• Istanbul : double attentat suicide à l'aéroport Atatürk, ce que l'on sait

    Istanbul : double attentat suicide à l'aéroport Atatürk, ce que l'on saitLe premier bilan fait état d'au moins 10 morts. ((SIPA))

    Au moins 10 personnes sont mortes, selon un premier bilan.       LIEN

       

      Deux explosions se sont produites ce mardi soir à l'aéroport international Atatürk d'Istanbul, suivies de coups de feu. Les autorités turques ont annoncé qu'au moins 10 personnes ont été tuées et 20 blessées dans cet "attentat-suicide".

      Un bilan très lourd

      Un grand mouvement de panique a secoué le terminal des vols étrangers lorsque deux violentes explosions suivies de coups de feu ont été entendues aux alentours de 22h00 locales.

      "C'était très fort, tout le monde a paniqué et s'est mis à courir dans toutes les directions", a dit l'un d'eux sur CNN-Türk.

      Le ministère turc de la Justice a fait rapidement état d'un premier bilan d'au moins 10 morts et le média Habertuk évoque aussi une quarantaine de personnes blessées par les explosions et les tirs.

      "Malheureusement, 10 personnes ont été tuées selon un premier bilan", a annoncé Bekir Bozdag, le ministre turc de la Justice au Parlement, à Ankara.

      D'importants moyens policiers ont été déployés pour établir un périmètre de sécurité sur les lieux.


      "Un terroriste a commencé à tirer avec une kalachnikov puis s'est fait exploser", a brièvement expliqué le ministre turc devant les députés.

      De nombreux témoignages évoquent plusieurs coups de feu entendus sur le parking de l'aéroport, le troisième plus fréquenté d'Europe après ceux de Londres et Paris Charles de Gaulle. Tous les vols ont été suspendus au départ du plus grand aéroport de Turquie, le 11e dans le monde, qui a vu transiter l'an dernier quelque 60 millions de passagers.

      Des photos diffusées sur les réseaux sociaux montraient d'important dégâts matériels à l'intérieur du terminal et des passagers gisant au sol.

      Plus d'une dizaine d'ambulances ont été dépêchées sirènes hurlantes vers le terminal des vols internationaux, tandis que les taxis présents sur les lieux au moment de l'attaque étaient chargés de blessés en direction des hôpitaux de la capitale économique turque, a indiqué la chaîne d'information CNN.

      Piste djihadiste privilégiée

       

      Abdullah Agar, un expert des affaires de sécurité et de terrorisme, interrogé par CNN-Türk, a privilégié la thèse d'un attentat jihadiste.

      "Cela ressemble beaucoup à leurs méthodes", a-t-il dit, en référence aux attaques survenues dans l'aéroport et le métro de Bruxelles.

      La Turquie a été frappée depuis l'an dernier par une série d'attentats meurtriers, attribués au rebelles kurdes et au groupe Etat islamique (EI). Un autre aéroport d'Istanbul, Sabiha Gokcen, avait été touché en décembre par un attentat qui avait fait un mort, un employé.

      Les deux plus grandes villes de Turquie, Istanbul et la capitale Ankara, ont été secouées depuis le début de l'année par une vague d'attentats ayant fait des dizaines de morts et qui ont été attribués à l'Etat islamique ou aux rebelles kurdes, notamment aux TAK, une émanation du PKK, le Parti des Travailleurs du Kurdistan qui a repris les armes il y a un an contre le gouvernement apres un cessez-le-feu de deux ans.

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    • Algérie: 3 islamistes tués identifiés comme meurtriers d'un touriste français
      • Par Lefigaro.fr avec AFP
      • Mis à jour le 27/06/2016 à 19:57
      • Publié le 27/06/2016 à 19:54
      • LIEN
      Trois islamistes tués récemment lors d'une opération militaire au sud d'Alger ont été identifiés comme étant membres du groupe armé impliqué dans la décapitation en 2014 d'un touriste français, Hervé Gourdel, a indiqué lundi le ministre de la Justice Tayeb Louh. Ces trois "terroristes faisaient l'objet d'un mandat d'arrêt international dans le cadre de l'affaire de l'assassinat du ressortissant français" Hervé Gourdel, a déclaré le ministre, cité par l'agence de presse APS.

      Ces trois personnes font partie d'un groupe de 18 islamistes qui ont été tués lors d'une opération militaire menée à Médéa (90 km au sud d'Alger) entre le 8 et le 20 juin, selon le ministère de la Défense. Hervé Gourdel, un guide de haute montagne niçois,jours plus tard par le groupe Jund El Khilafa, qui a fait allégeance à l'organisation djihadiste Etat islamique (EI). avait été enlevé le 21 septembre 2014 puis décapité quelques

      La justice algérienne a lancé des poursuites contre 15 personnes, soupçonnées d'avoir participé à l'enlèvement. Toutes algériennes, elles sont poursuivies notamment pour "création d'un groupe armé terroriste", "prise d'otage" et "assassinat avec préméditation". Les autorités algériennes utilisent le terme de "terroriste" pour désigner les islamistes armés qui sont actifs dans le pays depuis le début des années 1990.

