Chose promise, chose due. Le rapport très attendu de l'inspection générale de la police nationale (IGPN) sur le dispositif de sécurité à Nice le soir de l'attentat au camion, le 14 juillet, a été présenté ce mardi après-midi. Depuis les locaux de la "police des polices", Marie-France Moneger-Guyomarc'h, la patronne de l'IGPN, a rendu public les conclusions de l'enquête administrative. 

Alors que depuis dix jours, une vive polémique a éclaté entre la police nationale et la police municipale, sur fond de querelles politiques partisanes, qui se renvoient la balle sur la responsabilité de la sécurité le soir du drame, le rapport confirme selon elle qu'il y avait bien 64 policiers nationaux chargés d'assurer la sécurité du feu d'artifice, un chiffre qu'avait contesté l'ex-maire de Nice Christian Estrosi. L'enquête administrative a conclu que "le service d'ordre n'était pas sous-dimensionné" ce soir-là.