• Rappel massif dans 55 pays de barres chocolatées Mars, Snickers, et

    de bonbons Celebrations

    Le Monde.fr avec AFP | 23.02.2016 à 13h44 • Mis à jour le 23.02.2016 à 16h49   Lien

    Mars Inc. est un géant américain de l’agroalimentaire, non coté, connu pour ses barres chocolatées mais qui fabrique aussi d’autres produits, entre autres du riz, des pâtes et de la nourriture pour animaux.

    Le géant du chocolat Mars a ordonné, mardi 23 février, un gigantesque rappel de barres chocolatées dans cinquante-cinq pays, dont la France, notamment de marques Mars et Snickers ainsi que certains bonbons Celebrations. Une annonce faite après qu’un consommateur a trouvé « un petit bout de plastique » dans un produit du groupe. Le rappel concerne « uniquement la production aux Pays-Bas », dans une usine Mars de la ville Veghel et destinée à l’exportation.

    En France, le rappel concerne :

    • des barres Mars dont la date limite de consommation (DLC) est comprise entre le 4 septembre et le 16 octobre 2016
    • des Snickers (DLC entre le 3 juillet et le 21 août 2016)
    • des paquets de miniatures Mix tubo (DLC entre le 10 juillet et le 11 septembre 2016)
    • des bonbons Celebrations (DLC entre le 19 juin et le 21 août 2016)

    Il est conseillé aux consommateurs ayant acheté l’un de ces produits de « ne pas le consommer » et de contacter le service consommateur par téléphone ou internet. Le site de la société n’était toutefois pas accessible mardi à la mi-journée.

     

    « Un incident isolé et strictement délimité »

    Selon le groupe, « il s’agit d’un incident isolé et strictement délimité. Aucun autre format, référence ou variété de barres chocolatées n’est concerné par ce rappel ». Mars Chocolat France « déplore la gêne occasionnée pour les consommateurs de ses barres chocolatées qui pourraient être concernés par ce rappel ».

    Le rappel a également été décidé, entre autres, en Allemagne, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Belgique, en Italie et en Espagne , mais avec des références différentes selon les pays. En Allemagne, le rappel concerne ainsi toutes les barres Mars et Snickers, ainsi que les Milky Way Mini et les Miniatures des bonbons Celebrations dont la date de péremption est comprise entre le 19 juin 2016 et le 8 janvier 2017, selon un communiqué de Mars Allemagne.

    « Nous voulons éviter que les clients qui ont acheté un de ces produits ne le consomment, déclare Mars Allemagne. Nous avons délibérément choisi une plage de production très longue pour nous assurer que tous les produits potentiellement concernés seront rappelés. »

    Déjà un rappel à l’été 2014

    En août 2014, déjà, le groupe Mars avait effectué un rappel massif, qui concernait lui des boissons : Mars Milk, Snickers Shake, Milky Way Milk et Bounty Drink. La raison était la « possible présence d’une bactérie connue sous le nom de bacillus Subtilis ».

    Mars Inc. est un géant américain de l’agroalimentaire, non coté, connu pour ses barres chocolatées mais qui fabrique aussi d’autres produits agroalimentaires, entre autres du riz, des pâtes et de la nourriture pour animaux. L’usine allemande du groupe à Viersen (Ouest) produit chaque jour quelque 10 millions de barres chocolatées de différentes marques.



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  • Actualité   Politique

    #LoiTravailNonMerci : Internet se mobilise contre El Khomri

    Une pétition créée par la militante féministe Caroline de Haas a déjà récolté plus de 20 000 signatures en seulement quelques heures.

    6Médias
    Publié le 19/02/2016 à 19:53 | Le Point.fr Lien
    Myriam El Khomri face aux critiques sur son projet de loi.

    Myriam El Khomri face aux critiques sur son projet de loi. ©Copyright 1999 Adobe Systems Incorporated/ THOMAS SAMSON

     

      Le projet de loi travail , dévoilé ce jeudi, fait beaucoup parler à droite, mais surtout à gauche. Accusé d'être trop libéral, salué par la droite et le Medef et porté par un gouvernement de gauche de plus en plus contesté, le projet de loi de la ministre du Travail s'attire les foudres des internautes. Ce vendredi, la militante féministe Caroline de Haas a lancé sur le site Change.org, une pétition pour « interpeller la ministre du Travail et lui demander de renoncer à ce projet ». Appuyée par plusieurs syndicalistes ou militants (CGT et UNL), la pétition a été signée par plus de 22 000 personnes en seulement quelques heures.

      #LoiTravailNonMerci

      Parmi les mesures les moins populaires à gauche, répertoriées sur la page d'accueil de la pétition : le plafonnement des indemnités prud'homales, les temps d'astreinte pouvant être décomptés des temps de repos, le fractionnement des 11 heures de repos obligatoire par tranche de 24 heures, ou bien encore la possibilité par les entreprises de faire un plan social sans avoir de difficultés économiques.