      LIRE AUSSI:
      » Qui était Hervé Gourdel, le Français assassiné par des djihadistes en Algérie?
      » Le corps d'Hervé Gourdel découvert en Kabylie
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    • Série d’attentats-suicides dans un village libanais proche de la frontière syrienne

      Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 27.06.2016 à 10h11    LIEN

      Les forces de sécurité libanaises dans le village d’Al-Qaa, frappé par une série d’attentats-suicides le 27 juin 2016. Les forces de sécurité libanaises dans le village d’Al-Qaa, frappé par une série d’attentats-suicides le 27 juin 2016. STRINGER / AFP

      Au moins cinq personnes ont été tuées et 15 blessées, lundi 27 juin, dans une série d’attentats-suicides dans un village libanais proche de la frontière syrienne, dans l’est du pays, ont annoncé des responsables.

      Une série d’explosions a frappé le village à majorité chrétienne d’Al-Qaa, situé dans la région de la Bekaa, où au moins quatre kamikazes ont fait exploser leur charge, selon une source militaire. « Le premier assaillant s’est fait exploser devant une des maisons du village. Alertés, les habitants se sont rassemblés sur le site et c’est à ce moment-là que les trois autres kamikazes sont entrés en action », selon cette source.

      Affrontements entre armée et djihadistes

      L’Agence nationale de l’information (ANI) a fait état de quatre attentats-suicides perpétrés à dix minutes d’intervalle. Selon Georges Kettaneh, le secrétaire général de la Croix-Rouge libanaise, « au moins huit personnes, dont trois kamikazes, ont été tuées et quinze ont été blessées ». Le maire du village a, lui, fait savoir à la station de radio Voice of Lebanon que les kamikazes avaient frappé Al-Qaa à 4 heures du matin et que les morts étaient tous des civils.

      La zone frontalière avec la Syrie a été le théâtre de multiples affrontements entre l’armée libanaise et des groupes djihadistes comme le Front Al-Nosra, la branche syrienne d’Al-Qaida, ou l’organisation extrémiste sunnite Etat islamique (EI). Ces heurts se sont accentués en août 2014 lorsque Al-Nosra a enlevé 30 soldats et policiers libanais dans la ville d’Arsal. Seize d’entre eux ont été libérés après plusieurs mois de négociations.

      L’implication du puissant mouvement chiite libanais Hezbollah aux côtés du régime syrien de Bachar Al-Assad a accru les tensions confessionnelles au Liban, qui accueille plus de 1,1 million de réfugiés syriens, soit le quart de sa population. Le Hezbollah, proche de l’Iran, un autre allié de Damas, a envoyé plusieurs milliers de combattants pour soutenir le régime syrien.

      Lire aussi :   Le Hezbollah, tout-puissant au Liban

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      Quand Lafarge travaillait avec

      l’Etat Islamique en Syrie

      LIEN
      Quand Lafarge travaillait avec l’Etat islamique en SyrieUne usine de Lafarge en Irak. (CAPMAN/SIPA)

      "Le Monde" révèle que le cimentier français Lafarge a payé des taxes à l'organisation Etat Islamique.

         

        Le géant français des matériaux de construction Lafarge a payé des taxes à l'organisation Etat Islamique entre 2013 et 2014, via sa cimenterie implantée à Jalabiya, dans le nord de la Syrie. La raison ? Financière. Le groupe ne voulait pas prendre le risque que son chiffre d'affaires souffre de la guerre.  

        C'est une enquête menée par le journal "Le Monde" et publiée ce mardi 21 juin qui a permis de révéler cette coopération entre l'entreprise française - numéro un mondial du ciment depuis sa fusion avec la multinationale suisse Holcim - et le groupe Etat Islamique.

        Comme le rappelle le journal du soir, la cimenterie de l'entreprise Lafarge implantée dans le nord-est de la Syrie et inaugurée en 2010 était "le fleuron" du groupe au Proche-Orient.

        Une renommée qui aurait conduit la direction de l'usine à accepter l'inacceptable pour repousser l'échec, inévitable dans cet environnement "dangereux et instable".

        Négociations avec l'EI

        La guerre civile, qui a débuté en 2011, a fini par dégrader la situation de l'usine Lafarge en Syrie. Et en 2013, la production ralentit fortement, affirme un ancien employé au "Monde".

