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Par Marialis2 le 14 Novembre 2016 à 20:48
[DIRECT] Dans l'Aude et les P.-O, ne manquez pas la "super Lune" à partir de 17h45
Le 14 novembre à 17h17 par A.F./lindependant.fr | Mis à jour il y a 2 heures LIEN
La "super lune" observée en Birmanie vers 12h heure française. PHOTO/AFP YE AUNG THU
Plus proche, plus grosse, plus lumineuse: la pleine Lune sera lundi soir la star de la voûte céleste, offrant un spectacle inédit depuis près de 70 ans pour les astronomes et amoureux de l'astre de la nuit. Un spectacle à suivre depuis chez vous à partir de 17h30.
Il va se produire lundi un phénomène appelé "super Lune", avec la concomitance de deux phénomènes astronomiques: la phase de pleine Lune tombe presque au moment où l'astre, dont l'orbite est elliptique, est au plus près de la Terre. Elle nous apparaît donc plus grande et plus brillante que la normale. La Lune a atteint son périgée, son point le plus proche de la Terre, à 12h22, heure française.
Elle était pleine à 14h52, heure française. Les premières photos sont déjà arrivées depuis plusieurs coins du globe (comme ci-dessous à Madrid). En France, elle ne sera visible qu'une fois la nuit tombée. Le spectacle devrait débuter dès la fin d'après-midi (la lune se lèvera à 17h43). Ensuite, le meilleur moment se situera probablement autour de 18h30. Alors, aurons nous la chance de pouvoir l'observer sans que la vue soit voilée par des passages nuageux?
TOPSHOT - A man stands on a balcony of a building of Madrid as the moon rises in background, on November 13, 2016, on the eve of a "supermoon". On November 14, 2016, the moon will orbit closer to the earth than at any time since 1948, named a 'supermoon', it is defined by a Full or New moon coinciding with the moon's closest approach to the Earth. / AFP PHOTO / GERARD JULIEN (AFP GERARD JULIEN)
- Les conditions d'observation dans la région
Très bonne visibilité (de rares nuages) : sur Perpignan, Narbonne, Béziers, Montpellier - Nîmes - Alès.
Visibilité moyenne sur Carcassonne où des nuages bas sont possibles par moments. Cependant, avec un peu de chance, les éclaircies permettront l'observation.
D'une façon générale, les conditions seront très bonnes sur l'ensemble de la région à l'exception de l'intérieur de l'Aude, la montagne noire et le Nord de la Lozère dont le ciel pourra être temporairement contrarié par des nuages bas.
Les deux meilleurs "spot" pour l'observer: dans les P.-O, la route d'Estagel offrira probablement le cadre idéal, tandis que dans l'Aude, ce sont les collines de Villeneuve-la-Comptal qui se prêteront le mieux à une observation du spectacle.
Il faut savoir qu'une grande partie Nord de la France se trouvera sous les nuages !
Deux moyens pour l'observer depuis votre écran: l'observatoire Can Roig de Girone dispose d'une webcam qui capte généralement les phénomènes astronomiques de ce type; le site space.com offre la possibilité d'observer en live vidéo la "super lune" (vidéo ci-dessus).
- "14% plus grande"
"Une super Lune peut être jusqu'à 14% plus grande et 30% plus lumineuse qu'une pleine Lune à son apogée" (le point de son orbite le plus éloigné de la Terre, ndlr), selon la Nasa. Ces "super Lunes" reviennent tous les 1 an et 48 jours. "Mais il y a des super Lunes plus super que d'autres", note l'astronome français. Lundi, elle sera à "seulement" 356.509 km de la Terre (pour une distance moyenne de 384.400 km).
"Il faut remonter au 26 janvier 1948 pour avoir une super Lune dont la distance avec la Terre soit plus petite", explique Pascal Descamps. Et il faudra attendre le 25 novembre 2034 pour que la Lune se rapproche davantage de nous. D'où le nom choisi cette fois-ci, celui de "super extra Lune" ! Une accumulation de préfixes, utilisée par la Nasa, qui fait un peu sourire les astronomes européens.
N'hésitez pas à sortir avec vos caméras, appareils photo et autres smartphones, et à nous envoyer vos meilleures images à redaction.web@lindependant.com ou sur notre compte Facebook. Nous en publierons le plus possible.
