• Mis en minorité, Pedro Sanchez quitte la tête du Parti socialiste espagnol

    Mis en minorité, Pedro Sanchez quitte la tête

    du Parti socialiste espagnol

    Plusieurs dirigeants du PSOE critiquaient sa stratégie de blocage du premier ministre conservateur Mariano Rajoy, qui empêche de former un gouvernement.

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 01.10.2016 à 20h43 • Mis à jour le 01.10.2016 à 22h40      LIEN

     

    Pedro Sanchez, secrétaire général démissionnaire du PSOE, le 26 septembre à Madrid.

    La crise politique persistante en Espagne a fait samedi 1er octobre une première victime de poids : le secrétaire général du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), Pedro Sanchez, poussé à la démission après avoir été mis en minorité dans les instances dirigeantes du parti.

    Pedro Sanchez a été visé mercredi par un coup de force d’une partie de son équipe de direction qui a démissionné en bloc pour le faire tomber. La réunion samedi à huis clos du comité fédéral du parti (sorte de parlement du parti comptant 300 membres) aura eu raison de lui : mis en minorité par 132 voix contre 107 lors d’un vote clôturant une journée de débats houleux, il a avancé dans la foulée sa démission.

    Vers un déblocage de la situation politique

    Ses opposants s’opposaient à sa stratégie de blocage du Parti populaire conservateur dirigé par Mariano Rajoy, qui tente en vain de former un nouveau gouvernement, en raison du véto des 85 élus socialistes à la chambre des députés. Ce départ ouvre la voie à une abstention des socialistes, qui devrait permettre à M. Rajoy de constituer un gouvernement après neuf mois de blocage.

    Les tensions au sein du PSOE avaient également été exacerbées par les défaites électorales historiques subies par le parti depuis que M. Sanchez est arrivé aux commandes, en juillet 2014.

    Pedro Sanchez devra être remplacé par une direction intérimaire avant l’organisation d’un congrès extraordinaire que Susana Diaz, présidente de l’exécutif régional d’Andalousie, pourrait aborder en favorite.

    Lire aussi :   Crise du Parti socialiste espagnol : « un problème générationnel »

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