        Dans le même temps, le groupe Etat Islamique gagne du terrain au niveau des villes et des routes autour de l’usine. Pour pouvoir continuer à fonctionner, la cimenterie est alors contrainte de "négocier" avec l'EI. 

        Le journal a pu consulter des mails envoyés par la direction de Lafarge en Syrie relatant les arrangements de l'entreprise avec le groupe djihadiste pour pouvoir poursuivre la production. "Le Monde" a également pu constater que des laissez-passer "estampillés du tampon de l’EI" avaient été délivrés à l'entreprise française. Des preuves accablantes pour Lafarge. 

        Plusieurs contacts avec Daech

        En juin 2013, Rakka - située à moins de 90 kilomètres de l'usine - tombe sous le contrôle de l'EI. En 2014, Manbij - ville qui accueille la plupart des employés de l'entreprise française - subit le même sort. Pour garantir la circulation de ses ouvriers et de ses marchandises, Lafarge envoie un dénommé Ahmad Jal oudi obtenir des "autorisations de l’EI de laisser passer les employés aux checkpoints".

        Ahmad Jaloudi, pourtant absent de l'organigramme de Lafarge Syrie, est le "gestionnaire de risques" de l'entreprise et il se déplace beaucoup entre la Turquie, Razza, Manbij et l'usine, explique "Le Monde" à qui un ancien employé s'est confié. 

        Le 28 août 2014, le "gestionnaire de risques" envoie un mail à Frédéric Jolibois, PDG de la filiale de Lafarge en Syrie depuis juin 2014, pour lui faire part de ses difficultés. "Le Monde" rapporte le message : 

        "L’Etat islamique demande une liste de nos employés… j’ai essayé d’obtenir une autorisation pour quelques jours mais ils ont refusé"

        Il est ensuite question d'organiser une "conférence téléphonique" en urgence avec "Frédéric [Jolibois, basé à Amman], Mamdouh [Al-Khaled, directeur de l’usine, basé à Damas], Hassan [As-Saleh, représentant de Mamdouh Al Khaled dans l’usine]" et Ahmad Jaloudi.

        La direction à Paris était au courant 

        Le PDG de la filiale de Lafarge en Syrie répond au mail qui lui a été adressé le lendemain et "ajoute en copie Jean-Claude Veillard, directeur sûreté du groupe Lafarge à Paris", raconte "Le Monde". Preuve que la direction parisienne de Lafarge était au courant de ces tentatives de négociations avec le groupe Etat Islamique. 

        Autre preuve, s'il en faut plus, Jean-Claude Veillard échangeait quotidiennement sur des questions de sécurité depuis Paris avec l'usine en Syrie. 

        La liste de contacts avérés ou de tentatives de contacts entre Lafarge et l'EI est longue. "Le Monde" mentionne notamment une tentative de rencontre avec le "haut responsable de l'EI". 

        Ahmad Jaloudi avait écrit à Mazen Shiekh Awad, directeur des ressources humaines à Lafarge Syrie, tout en mettant en copie Bruno Pescheux, PDG de Lafarge Syrie, pour leur dire que la rencontre avec le "haut responsable de l'EI" aura lieu :

        "Je le verrai dès son retour. Notre client [il ne précise pas lequel] à Rakka m’a organisé un rendez-vous avec lui." 

        Un an de coopération 

        Outre les taxes de circulation et les tentatives de contacts, les dirigeants auraient aussi accepté de se "fournir auprès des négociants en pétrole, dont les champs étaient tenus par le groupe EI", révèle encore "Le Monde". 

        Cette "coopération" aurait duré jusqu'au 19 septembre 2014, date à laquelle l'EI s'est tout simplement emparé du site. Forçant ainsi Lafarge à fermer boutique. 

        "Pendant un peu plus d’un an, Lafarge a ainsi indirectement financé l’organisation djihadiste", conclu le journal.

        L'usine est devenue une base occidentale

        L'enquête du "Monde" affirme cependant que :  

        "A deux reprises, un intermédiaire a proposé au groupe français de relancer la cimenterie sous la protection de l’EI et en échange d’un partage des bénéfices. Sans succès".

        La guerre se faisant, l'ancienne cimenterie est aujourd'hui devenue une base pour les forces spéciales occidentales, "qui soutiennent discrètement les forces kurdo-arabes dans leur offensive en cours contre les djihadistes à Manbij et Rakka", souligne le journal. 

        B.K.

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      • Alerte dans un centre commercial

        de Bruxelles

        Le Monde.fr avec Reuters | 21.06.2016 à 11h16 • Mis à jour le 21.06.2016 à 11h33

         
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         Le Monde.fr avec Reuters | 21.06.2016 à 11h16 • Mis à jour le 21.06.2016 à 11h33
         
        Durée : 00:34  |   

        En images

        Une alerte terroriste a été déclenchée, mardi 21 juin, dans le centre de Bruxelles. La police a bouclé le quartier de la place Rogier et de la rue Neuve, l’une des artères piétonne et commerciale les plus fréquentées de la capitale belge. Un suspect, portant une ceinture factice d’explosifs, a été arrêté.