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Par Marialis2 le 3 Octobre 2016 à 17:13
Prix Nobel de médecine : un Japonais récompensé pour ses recherches sur l'autophagie
Le chercheur japonais Yoshinori Ohsumi se voit nobélisé, à 71 ans.
Le biologiste japonais Yoshinori Ohsumi dans un laboratoire de l'Institut de Technologie de Tokyo (Japon), le 22 juin 2012. (AP / SIPA)
Mis à jour le 03/10/2016 | 13:58
LIEN
publié le 03/10/2016 | 11:42C'est le premier de la saison des Nobel. Le prix Nobel de médecine a été attribué, lundi 3 octobre, par le jury réuni à Stockholm (Suède) au chercheur japonais Yoshinori Ohsumi, 71 ans, pour ses recherches sur l'autophagie.
Le diplôme et la médaille sont assortis d'une récompense de huit millions de couronnes suédoises, soit environ 834 000 euros. Yoshinori Ohsumi a été "un peu surpris" en apprenant la nouvelle, a raconté le secrétaire du jury, Thomas Perlmann, qui lui a téléphoné avant l'annonce.
Les travaux du biologiste nippon ont donné des clés essentielles à la compréhension du renouvellement des cellules, du vieillissement et de la réponse du corps à la faim et aux infections. Franceinfo vous explique.
Qu'est-ce que l'autophagie ?
L'autophagie est le processus par lequel les cellules digèrent leurs propres déchets. Il est essentiel au renouvellement cellulaire, comme l'explique l'Inserm dans ces vidéos. Les cellules du corps humain s'autodétruisent, en s'enfermant dans des vésicules à double membrane, avant d'être livrées aux lysosomes, les organismes chargés de digérer et détruire déchets et bactéries.
Mais, en cas de dysfonctionnement, ce processus peut entraîner toutes sortes de maladies. Celles dites "lysosomales", d'origine génétique, ou encore les maladies de Huntington, d'Alzheimer, de Crohn, ou des myopathies.
"Les perturbations de l'autophagie ont été liées à la maladie de Parkinson, au diabète de type 2 et à d'autres troubles qui apparaissent chez les personnes âgées", explique le jury du prix Nobel de médecine.
"Les mutations des gènes de l'autophagie peuvent provoquer des maladies génétiques. Une recherche intense est actuellement menée pour développer des traitements qui puissent viser l'autophagie dans différentes affections", souligne-t-il.
Comment ce mécanisme a-t-il été découvert ?
Le concept d'autophagie est apparu dans les années 1960. Les chercheurs ont alors observé pour la première fois la destruction par les cellules de leur propre substance, en l'évacuant vers ce "compartiment de recyclage", appelé lysosome, explique l'Assemblée Nobel de l'Institut Karolinska, qui décerne le prix.
The organelle autophagosome engulfs cellular contents and fuses with the lysosome, where the contents are degraded. #NobelPrize 2016
Autophagy ”self eating” is a process for degrading and recycling cellular components #NobelPrize #Medicine
La connaissance du phénomène est cependant restée limitée jusqu'aux travaux de Yoshinori Ohsumi. Au début des années 1990, le chercheur japonais a mené des expériences à partir de la levure et identifié les gènes de l'autophagie. Il en a ensuite mis en évidence les mécanismes sous-jacents et montré que les mêmes mécanismes étaient à l'œuvre dans le corps humain.
Le nom d'autophagie a été donné au processus par le Belge Christian de Duve, qui avait été l'un des trois lauréats du Nobel de médecine en 1974. Il était également au cœur des travaux ayant valu en 2004 le Nobel de chimie à l'Américain Irwin Rose et aux Israéliens Aaron Ciechanover et Avram Hershko.
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Par Marialis2 le 23 Septembre 2016 à 14:59
Yahoo! victime d’une nouvelle fuite
massive de données
Le groupe internet Yahoo! a annoncé jeudi que 500 millions de comptes de ses utilisateurs ont été piratés « fin 2014 » par une entité probablement liée à un Etat. La révélation pourrait avoir des conséquences sur le rachat par Verizon conclu cet été.
