• Une planète saine pour la prospérité de toutes et tous - notre responsabilité, notre chance

    Il est temps de faire des choix audacieux. Il est temps d’agir de toute urgence. Il est temps de construire un avenir meilleur sur une planète saine.

    Les 2 et 3 juin 2022, une réunion internationale cruciale sur l'environnement se tiendra à Stockholm, en Suède. Ancrée dans la Décennie d'action, sous le thème « Stockholm+50 : une planète saine pour la prospérité de toutes et tous - notre responsabilité, notre chance », cette réunion de haut niveau fera suite à des mois de consultations et de discussions avec des particuliers, des communautés, des organisations et des gouvernements du monde entier. Une réunion préparatoire d'une journée s'est tenue au siège des Nations unies à New York le 28 mars 2022.

    Stockholm+50 commémorera la Conférence des Nations unies sur l'environnement humain de 1972 et célébrera 50 ans d'action environnementale mondiale. En reconnaissant l'importance du multilatéralisme pour la lutte contre la triple crise planétaire de la Terre : du climat, de la nature et de la pollution, l'événement vise à servir de tremplin pour accélérer la mise en œuvre de la Décennie d'action des Nations unies en vue d'atteindre les objectifs de développement durable, y compris le programme de développement durable à l’horizon 2030, l’accord de Paris sur les changements climatiques, le cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020, et à encourager l'adoption de plans de redressement écologiques à la suite de la COVID-19.

     

    Programme

     

    Le programme de Stockholm+50 comprend les sessions principales de la réunion internationale, les manifestations parallèles et les événements du centre d'action multipartite qui auront lieu les 2 et 3 juin 2022 au Stockholmsmässan. Les heures indiquées sont les heures locales de Stockholm, Suède (fuseau horaire CEST / UTC+2).

    Consultez le dernier document sur les questions d'organisation et de procédure (A/CONF.238/2, 27 avril 2022), qui comprend une proposition de calendrier pour les travaux de la réunion internationale, en AR, ZH, EN, FR, RU, ES.

     K2201123 120422     
    Nations Unies
           A/CONF.238/1              
    Distr. générale
    7 avril 2022
     
    Français
     
    Original : anglais
      
    Stockholm+50 : une planète saine pour la prospérité
    de toutes et de tous - notre responsabilité, notre chance
     
    Stockholm, 2 et 3 juin 2022
     
    Point 3 de l’ordre du jour provisoire
     
    Adoption de l’ordre du jour de la réunion internationale
     
    Ordre du jour provisoire
     
    1. Ouverture de la réunion internationale.
     
    2. Élection des deux présidents.
     
    3. Adoption de l’ordre du jour de la réunion internationale.
     
    4. Élection des membres du Bureau autres que les présidents.
     
    5. Organisation des travaux.
     
    6. Pouvoirs des représentants à la réunion internationale :
     
    a) Nomination des membres de la Commission de vérification des pouvoirs ;
     
    b) Rapport de la Commission de vérification des pouvoirs.
     
    7. Débat général.
     
    8. Dialogues de haut niveau.
     
    9. Document final de la réunion internationale.
     
    10. Adoption du rapport de la réunion internationale.
     
    11. Clôture de la réunion internationale.

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    Voir le 2e jour


    Jeudi 2 juin


        SÉANCES PRINCIPALES (AR, ZH, EN, FR, RU, ES)
    9 h 30-13 heures   Moment commémoratif
    1re séance plénière

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    Drôme : Un loup abattu par un tir de défense pour la troisième fois

    depuis le début de l’année

    ANIMAUXUn loup avait déjà été abattu au même endroit en mars dernier

    20 Minutes avec agence
    Publié le 23/05/22 à 13h15 — Mis à jour le 23/05/22 à 13h15

     

    Un tir de défense renforcée a tué un loup dans la nuit de samedi à dimanche à Gigors-et-Lozeron, dans la Drôme (illustration).

    Un tir de défense renforcée a tué un loup dans la nuit de samedi à dimanche à Gigors-et-Lozeron, dans la Drôme (illustration). — Fabrice Elsner/20 Minutes

     

    Un lieutenant de louveterie a abattu un loup à Gigors-et-Lozeron (Drôme) dans la nuit de samedi à dimanche. Le spécialiste est intervenu dans la propriété d’un éleveur chez lequel plusieurs attaques avaient déjà eu lieu au cours des 12 mois précédents. Le coup de feu qui a tué l’animal est un tir de défense renforcée, précise  France Bleu Drôme Ardèche.

    300 bêtes tuées par les loups

    Les attaques attribuées à des loups se multiplient dans la Drôme. 88 d’entre elles ont été officiellement enregistrées depuis le début de l’année. Elles ont causé la mort de plus de 300 animaux. Le tir mortel à Gigors-et-Lozeron constitue le troisième abattage de loup dans le département depuis le 1er janvier 2022.