        Le Monde.fr avec Reuters


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      • Magnanville

        Larossi Abballa, assassin

        sorti de l’ombre de l’EI

        Par Willy Le Devin et Julie Brafman 14 juin 2016 à 20:41     LIEN

         

                                     Capture d'écran de la vidéo de Larossi Abballa après sa tuerie. Photo DR

        Incarcéré, placé sur écoute… le Français de 25 ans, tué après son attentat dans les Yvelines, était dans le radar des services antiterroristes depuis six ans. Il avait prêté allégeance à l’Etat islamique il y a trois semaines.

         

        Larossi Abballa était-il un as de la dissimulation ? Voilà six ans que l’appareil antiterroriste se penche sur le cas de ce Français de 25 ans, auteur de l’assassinat des deux fonctionnaires de police, lundi soir à Magnanville (Yvelines). Six ans au cours desquels, ce «soldat du califat» aura été signalé, mis sur écoute, incarcéré, jugé. En vain. A chaque étape de son parcours criminel, Abballa a toujours été considéré comme un «élément mineur», «secondaire», «périphérique».

        Né le 28 mars 1991 à Meulan-en-Yvelines, Larossi Abballa commet ses premiers délits à 17 ans : une conduite sans permis et un refus d’obtempérer. Le 7 juin 2009, le tribunal correctionnel de Versailles le condamne à 60 jours-amendes à 10 euros pour vol. C’est en septembre 2010 qu’il apparaît pour la première fois dans les radars de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). A l’époque, Abballa fraye avec un certain Niaz Abdul Raseed, un Indien de 33 ans qualifié «d’ultraradical», dont le dessein est de créer une organisation musulmane dotée d’une branche militaire en France. Entre le 5 décembre 2010 et le 26 février 2011, huit hommes repérés par les services secrets s’entraînent dans les parcs de La Courneuve (Seine-Saint-Denis), de Cormeilles-en-Parisis et du Val d’Argenteuil (Val-d’Oise). Au menu ? Footings, pompes et… égorgements de lapins.

         

        «Nettoyage». En février 2011, la DGSI considère le dossier suffisamment sérieux pour diligenter une première salve d’écoutes administratives. Dès le 15 février, par SMS, Larossi Abballa fait part de son impatience de partir combattre dans les zones tribales pakistanaises : «S’il vous plaît, laissez-moi y aller, SVP, SVP, SVP», envoie-t-il à Saad Rajraji, un autre membre du groupe. Le 28 février, il écrit de nouveau à son ami Rajraji : «Faut commencer le taf.» Avant de préciser : «Nettoyage de kouffar [mécréants, ndlr]». La discussion entre les deux hommes se poursuit. Saad Rajraji suggère alors de faire sauter Charlie Hebdo. Ce à quoi Larossi Abballa répond sans équivoque : «On va pas attendre d’être tous allés chez les frères et revenir chacun notre tour pour commencer.»

        Trois mois plus tard, le 14 mai 2011, Abballa est arrêté, mis en examen par le juge Marc Trévidic pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste» et placé en détention provisoire. Lors d’une perquisition menée au domicile de ses parents, aux Mureaux (Yvelines), les enquêteurs retrouvent dans l’ordinateur familial plusieurs vidéos de propagande du jihad. Ils saisissent également une clé USB pour le moins significative puisqu’elle contient, selon la procédure, «des cours relatifs à la religion musulmane», «une brochure présentant Al-Qaeda comme un groupe défendant l’islam et le Coran face à un complot judéo-chrétien ayant pour but l’anéantissement de l’islam» (sic), ainsi qu’une méthode de musculation. Lors de sa garde à vue, pourtant, Larossi Abballa ne se démonte pas et nie tout en bloc. Il se déclare athée, indique «faire du foot avec ses copains» et soutient même qu’il n’est pas musulman. Confronté aux SMS compromettants, il rétorque, stoïque, «faire semblant de pratiquer la religion». Les services pénitentiaires n’ont, eux, pas le sentiment de faire face à un faux prêcheur puisqu’ils signalent à plusieurs reprises «son comportement prosélyte».