Yahoo! a annoncé jeudi avoir été l'objet d'une fuite massive de données. Au moins 500 millions de comptes ont été piratés par « un acteur sponsorisé par un Etat » à la fin de l'année 2014. Les données volées comprennent des adresses e-mail, des mots de passe, des numéros de téléphone, des dates de naissance, et dans certains cas, des questions et des réponses de sécurité, prévues pour vérifier l'identité de l'utilisateur. Les données bancaires des utilisateurs n'ont pas été affectées, assure Yahoo!, qui dit travailler sur l'enquête en étroite collaboration avec les autorités américaines.
La société californienne a indiqué avoir prévenu les utilisateurs concernés et pris les mesures nécessaires pour sécuriser les comptes, en demandant notamment aux personnes de changer leurs mots de passe et en invalidant certaines questions de sécurité.
L'information d'un piratage avait été révélée dans la nuit de mercredi par le site « Recode », qui évoquait les agissements d'un hacker, surnommé Peace. Celui-ci avait déclaré en août mettre en vente sur TheRealDeal, une plate-forme de vente illégale du darknet, les données de 200 millions de comptes Yahoo! pour trois bitcoins, soit l'équivalent de 1.860 dollars. « Peace » n'est pas inconnu dans le milieu : sa liste de faits d'arme est déjà longue.
En mai, le hacker, qui se dit russe, avait révélé le piratage de plus de 100 millions de comptes d'utilisateurs de LinkedIn , obligeant le réseau social professionnel à admettre avoir sous-estimé le problème en 2012, quand il avait évoqué un chiffre de 6,5 millions de comptes.
À lire aussiDurant le même mois, il avait annoncé la vente de données de 360 millions de comptes Myspace , et de 65 millions du site Tumblr, propriété de Yahoo!. En juin, il y a ajouté 100 millions de comptes VK.com, l'équivalent russe de Facebook, et 33 millions de comptes Twitter....
Après la publication de cette information cet été, Yahoo! avait reconnu être au courant du sujet et enquêter dessus, sans la confirmer ou la démentir pour autant.
Verizon s'offre les activités historiques de Yahoo!
L'ampleur de cette faille pourrait avoir des conséquences sur la revente des activités principales de Yahoo! (moteur de recherche, régie publicitaire, sites d'information) à l'opérateur télécoms américain Verizon.
L'opération a été scellée cet été pour 4,8 milliards de dollars mais devrait s'achever au début de l'année prochaine seulement. Les deux sociétés sont encore en attente de l'approbation d'un certain nombre d'organes de régulation, ainsi que des actionnaires. Le prix pourrait être revu à la baisse suite à ces révélations, estime « Recode ».
C'est surtout le manque de réactivité de la société, qui n'a pas demandé à ses utilisateurs de changer leurs mots de passe, une pratique pourtant recommandée même en cas de simples soupçons, qui pose problème. Car le prix de vente des données sur le darknet, en-dessous de 2.000 dollars, et la date des faits, laissent penser que les informations en elles-mêmes ne sont plus d'une grande valeur. Dans l'échantillon de 5.000 comptes obtenus par « Motherboard » en août, un grand nombre n'étaient plus actifs.
Nouvel échec pour Marissa Mayer
La révélation est en tout cas un nouvel échec pour Marissa Mayer , qui n'a pas réussi à redonner au portail et moteur de recherche le lustre de ses débuts, après sa nomination au poste de PDG en 2012, et qui a dû se résoudre à revendre le coeur historique de la société à un prix très éloigné des 125 milliards de dollars de valorisation qu'a pu atteindre Yahoo! en pleine bulle Internet.
Créé en 1994 par deux étudiants de Stanford, le moteur de recherche a perdu du terrain après l'arrivée de Google. La société a ensuite fait une série de mauvais choix, ratant de grosses acquisitions comme Facebook et YouTube, et s'éparpillant dans de trop nombreux domaines.
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Par Marialis2 le 4 Août 2016 à 16:42
Sciences > Espace > Nuits des étoiles 2016 : 4 astuces pour observer le ciel
Nuits des étoiles 2016 : 4 astuces
pour observer le ciel
Par Joël IgnassePublié le 05-08-2015 à 13h35Mis à jour le 04-08-2016 à 14h54 LIENVoir tous ses articles
A l’occasion de la 26e édition des Nuits des étoiles, les 5, 6 et 7 août 2016, Sciences et Avenir vous invite à lever le nez vers le ciel, et vous donne quelques conseils pour bien en profiter.
