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    • Biathlon : 4e médaille d'or pour Martin Fourcade, sacré champion du monde de l'individuel 20km
      16h53, le 10 mars 2016, modifié à 17h31, le 10 mars 2016 Lien
     

    Biathlon : 4e médaille d'or pour Martin Fourcade, sacré champion du monde de l'individuel 20km

    © AFP

     

    RAZZIA - Martin Fourcade a poursuivi sa moisson de trophées en remportant sa quatrième médaille d'or aux championnats du monde, sur l'individuel 20 km. 

    Martin Fourcade rafle tout sur son passage. Le Français a décroché une quatrième médaille d'or, en autant de courses, aux championnats du monde de biathlon d'Oslo, jeudi, en remportant l'individuel 20 km. Fourcade, déjà titré en relais mixte, en sprint et en poursuite, égale ainsi le record de la légende norvégienne Ole Einar Bjoerndalen avec un quatrième sacre sur une seule édition des Mondiaux.

    Mais le Catalan peut faire encore mieux en devenant le premier à réaliser un "grand chelem" inédit. Il lui reste deux épreuves, le relais 4x7,5 km et la mass start, pour écrire un peu plus la légende du biathlon.

    Le sacre de Fourcade en vidéo : 


    Biathlon - ChM (H) - Oslo - Individuel : Martin... par lequipe

    Vers un record inédit. Le Français de 27 ans est au sommet de son art à Oslo. Mais il a néanmoins dû s'employer pour remporter jeudi ce nouveau titre. La faute à une erreur au deuxième passage sur le pas de tir qui lui a coûté une minute de pénalité. Il a alors dû lâcher les chevaux sur la piste norvégienne pour rattraper son retard face aux Autrichiens Dominik Landertinger et Simon Eder. Mais rien ni personne ne peut résister à ce Fourcade-là. 

    Le Catalan devra tout de même s'employer lors de ses deux dernières courses pour tenter d'être le premier homme à cumuler cinq titres en un seul championnat du monde. Voire six, s'il continue son incroyable sans-faute.

     
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  • Ajoutée le 22 oct. 2013

    Petit film sur le Parc à Loups du Gévaudan situé en Lozère (48), près de Saint-Léger-de-Peyre.Créé en 1985 par Gérard Ménatory, le parc a été conçu dans un souci de réhabilitation de l'animal auprès du public.

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    Actualités > Monde > INFO OBS. Un sous-marin nucléaire russe repéré dans le Golfe de Gascogne

    INFO OBS. Lien

    Un sous-marin nucléaire russe repéré dans le Golfe de Gascogne

    INFO OBS. Un sous-marin nucléaire russe repéré dans le Golfe de GascogneIllustration : un sous-marin nucléaire russe en manoeuvre, en juillet 2009, près d'Arkhangelsk en Russie (Alexander Zemlianichenko/AP/SIPA)

    Le navire a été repéré en janvier. Ce serait la première fois depuis la fin de la Guerre Froide qu'un tel sous-marin, doté de missiles nucléaires, se serait aventuré dans cette zone au large des côtes françaises.

       

      Selon un haut responsable français, la marine française aurait, début janvier, repéré un sous-marin nucléaire russe dans le Golfe de Gascogne, au large des côtes françaises. Interrogé par "l’Obs", le cabinet du ministre de la Défense ne dément pas.

      Le navire, porteur de missiles dotés de têtes nucléaires, proviendrait de la base de SNLE (sous-marins nucléaires lanceurs d’engins) de Mourmansk. Il n’aurait pas franchi la limite des eaux internationales. Mais une telle incursion de l’un des onze SNLE russes au-delà de l’Atlantique Nord n’aurait pas eu lieu – ou n’aurait pas été repérée - depuis la fin de la Guerre Froide. Comme le vol de bombardiers stratégiques au dessus de la Manche quelques jours plus tard, cette gesticulation ferait partie de la nouvelle posture militaire russe, dont le but serait à la fois de tester la défense des pays occidentaux et de réaffirmer la puissance militaire de Moscou dans le monde.

