• Attentats de Paris et Bruxelles :

    les enquêteurs pensent avoir identifié

    le principal donneur d'ordre

    Oussama Atar, alias Abou Ahmad, un Belgo-Marocain de 32 ans bien connu des services antiterroristes belges, serait un commanditaire de ces attaques, selon des informations du "Monde", confirmées par un journaliste de "Complément d'enquête".

    Un périmètre de sécurité dans le 11e arrondissement de Paris dans la nuit du 13-Novembre.Un périmètre de sécurité dans le 11e arrondissement de Paris dans la nuit du 13-Novembre. (CITIZENSIDE/DAVID JULI)
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    Romain BoutillyfranceinfoFrance Télévisions

    Mis à jour le 08/11/2016 | 15:09
    publié le 08/11/2016 | 14:20

    LIEN

    Les enquêteurs ne connaissaient que son nom de guerre, sa "kunya" (surnom musulman) : Abou Ahmad. Ce francophone haut placé au sein du groupe Etat islamique (EI) aurait imaginé, puis orchestré depuis la Syrie, les tueries de Paris et Saint-Denis du 13 novembre 2015, mais également celle de Bruxelles, le 22 mars 2016. Près d'un an après les faits, les enquêteurs pensent connaître désormais sa véritable identité. Des proches du dossier assurent, mardi 8 novembre dans Le Monde, ainsi qu'à "Complément d'enquête", le magazine de France 2, que ce mystérieux donneur d'ordre serait Oussama Atar, un Belgo-Marocain de 32 ans, bien connu des services de police. Il est notamment le cousin des frères El Bakraoui, deux logisticiens des attentats du 13-Novembre et auteurs de l'attaque dans la capitale belge.

    Identifié par l'un de ses complices

    Argent, instructions, soutien logistique... Les investigations menées par six juges d'instruction français ont permis de reconstituer, malgré des zones d'ombre persistantes, les pièces du puzzle d'un projet terroriste sans précédent en Europe. Selon les informations du Monde, confirmées par "Complément d'enquête", les services de lutte antiterroriste belges sont parvenus à la conclusion qu'Abou Ahmad et Oussama Atar ne sont qu'une seule et même personne.

    A l'été 2015, Oussama Atar missionne depuis Raqqa (Syrie) quatre terroristes pour gagner la France, cachés parmi le flux de migrants. Deux d'entre eux, censés participer aux équipées meurtrières de Paris, sont arrêtés en Autriche. L'un d'eux, Adel Haddadi, donnera aux enquêteurs une première description du donneur d'ordre de l'EI. Un homme aux traits fins, aux yeux marron, qui porte un pistolet à la ceinture. Un portrait qui correspond au profil d'Oussama Atar. Et pour cause : l'aspirant terroriste l'a reconnu officiellement il y a quelques semaines sur la base de plusieurs photographies montrées par les policiers français lors d'un interrogatoire. 

    L\'aéroport de Zaventem, à Bruxelles, lors de l\'attentat du 22 mars 2016.L'aéroport de Zaventem, à Bruxelles, lors de l'attentat du 22 mars 2016. (FRANCOIS LENOIR / REUTERS)

    Il s'agit d'un pas de géant dans l'enquête. Depuis le début, le nom d'Abou Ahmad, affilié à un numéro de téléphone, revient. Griffonné sur un papier retrouvé dans la poche d'un des kamikazes du Stade de France, dans un ordinateur abandonné dans une poubelle à Bruxelles le matin de l'attentat le 22 mars... Un faisceau d'indices qui mène à Abou Ahmad. Comme lors de cet échange entre lui et Najim Laachraoui, l'un des kamikazes de l'aéroport de Zaventem (Bruxelles).

    On va t'envoyer nos testaments... je... je... On va mettre ça dans des dossiers tu vois.

    Najim Laachraoui

    Un vétéran du jihad

    Oussama Atar est bien connu des services de police. Interpellé en février 2005 à Ramadi (Irak), alors en plein conflit deux ans après l'intervention américaine, il avait été condamné à dix ans de prison pour avoir franchi illégalement la frontière entre la Syrie et l'Irak, selon son avocat d'alors, Me Vincent Lurquin, cité dans Le Monde.

    Incarcéré dans plusieurs établissements pénitentiaires, il a fait un passage par la prison d'Abou Ghraib, réouverte par les Américains, et dans celle de Camp Buca, où il aurait croisé la route d'Abou Bakr Al-Baghdadi, calife auto-proclamé de l'Etat islamique. Un CV de vétéran du jihad.