Ce week-end c'est la nuit des étoiles. JL Dauvergne / C&E Photos1 Rien de tel que les yeux
Que les plus dépourvus se rassurent : pour observer le ciel rien de mieux que d’utiliser ses yeux, particulièrement pour tenter d’apercevoir des étoiles filantes. En effet, seul l’œil offre une vision "grand angle" qui restituera l’ampleur du phénomène, explique l’Association française d’astronomie (AFA). Pour mieux distinguer planètes et constellations, des jumelles, une lunette ou un petit télescope peuvent être utiles. Attention toutefois aux éblouissements : dans l’obscurité la pupille se dilate mais une simple torche, des phares de voitures ou un va-et-vient entre zones sombres et zones éclairées perturbent la vision nocturne.
2 Bien choisir son "spot"
Choisissez un endroit dégagé, à l’écart des fortes lumières des zones urbaines et avec un champ d’observation orienté vers le Sud. En montagne, au bord de la mer ou dans la garrigue, des centaines de manifestations réparties dans toute la France sont organisées sous l’égide de l'AFA. Le public peut ainsi rejoindre les astronomes amateurs équipés de lunettes et de télescopes pour une nuit entière de veillée aux étoiles. La liste complète des sites est disponible ici.
Cliquez sur la carte pour accéder à sa version interactive.
3 Trouver le Sud
Munissez-vous d’une montre à aiguille et repérez votre lieu d’observation la journée. Positionnez la petite aiguille de la montre vers le Soleil. Le Sud se situe dans le prolongement de la médiane de l’angle formé par la petite aiguille et le midi de la montre.
4 Choisir une application mobile
Plusieurs applications sont disponibles pour faciliter l'observation du ciel :
Sur l'AppStore :
- Nuit des étoiles. Cette application propose un voyage à tous ceux qui veulent découvrir les secrets de l'univers. Une fois la visite réalisée, de jour ou de nuit.
- Starwalk. Incontournable cette application fonctionne grâce au GPS de l’iPhone sans nécessité d’être connecté à Internet.
- Starmap. Un planétarium dans la main. Existe en version Lite gratuite.
Sur Androïd :
- Sky Map. Une carte du ciel qui suit les mouvements du téléphone pour ne rien manquer.
- SkEye. Un planétarium qui peut aussi contrôler votre télescope !
- Carte du Ciel. calcule l'emplacement actuel de toutes les étoiles et planètes visibles.
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Par Marialis2 le 17 Juin 2016 à 00:15
Les ondes gravitationnelles frappent
une deuxième fois
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 15.06.2016 à 19h14 • Mis à jour le 15.06.2016 à 22h13 | Par David Larousserie
Et de deux ! Pour la seconde fois, des détecteurs très particuliers ont tremblé sur Terre lors du passage de secousses venues de l’espace : des ondes gravitationnelles. Ces dernières sont des vibrations de l’espace-temps équivalentes aux vaguelettes créées par la chute d’un caillou à la surface d’un lac et sont décrites par la théorie de la relativité générale d’Albert Einstein.
Leur propagation oscillante a la capacité de déformer très légèrement les distances, mais seuls des instruments très performants peuvent repérer ces modifications infimes, de l’ordre de la taille d’un atome. Depuis le 11 février, les physiciens ont cependant prouvé que c’était possible. Ce jour-là, l’équipe de l’instrument LIGO utilisant deux de ces appareils installés aux Etats-Unis, à Livingstone (Louisiane) et Hanford (Washington), a annoncé les avoir vus sursauter au passage de ces ondes
Rebelote le 15 juin lors du congrès de la Société américaine d’astronomie à San Diego (Californie). La même collaboration, qui inclut en outre l’équipe européenne Virgo dont le détecteur, à l’arrêt pour travaux, est installé près de Pise, en Italie, a expliqué avoir identifié un second tremblement, ressenti le 26 décembre 2015. « C’est un soulagement d’avoir pu avoir une confirmation sur des phénomènes différents », note Nicolas Arnaud, chercheur du CNRS au laboratoire de l’Accélérateur linéaire d’Orsay, membre de Virgo.
Lire : Les ondes gravitationnelles détectées un siècle après avoir été prédites
Le « caillou » cosmique qui a ridé la surface de l’espace-temps
Cette secousse n’a duré qu’une seconde, mais c’était suffisant pour déterminer quel « caillou » cosmique a ainsi ridé la surface de l’espace-temps et touché les deux détecteurs avec 1,1 milliseconde de décalage. Comme pour le premier événement, il s’agit de deux trous noirs en rotation à très grande vitesse l’un autour de l’autre et qui finissent par fusionner pour former un nouveau trou noir.