      Vincent Jauvert - @vjauvert

       Que fabriquaient les bombardiers russes interceptés près des côtes françaises ?


       

      Vincent Jauvert

      Vincent Jauvert

      Journaliste

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    • L’ancien sénateur Claude Estier

      est mort

      Le Monde.fr | 10.03.2016 à 16h07 • Mis à jour le 10.03.2016 à 16h08    lien

      (FILES) This file photo taken on March 27, 2014 shows French journalist, politician and former senator, Claude Estier attending the last campaign rally of Paris Deputy Mayor and the Socialist party's candidate for the municipal elections in Paris, Anne Hidalgo, on March 27, 2014 in Paris. 
Claude Estier, 90, died on March 10, 2016. / AFP / JOEL SAGET

      L’ancien journaliste Claude Estier, président du groupe socialiste au Sénat pendant seize ans, est mort jeudi 10 mars, à l’âge de 90 ans, a annoncé le groupe socialiste du Sénat.

      Né le 8 juin 1925 à Paris, sous le nom de Claude Hasday Ezratty, dans une famille engagée à gauche, Claude Estier est encore adolescent lorsqu’il entre dans la Résistance à Lyon en 1942, puis dans les Forces françaises de l’intérieur (FFI). En 1945, il adhère à la SFIO,, puis au Parti socialiste unitaire, tout en menant une carrière de journaliste politique dans plusieurs publications.

      Ancien journaliste

      A partir de 1955, Claude Estier entre au service politique du Monde, qu’il quitte en 1958, jugeant le quotidien trop attentiste face au retour du général de Gaulle. Il intègre alors l’ancien Libération, puis le Nouvel Observateur .

      Proche de François Mitterrand, dont il fut l’un des grands fidèles, Claude Estier abandonne le journalisme pour se lancer en politique en 1967, en devenant député du 18e arrondissement de Paris jusqu’en 1968, puis conseiller de Paris. Il est ensuite élu député entre 1981 et 1986, puis sénateur jusqu’à sa retraite en 2004. Durant seize ans, il préside le groupe socialiste au Sénat et participe activement à la campagne présidentielle de Lionel Jospin en 2002.

      Depuis 1981, il publie plusieurs ouvrages politiques, retraçant la victoire de Mitterrand, puis les différentes campagnes présidentielles, jusqu’à celle de François Hollande en 2012. Son dernier livre, en 2104, est une biographie d’Anne Hidalgo.



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    • requin pointe blanche de recif par hant1

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      Myanmar

      Birmanie : Aung San Suu Kyi propose

      son candidat à la présidence

      Par Arnaud Vaulerin, correspondant au Japon 10 mars 2016 à 11:17 Lien

        

      Htin Kyaw, le 11 novembre 2015. Photo AFP

      Très proche de l'ex-opposante birmane, Htin Kyaw a été nommé candidat pour devenir le prochain président de l'Union birmane.

      Fin du suspense. Ce ne sera pas la Dame. Le prochain président birman sera très probablement Htin Kyaw. Cet homme de 69 ans, proche parmi les proches d’Aung San Suu Kyi qui n’a jamais caché son ambition de diriger le pays, a été désigné par la Ligue nationale pour la démocratie jeudi. Cette nomination met un terme (provisoire ?) à des mois, sinon des années de spéculation fiévreuse sur le nom du successeur de Thein Sein, l’actuel président qui a procédé à l’ouverture du régime birman depuis cinq ans.

      Aung San Suu Kyi se serait bien vue en première présidente démocratiquement élue de la Birmanie, après les premières élections libres de novembre dernier. Mais en vertu de l’article 59-F de la Constitution, tout candidat ayant un conjoint ou des enfants étrangers ne peut assumer la responsabilité de président ou de vice-président de l’Union birmane. Mariée à Michael Aris, universitaire britannique aujourd’hui décédé avec lequel elle a eu deux fils, Aung San Suu Kyi était donc disqualifiée. Cela ne l’a pas empêché de faire campagne dès 2013 pour occuper la fonction suprême et amender la constitution de 2008 à laquelle les généraux attachent un respect sourcilleux.