    Le premier avait eu lieu dans la nuit du 8 au 9 février dernier sur les hauteurs de Crest (Drôme). Le deuxième était déjà intervenu à Gigors-et-Lozeron dans la nuit du 7 au 8 mars. Le loup abattu se trouvait alors sur un terrain appartenant au même éleveur.

     

     

     

     
     
     
     

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    • Enquête — Énergie

      « On détruit la planète » : les salariés des énergies fossiles racontent leur mal-être

      Que ressentent les employés du secteur pétrolier ou gazier ? Culpabilité, crainte pour l’avenir, envie de reconversion... Les « petites mains du changement climatique » témoignent.

      « Nous sommes les petites mains du changement climatique, et cette idée me ronge... » soupire Nathalie [*], attablée à la terrasse d’un café parisien. Charbon, pétrole, gaz : les énergies fossiles représentent près de 90 % des émissions mondiales de CO [1], et, comme Nathalie, les employés du secteur ne s’y trompent pas. Dans un récent rapport, intitulé « Pour une transition juste », les Amis de la Terre, l’Institut Veblen et l’Institut Rousseau ont mené une enquête auprès de 266 travailleuses et travailleurs des secteurs pétrolier et gazier. Interrogés sur l’avenir de leurs emplois dans un contexte de crise climatique, 95 % des répondants considèrent le réchauffement global des températures comme un problème. Près de la moitié pensent que leur emploi est menacé.

      Reporterre a rencontré cinq de ces travailleuses et travailleurs, employés de multinationales ou de petites entreprises du secteur pétrolier et gazier. Âgés de 30 à 50 ans, ils turbinent en tant que responsable qualité, chargée des ressources humaines, ingénieur, géologue ou encore raffineur. Elles et ils racontent l’anxiété qui les traverse face aux bouleversements du climat, l’instabilité et les transformations de leur secteur. Et expriment leur quête de sens, leurs espoirs d’évolution interne ou leur intention de tout plaquer pour bosser ailleurs.

      Nous nommerons l’un d’eux Julien. À l’instar de ses consœurs et confrères, il a souhaité rester anonyme, pour éviter toute remontrance de son employeur. « J’ai mis du temps à comprendre l’ampleur du changement climatique », confie-t-il à Reporterre. Il se remémore les années 2000, un temps où, tout juste diplômé d’un BTS, il savourait son recrutement en tant que technicien au sein d’une usine spécialisée dans la conception de composants en partie destinés à l’industrie fossile. « Je ne voulais pas poursuivre mes études et je n’étais pas écolo pour un sou, je m’estimais juste heureux d’avoir un job », se souvient-il. Pendant des années, il dit avoir « roulé sa bosse, grimpé les échelons comme un bon soldat » au sein de son entreprise, sans trop se poser de questions, jusqu’à devenir responsable qualité.

      C’était avant 2015, l’année où la réalité du changement climatique lui a sauté à la figure. « Avec la COP21 et tous les reportages qui passaient à la télé, je me suis rendu compte qu’on avait un gros problème, et j’ai tiré la ficelle. » Tout jeune papa, il s’est plongé dans les conférences de Jean-Marc Jancovici« un homme qui sait parler, froidement, aux gens de l’industrie » —, a lu l’alerte de 15 000 scientifiques sur l’état de la planète en 2017, affiché les rapports du Giec à la salle de pause « même si les autres s’en fichent désespérément », assisté effaré à la démission de Nicolas Hulot, et participé à sa première manifestation pour le climat en mai 2019.

      « J’ai l’impression de travailler pour la bombe Hiroshima »

      « Et puis à force de gratter, d’échanger avec d’autres, à un moment tu te dis “putain, mon boulot, c’est vraiment de la merde” », poursuit Julien. Face au changement climatique, le consensus scientifique est en effet clair : pour maintenir des conditions de vie adaptées aux sociétés humaines, il est urgent de réduire drastiquement notre consommation d’énergies fossiles. [2] « Et moi, pendant ce temps, je fabrique des pièces pour le gaz de schiste américain et pour le projet Arctic LNG, qui consiste à profiter du changement climatique pour puiser tout le gaz qu’on peut dans l’Arctique russe. C’est ce qui se fait de plus sale. J’ai l’impression de travailler pour la bombe Hiroshima. »

      Ce mal-être, Nathalie l’a senti grandir au fond d’elle « jusqu’à ce qu’il explose ». Cadre au sein de la direction des ressources humaines de l’entreprise Gaz de France, devenue Engie, elle explique avoir durement vécu les conséquences de la fusion avec Suez en 2008, puis International Power en 2010. « À partir de là, nos activités ne concernaient plus seulement le gaz, mais aussi des énergies encore plus sales, comme le charbon et le pétrole. Une dissonance a grandi en moi, et j’ai senti que la boîte faisait beaucoup moins rêver les jeunes qui passaient en stage, ou les cadres de moins de 40 ans. »