Ce nouveau-né, après l’agitation de la naissance, cesse de vibrer comme une cloche et n’émet plus d’ondes gravitationnelles. De telles masses et de telles vitesses sont suffisantes pour agiter l’environnement cosmique jusqu’à le sentir sur Terre, même plus d’un milliard d’années après que l’événement a eu lieu.
Les deux masses en jeu sont de 7,5 et 14 fois celles du Soleil et l’objet résultant ne pèse que 20,8 fois plus que notre étoile, la masse perdue ayant été emportée par l’onde gravitationnelle sous forme d’énergie. Les deux trous noirs se tournant autour sont plus légers que ceux annoncés en février, qui faisaient 29 et 36 fois la masse du Soleil. Ils étaient donc plus difficiles à repérer. Quelque 55 spirales avant la fusion ont été enregistrées contre une dizaine dans le premier cas. Malheureusement, comme pour le premier duo, l’endroit de cette valse dans l’Univers est mal défini car deux capteurs ne suffisent pas à indiquer précisément la région d’origine.
La fréquence de tels phénomènes est plus grande qu’attenduUne troisième secousse a également été enregistrée le 12 octobre 2015, mais elle n’est pas attribuée à une onde gravitationnelle, faute de précision suffisante. « Aucun autre candidat de couple de trous noirs de masse comprise entre 4 et 100 fois celle du Soleil n’a été trouvé jusqu’à la fin de la prise de données en janvier 2016 », écrivent les chercheurs, dans leur article de Physical Review Letters paru le 15 juin. Cependant, ils estiment d’ores et déjà que la fréquence de tels phénomènes est plus grande qu’attendu, de l’ordre d’un par mois.
En conclusion, ils confirment que « cette première période d’observation annonce l’ouverture de l’astronomie par ondes gravitationnelles ». Ces détecteurs, à partir de l’automne, vont en effet se transformer en véritables télescopes, repérant des événements totalement invisibles jusqu’alors, puisque les trous noirs par définition ne rayonnent pas de lumière. A ce moment, le détecteur Virgo se sera refait une jeunesse pour être aussi précis que LIGO. A trois, de concert, ils pourront trianguler les événements et repérer plus précisément leur origine dans le ciel.
Un détecteur d’ondes gravitationnelles géant
Ce sera aussi l’époque où l’Agence spatiale européenne peaufinera son projet de détecteur d’ondes gravitationnelles géant, eLISA. Il devrait fonctionner dans l’espace avant 2030 avec des bras laser de plus d’un million de kilomètres, contre 3 à 4 kilomètres sur Terre. Une première expérience LISA Pathfinder (LPF), lancée en décembre 2015, a dévoilé début juin des résultats meilleurs que prévu concernant la faisabilité technique d’un tel projet.
Dans la ligne de mire d’eLISA, il y aura des trous noirs dits supermassifs, dotés d’une masse de l’ordre d’un million de fois celle du Soleil et qui tournent relativement lentement. Le détecteur verra aussi les mêmes couples que ceux observés par LIGO, mais des mois avant leur fusion, durant leur longue danse en duo.
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Par Marialis2 le 11 Juin 2016 à 20:54
Solar Impulse 2 termine sa traversée des Etats-Unis, à New York
Piloté par le Suisse Andre Borschberg, cet appareil expérimental qui ne s'alimente qu'en énergie solaire a quitté peu avant minuit l'aéroport de LeHigh Valley pour rejoindre l'aéroport international John F. Kennedy.
L'avion solaire Solar Impulse 2 a terminé, samedi 11 juin, sa traversée des Etats-Unis en atterrissant à New York, et se prépare désormais pour la prochaine étape de son tour du monde: la traversée de l'Atlantique.
Avec le pilote suisse André Borschberg aux commandes, l'avion s'est posé samedi avant l'aube à l'aéroport JFK de New York, après un survol spectaculaire de Manhattan et de la Statue de la Liberté.
Il était parti environ cinq heures plus tôt de l'aéroport de Lehigh Valley en Pennsylvanie, dans l'est des Etats-Unis.