      Htin Kyaw n’est pas très connu. C’est un fidèle du cercle rapproché de la Dame. Il a longtemps été son chauffeur quand elle n’était pas en résidence surveillée. Ils sont allés à l’école ensemble. Diplômé de l’université de Rangoun et titulaire d’un diplôme en économie d’Oxford, Htin Kyaw est issu d’une famille connue en Birmanie dont la lignée se mêle à l’histoire de la LND. Son père, Min Thu Wun, était un écrivain et poète réputé. Il a remporté un siège aux élections de 1990 dont le résultat n’a jamais été reconnu par les militaires. U Lwin, son beau-père, a été l’un des cofondateurs de la Ligue avant d’en devenir secrétaire et trésorier.

      «Au-dessus du président»

      Aujourd’hui, Htin Kyaw est marié à Su Su Lwin, parlementaires et l’une des meilleures amies d’Aung San Suu Kyi. Il dirige la fondation Daw Khin Kyi, créée par l’ex-opposante birmane en mémoire de sa mère et pour promouvoir l’éducation, la santé et un meilleur niveau de vie dans les zones reculées de Birmanie.

      Son indéfectible loyauté à la Dame semble avoir été l’un des critères de choix pour sa nomination. Au lendemain des élections, Aung San Suu Kyi avait dit qu’elle se situerait «au-dessus du président». La présidente de la Ligue entend diriger le pays et il est fort probable qu’un curieux tandem va s’installer à la tête de la Birmanie dans les mois qui viennent. Il cheminera en attendant qu’un artifice constitutionnel soit trouvé, sinon un accord avec les militaires qui contrôlent encore 25% du Parlement et s’arrogent les nominations aux postes cruciaux.

      Htin Kyaw est le candidat LND de la Chambre basse au Parlement. La Chambre haute, où la LND est également majoritaire, présentera son candidat. Un dernier, issu des rangs militaires, participera à l’élection du président qui sera désigné par les parlementaires la semaine prochaine. Mais avec 390 sièges sur 664, la Ligue peut sans suspense élire le candidat de son choix. Le nouvel élu prendra ses fonctions en avril dans un pays en chantier qui n’a jamais connu d’alternance politique.

      Arnaud Vaulerin correspondant au Japon

       

       

      Htin Kyaw, le 11 novembre 2015. Photo AFP

      Très proche de l'ex-opposante birmane, Htin Kyaw a été nommé candidat pour devenir le prochain président de l'Union birmane.

      Fin du suspense. Ce ne sera pas la Dame. Le prochain président birman sera très probablement Htin Kyaw. Cet homme de 69 ans, proche parmi les proches d’Aung San Suu Kyi qui n’a jamais caché son ambition de diriger le pays, a été désigné par la Ligue nationale pour la démocratie jeudi. Cette nomination met un terme (provisoire ?) à des mois, sinon des années de spéculation fiévreuse sur le nom du successeur de Thein Sein, l’actuel président qui a procédé à l’ouverture du régime birman depuis cinq ans.

      Aung San Suu Kyi se serait bien vue en première présidente démocratiquement élue de la Birmanie, après les premières élections libres de novembre dernier. Mais en vertu de l’article 59-F de la Constitution, tout candidat ayant un conjoint ou des enfants étrangers ne peut assumer la responsabilité de président ou de vice-président de l’Union birmane. Mariée à Michael Aris, universitaire britannique aujourd’hui décédé avec lequel elle a eu deux fils, Aung San Suu Kyi était donc disqualifiée. Cela ne l’a pas empêché de faire campagne dès 2013 pour occuper la fonction suprême et amender la constitution de 2008 à laquelle les généraux attachent un respect sourcilleux.