    En 2010, la famille d'Oussama Atar avait choisi de médiatiser l'affaire dans l'espoir de le faire libérer pour raisons de santé. Il avait alors bénéficié d'une campagne de soutien de la part de personnalités politiques ou d'ONG, comme Amnesty International. En 2011, un clip de rap en soutien au prisonnier "toujours retenu prisonnier en Irak malgré son innocence" est relayé sur YouTube.

    Dans une interview donnée au quotidien belge Le Soir la même année, il avait expliqué s'être rendu en Syrie "pour étudier l'arabe", avant de se rendre en Irak par l'intermédiaire d'une association pour y acheminer des médicaments. 

    Libéré en 2012, le jihadiste, alors âgé de 28 ans, disparaît à nouveau de la circulation. Il rejoint la zone irako-syrienne et les rangs de l'EI. C'est depuis Raqqa, où il a été localisé en octobre 2015, qu'il est soupçonné d'avoir participé à l'élaboration de projets terroristes en Europe.

    Cellule familiale 

    Dans ce dossier, le rôle d'Oussama Atar souligne l'importance des liens familiaux à l'œuvre dans cette cellule terroriste. Ses cousins, les frères Ibrahim et Khalid El Bakraoui, logisticiens des attentats du 13-Novembre, se sont fait exploser dans la capitale belge. Son petit frère, Yassine Atar, sera, lui, interpellé quelques jours après ce double attentat, en possession d’une clé de l’appartement de Schaerbeek ayant servi de planque aux terroristes.

    Depuis cette date, Oussama Atar est "l'homme le plus recherché de Belgique et d'Europe", aux yeux de la police belge. En août, plusieurs perquisitions avaient visé sa famille à Laeken, commune rattachée à Bruxelles. Un personnage clé mais qui pourrait ne pas être le seul à être impliqué dans ces attaques. Plusieurs noms de commanditaires, français et étrangers, circulent toujours pour leur implication présumée dans ces attentats.

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  • Le chef de l'EI appelle ses fidèles à mourir

    pour Mossoul

    par Stephen Kalin      LIEN

    KOKJALI, Irak (Reuters) - Le chef de l'organisation Etat islamique (EI), Abou Bakr al Baghdadi, a appelé jeudi ses partisans à combattre jusqu'à la mort à Mossoul contre l'islam chiite, les "croisés" occidentaux et les "apostats" sunnites turcs et saoudiens.

    Dans son premier message depuis un an, le dirigeant djihadiste affirme sa confiance dans la victoire et appelle ses fidèles à "semer le chaos", et à cibler en particulier la Turquie et l'Arabie saoudite, puissances régionales sunnites en guerre contre l'EI.

    "Cette (...) guerre totale et le grand djihad que mène aujourd'hui l'Etat islamique ne font qu'affermir notre foi, si Dieu le veut, et notre conviction que tout ceci n'est qu'un prélude à la victoire", assure-t-il dans ce message de 31 minutes, le premier adressé à ses partisans depuis le déclenchement de la bataille de Mossoul, il y a deux semaines.

     

    L'armée et les forces spéciales irakiennes, mais aussi des milices chiites soutenues par l'Iran, des combattants kurdes et d'autres groupes appuyés par les Etats-Unis, participent à l'offensive pour reprendre Mossoul, grande ville du nord de l'Irak et dernier bastion de l'EI dans le pays.

    La prise de cette ville marquerait la défaite de la branche irakienne de l'organisation djihadiste et de son califat proclamé par Baghdadi de la grande mosquée de Mossoul il y a deux ans.

    Mardi, des membres de l'unité d'élite irakienne CTS (Services antiterroristes) ont été les premiers à pénétrer dans Mossoul même, en s'emparant des locaux de la télévision.

    COUPER L'APPROVISIONNEMENT

    Jeudi matin, de fortes explosions ont été entendues dans la partie est de la ville. Selon des habitants, les djihadistes ont tiré des dizaines de roquettes en direction des quartiers d'Intisar, Qods et Samah desquels s'approche l'armée irakienne.

    Des véhicules de l'EI effectuaient des patrouilles dans les rues du quartier de Hadba en diffusant le message de Baghdadi, avec ordre aux combattants de tenir leurs positions.

    A Kokjali, en périphérie est de Mossoul occupée par les hommes des CTS mardi, on voyait des centaines de civils quitter la ville à bord de voitures, de camionnettes ou de camions, klaxons hurlant et drapeaux blancs aux portières.