"C'est absolument incroyable", avait lancé André Borschberg depuis l'avion, passant vers 02H20 du matin (06h20 GMT) au-dessus de la statue illuminée pour la nuit. "C'est un rêve".
Des caméras installées sur un bateau dans le port de New York ont filmé l'avion, du poids d'une grosse voiture mais de l'envergure d'un Boeing 747, alors qu'il survolait le pont Verrazano avant de poursuivre vers la Statue de la Liberté.
Terminer la traversée des Etats-Unis à la Statue de la Liberté, "symbole de la liberté d'entreprendre, la liberté d'innover", "est un moment très fort pour moi", a déclaré le pilote en approchant de New York.
Pour Bertrand Piccard, l'autre pilote également Suisse de l'avion, le "SI2" illustre une nouvelle liberté encore à conquérir, celle de "devenir indépendant des carburants fossiles et de la pollution".
Aujourd'hui, "la technologie existe pour permettre à tous de mener une vie saine", a-t-il souligné lors dans une conférence de presse quelque heures après l'atterrissage à New York.
Prochaine escale: l'Europe
Le prochain grand défi pour Solar Impulse sera désormais de traverser l'Atlantique pour se poser en Europe, avant un retour à son point de départ et la fin de son tour du monde à Abou Dhabi, d'où les deux pilotes sont partis le 9 mars 2015.
La date de la traversée de l'Atlantique et le point d'arrivée exact de l'autre côté ne sont pas encore connus.
L'équipe de Solar Impulse qui prépare les vols "a déjà commencé à chercher une fenêtre météo" pour ce voyage, indiquait samedi le blog de l'expédition.
"Nous atterrirons quelque part entre l'Irlande et le Maroc", affirme le blog, qui mentionne également comme destinations possibles la France, le Portugal, et l'Espagne.
"Nous avons encore un tiers" du voyage à faire, a souligné samedi lors d'une conférence de presse Bertrand Piccard.
L'avion a déjà accompli l'exploit de traverser le Pacifique, avec notamment une étape éprouvante de cinq jours et cinq nuits entre le Japon et Hawaï à la mi-2015.
Avion immobilisé dix mois
L'avion avait ensuite été immobilisé près de dix mois dans l'archipel américain pour une remise en état. Du fait de la durée du vol, les batteries avaient connu des problèmes de surchauffe qu'il a fallu résoudre.
L'aventure de Solar Impulse représente "un petit pas pour l'homme, mais un pas de géant pour un air pur", a souligné en tout cas lors de la même conférence de presse John Degnan, le patron de l'autorité portuaire de New York et du New Jersey, qui a sous son autorité les aéroports de la ville.
Au niveau mondial, le transport aérien représente 3% des émissions de CO2, et, en comptant les autres polluants, 5% du changement climatique lié aux activités humaines.
Le secteur de l'aviation civile a défini en février des normes d'émissions de CO2 pour les appareils construits à partir de 2020, qui doivent être validées définitivement à l'automne prochain par l'Organisation de l'aviation civile internationale.
Propulsé par des hélices fonctionnant grâce à l'énergie fournie par ses plus de 17.000 cellules photovoltaïques, Solar Impulse avance généralement à un peu moins de 50 km/h, même s'il peut aller jusqu'à doubler sa vitesse lorsqu'il est en pleine exposition au soleil.
Les deux pilotes se relaient d'étape en étape. Pendant le vol, ils ne peuvent dormir que par intermittence, l'ensemble des données techniques devant être vérifiées toutes les 20 minutes.
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L'équipe qui accompagne le tour du monde de l'avion transporte notamment un hangar gonflable qui peut être installé n'importe où pour protéger l'avion lorsqu'il se pose.
(Avec AFP)
Sur le web : Solar Impulse 2 e a atterri à New York
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Par Marialis2 le 11 Juin 2016 à 14:22IBM vous laisse tester un ordinateur quantiquesur son cloud
Vidéo Avis aux passionnés de technologie ! IBM repousse les limites du cloud en y rendant disponible un ordinateur quantique expérimental, situé physiquement dans son centre de recherche T.J. Watson à New York City. Les plus courageux sont invités à y tester des algorithmes et à se livrer à des expériences pour trouver de nouveaux usages à cette technologie de pointe.
