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  • Voici Mai ! Et un joli poême de Maurice Carême

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    Le muguet de mai (Convallaria majalis) appelé aussi clochette des bois, est une plante ornementale vivace, qu'on s'offre traditionnellement au 1er mai.

    Le muguet symbolise le bonheur et la joie pour la saison à venir, voire pour l'année. Sa délicatesse, son délicieux parfum et sa fraîcheur symbolisent l'admiration de la beauté de celui qui l'offre à la personne qui le reçoit.

    Alors, voici mon offrande à toutes et tous...

    Et ce joli poème de Maurice Carême :

    "Cloches naïves du muguet,
    Carillonnez ! car voici Mai !

    Sous une averse de lumière,
    Les arbres chantent au verger,
    Et les graines du potager
    Sortent en riant de la terre.

    Carillonnez ! car voici Mai !
    Cloches naïves du muguet !

    Les yeux brillants, l'âme légère,
    Les fillettes s'en vont au bois
    Rejoindre les fées qui, déjà,
    Dansent en rond sur la bruyère.

    Carillonnez ! car voici Mai !
    Cloches naïves du muguet !"

    Apprend-on encore les poêmes de Maurice Carême, à l'école ?

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  • Le joli mois de mai... à Valérie

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    Le joli mois de mai, tu fais naître les roses,
    Le muguet, le jasmin, et les plus douces fleurs.
    En saison du printemps, un papillon se pose,
    Et puise le nectar, le suc et les senteurs.

    Au beau jardin de mai, nous goûtions nos vint ans,
    Le parfum de l'amour et le miel de l'espoir.
    Nous étions mariés, et nos deux coeurs aimants,
    Le monde s'ouvrait à nous,si magnifique à voir.

    Un beau matin de mai, une enfant nous est née,
    Nouvelle fleur d'amour, si jolie fleur des Iles,
    Apparition divine, à nos yeux étonnés,
    Un visage caressant, fière brunette aux longs cils.

    Les mois de mai coulaient sur nos regards ravis,
    Le bonheur s'invitait, tu en étais le signe.
    Tu enchantais nos jours, tu comblais notre vie,
    En chaussons de satin, tu dansais tel un cygne.

    Six jolis mois de mai t'ont bercée sur mon coeur,
    Je garde le souvenir de ma plus grande fille,
    Qui vit venir émue une petite soeur,
    Une rose de Noël au jardin de famille.

    Etait-ce un mois de mai, oublié le chagrin,
    Du nid un jour, s'envolent tous les oiseaux.
    Tu as choisi ta route et suivi les chemins,
    Qui donnent à tout jamais les instants les plus beaux.

    Des jolis mois de mai, en fleuriront encore,
    En bouquets de tendresse, en brassées de "je t'aime".
    Et lorsque j'atteindrai, un jour mon dernier port,
    Je serai toujours là, tu liras ce poème.

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  • Mai

    Guillaume Apollinaire
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    Le mai le joli mai en barque sur le Rhin
    Des dames regardaient du haut de la montagne
    Vous êtes si jolies mais la barque s’éloigne
    Qui donc a fait pleurer les saules riverains ?

    Or des vergers fleuris se figeaient en arrière
    Les pétales tombés des cerisiers de mai
    Sont les ongles de celle que j’ai tant aimée
    Les pétales flétris sont comme ses paupières

    Sur le chemin du bord du fleuve lentement
    Un ours un singe un chien menés par des tziganes
    Suivaient une roulotte traînée par un âne
    Tandis que s’éloignait dans les vignes rhénanes
    Sur un fifre lointain un air de régiment

    Le mai le joli mai a paré les ruines
    De lierre de vigne vierge et de rosiers
    Le vent du Rhin secoue sur le bord les osiers
    Et les roseaux jaseurs et les fleurs nues des vignes

    Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913

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