        Lors de l’audience devant le tribunal correctionnel de Paris, Abballa use toujours de la même stratégie de défense : il minimise son engagement et réfute tout projet de départ au Pakistan. «Il ne faisait pas montre d’un discours radical, se souvient Hervé Denis, avocat de l’un de ses coprévenus, Zohab Ifzal. Il m’est apparu comme un jeune ordinaire des cités, sans aspérité, en recherche d’identité, de considération.» Le 30 septembre 2013, Larossi Abballa écope d’une peine de trois ans de prison dont six mois avec sursis. Le refrain du jeune chômeur venant de rater son CAP, et qui s’est laissé influencé par le charisme de Niaz Abdul Raseed, semble avoir convaincu les juges. Ou est-ce plutôt qu’il ne s’est jamais rendu au Pakistan à la différence de Zohab Ifzal et de Charaf-Din Aberouz, partis rencontrer un cadre d’Al-Qaeda à Lahore (Pakistan) ? Deux de ses compères de l’époque ont été placés mardi en garde en vue.

        Toujours est-il qu’après deux ans et demi de détention provisoire, Abballa est libéré immédiatement après le jugement. La DGSI émet alors une fiche S («sûreté de l’Etat»). Sous le coup d’un sursis avec mise à l’épreuve, Abballa est suivi par les services pénitentiaires d’insertion et de probation (Spip). Ces derniers ne détectent aucun comportement problématique et soulignent «un discours lisse, quoiqu’assorti d’une pratique assidue de l’islam», dixit le procureur de Paris, François Molins. D’avril à août 2015, la DGSI entame tout de même un nouveau cycle d’écoutes administratives. Mais, selon une source policière haut placée, elles ne débouchent, là encore, sur «rien d’intéressant».

        Logorrhée. Le 28 décembre 2015, Larossi Abballa crée sa propre enseigne de restauration rapide, Dr. Food. Selon le registre du commerce, l’activité est domiciliée à Mantes-la-Jolie (Yvelines), où il vit désormais seul. Les services de réinsertion y voient le signe d’une progression du jeune homme, qui utilise abondamment les réseaux sociaux pour vanter la qualité de ses produits. Abballa leur réclame à plusieurs reprises le report de ses convocations, doléances qu’il justifie aisément par ses horaires de travail nocturne.

        En mars 2016, le bourreau du couple de policiers apparaît pour la troisième fois en cinq ans sur des écoutes téléphoniques, mais cette fois-ci judiciaires. La Sous-Direction antiterroriste de la PJ (Sdat) travaille discrètement sur un couple parti en Syrie en 2015, et dont les ramifications mènent à Abballa. Mais, pour la énième fois, «on n’apprend rien à part qu’il cherche une épouse», atteste une source proche du dossier.

        Lundi soir, lorsqu’il se rend au domicile de Jean-Baptiste Salvaing et de Jessica Schneider pour les tuer, Larossi Abballa emporte une djellaba blanche et un Coran dans sa voiture. A ce stade, les enquêteurs ignorent la façon dont Abballa a sélectionné ses victimes. Mais s’avouent troublés «par l’extrême proximité entre les lieux d’habitation des victimes et du terroriste». Une source au sein de l’antiterrorisme s’alarme : «Soit cet homme est un maître de la dissimulation et c’est extrêmement préoccupant, soit quelque chose a fait office récemment de déclic.»

        Mardi, François Molins a révélé que «Larossi Abballa avait prêté allégeance au calife de l’Etat islamique, Abou Bakr al-Baghdadi il y a trois semaines». Peu après le double assassinat, le terroriste diffuse sa logorrhée dans une vidéo, qu’il partage avec sa centaine de contacts Facebook. Il y réitère son affiliation à l’EI et assure avoir répondu à l’appel d’Abou Mohammed al-Adnani, le porte-parole de l’Etat islamique. Dans un message diffusé le 21 mai, ce dernier appelait à des attaques contre les Etats-Unis et l’Europe pendant le mois du ramadan, qui a débuté le 6 juin.

         

        Willy Le Devin , Julie Brafman
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      • La consigne de l'EI :

        "Tuez des policiers" !

        AFP
        Modifié le 14/06/2016 à 11:22 - Publié le 14/06/2016 à 11:14 | AFP

         

         

        Capture d'écran d'une video postée le 8 juillet 2012 sur YouTube du porte-parole officiel de l'organisation EI, le syrien Abou Mohammed Al-Adnani
        Capture d'écran d'une video postée le 8 juillet 2012 sur YouTube du porte-parole officiel
        de l'organisation EI, le syrien Abou Mohammed Al-Adnani

         

        En assassinant un policier français et sa femme, Larossi Abbala, jeune homme de 25 ans déjà condamné pour participation à une filière jihadiste, a suivi à la lettre les consignes du groupe Etat islamique, qui place les forces de l'ordre occidentales en tête de liste de ses cibles.

         

        Le porte-parole officiel de l'organisation, le syrien Abou Mohammed Al-Adnani, ne cesse d'exhorter ses partisans à passer à l'action dans leurs pays d'origine contre les policiers et militaires des pays de la coalition engagés dans la lutte contre l'organisation, en Syrie et en Irak.