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Vous rêvez de programmer sur un ordinateur quantique, dont la capacité à résoudre certains calculs est sans commune mesure avec celle d'un ordinateur traditionnel ? C'est votre jour de chance. IBM a annoncé le 3 mai une nouvelle initiative, baptisée IBM Quantum Experience, qui consiste à mettre à disposition de tous un ordinateur quantique via le cloud.
Accélérer l'innovation
Les utilisateurs pourront lui faire exécuter des algorithmes et tester toutes sortes d'expériences et de simulations, directement depuis un PC ou un smartphone. "Cette plateforme facilitera l’accélération de l’innovation dans le domaine des technologies quantiques, notamment en aidant la communauté scientifique à lui découvrir de nouvelles applications," explique dans un communiqué Arvind Krishna, le directeur d'IBM Research.
Il ne s'agit évidemment pas d'un ordinateur quantique universel (aux capacités pleinement réalisées) mais d'un prototype expérimental, qui ne dispose que de 5 qubits (bits quantiques, dont la valeur n'est pas binaire comme les bits classiques mais consiste en une superposition d'états). IBM estime que pour atteindre des performances dignes d'un ordinateur quantique universel, un processeur devra comprendre entre 50 et 100 qubits. Aucune machine de ce type n'existe à l'heure actuelle, mais Big Blue pense qu'elles seront une réalité au cours des dix prochaines années.
Un procédé de fabrication plus simple à maîtriser
Et le pionnier de l'informatique compte bien être celui qui y parviendra, devançant en cela des entreprises comme D-Wave, Microsoft, Intel ou Google. Il s'appuie pour cela sur des qubits élaborés à partir de métaux supraconducteurs sur un substrat de silicium. Une approche qui a l'immense intérêt d'utiliser des techniques de fabrication électronique standard, par opposition aux techniques utilisant le spin ou la charge de particules. IBM espère ainsi pouvoir industrialiser sa méthode plus facilement, et compte d'ailleurs ajouter de nouveaux qubits à son offre cloud au fil du temps.
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Par Marialis2 le 4 Mai 2016 à 17:00
Instagram : Un gamin de 10 ans trouve une faille sur l'appli, Facebook lui offre 10 000 dollars
Publié il y a 4 heuresA 10 ans, ce gamin promet de secouer la sphère internet ! En tout cas, le jeune Jani a impressionné Facebook en décelant une faille sur Instagram. Et il a montré qu'il le valait bien...
Pas mal comme argent de poche, 10 000 dollars non ? Il y a quelques semaines, la rédac de meltyStyle vous annonçait que Facebook renforçait la sécurité sur Instagram, en passant à la double authentification. Visiblement, à en croire l'histoire complètement hallucinante qui concerne un gamin de 10 ans, on peut se dire que ce n'est toujours pas suffisant pour garantir notre protection (et surtout celle de nos clichés ?) sur l'appli ! Comme le rapporte le magazine Forbes, qui reprend lui-même un média finlandais (vous comprendrez pourquoi on n'a pas traduit nous-mêmes), Jani, un jeune garçon de 10 ans s'est vu récompenser de 10 000 dollars, soit 9 000 euros, par la firme de Mark Zuckerberg, pour avoir mis le doigt sur une faille du réseau social dédié à la photo détenu par Facebook. Et oui, car c'est une tradition chez les géants du web comme le réseau social ou Google, si un internaute découvre un vice dans la sécurité de leurs services, il se voit récompensé par une jolie prime, quel que soit son âge ou son pays. Mais de quelle faille parle-t-on au juste ?
La faille en question permettait au hacker de supprimer un contenu écrit par l’importe quel utilisateur du réseau social. Aie, ça aurait effectivement pu être violent comme hacking, avec un internaute mal intentionné ! Facebook, qui vient de lancer les appels de groupe gratuits sur Messenger, a expliqué que le jeune homme a prouvé sa découverte en faisant supprimer une publication écrite par Instagram sur un compte de test. Comme quoi le réseau social ne donnerait pas une telle somme au premier venu ! Mais ce petit test n'a en rien inquiété le jeune Jani, qui a déclaré au journal finlandais Iltalehti, qu’il "aurait été en mesure d’éliminer n’importe qui, même Justin Bieber". 10 ans mais déjà bien sûr de lui on dirait ! A ce jour, le programme bug bounty de Facebook (c'est le nom du système récompensant les gentils hackers avec des primes) a déjà versé 4,3 millions de dollars à plus de 800 hackers. Rien que sur l'année 2015, 936 000 dollars ont été versés à ces chasseurs de bugs. Jani est le plus jeune parmi eux. Autant vous dire que, être justicier du hacking, ça rapporte bien ! Que pensez-vous de cette histoire ?
