• Maltraitance animale: une association dénonce le supplice des lapins angora

    Maltraitance animale: une association dénonce

    le supplice des lapins angora

    Paris Match | Publié le 15/09/2016 à 15h22 |Mis à jour le 15/09/2016 à 15h26 LIEN
    La Rédaction (avec AFP)
    Cette image publiée par One Voice montre des cages où sont conservées des lapins angora.
    Cette image publiée par One Voice montre des cages où sont conservées des lapins angora. Handout / One Voice / AFP

    Un film de l'association One Voice dénonce les souffrances des lapins angora d'élevage et demande «l'interdiction de leur élevage et de leur commerce» en France.

    Après les poules en batterie et les abattoirs, les souffrances des lapins angora d'élevage sont dénoncées dans un film mis en ligne jeudi par l'association de défense des animaux One Voice qui demande «l'interdiction de l'élevage et du commerce de l'angora» en France.

    Les documents montrent des lapins en train d'être «épilés» pour récolter leurs poils soyeux, servant à fabriquer l'angora utilisé dans le textile et la mode. «Les lapins souffrent, ils crient, c'est inadmissible. Parfois la peau se déchire quand on les épile tous les cent jours», a déclaré à l'AFP Muriel Arnal, présidente de l'association One Voice, créée en 1995, et basée à Strasbourg.

    Selon elle, l'enquête menée par deux membres de l'association, «infiltrés» dans six élevages français, a duré six mois -entre février et fin juillet- dans différentes régions du pays.

    Obtenir l'interdiction de l'élevage et du commerce de l'angora

    A la différence de L214 qui milite contre les violences dans les abattoirs et avait aussi publié des vidéos choquantes récemment, One voice, qui avait reçu dans le passé le soutien de Muriel Robin ou du dessinateur Cabu, assassiné le 7 janvier 2015 à Charlie Hebdo, ne nomme pas les élevages incriminés.

    «Nous ne voulons pas désigner un élevage plutôt qu'un autre, nous voulons dénoncer un système dans son ensemble et obtenir l'interdiction de l'élevage et du commerce de l'angora», a indiqué Muriel Arnal. «Nous sommes prêts à aider les éleveurs pour qu'ils se reconvertissent», a-t-elle ajouté. «Il ne faut plus d'angora, d'autant que cet élevage est fait sans aucun contrôle», a-t-elle affirmé.

    Une enquête précédente en 2013 diffusée par l'association Peta dénonçait les mauvaises conditions d'élevage du lapin angora en Chine, d'où viennent 90% de la production mondiale. «Par rapport à la Chine, la seule chose différente en France est que les lapins bénéficient de paille dans leur cage, mais c'est plus pour préserver un poil soyeux et propre que pour le bien-être animal», affirme Muriel Arnal.

     
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