      Htin Kyaw n’est pas très connu. C’est un fidèle du cercle rapproché de la Dame. Il a longtemps été son chauffeur quand elle n’était pas en résidence surveillée. Ils sont allés à l’école ensemble. Diplômé de l’université de Rangoun et titulaire d’un diplôme en économie d’Oxford, Htin Kyaw est issu d’une famille connue en Birmanie dont la lignée se mêle à l’histoire de la LND. Son père, Min Thu Wun, était un écrivain et poète réputé. Il a remporté un siège aux élections de 1990 dont le résultat n’a jamais été reconnu par les militaires. U Lwin, son beau-père, a été l’un des cofondateurs de la Ligue avant d’en devenir secrétaire et trésorier.

      «Au-dessus du président»

      Aujourd’hui, Htin Kyaw est marié à Su Su Lwin, parlementaires et l’une des meilleures amies d’Aung San Suu Kyi. Il dirige la fondation Daw Khin Kyi, créée par l’ex-opposante birmane en mémoire de sa mère et pour promouvoir l’éducation, la santé et un meilleur niveau de vie dans les zones reculées de Birmanie.

      Son indéfectible loyauté à la Dame semble avoir été l’un des critères de choix pour sa nomination. Au lendemain des élections, Aung San Suu Kyi avait dit qu’elle se situerait «au-dessus du président». La présidente de la Ligue entend diriger le pays et il est fort probable qu’un curieux tandem va s’installer à la tête de la Birmanie dans les mois qui viennent. Il cheminera en attendant qu’un artifice constitutionnel soit trouvé, sinon un accord avec les militaires qui contrôlent encore 25% du Parlement et s’arrogent les nominations aux postes cruciaux.

      Htin Kyaw est le candidat LND de la Chambre basse au Parlement. La Chambre haute, où la LND est également majoritaire, présentera son candidat. Un dernier, issu des rangs militaires, participera à l’élection du président qui sera désigné par les parlementaires la semaine prochaine. Mais avec 390 sièges sur 664, la Ligue peut sans suspense élire le candidat de son choix. Le nouvel élu prendra ses fonctions en avril dans un pays en chantier qui n’a jamais connu d’alternance politique.

      Arnaud Vaulerin correspondant au Japon

       

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      Actualité   International

       

      Daech : une chaîne de TV britannique récupère les noms de 22 000 membres

      La chaîne d'information Sky News a mis la main sur une clé USB appartenant à un ancien combattant. Elle a tranmis les informations aux autorités.

      Source AFP
      Publié le 10/03/2016 à 06:58 | Le Point.fr
      L'État islamique a subi un coup dur. Image d'illustration.

      L'État islamique a subi un coup dur. Image d'illustration. © PLANET PIX/ZUMA-REA

       

       

       

      C'est peut-être un événement majeur dans la lutte contre Daech. La chaîne d'information Sky News affirme avoir mis la main sur des documents contenant les noms de 22 000 membres de l'État islamique (EI), une fuite potentiellement dévastatrice pour le groupe djihadiste, selon des experts. C'est un ex-membre de l'EI désabusé qui a remis à la chaîne britannique une clé USB contenant les fichiers, volés au chef de la police interne de l'organisation djihadiste, selon Sky News.

       

      Les documents en question, qui contiennent les noms, adresses ou encore numéros de téléphone des recrues, sont des formulaires remplis par des ressortissants de 55 pays ayant rejoint l'EI, a ajouté Sky News. Certains contiendraient des informations sur des djihadistes jusqu'à présent non identifiés qui se trouvent en Europe occidentale, aux États-Unis, au Canada, au Maghreb et au Moyen-Orient, selon la chaîne.

       

      "Sky News a informé les autorités de cette prise", a indiqué la chaîne sur son site. Les ministères britanniques de l'Intérieur et des Affaires étrangères n'étaient pas disponibles dans l'immédiat pour réagir. Groupe sanguin, nom de jeune fille de leur mère ou encore "niveau de compréhension de la charia", la loi islamique... Les recrues de l'EI doivent répondre en tout à 23 questions, selon des reproductions de formulaires diffusées par Sky News.