         

        Sept policiers et militaires ont perdu la vie dans des attaques islamistes en France depuis quatre ans.

         

        Dans un long message audio diffusé en septembre 2014 par Al Furqan, le principal média de l'EI, il lance : "Levez-vous, monothéistes, et défendez votre Etat depuis votre lieu de résidence, où qu'il soit (...) Attaquez les soldats des tyrans, leurs forces de police et de sécurité, leurs services de renseignements et leurs collaborateurs".

        Photo prise le 14 juin 2016 sur Facebook de Larossi Abballa © STR FACEBOOK/AFP
        Photo prise le 14 juin 2016 sur Facebook de Larossi Abballa © STR FACEBOOK/AFP

        Comme Larossi Abbala, tué par les policiers d'élite du Raid qui ont donné dans la nuit de lundi à mardi l'assaut à la maison du policier dans laquelle il s'était retranché et qui s'est servi d'un simple couteau, Al-Adnani encourage ceux qu'il nomme "les soldats du califat" à utiliser n'importe quelle arme disponible.

         

        "Si vous ne pouvez pas faire sauter une bombe ou tirer une balle", leur dit-il, "débrouillez vous pour vous retrouver seul avec un infidèle français ou américain et fracassez-lui le crâne avec une pierre, tuez-le à coups de couteau, renversez-le avec votre voiture, jetez-le d'une falaise, étranglez-le, empoisonnez-le".

         

        "Ne consultez personne et ne cherchez de fatwa de personne", poursuit-il dans cet enregistrement, qui a depuis été partagé et diffusé par des milliers de sites internet. "Que l'infidèle soit combattant ou civil est sans importance. Leur sentence est la même : ce sont tous deux des ennemis. Leur sang est permis".

         

        - 'Ministre des attentats' -

         

        Celui que les milieux jihadistes nomment "le cheikh Adnani" est au fil des mois devenu une figure importante au sein de l'EI, au point que les services de renseignement occidentaux ont tendance à le considérer comme le "ministre des attentats", qui pourrait être chargé, en plus de motiver des jihadistes isolés, de superviser des campagnes de terreur en Occident.

         

        Originaire de la région d'Idlib, dans le Nord de la Syrie, c'est un vétéran du jihad anti-américain en Irak, où il s'est rendu dès 2003.

         

        Depuis mars 2012, et l'assassinat par Mohamed Merah de trois militaires à Toulouse et Montauban, les policiers et soldats français ont régulièrement été pris pour cible par des jihadistes, agissant le plus souvent isolément.

         

        Ainsi, en décembre 2014, un jeune homme agresse avec un couteau, au cri d'Allah akbar, des policiers en faction devant le commissariat de Joué-les-Tours (centre).

        Capture d'écran en date du 11 janvier 2015 d'une vidéo d'Amédy Coulibaly © - OFF TV/AFP/Archives

        Capture d'écran en date du 11 janvier 2015 d'une vidéo d'Amédy Coulibaly © -

        OFF TV/AFP/Archives

        En janvier 2015, deux policiers meurent dans les attentats islamistes à Paris commis par les frères Chérif et Saïd Kouachi. Puis une policière municipale est abattue près de Paris, par Amédy Coulibaly qui va le lendemain attaquer un supermarché casher.

         

        Un an plus tard, le 7 janvier 2016, c'est encore à l'arme blanche (un hachoir de boucher) qu'un jeune Tunisien tente d'attaquer les policiers en faction devant un commissariat parisien. Il est abattu avant de pouvoir s'en servir. Ce qui ressemblait à une ceinture explosive nouée autour de sa taille s'est révélée factice.

         

        14/06/2016 11:19:31 -  Paris (AFP) -  © 2016 AFP

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      • Des personnes se recueillent en solidarité aux victimes de la tuerie d'Orlando (Etats-Unis), à Sydney (Australie), le 13 juin 2016. 

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      • Monde  

         

        Los Angeles: Quelles étaient les motivations de James Howell, arrêté en possession d'explosifs avant la Gay Pride?

         

        ETATS-UNIS Des représentants de la police ont précisé qu’ils étaient encore en train de tenter d’élucider les intentions de James Howell, âgé de 20 ans…

         

        James Howell a été arrêté le 12 juin 2016  tout près de Los Angeles avec un arsenal dans sa voiture alors qu'il voulait se rendre à la Gay Pride James Howell a été arrêté le 12 juin 2016 tout près de Los Angeles avec un arsenal dans sa voiture alors qu'il voulait se rendre à la Gay Pride - HO / FBI / AFP

         

        Clémence Apetogbor

         

         

        Quelles étaient les motivations de l’homme arrêté tout près de Los Angeles avec un arsenal dans sa voiture ? C’est ce que tentaient dimanche de déterminer les autorités de Los Angeles alors que l’individu prévoyait d’aller à la Gay Pride ce même jour.

