• Maroc : quand les droits de l’Homme se dégradent

    25 février 2016 / Mis à jour à 20:29 - Paris    Newsletter  Alertes e-mail  English edition  Flux  
     
    Maroc : quand les droits de l’Homme
    se dégradent

     

     

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    Dans un rapport publié par Amnesty International, la situation des droits de l’Homme au Maroc a connu une dégradation.
     

     

    Le rapport publié par Amnesty International en matière de respect des droits humains durant l’année 2015, et qui concerne 160 pays à travers le monde a été épluché au Maroc.

     

    Dans ce document présenté à Rabat par les responsables de la section d’Amnesty au Maroc, l’organisation constate que « dans un contexte où la défense des intérêts nationaux à court terme et l’imposition de mesures sécuritaires draconiennes donnent lieu à un assaut massif contre les libertés et les droits fondamentaux, la protection internationale des droits de l’Homme est en péril ».

     

    « Les organes de défense des droits humains des Nations Unies, la Cour pénale internationale et les mécanismes régionaux sont fragilisés par des gouvernements qui cherchent à échapper au suivi de la situation dans leur pays », souligne le rapport qui dénonce le fait que cette situation ait encouragé plusieurs gouvernements à poursuivre les violations du droit international dans leur pays, en 2015.

     

    Le Maroc est taxé de laxiste en matière d’application des droits de l’Homme, et la section du royaume précise que « 2015 est une année de manquement au respect des droits de l’Homme au Maroc ». C’est du moins le constat fait par Mohamed Sektaoui, DG d’Amnesty International Maroc, soulignant que 2015 a été marqué par des poursuites contre des journalistes et des opposants politiques. Ce qui, pour lui, constitue un recul par rapport aux acquis enregistrés lors de l’expérience de la justice transitionnelle.

     

    Amnesty International indique en outre que « des groupes qui critiquaient le bilan du gouvernement en matière de droits humains ont été harcelés par les autorités, qui les ont empêchés d’organiser des manifestations publiques légitimes et des réunions internes », signalant notamment que « les forces de l’ordre ont dispersé, dans certains cas par la force, des manifestations organisées par des défenseurs des droits humains, des militants politiques, des diplômés sans emploi et des étudiants ».

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