    A l'ouest de Mossoul, les milices chiites des Forces de mobilisation populaire (FMP) ont coupé l'un des axes d'approvisionnement de la ville.

    Selon Hadi al Amiri, commandant de l'organisation Badr, la plus importante milice des FMP, il s'agit de "la zone par laquelle Daech entre dans Mossoul".

    "Couper cette route signifie couper complètement les lignes d'approvisionnement de l'ennemi et les encercler", a-t-il dit.

    Dans son dernier message en date, il y a près d'un an, Abou Bakr al Baghdadi avait assuré à ses partisans que les frappes aériennes conduites par la Russie et la coalition menée par les Américains n'étaient pas parvenues à affaiblir l'EI en Syrie.

    ATTAQUER LES VILLES DES "MÉCRÉANTS"

    Dans l'enregistrement diffusé jeudi, il appelle les combattants de l'EI à détruire les villes des "mécréants"

    La population de la province de Ninive, à laquelle appartient Mossoul, doit se soulever pour combattre "les ennemis de Dieu" et des kamikazes doivent attaquer les "mécréants", "semer le chaos sur leurs terres et faire en sorte que leur sang coule comme des rivières", dit-il.

    Il demande à ses partisans d'attaquer la Turquie et de s'en prendre aux forces turques qui les combattent en Syrie. "La Turquie est désormais dans votre champ d'action et la cible de votre djihad. Envahissez-la et changez sa sécurité en peur."

    S'agissant de l'Arabie saoudite, Abou Bakr al Baghdadi encourage ses partisans à commettre "attaque après attaque", à y viser les forces de sécurité, les responsables politiques, les membres de la famille royale et les médias.

    Il reproche aux Saoudiens de s'être "alliés aux nations infidèles dans leur guerre contre l'islam et contre la Sunna (la communauté sunnite) en Irak et en Syrie".

    A ceux de ses partisans qui seraient tentés de fuir les combats, le leader djihadiste lance : "Sachez que rester sur votre terre avec honneur vaut mille fois mieux que le prix d'une retraite honteuse".

    On ignore exactement où se trouve Abou Bakr al Baghdadi. Selon certaines informations, il se trouve à Mossoul ou dans des territoires tenus par son groupe à l'ouest de la ville, près de la frontière syrienne.

    * Voir aussi

    LE POINT sur la bataille de Mossoul

    (Avec Dominic Evans, Maher Chmaytell, Ahmed Rasheed et Saif Hameed à Bagdad, Mostafa Hashem et Ahmed Tolba au Caire, Nicolas Delame, Pierre Sérisier et Gilles Trequesser pour le service français, édité par Tangi Salaün)

     

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  • Offensive des taliban à Kunduz, dans le nord de l'AfghanistanPoliciers afghans à Kunduz. Des combattants taliban ont lancé dans la nuit de dimanche à lundi une offensive coordonnée sur cette ville du Nord, l'attaquant en quatre points avant d'y pénétrer. /Photo prise le 3 octobre 2016/REUTERS/Nasir Wakif ((c) Reuters)
     

    KUNDUZ, Afghanistan (Reuters) - Des combattants taliban ont lancé dans la nuit de dimanche à lundi une offensive coordonnée sur Kunduz, attaquant la ville en quatre points avant d'y pénétrer, a annoncé un responsable de la police de cette agglomération du nord de l'Afghanistan.

    Selon Sheer Ali Kamal, en charge de la zone de police 808 Tandar à Kunduz, l'offensive a débuté vers minuit (19h30 GMT) et les combats se poursuivaient à l'intérieur et autour de la ville. "Nous déployons tous nos efforts pour les repousser", a-t-il déclaré.

    Un porte-parole de la police, Mahfozullah Akbari, a indiqué que les forces de sécurité se préparaient à une opération pour repousser les assaillants qui se sont retranchés dans le quartier de Khak Kani dans le sud-ouest de la ville.

    "Les taliban se trouvent dans certaines maisons de civils et nous devons mener l'opération avec beaucoup de prudence", a déclaré le porte-parole. Le ministère de l'Intérieur a confirmé que des renforts étaient envoyés sur place.

     

    Selon un message sur Twitter du porte-parole des taliban, Zabihullah Mujahid, le quartier de Nawabad a été investi, quatre points de contrôle ont été pris et des soldats afghans tués. Il n'a pas été possible de vérifier ces informations dans l'immédiat.

    Un journaliste de Reuters a vu au moins cinq combattants taliban armés de fusils d'assaut et de lance-roquettes dans la ville. Plusieurs assaillants ont pénétré dans des maisons ou ont pris position sur les toits.