         

        Cette arrestation survient le jour même où l’attentat d’Orlando, le pire aux Etats-Unis depuis le 11-Septembre avec 50 morts et 53 blessés, a visé une boîte de nuit emblématique de la communauté homosexuelle en Floride.

         

        Imbroglio autour des déclarations de James Howell

         

        Jacqueline Seabrooks, chef de la police de Santa Monica, avait initialement indiqué sur Twitter que le jeune homme arrêté à l’aube dans cette localité jouxtant Los Angeles avait déclaré pendant son interpellation vouloir « causer des dégâts » pendant la marche des Fiertés, qui s’est déroulée à Hollywood.

         

        Des représentants de la police ont toutefois précisé ultérieurement qu’ils étaient encore en train de tenter d’élucider les intentions de James Howell, âgé de 20 ans. Il aurait juste indiqué aux forces de l’ordre avoir l’intention d’assister à la marche des Fiertés, sans avoir formulé l’intention de commettre une attaque.

         

        « C’était une déclaration erronée car Mme Seabrooks avait reçu une mauvaise information », a indiqué à l’AFP le lieutenant Saul Rodriguez, tandis que Jacqueline Seabrooks a également amendé ses déclarations sur son compte Twitter.

         

        « Inexactitude confirmée. Il a dit qu’il allait à l’événement. Autres informations inexactes », a dit Jaqueline Seabrooks.

         

        James Howell voulait simplement « assister au défilé »

         

        James Howell « n’a rien dit de plus que le simple fait qu’il allait assister au défilé », a précisé Sual Rodriguez.

         

        Il a précisé que le suspect était détenu sur des charges de possession d’explosifs et armes à feu et qu’une caution d’un demi-million de dollars avait été fixée pour qu’il puisse éventuellement être libéré.

         

        Les autorités ont indiqué qu’il ne semblait pas y avoir de lien entre l’arrestation d’Howell en marge de la Gay Pride de la deuxième ville américaine dimanche et l’attentat d’Orlando.

         

        >> A lire aussi : Recueillement et mobilisation à Orlando après l'horreur

        Tout un arsenal retrouvé dans son véhicule

         

        Santa Monica est une localité de bord de mer qui jouxte Los Angeles. D’après la mairie de Los Angeles, plusieurs centaines de milliers de personnes ont défilé pendant la marche de la fierté lesbienne, homosexuelle, bisexuelle et transsexuelle (LGBT).

         

        Selon la police, James Howell, un jeune homme aux cheveux auburn et yeux clairs selon une photo diffusée par la police, a été interpellé à 5h du matin. Il serait originaire de l’Indiana, dans le nord des Etats-Unis.

         

        Il aurait frappé à la porte et la fenêtre d’un habitant de ce quartier qui aurait appelé la police, craignant un « rôdeur ».

         

        « Trois fusils d’assaut, des chargeurs de munitions à haute capacité », ainsi « qu’un seau contenant environ 18 litres de produits chimiques capables de former un explosif improvisé » ont été « retrouvés dans le véhicule d’Howell », immatriculé dans l’Indiana, selon la police de Santa Monica.

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      • Fusillade à Orlando : L'Etat islamique revendique la tuerie

        Les Echos Le 12/06 à 13:55Mis à jour à 20:54    LIEN
         
         
         
           Une fusillade a fait de nombreuses victimes dans la nuit de samedi à dimanche dans un night-club gay d’Orlando. - AFP
         

        + VIDEO L'Etat islamique (EI) revendique la fusillade qui a fait 50 morts et 53 blessés, dans la nuit de samedi à dimanche, annonce l'agence de presse de l'EI. Barack Obama a un peu plus tôt condamné "un acte de terreur et de haine".

        Une cinquantaine de personnes ont été assassinées dimanche matin, dans une boîte « gay » de la ville d'Orlando (Floride). Des indications laissent penser que le tueur serait proche du courant islamiste, mais aucune information définitive ne peut être donnée à ce stade, a indiqué le FBI dimanche matin. Le tueur a été identifié comme étant Omar Mateen, un citoyen américain d'origine afghane, né en 1986, et vivant à 200km d'Orlando.

        L'agence de presse de l'Etat islamique, Amak, a annoncé ce dimanche soir que le groupe fondamentaliste sunnite était responsable de la tuerie. "L'attaque armée qui a visé une discothèque gay dans la ville d'Orlando de l'Etat américain de Floride qui a fait 100 morts ou blessés a été menée par un combattant de l'Etat islamique", a déclaré Amak.