       

      L'EI est vulnérable

       

      De précédentes fuites de documents avaient déjà trahi la tendance bureaucratique prononcée de l'EI. Mais si celle-ci est confirmée, elle constituerait par son ampleur la fuite la plus importante. Sur Twitter, Richard Barrett, ancien patron du contre-terrorisme au sein du renseignement extérieur britannique, a qualifié le butin de "ressource inestimable pour les analystes".

       

      "Ce pourrait être un événement majeur", a déclaré Chris Phillips, directeur général du cabinet International Protect and Prepare Security Office. "Cela montre combien l'EI est vulnérable aux siens qui se retournent contre lui", a-t-il estimé. Les documents transmis à Sky News pourraient être utilisés lors de futurs procès, selon Chris Phillips, et permettre de réduire le nombre de départs de ressortissants de pays européens ou nord-américains vers les zones contrôlées par l'EI. "Comprendre la manière dont ces gens ont voyagé et qui les a recrutés est essentiel pour réduire (le nombre) de futurs départs", a-t-il soutenu.

       

      Plusieurs milliers de citoyens européens ont rejoint les rangs de cette organisation qui a conquis de vastes zones en Syrie et en Irak et proclamé en 2014 le "califat", et les autorités de leurs pays d'origine craignent qu'ils ne commettent des attentats à leur retour. Certains noms de djihadistes déjà identifiés sont contenus dans les documents. C'est le cas, par exemple, d'Abdel-Majed Abdel Bary, un ancien rappeur originaire de Londres qui s'est illustré en postant sur Twitter une photo de lui brandissant une tête tranchée.

       

      Bientôt une implosion

       

      Autre nom connu en Grande-Bretagne, celui de Junaid Hussain, un hackeur de l'EI orginaire de Birmingham (centre) tué dans une frappe de drone en août. Les documents ont été livrés à Sky News par un ancien combattant de l'Armée syrienne libre ayant rejoint les rangs de l'EI et se faisant appeler "Abu Hamed". Une fois les documents dérobés, il les a transmis à un journaliste en Turquie, expliquant avoir quitté l'EI à cause de l'"effondrement des principes islamiques auxquels il croit" au sein du groupe. "Cette organisation est une escroquerie, ce n'est pas l'islam", dit-il dans une vidéo diffusée par Sky News où il apparaît le visage dissimulé, espérant que les documents qu'il a livrés permettraient, "si Dieu le veut", de détruire l'EI.

       

      "Ces informations doivent évidemment être utilisées. Elles appartiennent à ceux qui combattent l'État islamique", poursuit-il. Selon lui, l'organisation djihadiste aurait abandonné son quartier général de la ville de Raqqa (nord de la Syrie) pour le désert. Cette fuite de documents "montre qu'il existe des voix dissidentes dans les rangs de l'EI", a dit Olivier Guitta, directeur général du cabinet de conseil GlobalStrat. "Comme dans toute organisation d'envergure, il y aura des luttes de pouvoir et on pourrait voir à l'avenir une possible implosion de l'EI en différentes factions", a-t-il ajouté.

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    • ÉCONOMIE Les aéroports de Nice et

      Lyon semi-privatisés

      L'aéroport de Lyon sera partiellement privatisé. CC by Benreis L' aéroport de Lyon sera partiellement privatisé. CC by Benreis

      L’Etat a lancé les appels d' offres.

      L’Etat a lancé la procédure d’appels d’offres pour la privatisation partielle des aéroports de Nice et de Lyon avec l’adoption des cahiers des charges pour ces procédures, selon deux avis publiés ce jeudi au Journal Officiel (JO).

      L’Etat veut céder la totalité des 60 % qu’il détient dans les sociétés gestionnaires de ces aéroports et « les candidats à l’ acquisition pourront se faire connaître dans les conditions prévues au cahier des charges » jusqu ’au 24 mars.