    Il y a près d'un an, Kunduz avait été brièvement prise par les talibans puis reconquise par l'armée au terme de près de deux semaines d'affrontements. C'était la première fois que les insurgés s'emparaient d'un chef-lieu de province depuis qu'ils ont été chassés du pouvoir en 2001.

    Des combats ont repris le mois dernier entre les insurgés taliban et les forces afghanes à l'intérieur de la ville de Tarin Kot, chef-lieu de la province d'Uruzgan dans le centre de l'Afghanistan.

    Cette attaque contre Kunduz intervient alors que les taliban ont multiplié les offensives dans différentes régions du pays, y compris dans la province stratégique du Helmand dont ils menacent la capitale Lashkar Gah.

    Les insurgés ont pris position sur les berges de la rivière Helmand en face du centre-ville et se sont assuré du contrôle d'un faubourg au sud de l'agglomération tuant un chef de la police locale, a dit un responsable afghan.

    (Sardar Razmal; Julie Carriat pour le service français)

     

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  • Qui est Ahmad Khan Rahami, le suspect des explosions aux Etats-Unis?


    Par LEXPRESS.fr , publié le 19/09/2016 à 19:37 , mis à jour à 19:41

    Photos de Ahmad Khan Rahami, principal suspect dans la série d'attaques et de tentatives d'attaques à la bombe survenues aux Etats-Unis, fournies par la police du New Jersey.

    Photos de Ahmad Khan Rahami, principal suspect dans la série d'attaques et de tentatives d'attaques à la bombe survenues aux Etats-Unis, fournies par la police du New Jersey.

    afp.com/HO

    Âgé de 28 ans, cet américain d'origine afghane est suspecté d'être responsable des explosions de New York et du New Jersey le week-end dernier. Il a été blessé lors de son interpellation.

    La traque aura duré moins de 48 heures. Le suspect des attaques à la bombe à Manhattan et dans le New Jersey a été arrêté ce lundi, selon les médias américains. Il s'agit d'Ahmad Khan Rahami, un Afghan de 28 ans naturalisé américain, résidant à Elizabeth, dans le New Jersey, tout près de New York.  

    Ahmad Khan Rahami, suspect in NY & NJ bombings, seen being loaded into an ambulance http://cnn.it/2d5Xrwr 

     

    Il a été arrêté dans la ville de Linden, à une quinzaine de kilomètres de d'Elizabeth, après un échange de coups de feu avec la police. Les circonstances de son arrestation se dessinent peu à peu. L'homme dormait dans un bar, quand il a été reconnu par le propriétaire de l'établissement grâce à l'avis de recherche diffusé par le FBI.

    Blessé lors de son interpellation

    Selon le maire de Linden, Derek Armstead, Ahmad Khan Rahami a ouvert le feu sur les policiers venus l'interpeller. Le suspect a été blessé dans la fusillade, des images de télévision le montrent étendu sur un brancard avec une blessure au bras droit, avant d'être porté dans une ambulance. Trois policiers ont été blessés dans la fusillade. Selon NBC News, l'homme aurait été confondu par son empreinte digitale, retrouvée sur l'un des engins qui n'a pas explosé dans le New Jersey. 

    Looks like Ahmad Khan Rahami is in custody !

     

    Né en janvier 1988, Ahmad Khan Rahami ne figure sur aucune liste de personnes suspectées de terrorisme, rapporte Reuters. Il n'était pas non plus "sur le radar" de la police locale, a affirmé Chris Bollwage, le maire d'Elizabeth, la ville du New Jersey où il vivait. 

    Selon NBC News, l'homme a étudié entre 2010 et 2012 dans une université du Massachusetts, le "Middlesex Community College", dont il n'est pas sorti diplômé. 

    Il travaillait dans le restaurant familial

    Il travaillait sous les ordres de son père dans le restaurant familial, "First American Fried Chicken". Selon le New York Times, la famille de Ahmad Khan Rahami se plaignait d'avoir été victime de discrimination raciale, notamment dans le cadre de la gestion de l'établissement. La mairie a tenté de faire fermer la nuit cet établissement ouvert normalement 24 heures sur 24, en raison des plaintes de riverains. Mais la famille Rahami n'a pas respecté cette injonction, rapporte le quotidien. 

    A une occasion, le frère du suspect, qui travaillait aussi dans le restaurant, s'est battu avec des policiers venus contraindre l'établissement à fermer pour la nuit. Le jeune homme s'est enfui en l'Afghanistan avant d'être jugé. La famille a ensuite porté plainte contre le maire, le conseil municipal et une vingtaine de policiers, affirmant avoir été victime de discrimination raciale. 