        Un tueur "très organisé"

        Le tueur était « très organisé » et « très préparé », affirment les enquêteurs. L'homme a ouvert le feu dans la discothèque, puis à ses alentours avant de retourner à l'intérieur et de prendre des otages. Les policiers ont eu besoin de trois heures pour les libérer et tuer le meurtrier.

        Omar S. Mateen, aurait appelé le numéro d'urgence 911 avant la tuerie et a juré allégeance à l'Etat islamique, rapporte la chaîne de télévision NBC sur Twitter. MSNBC précise sur son site internet qu'Omar S. Mateen a juré allégeance au chef de l'Etat islamique Abou Bakr al Baghdadi.

        Aucun acte de terreur et de haine ne peut changer qui nous sommes

        Barack Obama a exprimé dimanche son émotion. Le président américain a condamné comme « un acte de terreur et de haine » la pire fusillade de l'histoire des Etats-Unis. « Aucun acte de terreur et de haine ne peut changer qui nous sommes ", a affirmé le président lors d'une très brève allocution en direct de la Maison Blanche.

         

         
         
         

        Pour le gouverneur de Floride, Rick Scott, ce qui est désormais la pire fusillade de l'histoire des Etats-Unis, est "clairement un acte de terrorisme".

         

         
         

        « Horreur »

        Le président François Hollande a condamné « avec horreur » la tuerie, selon un communiqué publié dimanche par l'Elysée. Le chef de l'Etat « exprime le plein soutien de la France et des Français aux autorités et au peuple américain dans cette épreuve ».

        Je condamne avec horreur la tuerie qui a fait au moins 50 morts en Floride. J'exprime le plein soutien de la France au peuple américain.

        « Le terrible massacre qui a eu lieu à Orlando, qui a fait de très nombreuses victimes innocentes, a suscité chez le pape François et chez chacun de nous des sentiments très profonds d'exécration et de condamnation, de douleur, de trouble devant cette nouvelle manifestation d'une folie meurtrière et d'une haine insensée », a indiqué le porte-parole du pape François, le père Federico Lombardi, dimanche en fin de journée.

         

        Fusillade à Orlando : L\'Etat islamique revendique la tuerie

        Cette fusillade survient moins de 48 heures après le meurtre par balles, dans cette même ville de Floride, d'une jeune chanteuse américaine. A cinq mois de l'élection présidentielle, elle risque de raviver le débat sur l'influence majeure qu'exercent les armes aux Etats-Unis. Le sujet n'a jamais été aussi clivant que lors de cette campagne électorale : Hillary Clinton affiche une volonté farouche de vaincre le lobby des armes, comme aucun autre candidat avant elle. Donald Trump, lui, a promis de le défendre à 100 %.

        Le pays compte désormais plus d'armes à feu que d'habitants. Leur nombre s'établirait à 357 millions, pour une population d'un peu moins de 320 millions. Les tueries sont quasi quotidienne. Depuis le début de l'année, il y a déjà eu plus de 5800 morts par armes à feu dans le Pays.

        Woke up to hear the devastating news from FL. As we wait for more information, my thoughts are with those affected by this horrific act. -H

        Si l'hypothèse terroriste se confirme, le débat risque surtout de se tourner vers les questions de sécurité du pays. Deux islamistes avaient déjà tué une quinzaine de personnes, en décembre dernier à San Bernardino (Californie), sans avoir jamais éveillé le moindre soupçon de la part des agences anti-terroristes.

        Pulse, une boîte de nuit emblématique de la communauté LGBT

        Le club Pulse, théâtre du massacre d'Orlando dimanche à l'aube, s'affiche comme l'une des boîtes de nuit emblématiques de la cause des personnes LGBTI (lesbiennes, gays, bisexuelles, trans-genres, intersexuées) en Floride et aux Etats-Unis.

        « Un univers de divertissement et de fantasme, le club le plus chaud d'Orlando », ainsi se présente Pulse sur son site internet, agrémenté de nombreuses photos de fêtards parfois un brin sulfureuses. Le club est réputé aussi pour ses spectacles de drag queens

        L'établissement a été fondé en 2004 des suites d'un drame familial: sa co-fondatrice et co-propriétaire, Barbara Poma, issue d'une famille italo-américaine, raconte sur le site avoir perdu son frère John en 1991, emporté par le sida.

        Il s'agit alors pour Barbara Poma de rendre hommage à un être cher prématurément disparu tout en « réveillant les consciences » sur la cause des personnes LGBTI et la prévention du virus HIV du sida.

        Pulse fait partie d'un réseau communautaire dynamique en Floride, faisant notamment la promotion des prochains Gay Games qui doivent se tenir à Paris en août 2018, une manifestation sportive mondiale à laquelle la ville d'Orlando était candidate.

        Lucie Robequain, agences
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