horloger, déjà à la traîne au premier semestre. (Mercredi 29 juin 2016) Le vote britannique en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (UE) pourrait peser sur l'économie américaine, a déclaré Jerome Powell, gouverneur de la Réserve fédérale (Fed). (Mercredi 29 juin 2016) Le Premier ministre démissionnaire David Cameron assistait mardi 28 juin à son dernier Conseil européen à ce poste. Les 27 ont dit comprendre que Londres veuille temporiser sa séparation de l'Union européenne, mais appelé à ne pas attendre indéfiniment. (Image - 28 juin 2016) Le chef des travaillistes britanniques, , est sur la sellette après le Brexit. Il a perdu un vote de confiance de son parti. (Mardi 28 juin 2016) Un tiers des Britanniques envisagent déjà de réduire leurs dépenses et deux tiers pensent que le Brexit aura un impact négatif sur leur porte-monnaie. (28 juin 2016) Le ministre britannique des Affaires européennes a exclu la tenue d'un deuxième référendum sur le Brexit, déclarant dans une interview parue mardi dans le quotidien conservateur polonais Rzeczpospolita, qu'«en démocratie, il fallait respecter les résultats des consultations». (Mardi 28 juin 2016) Le ministre britannique des Finances a évoqué de nouvelles coupes budgétaires et une hausse d'impôts, après le Brexit. (Mardi 28 juin 2016) Les bourses européennes ont rebondi mardi matin, après le choc du Brexit. (Mardi 28 juin 2016) 'euro et la livre sterling se reprenaient un peu mardi, au lendemain d'un nouveau plongeon. Mais ce répit ne pourrait être que de courte durée, selon les analystes, tant les incertitudes provoquées par le Brexit demeurent. (Mardi 28 juin 2016) «Je suis toujours en vie, ha!», a déclaré la reine Elizabeth II lundi lors de sa première apparition publique depuis la décision des Britanniques de sortir de l'Union européenne. La remarque est venue après une semaine extrêmement agitée au Royaume-Uni, lors d'une visite de deux jours en Irlande du nord. (Lundi 27 juin 2016) Le sommet européen qui s'ouvre mardi à Bruxelles est le premier depuis le vote britannique. Les pays fondateurs veulent proposer du nouveau aux 27 restants, pour éviter d'autres volontés de sortie et s'interdisent de renégocier avec le Royaume-uni, lequel envoie des messages contradictoires. (Image prétexte) La note de la dette du pays passe de AAA, la meilleure possible, à AA. (Lundi 27 juin 2016) a affirmé qu'il était important que le Royaume-Uni garde des liens étroits avec l'Europe. (Lundi 27 juin 2016) Le ministre britannique des Finances a prévenu que le Royaume-Uni n'activera l'article 50 pour quitter l'UE «qu'au moment opportun». Londres doit agir au plus vite pour sortir de l'Union européenne et réduire l'incertitude qui plane sur les marchés, a exigé le commissaire européen à l'Economie numérique, . Volker Kauder (à gauche), le chef de file de la CDU, le parti de la chancelière Angela Merkel (à droite), a déclaré que la Grande-Bretagne ne devrait faire l'objet d'aucun traitement de faveur dans les négociations portant sur sa sortie de l'UE. «Aucun cadeau ne sera fait», a-t-il exigé. La compagnie aérienne britannique a estimé lundi que la décision des Britanniques de quitter l'Union européenne (UE) devrait affecter son chiffre d'affaires à hauteur d'au moins 5% sur le second semestre de son exercice décalé. Les passagers au départ et à l'arrivée du Royaume-Uni pourraient notamment avoir à payer de nouvelles taxes. (Lundi 27 juin 2016) Autre pomme de discorde avec , qui a voté pour le maintien dans l'UE à plus de 95%. Madrid n'a jamais abandonné l'espoir de reprendre le contrôle de ce territoire à l'extrême-sud de sa péninsule et les habitants de ce territoire britannique craignent de voir l'apparition de frontières, de contrôles et de taxes. (Vendredi 24 juin) Une des premières conséquences est de relancer les velléités d'indépendance de l'Ecosse et de sa Première ministre . L'Ecosse a choisi le maintien dans l'UE à 62%. (Vendredi 24 juin) Une page se tourne: le Premier ministre annonce sa démission du 10 Downing Street au lendemain du vote qui a vu la Grande-Bretagne choisir le Brexit. (Vendredi 24 juin) Il a gagné son pari: , l'ancien maire de Londres, a vu le Brexit triompher dans les urnes à hauteur de 51,9%. (Vendredi 24 juin)La confiance des consommateurs britanniques a chuté à un rythme qui n'avait plus été vu depuis 21 ans (décembre 1994) après le vote sur la sortie de l'Union européenne (UE), indique une étude publiée. La victoire du «Leave» lors du référendum a entraîné un repli de l'indice de confiance de 8 points à -9.
Diaporama Brexit: la réaction des journaux britanniques.Le Brexit et ses conséquencesBrexit: sur Twitter, l'apocalypse est proche
Cette enquête a été effectuée spécialement du 30 juin au 5 juillet pour mesurer le moral des Britanniques post-Brexit, indique vendredi l'institut GfK.
Logiquement, les Britanniques ayant voté pour rester dans l'UE étaient les plus déprimés (-13 points) tandis que les électeurs ayant voté pour en sortir étaient moins pessimistes (-5 points).
Crainte d'une hausse des prix
«En ces temps d'incertitude, nous avons vu un repli significatif de la confiance, chacune des composantes clés de l'indice ayant chuté, la plus forte baisse concernant la situation économique générale au cours des douze prochains mois», souligne Joe Staton, responsable des dynamiques de marché chez GfK.
60% des personnes interrogées s'attendent en effet à ce que l'économie britannique se détériore au cours des douze prochains mois, contre 46% en juin. Et la proportion de gens pensant que les prix vont augmenter rapidement a bondi de 20 points de pourcentage (de 13 à 33%).
«Notre analyse suggère que l'une des conséquences immédiates du référendum est que des secteurs comme les voyages, la mode, la décoration, le bricolage et la distribution sont particulièrement vulnérables à une réduction des dépenses des consommateurs», détaille GfK.
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique