• EDF chute de plus de 8% en Bourse après la démission de son directeur financier

    AFP
    Publié le 07/03/2016 à 09:20 | AFP   Lien

    Le directeur financier d'EDF Thomas Piquemal le 16 février 2016
    Le directeur financier d'EDF Thomas Piquemal le 16 février 2016

     

    Le titre du géant de l'électricité EDF plongeait lundi matin à la Bourse de Paris, après la démission du directeur financier du groupe qui illustre les interrogations sur le coût du projet d'EPR à Hinkley Point, en Angleterre.

     

    A 09H06, la valeur perdait 8,13% à 9,97 euros, alors que l'indice CAC 40 lâchait 0,43%.

     

    EDF a confirmé lundi la démission de son directeur financier Thomas Piquemal et annoncé son remplacement "à titre provisoire" par Xavier Girre, jusqu'ici directeur financier pour la France de l'électricien.

     

    Thomas Piquemal a démissionné en raison d'un désaccord sur le projet controversé de construction de deux réacteurs nucléaires de type EPR à Hinkley Point en Angleterre, avait indiqué à l'AFP dimanche une source dans l'entourage du groupe.

     

    07/03/2016 09:19:50 -  Paris (AFP) -  © 2016 AFP

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  • EDF confirme la démission de son directeur financier

    Par AFP 7 mars 2016 à 09:02 (mis à jour à 09:40)   lien
     
     
     

    Le directeur financier d'EDF Thomas Piquemal le 16 février 2016 Photo JACQUES DEMARTHON.AFP

     

     

    EDF a confirmé lundi la démission de son directeur financier Thomas Piquemal et a annoncé la nomination , pour le remplacer provisoirement, de Xavier Girre, jusqu’ici directeur financier pour la France de l’ électricien.

    «Le groupe EDF annonce la démission de Thomas Piquemal et nomme, avec effet immédiat, Xavier Girre au poste de directeur exécutif Groupe en charge de la direction financière , à titre provisoire», a indiqué le groupe dans un communiqué.

    Thomas Piquemal a démissionné en raison d’un désaccord sur le projet controversé de construction de deux réacteurs nucléaires de type EPR à Hinkley Point en Angleterre , avait indiqué à l’AFP dimanche une source dans l’ entourage du groupe.

    Le désaccord porte sur «la faisabilité à court terme » de ce projet de 18 milliards de livres

    (23,2 milliards d’euros), pour lequel l’électricien tarde à prendre une décision finale d’ investissement , dernière étape avant sa concrétisation.

    Les syndicats d’EDF ont également manifesté leurs craintes à l’égard de l’impact de ce projet

    sur la situation financière du groupe et ont demandé son report.

    EDF, dont l’Etat détient plus de 84% du capital , a signé en octobre 2015 un accord commercial avec l’ entreprise publique chinoise CGN , qui doit supporter un tiers du financement des deux réacteurs.

    Et mi- février , le PDG d’EDF Jean-Bernard Lévy avait indiqué que la décision finale d’investissement était «très proche».

    L’action EDF décrochait de 8%, à 9,97 euros, à 09H06 (08H06 GMT) lundi à la Bourse de Paris.

    Xavier Girre, 47 ans et diplômé de HEC et de l’ENA, a rejoint EDF l’an dernier pour occuper les fonctions de directeur financier pour la France. Il était auparavant directeur financier du groupe La Poste et président de XAnge Private Equity.

    AFP
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    Haute Savoie : la deuxième mineure « radicalisée » est rentrée chez ses parents

    Le Monde.fr | 07.03.2016 à 01h13   Lien

     

    Israé, la deuxième lycéenne soupçonnée de vouloir rejoindre les rangs de l’organisation Etat islamique (EI), est à son tour rentrée dans sa famille, dimanche 6 mars peu avant minuit. Le parquet d’Annecy a confirmé une information du quotidien Le Parisen, sans donner plus de précision sur les circonstances du retour de la jeune fille. Louisa, 15 ans, sa camarade de fugue avait regagné son domicile quelques heures plus tôt, avoir entendu l’appel éploré de sa mère à la télévision.

    La disparition de ces deux mineures avait été signalée, vendredi soir, à la gendarmerie nationale. Des camarades de classe, inquiets de leur absence, en avaient avisé leurs proches, après avoir tenté de les retrouver dans la gare de Chambéry, d’où elles auraient pris la fuite. Elles avaient été aperçues pour la dernière fois vers 13 heures, quittant le lycée des Carillons de Seynod, où elles sont scolarisées.

    Quitter le pays « par tous les moyens »

    La justice les soupçonnait « d’être parties ou de vouloir partir en Syrie »  et évoquait leur « projet de prendre un train pour Paris depuis Chambéry ». Un appel à témoins avait été lancé, les forces de l’ordre craignant qu’elles quittent le pays « par tous les moyens », en utilisant notamment « de fausses identités »

    Selon le parquet, Israé était « déjà suivie pour radicalisation » et « avait été placée en foyer », avec « interdiction de sortie du territoire ». Une mesure similaire avait été délivrée samedi pour sa camarade Louisa.

    Lire aussi l’enquête :   A 14 ans, des jeunes Françaises qui rêvent de « tuer pour Allah »

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  • Bachar el-Assad, État islamique...

    Quand la France et l'Arabie Saoudite

    sont

    sur la même longueur d'onde

    Antoine Izambard

     Voir tous ses articles

    Publié le 06-03-2016 à 17h30   lien

    Le chef de la diplomatie saoudienne Adel al-Jubeir, a notamment affirmé samedi à certains médias, dont Challenges, que le méga-contrat militaire Donas signé par l'Arabie Saoudite, le Liban et la France va se poursuivre.

    Adel al-Jubeir, le chef de la diplomatie saoudienne le 18 février 2016 FAYEZ NURELDINE / AFP 
    Adel al-Jubeir, le chef de la diplomatie saoudienne le 18 février 2016 FAYEZ NURELDINE / AFP
     

    À lire aussi

    La France et l'Arabie saoudite seraient-elles sur la même longueur d'onde? C'est ce qui est ressorti, samedi 5 mars, lors d'une rencontre à Paris entre le ministre des Affaires étrangères d'Arabie Saoudite, Adel al-Jubeir, et certains médias dont Challenges.  Un entretien qui intervenait 24 heures après que le ministre  de l'Intérieur saoudien, Mohammed ben Nayef, a été décoré de la  légion d'honneur par François Hollande à l'Élysée. Une décision vivement critiquée sur les réseaux sociaux alors que depuis le début de l'année le régime wahhabite a procédé à 70 exécutions.

    Voici les quatre dossiers principaux sur lesquels s'est exprimé le chef de la diplomatie saoudienne.

    Le départ de Bachar el-Assad

    Adel al-Jubeir a précisé les convergences de vues entre Riyad et Paris sur les problématiques liées à la Syrie et à l'EI. Le ministre de 54 ans, en poste depuis avril 2015, spécialiste de la communication, est notamment revenu sur les négociations autour d'un règlement politique du conflit syrien qui devraient reprendre le 10 mars, malgré les réticences de l'opposition qui réclame notamment des avancées sur le plan humanitaire. Et il s'est montré ferme concernant le cas Bachar el-Assad. Le dictateur syrien devra partir dès la mise en place d'une autorité de transition. "Un organe de transition (sera) mis en place, le pouvoir (passera) d'Assad à cet organe (...), et il s'en ira", a-t-il affirmé. Et d'ajouter : "A la fin, Bachar el-Assad doit partir, il n’y a aucun doute là-dessus. Un homme qui a fait tuer 400.000 personnes de son peuple, qui a fait déplacer 12 millions de personnes et détruit son pays n’est pas un homme qui a un futur en Syrie". Une position très proche de celle défendue par le Quai d'Orsay.

    Le chef de la diplomatie saoudienne a aussi précisé que Paris et Riyad cherchaient à obtenir "un cessez-le-feu plus efficace" en Syrie, accusant la Russie de "violer" ce cessez-le-feu conclu par Barack Obama et Vladimir Poutine, avec le soutien de l'ONU. "Il y a des violations de la trêve de la part de l'aviation russe et de l'aviation du régime syrien", a-t-il déclaré. Là encore, le Quai d'Orsay ne dit pas autre chose.

    La lutte face à l'État islamique

    "Daech disparaîtra de Syrie si Bachar el-Assad disparaît. Daech a aussi connu des succès en Irak, parce que le gouvernement de Bagdad n’a pas été équitable dans le traitement de tous ses citoyens, a jugé Adel al-Joubeir s'agissant de la lutte contre l'EI. Il n’y a pas de mystère, Daech profite de ces situations. Mais si vous avez un système équitable en Irak et un changement politique en Syrie, le terreau fertile sur lequel Daech a grandi n’existera plus. Il sera plus facile de lui infliger une défaite. (...). Mais cela prendra du temps".

    Il y a quelques semaines, lors d'un entretien au Spiegel, le chef de la diplomatie saoudienne avait affirmé au sujet des djihadistes. "Ces gens sont des criminels, des psychopathes. L’Etat islamique est autant une organisation islamique que le Ku Klux Klan en Amérique est une organisation chrétienne. Ils ont brûlé les gens d’origine africaine sur des croix et disaient le faire au nom de Jésus-Christ".

    L'arrêt de l'aide à l'armée libanaise... mais qui ne pénalisera pas la France

    L'Arabie Saoudite, qui a interrompu le mois dernier un programme d'aide de trois milliards de dollars à l'armée libanaise impliquant des armes françaises, récupèrera les équipements prévus par le contrat (Donas), a annoncé Adel al-Jubeir. "Nous n'avons pas interrompu le contrat. Il sera mis en oeuvre mais le client sera l'armée saoudienne (...). Nous avons décidé que les trois milliards de dollars (d'équipements) cesseraient d'être livrés à l'armée libanaise et seraient redirigés vers l'armée saoudienne", a-t-il dit.

    Ryad a interrompu le mois dernier son programme d'aide de trois milliards de dollars à l'armée libanaise pour protester contre les prises de position jugées hostiles à son égard inspirées par le Hezbollah libanais. "Nous sommes face à une situation où les décisions du Liban sont captées par le Hezbollah. (Les armes) iront à l'Arabie saoudite, pas au Hezbollah", le mouvement chiite favorable à l'Iran, a ajouté le ministre saoudien.

    Entre Paris et Ryad, il y avait eu ces dernières semaines plusieurs rencontres à ce sujet. La décision unilatérale de Ryad de mettre au fin au contrat avait notamment suscité un certain agacement côté français. Paris estimant être la victime collatérale de cette décision et surtout avoir été quelque peu maltraité par le royaume wahhabite, compte-tenu du rapprochement opéré entre les deux pays depuis l'arrivée au pouvoir de François Hollande. L'Élysée peut être soulagée.

    A lire: l'Arabie Saoudite torpille le méga contrat d'armement Donas

    La faiblesse des prix du pétrole

    Il ne faut pas s'attendre à une baisse prochaine de la production pétrolière du royaume saoudien. Les prix du brut, qui ont perdu 70% de leur valeur depuis la mi-2014, "seront déterminés par l'offre et la demande, et par les forces sur le marché (...). L'Arabie saoudite n'est pas prête à réduire sa production de pétrole" a déclaré Adel al-Jubeir.

    Rien ne semble donc pouvoir entraver la stratégie agressive de Ryad qui maintient coûte que coûte la production du royaume pour affaiblir les pays concurrents et conserver ses parts de marché. Il y a deux semaines, le ministre du Pétrole Ali al-Naïmi, avait même fait savoir que le royaume wahhabite "peut tout à fait s’accommoder d’un baril qui descendrait même à 20 dollars". Un coup de menton qui intervenait quelques jours après l'annonce de l'accord entre l'Arabie saoudite, la Russie, le Qatar et le Venezuela, surle gel de la production à son niveau de janvier, à condition que les grands pays exportateurs fassent de même. Une proposition que Téhéran avait jugé "risible". "Si les autres producteurs veulent limiter ou s'accordent à geler (...), cela peut avoir un impact sur le marché mais l'Arabie saoudite n'est pas prête à réduire sa production", a appuyé le ministre saoudien des Affaires étrangères, réaffirmant la politique pétrolière suivie par Ryad depuis plus d'un an et demi.

    C'est sous la pression de l'Arabie saoudite, chef de file de l'Opep, que les pays du cartel ont décidé en novembre 2014 de ne pas réduire l'offre pour soutenir le marché. La surabondance de l'offre, recensée depuis la mi-2014, a provoqué une spirale de baisses des cours, qui ont atteint un plus bas en 13 ans.

     

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  • Hollande a discrètement décoré de la légion d'honneur le prince héritier d'Arabie saoudite

    Cette décoration a suscité de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux et de la part du Front national.     Lien

    Le président français François Hollande et le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Nayef, à l'Elysée à Paris le 4 mars 2016. Le président français François Hollande et le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Nayef, à l'Elysée à Paris le 4 mars 2016.  (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

    Francetv info avec AFP

    Mis à jour le 06/03/2016 | 20:14, publié le 06/03/2016 | 16:13

    La médaille lui a été épinglée à l'Elysée. Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Nayef, également ministre de l'Intérieur, a été décoré de la légion d'honneur vendredi 6 mars par le président François Hollande. Cette visite, inscrite à l'agenda présidentiel comme un "entretien", n'a fait l'objet d'aucune communication de l'Elysée.

    L'Agence de presse saoudienne SPA a pour sa part rendu compte de cette visite, signalant qu'elle avait été l'occasion de cette décoration. Le prince héritier a reçu cette décoration "au titre de personnalité étrangère, une pratique protocolaire courante", a souligné l'entourage de François Hollande.

    70 exécutions depuis le début de l'année en Arabie saoudite

    Cette décoration a suscité de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux, alors que depuis le début de l'année, le régime saoudien a procédé à 70 exécutions, la dernière ayant eu lieu ce dimanche avec la décapitation d'un Saoudien condamné à mort pour meurtre.

     

    D'importants contrats d'armement conclus avec Ryad

     

    Comme le relève le Lab, le Front national s'est également insurgé contre cette décoration. Pour le secrétaire général du parti, Nicolas Bay, François Hollande "inflige une nouvelle humilation à la France". Un avis partagé sur Twitter par le vice-président du FN, Steeve Briois.

     

    La France entretient des relations très suivies avec l'Arabie saoudite, allié important en Syrie dans la lutte contre le groupe Etat islamique (EI) et avec lequel la France a conclu d'importants contrats d'armement.

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    Coupe Davis: la République tchèque bat l’Allemagne et attend la France en quarts

    Par AFP 6 mars 2016 à 17:44 (mis à jour à 19:28)  Lien
     
     
     

    Le Tchèque Lukas Rosol face à l'Allemand Alexander Zverev en Coupe Davis, le 6 mars 2016 à Hanovre Photo Julian Stratenschulte. AFP

     

    La République tchèque affrontera la France en quarts de finale de la Coupe Davis de tennis, après sa victoire 3-2 sur l’Allemagne au premier tour du groupe mondial, dimanche à Hanovre.

    Lukas Rosol a apporté le point décisif à l’équipe tchèque en disposant du jeune Allemand Alexander Zverev (18 ans) en trois manches, 6-2, 6-3, 6-1.

    Rosol, 50e joueur mondial âgé de 30 ans, a surmonté la pression en surclassant son rival à coup de points gagnants (24) pour conclure en 1 heure et 38 minutes.

    La natif de Brno, héros célébré par ses partenaires, a expliqué avoir parfaitement «appliqué» les consignes délivrées dans le vestiaire avant la rencontre: «Tout est possible. Vas-y, sois très agressif et ne te laisse pas balader».

    Le leader Tomas Berdych, vainqueur de son premier simple puis en double, n’a pu enchaîner dimanche face à Philipp Kohlschreiber, stoppé par une blessure à une cuisse, qui avait nécessité des soins en début de match, alors qu’il menait 2 sets à 0 (6-3, 7-5).

    «Le traitement a aidé pour un moment mais je savais que ça n’allait pas s’arranger. Il n’y avait aucune chance que je puisse finir le match», a regretté le N.7 mondial.

    La République tchèque, qui a gagné 13 de ses 15 derniers matches de Coupe Davis, et la France, victorieuse du Canada, s’affronteront du 15 au 17 juillet pour une place dans le carré final.

    République tchèque bat Allemagne 3 victoires à 2

    Vendredi:

    Philipp Kohlschreiber (GER) bat Lukas Rosol (CZE) 3-6, 6-3, 6-4, 2-6, 6-3

    Tomas Berdych (CZE) bat Alexander Zverev (GER) 7-6 (8/6), 1-6, 4-6, 7-6 (7/5), 6-4

    Samedi:

    Tomas Berdych/Radek Stepanek (CZE) battent Philipp Kohlschreiber/Philipp Petzschner (GER) 7-6 (9/7), 7-5, 6-4

    Dimanche:

    Philipp Kohlschreiber (GER) bat Tomas Berdych (CZE) 6-3, 7-5 abandon sur blessure

    Lukas Rosol (CZE) bat Alexander Zverev (GER) 6-2, 6-3, 6-1

    AFP
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    Liga : le Barça vient à bout d’Eibar

    avec

    un excellent Lionel Messi !

    Le FC Barcelone est allé s'imposer 4-0 sur la pelouse d'Eibar pour ce match de la 28e journée de championnat. Après Cristiano Ronaldo, monstrueux face au Celta hier, c'était au tour de Lionel Messi de briller.

     

    Le Barça a fait le boulot chez Eibar ! Le Barça a fait le boulot chez Eibar ! ©Maxppp

    Même si Eibar restait sur trois défaites de rang à la maison, Ipurua est toujours un déplacement compliqué à négocier, surtout pour les grosses écuries du championnat. Mais les Blaugranas ont parfaitement débuté la rencontre. Messi a lancé Suarez dans la profondeur, l’Uruguayen a ensuite délivré un véritable caviar à Munir El Haddadi qui n’a eu qu’à pousser le ballon au fond des filets pour donner l’avantage aux Catalans (8e, 0-1). Eibar tentait de réagir au plus vite, avec une tête de Ramis passée juste au-dessus de la barre transversale de Claudio Bravo (11e). Peu à peu, les Basques prenaient le dessus, se permettant même le luxe d’avoir la possession face au Barça. Pourtant, c’est bien le champion d’Europe en titre qui était le plus proche de marquer le deuxième but de la rencontre. Bien servi par Messi, Munir manquait le cadre de très peu (32e). Escalante en faisait de même quelques minutes après, sur une reprise de volée qui a frôlé le poteau droit des cages défendues par le portier chilien (33e). Plus tard, Busquets était à deux doigts d’envoyer le ballon dans ses propres cages (40e) !

    Garitano avait clairement fait le pari de blinder son milieu de terrain avec des joueurs au profil plutôt défensif, laissant de côté les hommes créatifs, comme Inui ou Saul Berjon. Et c’était plutôt réussi, puisque les Blaugranas avaient du mal à pénétrer dans les derniers mètres adverses. Mais comme souvent, le talent individuel du FC Barcelone a fait la différence au moment où les Barcelonais étaient dans le dur. Lionel Messi, plutôt en jambes aujourd’hui, a ainsi donné le 2-0 au Barça avec une belle frappe croisée (41e, 0-2) ! En deuxième période, le leader de la Liga n’a pas tremblé, et comme souvent, s’est contenté de gérer la rencontre, s’appuyant sur une défense assez solide aujourd’hui.

    Sergi Enrich et Borja Baston, redoutables buteurs de la formation du Pays Basque, n’avaient que trop peu de ballons jouables. Et, encore une fois, quand les locaux semblaient dans un temps fort, le Barça est venu crucifier son adversaire. Messi slalomait dans la surface, éliminant ses rivaux, et Ramis, au sol, déviait le ballon de la main. L’Argentin s’est ensuite chargé de transformer le pénalty qu’il avait provoqué (79e, 0-3). Luis Suarez voulait aussi se mêler à la fête, et après un petit pont sur Dani Garcia, il plaçait parfaitement le ballon poteau opposé (84e, 0-4). Le quintuple Ballon d’Or revient peu à peu dans la course au Pichichi, pendant que le Barça conserve ses 12 points d’avance sur le Real Madrid, et pourrait même augmenter son avantage sur l’Atlético si les Colchoneros venaient à échouer sur la pelouse de Valence ce soir.

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    AFP, 06/03 17:16 CET    Lien

     

     

    L’Egypte a accusé dimanche le mouvement islamiste palestinien Hamas d‘être impliqué, avec les Frères musulmans, dans l’attentat à la voiture piégée qui a coûté la vie en 2015 au Caire à son Procureur général Hicham Barakat.

     

    Quarante-huit membres des Frères musulmans ont été arrêtés dans le cadre de l’enquête dont 14 ont “avoué” avoir participé directement à l’attentat, a précisé dans une conférence de presse le ministre égyptien de l’Intérieur Magdy Abdel Ghaffar.

     

    “Ce complot a été exécuté sur l’ordre des Frères musulmans (...) en étroite coordination avec le Hamas qui a joué un rôle très important (...) dans l’assassinat du Procureur général et a supervisé l’opération du début à la fin”, a assuré le ministre.

     

    Le Caire accuse régulièrement le Hamas, qui dirige le territoire palestinien autonome de la bande de Gaza, frontalier avec l’Egypte, de soutenir la confrérie égyptienne des Frères musulmans, dont est issu l’ex-président Mohamed Morsi, élu démocratiquement en 2012 mais destitué et arrêté un an plus tard par l’armée.

     

    Le nouveau pouvoir du président Abdel Fattah al-Sissi, l’ex-chef de l’armée tombeur de M. Morsi, réprime, depuis, dans le sang toute opposition islamiste. Le Caire avait décrété en décembre 2013 les Frères musulmans “mouvement terroriste”.

     

    Le pouvoir les accuse d‘être responsables d’une vague d’attentats pourtant quasiment systématiquement revendiqués par la branche égyptienne du groupe jihadiste Etat islamique (EI).

     

    Les Frères musulmans démentent systématiquement être responsables et condamnent ces attentats.

     

    L’EI les considère d’ailleurs comme des “traîtres” à la cause musulmane, car ils ont opté pour la voie des urnes pour prendre le pouvoir plutôt que d’imposer un “califat” par les armes en Egypte, comme le prône l’EI.

     

    Le 29 juin 2015, une voiture piégée avait explosé au Caire au passage du convoi de M. Barakat, le plus haut magistrat du parquet égyptien, et cet homme de 64 ans avait succombé à ses blessures à l’hôpital.

     

    Nommé après la destitution de M. Morsi, le procureur Barakat était considéré comme un opposant acharné aux islamistes.

     

    Il avait notamment ordonné le déferrement devant des tribunaux de milliers de sympathisants de M. Morsi et membres présumés des Frères musulmans, dont des centaines ont ensuite été condamnés à mort.

     

    M. Morsi lui-même a écopé de la peine capitale en première instance dans un procès pour une évasion collective d’une prison du Caire lors de la révolte populaire de 2011 contre le régime de l’ex-président égyptien Hosni Moubarak, avec, selon l’accusation, la complicité du Hamas.

     

    Selon le ministre, aucun membre du Hamas n’a directement participé à l’exécution de l’attentat contre le Procureur général, “mais ils ont participé à sa planification et à l’entraînement de ceux qui l’ont exécuté”.

     

    “Des membres du Hamas ont entraîné les meurtriers qui s‘étaient infiltrés dans la bande de Gaza depuis le Sinaï”, la péninsule désertique de l’est de l’Egypte et principal bastion de la branche locale de l’EI. Cette dernière avait appelé à tuer des magistrats peu avant la mort du procureur Barakat.

     

    Mais l’attentat contre le Procureur général n’a jamais été revendiqué.

     

    Depuis la destitution de M. Morsi, policiers et soldats ont tué plus de 1.400 manifestants pro-Morsi et emprisonné des milliers de ses partisans.

     

    Des centaines ont été condamnés à mort dans des procès de masse expéditifs vivement critiqués par l’ONU. Puis la répression s’est étendue aux mouvements laïcs et libéraux d’opposition, faisant dire aux organisations internationales de défense des droits de l’Homme que le régime de M. Sissi est aujourd’hui bien plus répressif que celui de Hosni Moubarak, chassé du pouvoir par la révolte de 2011.

     

    Le Hamas, créé en 1987, est lui-même une émanation du mouvement international des Frères musulmans, la confrérie qui a essaimé dans plusieurs pays arabes depuis sa naissance en Egypte en 1928.

     

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  • Neige : Météo France place le Nord

    et le Pas-de-Calais en vigilance orange

    Météo France place le Nord et le Pas-de-calais en vigilance orange en raison des risques de chute de neige et de verglas ce lundi. 

    • @F3nord
    • Publié le 06/03/2016 | 16:15, mis à jour le 06/03/2016 | 16:58
    • Lien
         
    Le Nord et le Pas-de-Calais placés en vigilance orange neige par Météo France. © PHILIPPE HUGUEN/AFP

    © PHILIPPE HUGUEN/AFP Le Nord et le Pas-de-Calais placés en vigilance orange neige par Météo France.

     

    Météo France a placé ce dimanche le Nord et le Pas-de-Calais en vigilance orange pour un épisode neigeux ce lundi matin. Cette vigilance est valable de ce dimanche 16h à lundi 16h.
    Nos deux départements seront d'ailleurs les seuls en France à connaître cette vigilance météorologique neige-verglas.
    Les averses de neige vont tomber à partir de minuit. 
    alerte orange

     

    Déjà ce samedi, la neige était tombée dans l'Avesnois et le Cambrésis : entre 1 et 5 cm. Ce dimanche, l'Avesnois a également vu quelques flocons.