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  • Attentats de samedi aux USA : Il s’agirait bien de trois attaques terroristes

    Attentats de samedi aux USA : Il s’agirait bien de trois attaques terroristes

    Trois attentats ont été commis durant la même journée du 17 septembre à New-York, dans le New Jersey et le Minnesota. Le gouverneur de New-York parle de « terrorisme ».
    Après que les autorités aient nié durant de longues heures le caractère terroriste potentiel de l’attentat à la bombe qui a fait 29 blessés à New-York samedi soir dans une rue commerçante du quartier de Chelsea, c’est le gouverneur de l’Etat de New-York, Andrew Cuomo qui a remis les pendules à l’heure : « une bombe qui explose à New-York est évidemment un acte de terrorisme« , a-t-il déclaré. Une cocotte minute reliée à des fils électriques a été trouvée à proximité de la première bombe, et emmenée pour analyse par les policiers. Voir article et vidéos de CNN

    Dahir Adan

    Dahir Adan (photo : Facebook de Dahir Adan)

    – M.A.J Dimanche à 21h30 : La bombe qui a explosé à New-York était elle aussi dans une cocotte minute, un procédé identique à celui du Marathon de Boston en 2013. Il ne s’agit pas du même genre de bombe que celle qui a explosé samedi dans le New Jersey.

    – New-York est ce soir sous haute surveillance afin de retrouver le ou les auteurs de ces attaques et parer à d’éventuelles récidives. Un millier de policiers d’Etat et de Gardes Nationaux ont été déployés par le gouverneur.

    – L’assaillant de St Cloud au Minnesota a pour sa part été identifié par sa famille et par le journal local. Il s’agit de Dahir Adan, 22 ans. Né en Somalie, il était sur le sol américain depuis 15 ans et étudiait dans la région. Samedi après-midi, il a déclaré a sa famille qu’il se rendait dans ce centre commercial afin « d’acheter un iPhone 7 ». Trois blessés de cette attaque à St Cloud sont toujours hospitalisés. Aucune des attaques de samedi n’a fait de mort.

    cocotte-minute

    Mais il y a également eu deux autres attaques dans la journée de samedi : l’une dans le New-Jersey où une bombe a explosé sur le parcours d’une course organisée par les Marines. Fort heureusement, le départ de la course a été retardé. La bombe a ainsi explosé sans faire de blessés alors que les coureurs n’étaient pas encore arrivés.

    La troisième attaque a eu lieu à 20h dans un centre commercial de St Cloud, dans le Minnesota, où un homme a blessé 9 passants au couteau avant d’être abattu par la police dans un magasin Macy’s.

    Amaq telegram channel issues statement on Minnesota mall knife attack yesterday.

    L’organisation Etat Islamique a revendiqué cette attaque, assurant qu’elle avait été commise par l’un de ses « soldats » mais pas les deux autres. L’Etat Islamique a demandé aux Musulmans du monde entier de « frapper les infidèles » avec les armes qu’ils peuvent se procurer, y compris des véhicules, et ce sans attendre d’ordre ou de consignes de sa part. En conséquence, dans le cas où un attentat n’est pas revendiqué, l’Etat Islamique ne sait pas plus que la police si l’acte de terrorisme a été commis par l’un des siens. Mais, malheureusement et statistiquement, les consignes morbides de cette organisation sont régulièrement mise en pratiques dans le monde occidental.

    Aucun lien entre les trois attentats n’est pour le moment établi, mais si c’était le cas, ce serait la première fois depuis le 11 septembre 2001 (dont le 15ème anniversaire vient d’être commémoré), que des terroristes sont capables de commettre des attentats simultanés sur le sol américain.

    Lors de récentes attaques terroristes aux Etats-Unis, comme celle de San Bernardino, le délai de plusieurs jours nécessaires aux autorités et à la Maison-Blanche pour admettre qu’il s’agissait d’actes terroristes a été dénoncé par de nombreux élus, notamment ceux du Republican Party.

    It's so scary. The explosion was so loud & strong. My Appartment shook.

     

    Sifa transport fret marchandises 2016-2017

     
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    Etats-Unis : la police recherche un homme

    de 28 ans après l’attaque à New York

    Un lien a été établi entre les engins explosifs à New York et dans le New Jersey, selon un responsable du département américain à la Sécurité intérieure. Un avis de recherche a été lancé contre Ahmad Khan Rahami.