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Par Marialis2 le 3 Mai 2016 à 01:18
Trois nouvelles planètes «potentiellement habitables» découvertes
Des planètes similaires à la Terre et situées hors du système solaire ont été dévoilées lundi par des astronomes. D'autres découvertes de ce type avaient été faites en 2013 et 2015.
Cette découverte ravira les amateurs d'astronomie. Une équipe de scientifiques a révélé l'existence de trois nouvelles exoplanètes «potentiellement habitables». Elles ont été découvertes en orbite d'une petite étoile. Selon une étude publiée lundi dans la revue britannique Nature, ces planètes offrent la possibilité «de trouver des traces chimiques de vie en dehors de notre système solaire». Ces planètes sont «de taille similaire à la Terre, potentiellement habitables et propices aux études atmosphériques détaillées avec la technologie actuelle», a déclaré Michael Gillon, professeur à l'Université de Liège en Belgique, et coauteur de l'étude. Son équipe a su trouver ce trio de planètes à environ environ 39 années-lumière de la Terre, en bénéficiant du soutien technique de l'Observatoire européen austral (ESO).
Les trois nouvelles planètes ont également la particularité de graviter autour d'une étoile dite «naine», baptisée Trappist-1. Jusqu'à présent, on ignorait que des planètes telluriques, similaires à la Terre, pouvaient orbiter autour d'une étoile de cette taille.
Pour leur recherche, Michaël Gillon et ses collègues ont utilisé un petit télescope de 60 cm, installé au Chili. Ce télescope à infrarouge permet de traquer les étoiles trop petites et trop sombres pour les télescopes optiques. «Notre découverte ouvre un nouveau terrain de chasse» autour de ces petites étoiles, a déclaré le chercheur belge Michaël Gillon. «À l'échelle de la Galaxie, cela représente des milliards d'endroits en plus où la vie aurait pu se développer!», s'est-il exclamé. Selon les chercheurs, deux des trois planètes orbitent près de l'étoile, tandis que la troisième se situe probablement dans la zone habitable de TRAPPIST-1.
La température, la taille et la composition de ces nouvelles planètes les rapprochent fortement de la Terre. Mais il faudra attendre de définir avec exactitude leur masse, leurs caractéristiques atmosphériques (si elles ont une atmosphère) pour savoir si elles sont réellement propices à la vie. Des informations que les chercheurs pourraient obtenir «relativement rapidement» grâce à la technologie actuelle, «d'ici 5 à 10 ans, notamment avec le télescope spatial James Webb qui sera lancé en 2018», selon Michaël Gillon.
D'autres exoplanètes découvertes en 2013 et 2015
Une exoplanète, ou planète extrasolaire, est une planète située en dehors du Système solaire. La majorité d'entre elles tournent autour d'étoiles situées à environ 400 années-lumière de notre système. À cause de leur distance et de leur manque de luminosité, elles n'ont pu être détectées qu'à partir des années 1990. Quelque 1.935 exoplanètes ont pour le moment été confirmées dans 1.109 systèmes planétaires. Plusieurs milliers de planètes extrasolaires supplémentaires découvertes au moyen de télescopes ou de satellites, sont en attente de confirmation.
Ce n'est pas la première fois que des exoplanètes potentiellement habitables ont été découvertes. En avril 2013, deux planètes légèrement plus grosses que la Terre, situées à 1.200 années-lumières de notre système solaire, avaient été découvertes par l'agence spatiale américaine de la Nasa. Aux yeux des astronomes, ce qui rend une planète habitable est sa formation en tant que planète rocheuse, située à bonne distance de son étoile pour abriter de l'eau liquide à sa surface, ouvrant la possibilité à une forme de vie.
En juin 2013, l'Observatoire européen austral découvre une «zone habitable bien remplie», représentant trois exoplanètes, autour de l'étoile Gliese 667c, située à seulement 22 années-lumière de notre système solaire.
Enfin, en janvier 2015, six nouvelles planètes à cœur rocheux et potentiellement habitables avaient été découvertes par le télescope spatial Kepler.
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