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      Loi Travail : face à la mobilisation, l’exécutif serait prêt à des évolutions substantielles

      Leïla de Comarmond / Journaliste | Le 09/03 à 20:01   Lien
       
      Entre 224.000 personnes (selon police) 500.000 personnes (selon organisateurs) manifesté mercredi France loi Travail.
       
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      • Entre 224.000 personnes (selon la police) et 500.000 personnes (selon les organisateurs) ont manifesté ce mercredi dans toute la France contre la loi Travail. - THOMAS SAMSON/AFP

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      224.000 personnes selon la police ont défilé mercredi contre le projet de loi de réforme du code du Travail. L’exécutif songe à des concessions fortes.

      La journée de mercredi aura marqué une étape majeure pour le projet de loi El Khomri. La mobilisation pour son retrait à l’appel des syndicats étudiants et lycéens Unef, Unl et Fidl, des organisations de salariés CGT, FO, FSU et Solidaires et des organisations de jeunesse de gauche a rassemblé entre 224.000 personnes (selon la police) et 500.000 personnes (selon les organisateurs) dans toute la France. A Paris, entre 27.000 à 29.000 manifestants (selon la police) et 100.000 manifestants (selon les organisateurs) ont défilé.

      Pas le raz-de-marée annoncé par certains. Mais un avertissement plus que sérieux pour le gouvernement et ce pour plusieurs raisons. D’abord, c’était la première mobilisation sur le sujet et traditionnellement, les mouvements sociaux sont toujours une construction progressive. En outre, son ampleur la place plutôt dans le haut du classement des précédents mouvements sociaux. A titre d’exemple, en novembre 1995, la police annonçait 21.000 manifestants à Paris. Troisième caractéristique, au vu du défilé parisien : la proportion de jeunes actifs était significative.

      Enfin, il faut noter que les étudiants et lycéens sont plus lents que les autres à se mobiliser. La relativement faible présence des étudiants et lycéens dont une bonne partie vient de rentrer de vacances, ne signifie donc nullement que le mouvement ne va pas se diffuser chez les jeunes.

      La CFDT extrêmement ferme

      De plus il n’y avait pas ce mercredi d’unanimité syndicale, qui multiplie l’affluence. Même si elles ne fournissent pas le gros des troupes, l’absence de la CFDT, de la CGC et de l’Unsa a limité l’ampleur du mouvement. Or chez les syndicats réformistes, et en particulier le premier d'entre eux, on brandit la menace de sortir aussi dans la rue si le projet de loi Travail n’est pas fortement remanié. Ce mercredi encore, le leader de la CFDT, Laurent Berger a été extrêmement ferme sur les évolutions que son syndicat exige. Et avant la grande mobilisation déjà programmée pour le 31 mars par la CGT et FO, s’en est ajoutée mercredi une autre bien plus proche : l’Unef a prévu de manifester à nouveau jeudi 17 mars.

      L’exécutif a bien compris désormais qu'il marche sur des oeufs. Il mesure que s’il y a « simplement » une bougée des curseurs comme évoqué par le numéro un de la CGPME, François Asselin , il prend le risque d’être confronté à un puissant mouvement social.

      Taxer les contrats précaires

      Au gouvernement, on réfléchit à plusieurs pistes. Il y a bien sûr l’abandon du plafonnement des dommages et intérêts aux prud’hommes dont la CFDT réclame désormais la disparition, mais dont Manuel Valls a fait un marqueur fort. Il y a aussi la taxation des contrats précaires, piste confirmée mercredi par le secrétaire d’Etat aux Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen. L’exécutif est tenté de se lancer mais le sujet est compliqué car ce serait marcher sur les plates-bandes des partenaires sociaux puisque c’est un des points durs de la négociation sur l’assurance-chômage, que les syndicats pensent pouvoir obtenir sans l’aide de l’Etat.

      Tout va se jouer d’ici à lundi, avant la réunion avec les partenaires sociaux, où Manuel Valls doit annoncer les modifications qu’il compte apporter au texte.



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