    Le Monde.fr avec AFP | 19.09.2016 à 14h34 • Mis à jour le 19.09.2016 à 14h44     LIEN

     
    L’inquiétude grandissait lundi face à la série d’engins explosifs en jeu à New York et dans le New Jersey.

    L’enquête progressait lundi après la série d’explosions qui ont secoué New York et le New Jersey pendant le week-end. Un lien a été établi entre les engins explosifs à New York et dans le New Jersey, selon un responsable du département américain à la sécurité intérieure. La police de New York a lancé un avis de recherche contre un homme de 28 ans, Ahmad Khan Rahami, qu’elle voudrait interroger.

    Le porte-parole de la police de New York, J. Peter Donald, a tweeté une photo du suspect. Le maire de la ville, Bill De Blasio, interrogé sur la chaîne de télévision CNN, a précisé que l’homme pouvait « être armé et dangereux », après avoir déclaré peu auparavant que l’enquête s’orientait « de manière certaine » vers la piste terroriste. Ahmad Khan Rahami est d’origine afghane et réside dans le New Jersey, Etat voisin de New York.

    L’inquiétude grandissait face à la série d’engins explosifs en jeu à New York et dans le New Jersey : deux à New York secouée samedi soir par l’explosion d’un engin dans le quartier animé de Chelsea et qui a fait 29 blessés, quatre à Seaside Park, ville dans le sud du New Jersey, puisque, outre celle qui a explosé sur le parcours d’une course à pied à laquelle participaient des centaines de coureurs mais qui avait débuté avec retard, trois autres bombes à retardement ont été retrouvées sur place, qui n’avaient pas fonctionné. Et « jusqu’à cinq » à Elizabeth.

    Cette dernière découverte paraît d’autant plus inquiétante que la ville d’Elizabeth est toute proche du deuxième aéroport de New York, Newark, et que le colis suspect a été trouvé dans la gare d’où partent les trains pour l’aéroport.

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  • Des bonbonnes de gaz trouvées dans une voiture près de Notre-Dame : deux gardes à vue

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 07.09.2016 à 12h49 • Mis à jour le 07.09.2016 à 13h12     LIEN

     

    Des militaires de l’opération « Sentinelle » devant la cathédrale Notre-Dame-de-Paris le 14 novembre 2015.

    Deux personnes étaient en garde à vue mercredi 7 septembre après la découverte, ce week-end, d’une voiture contenant plusieurs bouteilles de gaz sans dispositif de mise à feu, non loin de la cathédrale Notre-Dame de Paris, a-t-on appris de sources policières et proches de l’enquête, confirmant une information du Figaro. Le véhicule, une Peugeot 607 dont les plaques d’immatriculation avaient été enlevées, était stationné quai de Montebello, dans le 5e arrondissement de Paris.

    Plusieurs personnes ont été interpellées. Le propriétaire de la voiture et un membre de son entourage, connus des services de police, ont été arrêtés mardi. Le propriétaire du véhicule est fiché « S » pour radicalisation, selon une source policière citée par l’agence Reuters.

    Lire aussi :   La guerre est arrivée près de chez vous

    « Un coup d’essai »

    C’est un employé de bar qui a repéré, dans la nuit de dimanche à lundi, cette voiture sans plaque d’immatriculation avec les warnings allumés et stationnée dans une contre-allée aux abords de Notre-Dame. Les policiers dépêchés sur place ont alors découvert dans le coffre cinq bonbonnes de gaz remplies, mais aucun dispositif de mise à feu. Des documents en langue arabe ont été retrouvés sur le siège passager avant de la voiture, selon une source policière.

    « On pense qu’il a essayé de faire un coup d’essai », a précisé la même source. Le fait qu’il n’y ait pas eu de dispositif de déclenchement relié aux bonbonnes de gaz et que les feux de détresse de la voiture aient été laissés allumés « comme pour attirer l’attention », selon une autre source policière, paraît à ce stade confirmer cette thèse.

    Lire aussi :   Rétention des « fichés S » : le procureur de Paris rappelle le droit à des candidats de droite

    Le parquet antiterroriste de Paris a ouvert une enquête préliminaire du chef d’association de malfaiteurs terroristes criminelle. La section antiterroriste de la brigade criminelle et la DGSI (Direction générale de sécurité intérieure) s’interroge sur la destination de ces bonbonnes. La piste terroriste n’est pas exclue.

