• La justice autorise l’expulsion des migrants de la zone sud de la « jungle » de Calais

     

    La justice autorise l’expulsion des

    migrants de la zone sud

    de la « jungle » de Calais

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 25.02.2016 à 16h45 • Mis à jour le 25.02.2016 à 17h12

    La « jungle » de Calais, le 25 février.

    Le tribunal administratif de Lille a rejeté, jeudi 25 février, le recours des associations qui s’opposaient à l’évacuation d’une partie du camp de Calais. L’expulsion de la zone sud de la « jungle » ne s’appliquera cependant pas aux « lieux de vie » : la grande église érythréenne, la mosquée, le cinéma (l’ancienne discothèque), l’école et les cuisines collectives.

    Huit associations (Emmaüs, Fnars, Médecins du monde…) avaient saisi la justice en référé à ce sujet, arguant que l’opération de démantèlement, prévue mercredi, avait été décidée sans proposer de solutions de remplacement suffisantes. Les organisations soulignaient en outre que le nombre de migrants concernés par l’évacuation, de l’ordre d’un millier selon l’Etat, était en réalité plus de trois fois plus élevé.

    Lire aussi :   A Calais, la pression monte avant l’évacuation de la zone sud de la « jungle »

    Malgré ce feu vert de la justice, l’évacuation n’est toutefois pas à l’ordre du jour. Le premier ministre, Manuel Valls, avait assuré mardi que l’évacuation prendrait « le temps nécessaire » pour apporter une « réponse humanitaire » aux migrants en quête d’un passage vers la Grande-Bretagne. La préfecture a confirmé jeudi qu’il n’y aura pas d’expulsions par la force. « On va continuer le travail engagé avec les associations pour convaincre les migrants de partir pour être mis à l’abri » ailleurs que dans la « jungle », selon la même source.

    Lire aussi :   Calais : les limites des solutions d’hébergement proposées aux migrants

    Les chiffres de la « jungle »

    Entre 800 et 1 000 migrants vivent dans la zone sud, selon la préfète du Pas-de-Calais, Fabienne Buccio. Au total, ils sont 3700, toujours selon elle, à vivre dans la « jungle ».

    3 455 migrants sont installés dans la zone sud, selon le recensement effectué du 15 au 18 février par l’association L’Auberge des migrants, avec Help Refugees.

    293 mineurs sont sans famille et 90 d’entre eux ont de la famille proche en Grande-Bretagne.

    96 % vivent dans des cabanes en dur, 4 % dans des tentes.

    « FC Barcelone : le magnifique hommage de Lionel Messi à Luis Suarez et NeymarÉtat d’urgence : cinq ex-assignés portent plainte contre M. Cazeneuve »
    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    Tags Tags : , , , , , , , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :