Le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) a confirmé, mercredi 1er juin, qu’un navire de la marine française avait détecté le signal de l’une des boîtes noires de l’appareil d’Egyptair, qui devait relier Paris au Caire, le 19 mai, et qui s’est abîmé en Méditerranée.
- Une « zone de recherche prioritaire » définie
« Le signal d’une balise d’un enregistreur de vol a pu être détecté par les équipements de la société Alseamar déployés sur le bâtiment de la marine nationale Laplace », a affirmé dans un communiqué le directeur du BEA, Rémi Jouty,
Le Laplace à bord duquel se trouvent deux membres du BEA, arrivé mardi sur la zone du crash, est équipé de trois engins immergés capables de détecter les pings des boîtes noires jusqu’à 5 000 mètres de profondeur.
- Un bateau spécialement équipé sur zone le 10 juin
Il faudra attendre une semaine avant l’arrivée d’un autre bateau spécialement équipé pour être en mesure de remonter à la surface les deux enregistreurs de vol, a précisé le ministère de l’aviation civile égyptien.
Le Laplace doit en effet être rejoint vers le 10 juin par un navire de la société Deep Ocean Search (DOS), équipé d’un robot permettant de repêcher les enregistreurs par 3 000 mètres de fond.
- Les causes du carsh toujours inconnues
L’analyse des boîtes noires doit permettre de connaître les causes du crash. L’hypothèse de l’attentat, initialement mise en avant par l’Egypte, a cédé du terrain au profit de celle de l’incident technique. Des alertes automatiques avaient en effet été émises par l’appareil deux minutes avant sa chute, signalant de la fumée dans le cockpit et une défaillance de l’ordinateur gérant les commandes.
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