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  • Selon CNN, les attentats de Paris auraient dû être les attentats de l'Europe

    Publication: 05/09/2016 14h23 CEST Mis à jour: 05/09/2016 17h54 CEST
     
    BATACLAN
     
     
     

    TERRORISME - Et si les attentats de Paris n'étaient que le volet "France" d'un plan d'attaque plus global fomenté par Daech? Des documents obtenus par CNN accréditent en effet la thèse d'une opération simultanée visant plusieurs pays européens, bien plus vaste et meurtrière que celle qui a frappé Paris le soir du 13 novembre 2015.

    La chaîne américaine a épluché quelque 90.000 pages (comptes rendus d'interrogatoires, photos, notes etc.) issues de l'enquête portant sur les attentats de Paris. Et à travers ces documents apparaissent des éléments nouveaux, comme l'arrestation en juillet dernier d'un jihadiste lié à la cellule ayant commis l'attaque du 13 novembre : Abid Tabaouni. Inconnu au bataillon (son identité n'ayant jamais été rendue publique), le terroriste présumé a été arrêté à Bruxelles.

    Les Pays-Bas, la Grande-Bretagne...

    Au fil de l'enquête, et à travers de nombreux interrogatoires menés par les services français, les enquêteurs pensent maintenant que les attentats de novembre devaient aussi viser les Pays-Bas ainsi que d'autres cibles en France, un centre commercial notamment. Des renseignements obtenus récemment par les services montrent également que la Grande-Bretagne pouvait faire partie des cibles. Selon CNN, Daech "a redoublé d'efforts pour infiltrer des individus au Royaume-Uni pour y perpétrer des attentats".

    En outre, les documents en disent plus sur le rôle du "quatrième commando", qui n'avait pas pu gagner le territoire français car retardé en Grèce, avant d'arriver en Autriche au lendemain des attaques, le 14 novembre. L'un des membres du commando, l'Algérien Adel Haddadi, n'avait pas encore reçu précisément ses consignes. Tout juste savait-il qu'il devait se rendre en France avec le flot des réfugiés "pour faire quelque chose de bien pour Dieu", selon les documents obtenus par CNN.

    Lui et son complice pakistanais, Muhammad Usman, étaient pilotés à distance depuis la Syrie par "le chef d'orchestre" des attentats de Paris, Abu Ahmad. Les questions de logistique devaient donc être réglées une fois les terroristes en France. Mais les deux jihadistes sont restés en Autriche car ils attendaient l'arrivée d'un troisième homme pour se lancer et prendre le train pour Paris. Et ce troisième homme n'est autre qu'Abid Tabaouni, mentionné plus haut.

    attentats paris

    "Comme Usman et Haddadi, Tabaouni est parti de Syrie par la route des réfugiés", explique CNN qui indique que l'intéressé avait le numéro d'Abdelhamid Abaaoud, l'un des responsables de l'attentat du 13 novembre, enregistré dans son téléphone.

    "Les enquêteurs passent au crible toutes les données de son téléphone dans l'espoir d'en savoir plus sur ses déplacements et ses contacts", renseigne encore CNN. Si le plan s'était déroulé comme prévu, les trois hommes auraient aggravé le carnage.

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  •  

    Turquie: 50 morts dans un attentat-suicide contre un mariage

     

    Des proches de victimes de l'attentat meurtrier qui a frappé Gaziantep en Turquie le 20 août 2016
    Des proches de victimes de l'attentat meurtrier qui a frappé Gaziantep en Turquie le 20 août 2016
    afp.com - AHMED DEEB

     

     

     

     

    Au moins 50 personnes ont été tuées dans un attentat-suicide lors d'un mariage dans le sud-est de la Turquie, le plus meurtrier cette année dans le pays et qui porte "probablement" la signature du groupe Etat islamique, a déclaré dimanche le président turc Erdogan.

    Les restes d'une veste d'explosifs ont été retrouvés sur les lieux, a annoncé le parquet, confirmant la thèse d'un attentat-suicide samedi soir dans la ville de Gaziantep, proche de la frontière syrienne.

    "Le nombre de personnes tuées dans cet attentat terroriste est aujourd'hui de 50", a annoncé le gouverneur de la province, Ali Yerlikaya.

    Il s'agit ainsi de l'attaque la plus meurtrière pour la Turquie endeuillée depuis un an par une vague d'attentats sanglants attribués au groupe Etat islamique (EI) ou au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), notamment à Ankara et à Istanbul.

    L'attentat a visé un mariage auquel assistaient de nombreux Kurdes et a également fait près d'une centaine de blessés.

