Leicester a profité des largesses du Stade Français en quart de finale de la Coupe d'Europe pour se hisser dans le dernier carré (41-13) où il affrontera le vainqueur du duel Racing-Toulon. Le club francilien est apparu bien trop fébrile pour pouvoir prétendre sauver sa saison sur ce match.
La 3e minute comme un symbole de ce match : Camara, en position de dernier défenseur, est projeté en touche à deux mètres de sa ligne d'essai, les Parisiens ne se replacent pas et les Anglais en profitent illico pour envoyer Tuilgui à l'essai. Les joueurs de Gonzalo Quesada ne se remettront jamais de ce coup de poignard et traîneront la blessure tout au long d'un match qu'ils auront traversé comme des ombres. Multipliant les approximations, les mauvais placements, les Franciliens ont justifié, contre leur gré, la raison de leur décevante 12e place dans le Top 14. Eux qui ne l'ont emporté qu'une seule fois cette saison à l'extérieur (sur le terrain de Trévise), sont malheureusement trop limités pour pouvoir briguer une place en demi-finale de la Champions Cup. Et les Tigres en ont profité pour les dévorer tout crus.
Transpercés de toutes parts
Avec des ailiers aussi virevoltants que Goneva et Veainu, Leicester peut mettre le feu dans n'importe quelle défense. Les deux flèches ne s'en sont pas privé, chaque ballon en leur possession se transformant en occasion d'essai ou presque. Le Stade Français, où Morne Steyn a été préféré à Jules Plisson à l'ouverture au coup d'envoi, est incapable d'endiguer ces vagues successives et l'essai de Julien Dupuy en début de seconde période ne pèse pas bien lourd face aux six franchissements anglais ! Pour une place en demi-finale de la Coupe d'Europe cette année, il fallait plutôt miser sur le Racing ou Toulon.
Déclarations :
Rémi Bonfils (talonneur du Stade Français): "On espérait mieux. On savait que ça serait compliqué, on a bien démarré mais on a fait trop (...) Lire la suite sur francetv sport
Le Racing fait chuter le champion
Leicester-Stade Français: retrouvailles européennes
Racing 92 - Toulon, un quart européen au sommet en six duels clés