• USA : Obama réfute l'idée d'une Amérique à bout promue par Trump

    USA : Obama réfute l'idée d'une Amérique à bout promue par Trump

    L'image sombre d'une Amérique assiégée, convoquée jeudi par Donald Trump dans son discours d'investiture à la convention républicaine, est loin de la réalité, a dit vendredi le président américain Barack Obama.

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    L'image sombre d'une Amérique assiégée, convoquée jeudi par Donald Trump dans son discours d'investiture à la convention républicaine, est loin de la réalité, a dit vendredi le président américain Barack Obama.

    "Les oiseaux chantent et le soleil est là" pour la plupart des Américains, a dit Barack Obama après un discours du candidat républicain centré sur la menace diverse qui pèse selon lui sur l'Amérique, des migrants illégants aux combattants djihadistes et aux violences raciales.

    "L'idée que l'Amérique est d'une certaine manière au bord de l'effondrement, cette vision de violence et de chaos partout, ne colle pas vraiment avec l'expérience de la plupart des gens", a dit le président américain à la Maison blanche, après une réunion avec le président mexicain Enrique Pena Nieto.

    Au cours des sept ans et demi du double mandat d'Obama, le taux de criminalité violente a atteint son niveau le plus bas depuis 30 à 40 ans, a rapporté le président, en dépit de pics de meurtres dans certaines villes cette année, et des récents décès d'hommes noirs tués par la police ainsi que d'officiers de police.

    Convenue il y a trois semaines avec le chef d'Etat mexicain, la rencontre de vendredi tombait à point nommé pour contrer les discours du camp Donald Trump lors de la convention républicaine des quatre derniers jours.

    Le candidat républicain a réitéré jeudi sa promesse de construire un mur à la frontière mexicaine pour endiguer l'immigration illégale et le trafic de drogue. Il compte en outre faire payer la mesure au Mexique.

    Donald Trump entend aussi rétablir des tarifs douaniers prohibitifs sur certains produits importés du Mexique, ainsi que révoquer les accords nord-américains de libre-échange (Alena) qui lient les Etats-Unis au Mexique et au Canada.

    Une relation indissoluble

    Le président mexicain Enrique Pena Nieto a dit respecter les deux candidats à l'élection présidentielle et a ajouté qu'il travaillerait de manière constructive et avec bonne volonté avec celui qui serait désigné le 8 novembre, quel que soit le choix des urnes.

    En mars, le chef d'Etat mexicain avait avait comparé le "ton strident" des discours de Trump à la montée du fascisme dans les années 1930. Vendredi, il a démenti avoir critiqué les candidats, jugeant que ses propos avaient été sortis de leur contexte.

    Le futur des deux pays reste étroitement lié, a-t-il souligné en outre.

    "La proximité entre les Etats-Unis et le Mexique est plus qu'une relation entre des gouvernements. C'est une relation indissoluble et solide entre des millions de personnes qui vivent dans les deux nations", a-t-il dit.

    Barack Obama a quant à lui évoqué la baisse de l'immigration illégale par rapport aux décennies précédant son double mandat, et a salué l'aide apportée par le Mexique aux migrants qui fuient l'Amérique centrale, ainsi que son travail contre le trafic de drogue.

    "Un Mexique qui a une économie saine, un Mexique qui peut nous aider à oeuvrer pour la stabilité et la sécurité en Amérique centrale, voilà qui fera beaucoup plus pour résoudre toute crise migratoire, ou problème de trafic de drogue, qu'un mur", a-t-il dit.

    Les deux dirigeants se sont félicités de la capacité du nouveau Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP) à corriger certains des manquements des accords de l'Alena. Hillary Clinton comme Donald Trump se sont dit opposés au TTIP, qui n'a pas encore été ratifié par les législateurs américains.

    "Il y aura des visions différentes quant au chemin que nous devons prendre en tant que pays", a dit Barack Obama, faisant la liste des problèmes économiques qui affectent les Etats-Unis.

    "Mais nous n'allons pas prendre de bonnes décisions en se fondant sur des peurs qui n'ont pas d'assise dans les faits", a-t-il jugé.

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