    Les dernières prévisions de Météo France pour ce lundi

    Selon Météo France, la nuit prochaine, le ciel reste changeant, avec des trouées plus nombreuses en début de nuit (favorisant la baisse du thermomètre). Côté averses elles sont d'abord bien plus rares et éparses, puis en deuxième partie de nuit, la nébulosité se renforce et l'activité s'accentue par le nord, avec des averses de plus en plus fréquentes et sous forme de neige en rentrant dans les terres (retour des gelées). En matinée, nous conservons les mêmes ingrédients, nombreux nuages porteurs d'averses, souvent de neige, avant qu'en fin de matinée la pluie s'invite entre les flocons et finisse par prendre le relais (avec la hausse du thermomètre).

    Carte Météo France pour lundi 6 mars.

    Carte Météo France pour lundi 6 mars.

    En début de journée attention aux sols glissants par dépôt de neige (1 à 3 cm localement 5cm au sol mais seulement un saupoudrage temporaire près des côtes) et plaque de glace par regel de l'humidité résiduelle. Le vent faible de secteur variable s'oriente Nord Nord Ouest et est faible à modéré en journée.

    Les prévisions pour le reste de la semaine sont ici.

    Conseils des pouvoirs publics en cas de vigilance orange neige-verglas

    -Soyez prudents et vigilants si vous devez absolument vous déplacer.
    -Privilégiez les transports en commun.
    -Renseignez-vous sur les conditions de circulation auprès du centre régional d'information et

    de circulation routière (CRICR).
    -Préparez votre déplacement et votre itinéraire.
    -Respectez les restrictions de circulation et déviations mises en place.
    -Facilitez le passage des engins de dégagement des routes et autoroutes, en particulier en stationnantvotre véhicule en dehors des voies de circulation.
    - Protégez-vous des chutes et protégez les autres en dégageant la neige et en salant les trottoirs devant votre domicile, tout en évitant d'obstruer les regards d'écoulement des eaux.
    -Ne touchez en aucun cas à des fils électriques tombés au sol.
    -Installez impérativement les groupes électrogènes à l’extérieur des bâtiments.
    -N’utilisez pas pour vous chauffer :
    - des appareils non destinés à cet usage : cuisinière, brasero ; etc.
    - les chauffages d’appoint à combustion en continu.
    Ces appareils ne doivent fonctionner que par intermittence.

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  • Deux Français sur trois veulent une Europe plus solidaire avec les réfugiés

    58 % des personnes interrogées estiment par ailleurs que la France ne devrait pas accueillir plus de réfugiés qu'elle ne le fait aujourd'hui.

    Source AFP
    Publié le 06/03/2016 à 18:51 | Le Point.fr Lien
    Des migrants à la dérive sur un bateau, photo d'illustration.

    Des migrants à la dérive sur un bateau, photo d'illustration. ©NurPhoto/ Markus Heine

    Selon un sondage BVA réalisé pour Orange et iTélé et publié dimanche soir, près de deux Français sur trois (63 %) pensent que les pays européens devraient être plus solidaires pour l'accueil des réfugiés, mais 58 % considèrent que la France ne devrait pas en accueillir davantage.

    Interrogés sur le fait de savoir si "les pays européens devraient davantage faire preuve de solidarité les uns envers les autres en accueillant de manière plus équilibrée les réfugiés sur leur territoire", 63 % des sondés répondent oui, 37 % non et 1 % ne se prononce pas. Mais s'agissant de la France, 58 % estiment qu'elle ne devrait pas accueillir plus de réfugiés qu'elle ne le fait aujourd'hui. 41 % pensent l'inverse et 1 % ne se prononce pas.

    L'avenir de l'UE en danger

    Selon cette même enquête, une forte majorité (69 %) sont d'accord avec la position de la chancelière allemande Angela Merkel appelant à ne "pas laisser plonger la Grèce dans le chaos", alors que 31 % ne partagent pas cette position.

    Ils sont par ailleurs 80 % à considérer que la crise migratoire actuelle met en danger l'avenir de l'Union européenne, tandis que 20 % ne sont pas de cet avis. Cette enquête a été réalisée les 3 et 4 mars auprès d'un échantillon de 1 071 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans recrutées par téléphone puis interrogées par internet (méthode des quotas).

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