       

      Un hashtag a été lancé sur le réseau social Twitter #LoiTravailNonMerci pour viraliser la pétition et un site a été créé pour expliquer pourquoi il faut renoncer au projet de loi. Son nom : loitravail.lol

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    • Le pape François demande un «examen de conscience» pour les torts infligés aux peuples indigènes

       

      Par AFP 15 février 2016 à 17:45 (mis à jour le 16 février 2016 à 01:55 ) Lien
       
      Portrait du pape à l'arrière d'un véhicule
à Morelia, au Mexique, le 15 février 2016

       

       

      Portrait du pape à l'arrière d'un véhicule à Morelia, au Mexique, le 15 février 2016 Photo ALFREDO ESTRELLA. AFP

       

       

      Le pape François a demandé lundi un «examen de conscience» sur le sort réservé aux peuples indigènes du Chiapas , dans le sud du Mexique, lançant aussi un cri d’ alarme sur les menaces pour l’ environnement que provoque l’exploitation de leurs ressources naturelles.

      Lors d’une messe devant une foule très recueillie de dizaines de milliers de personnes sur un stade de San Cristobal de Las Casas , le pape argentin a appelé à demander «pardon» pour l’exclusion dont ont été victimes les peuples indigènes dans l’ Histoire.

      Reprenant des accents sociaux qu’il avait eus lors de son voyage en Equateur , Bolivie et Paraguay , en juin, le pape a martelé: «Souvent, de manière systématique et structurelle, vos peuples (indigènes) ont été incompris et exclus de la société . Certains ont jugé inférieures vos valeurs , votre culture et vos traditions.»

      «D’autres, étourdis par le pouvoir , l’argent et les lois du marché , vous ont dépossédés de vos terres ou les ont polluées», a accusé le pape dans une critique acerbe des grandes sociétés multinationales qui exploitent les ressources de la région.

      «C’est si triste ! Que cela nous ferait du bien , à tous, de faire un examen de conscience et d’ apprendre à dire pardon», a déclaré le souverain pontife lors de cette messe en plein air , devant de nombreuses personnes venues en tenues traditionnelles, des bébés dans les bras.

      Jorge Bergoglio en a profité pour lancer un nouvel appel pour la protection de la nature : «Le défi environnemental que nous vivons et ses racines humaines nous touchent tous et nous interpellent. Nous ne pouvons plus faire la sourde oreille face à l’une des plus grandes crises environnementales de l’Histoire», a souligné le pape, parlant dans un décor de collines sauvages.

      - 'Bienvenue au pape de la lutte' -

      L’ambiance était surchauffée à l’arrivée du pape en hélicoptère . Un prêtre, au micro, faisait répéter à la foule : «Bienvenue au pape de la paix, de la miséricorde, de la lutte ! Vive le pape de l’ Eglise des pauvres, de l’Eglise qui naît du peuple, de l’Eglise qui veut des évêques et des prêtres proches du peuple !»

      Dans cette région du Chiapas, l’un des creusets de la théologie de la libération au Mexique, le nom de Samuel Ruiz, l’ ancien évêque progressiste de San Cristobal , mort il y a cinq ans, a été évoqué devant le pape. Le souverain pontife s’est recueilli devant la tombe de celui que les indigènes surnomme affectueusement «Tatic», le «père de tous» en langue tzotzil, qui a développé dans son diocèse le rôle des diacres et qui fut un temps perçu avec méfiance par le Vatican.

      Pour la première fois , des textes liturgiques ont été prononcés dans les principales langues indigènes, une volonté expresse du pape François qui a remis le premier décret du Vatican, autorisant la liturgie en langue tzeltal, à un groupe d’indigènes à la fin de la messe.

      Des Bibles traduites dans ces langues, fruits d’ années de travail , ont été remises au pape.

      «Seul Dieu sait si les problèmes qu’a notre peuple pourront trouver des solutions », affirmait à l’AFP Maria, une vieille femme d’origine tzeltal, soulignant que «l’eau, l’ électricité , l’hôpital , et parfois même la nourriture» manquent.

      San Cristobal de Las Casas , à 2.200 mètres d’ altitude, porte le nom de «Las Casas», en souvenir de l’évêque dominicain Bartolomé de Las Casas, l’un des premiers défenseurs espagnols des droits des Indiens aux XVe/XVIe siècles, en pleine répression des peuples autochtones par les Conquistadores.

      Le pape a déjeuné à l’évêché avec des représentants de familles indigènes, avant de rejoindre dans l’ après-midi par hélicoptère la ville de Tuxtla où il a dirigé une messe devant un stade rempli.

      Le Chiapas (4,7 millions d’habitants) est l’un des plus pauvres des Etats de la Fédération mexicaine . 30% de la population ne parle pas espagnol et seulement 58% de ses habitants se déclarent catholiques.

      Le respect des droits indigènes et le contrôle des ressources naturelles de la région ont été au coeur de la rébellion du mouvement zapatiste (EZLN, Armée zapatiste de libération nationale ) qui a beaucoup fait parler de lui dans les années 90.

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