• Obama exprime des « inquiétudes » sur la présidence de Trump mais veut rassurer

     

    Obama exprime des « inquiétudes » sur la présidence de Trump mais veut rassurer

    Le démocrate a appelé le républicain élu à « tendre la main » aux Américains après une campagne marquée par des propos sexistes et racistes.

    Le Monde.fr avec AFP | 14.11.2016 à 23h05 • Mis à jour le 15.11.2016 à 06h42

    Moins d’une semaine après l’élection du républicain Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, le président démocrate sortant Barack Obama a indiqué, lundi 14 novembre, qu’il avait « bien sûr » des « inquiétudes » quant au mandat de son successeur, et a appelé le magnat de l’immobilier à « tendre la main » aux Américains inquiets après sa victoire surprise.

    « Je lui ai dit, comme je l’ai dit publiquement, que compte tenu de la nature de cette campagne et de l’amertume et de la férocité de cette campagne, il était vraiment important de tenter d’envoyer certains signaux d’unité. Et de tendre la main aux minorités, aux femmes et aux autres qui sont inquiets face au ton de la campagne. »
     
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    Obama veut rassurer la communauté internationale

    Au cours de sa première conférence de presse depuis le scrutin du 8 novembre, le président sortant a assuré que Donald Trump était favorable à une OTAN forte, lors de leur entretien la semaine dernière, alors que le candidat avait déclaré durant sa campagne qu’il pourrait mettre des conditions à l’engagement américain dans l’Alliance atlantique.

    « Je ne crois pas que c’est un idéologue, a indiqué M. Obama en parlant de son successeur. Je crois qu’au bout du compte, c’est un pragmatique. Et cela peut lui être utile, à partir du moment où il a de bonnes personnes autour de lui et qu’il sait clairement où il va. »

    Le président sortant va commencer un ultime voyage en Europe qui le mènera en Grèce et en Allemagne. Face aux inquiétudes des alliés des Etats-Unis sur l’orientation de la diplomatie américaine sous la prochaine administration, M. Obama a vanté « l’immense continuité » de la politique étrangère américaine « qui fait de nous la nation indispensable quand il s’agit de maintenir l’ordre international et la prospérité mondiale ». Il a assuré que les États-Unis devaient rester « un phare de l’espérance » et la « nation indispensable » pour la communauté internationale.

    Des critiques adressées à son camp

    Après la défaite surprise de Hillary Clinton, Barack Obama a également appelé lundi les démocrates à « se battre, à se montrer partout » à travers les Etats-Unis, dans une critique à peine voilée envers la candidate qui a perdu des bastions traditionnels de la gauche le 8 novembre.

    « L’une des questions qui doit être claire aux yeux des démocrates, c’est que compte tenu de la distribution de la population à travers le pays, nous devons nous battre partout, nous devons nous montrer partout, nous devons travailler au niveau de la base. »

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    Obama reconnaît qu’il a été incapable de « fermer ce satané machin » de Guantanamo

    Le président sortant Barack Obama a regretté, lundi 14 novembre, de ne pas avoir été capable de fermer le centre de détention américain de Guantanamo, comme il s’y était engagé lors de sa réélection à la Maison Blanche en 2012.

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    « Je n’ai pas été capable de fermer ce satané machin en raison des restrictions qu’on nous a imposées. Mais il est vrai aussi que nous avons grandement réduit la population [carcérale] et il y a désormais moins de 100 personnes » dans cette prison militaire ouverte à Cuba après les attentats du 11 septembre 2001, s’est-il défendu.

    Depuis l’ouverture du centre le 11 janvier 2002, près de 780 hommes ont été détenus au total dans le camp de Guantanamo Bay. Aujourd’hui, il reste 60 personnes retenues par le département de la défense américaine, selon les chiffres publiés par le New York Times dans son projet « The Guantanamo Docket », une base de données sur la prison construite sur une compilation de documents officiels et d’articles de la presse internationale sur le sujet.

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