    Dans un communiqué, le président Recep Tayyip Erdogan a dit ne faire "aucune différence" entre le prédicateur en exil Fethullah Gülen -- qu'il accuse d'avoir ourdi le coup d'Etat raté du 15 juillet -- les rebelles du PKK et le groupe jihadiste EI, "probable auteur de l'attentat de Gaziantep".

    "Notre pays, notre nation ne peuvent que réitérer un seul et même message à ceux qui nous attaquent: vous échouerez!", a-t-il encore écrit, avant que des condamnations affluent de l'étranger.

    Le président français François Hollande a dénoncé "avec force l'ignoble attentat terroriste" de Gaziantep. "La France se tient aux côtés de tous ceux qui luttent contre le fléau du terrorisme", a-t-il dit, selon un communiqué de la présidence.

    Le président russe Vladimir Poutine a condamné "la cruauté et le cynisme" de cette attaque.

    L'ambassadeur des Etats-Unis John Bass a de son côté "condamné l'attaque barbare de civils innocents". "Nous sommes solidaires de notre allié la Turquie et nous engageons à continuer à travailler étroitement ensemble pour défaire la menace terroriste", a-t-il conclu.

    Au Vatican, le pape François a déclaré: "Prions pour les victimes, morts et blessés, et demandons le don de la paix pour tous".

    - 'bain de sang ' -

    Un responsable turc a indiqué que le mariage "se déroulait en plein air" et dans un quartier du centre de Gaziantep à forte concentration kurde, ce qui renforce la piste jihadiste.

    Les mariés ont survécu au carnage. La mariée Besna Akdogan, alternant crises de larmes et d'évanouissement depuis le drame, a déclaré à l'agence de presse Anadolu : "Ils ont transformé notre mariage en bain de sang". Légèrement blessée, elle a pu quitter l'hôpital dimanche.

    D'après l'agence de presse Dogan, un kamikaze s'est mêlé aux invités -- dont un grand nombre de femmes et d'enfants -- avant d'actionner sa charge. Les forces de sécurité sont désormais à la recherche de deux personnes qui l'accompagnaient.

    Des témoins ont livré des descriptions effroyables de la scène de l'attentat.

    "Lorsque nous sommes arrivés, il y avait des tas de morts, une vingtaine, des personnes" avec "la tête, le bras, la main éparpillés au sol", a dit un homme.

    "Regardez, ce sont les morceaux de ferraille qui sont entrés dans les corps de nos proches, ces billes les ont tués, il n'y a plus rien à dire", a déclaré un autre.

    Gulser Ates, blessée, a raconté au quotidien Hurriyet que l'attaque avait eu lieu au moment où la fête se terminait.

    "Nous étions assis sur des chaises, je discutais avec un de mes voisins. Il s'est effondré sur moi durant l'explosion. S'il n'était pas tombé sur moi, je serais morte", a-t-elle dit.

    - des rangées de cercueils -

    Le parti pro-kurde HDP a condamné l'attentat dans un email, affirmant que "beaucoup de Kurdes ont perdu la vie".

    M. Erdogan a jugé que les auteurs de l'attaque avaient pour objectif de semer la division entre les différents groupes ethniques vivant en Turquie.

    Nombre de jihadistes perçoivent les Kurdes comme des ennemis. En Syrie voisine, les milices kurdes sont en première ligne dans les combats contre l'EI et ont permis leur recul sur le terrain.

    A Gaziantep, une foule d'hommes priaient devant des rangées de cercueils drapés de blanc et de nombreuses familles consultaient dans la détresse les listes des victimes transportées à la morgue.

    Sur les lieux de l'explosion, de nombreux bâtiments proches ont eu les vitres brisées par le souffle, et ici ou là traînaient des chaussures.

    Le sud-est et l'est de la Turquie ont été secoués en milieu de semaine par trois attentats qui ont fait 14 morts et ont été attribués par Ankara à la guérilla kurde qui semble, après une relative trêve à la suite du coup d'Etat manqué, avoir repris une campagne intense d'attentats .

    Gaziantep est devenue le point de passage de très nombreux réfugiés syriens fuyant la guerre dans leur pays et dont 2,7 millions, vivent en Turquie.

    Mais la zone abriterait en dehors des réfugiés et des militants de l'opposition un nombre significatif de jihadistes.

    L'attentat de Gaziantep est survenu le jour où le Premier ministre Binali Yildirim a annoncé que la Turquie souhaitait jouer un rôle "plus actif" dans la solution de la crise en Syrie afin de "faire cesser le bain de sang".

    Ankara est également aujourd'hui plus activement impliqué dans la lutte de la coalition menée par les Etats-Unis contre l'EI

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