      © Cécile Guillard / Reporterre

      Elle a repris espoir, un temps, « quand notre directrice générale était Isabelle Kocher, une femme volontariste sur le climat. Mais elle s’est rapidement fait virer. Changer le monde, ça ne rapporte pas assez aux actionnaires... » La désillusion n’en a été que plus dure pour Nathalie. « J’ai tenté de mettre une cloison entre mon job et moi, mais ça n’a pas duré. Je n’arrivais pas à être fière de ce que j’accomplissais. J’avais de plus en plus de mal à sortir du lit pour aller bosser. Et un jour, la tête a dit stop. J’ai fait un burn-out. »

      Sans même aller jusqu’à une telle dissonance, la moitié des travailleurs interrogés dans le rapport se disent aussi angoissés par la possibilité de perdre leur emploi. « Je me suis fait virer comme une merde pendant la crise pétrolière post-pandémie de Covid-19 », dit Charlotte [*], géologue de 33 ans, spécialisée dans la recherche de réserves de pétrole et de gaz. « Une crise comme le changement climatique va forcément avoir des implications pour l’emploi dans le secteur », estime-t-elle. C’est déjà le cas : en France, les effectifs des entreprises parapétrolière et paragazière, dites « au service des énergies », ont notamment chuté de 47 % depuis 2015. À l’échelle mondiale, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime que 5 millions d’emplois disparaîtront dans le secteur du charbon, pétrole et gaz d’ici 2050, quand 14 millions d’emplois pourraient être créés dans le domaine des « énergies propres ». « Encore faut-il anticiper ces mutations et accompagner les salariés de l’un à l’autre », dit Charlotte.

      Sur le territoire français, les raffineries sont l’exemple le plus visible du manque d’anticipation des mutations du secteur : comme le rappelle le rapport, « Pour une transition juste », la fermeture de la raffinerie des Flandres à Dunkerque, la conversion de la Mède (Bouches-du-Rhône) puis de Grandpuits (Seine-et-Marne), mal préparées, ont toutes fait l’objet de fortes contestations sociales et environnementales. Thomas [*], cadre au sein de la branche du raffinage chimie chez TotalÉnergies, évoque « une grande morosité ambiante » qui pèse sur les salariés : « On est entrés dans une sorte de veillée funèbre pour le raffinage, en France et en Europe. Beaucoup de mes collègues me disent “Thomas, j’en peux plus”. On sent que c’est la fin et en même temps, on est pris au dépourvu parce qu’on ne nous dit pas clairement vers où aller. »

      Une vaste majorité prête à se reconvertir

      Dans l’enquête des Amis de la Terre, de l’Institut Veblen et de l’Institut Rousseau, une vaste majorité des répondants se disent prêts à se reconvertir hors du secteur pétrolier et gazier, surtout les plus jeunes. La plupart souhaiterait mettre leurs compétences à profit dans d’autres secteurs de l’énergie, comme la géothermie, la capture et stockage du carbone, ou l’éolien en mer. C’est cette dernière option qui a été retenue par David [*], ingénieur de 40 ans, qui s’apprête à débuter son nouvel emploi. « J’ai cherché pendant plusieurs années, mais c’était compliqué, les employeurs étaient plutôt hostiles aux candidats venant du pétrolier, comme si nous étions sales, explique-t-il. Ma chance, c’est qu’il n’y a pas beaucoup de différence, techniquement, entre un projet offshore pétrolier, gazier ou éolien. Malheureusement, c’est plus compliqué pour d’autres. »

      Nathalie [*], elle, attend le prochain plan de départs d’Engie pour prendre un chèque. « Mon conjoint n’a pas de salaire fixe, je ne peux pas partir sans rien », dit-elle. « Mais il est hors de question que je m’éternise, mon travail a déjà suffisamment épuisé ma santé. » En parallèle, elle a participé à la création d’un groupement foncier agricole (GFA), qui rachète des terres agricoles pour aider à l’installation de jeunes agriculteurs bio. « J’essaie de mettre mes compétences au service d’une cause juste, en les libérant des tâches administratives », explique-t-elle. Amusée et inspirée par les actions de désobéissance civile menées contre son propre employeur — des militants déguisés en kangourous en 2016 par exemple [3] —, elle s’implique également dans des luttes écologistes dans l’ouest de la France, notamment contre des fermes usines.

      © Cécile Guillard / Reporterre

      Thomas, lui, ne se fait pas d’illusions sur ce qu’il nomme lui-même « le greenwashing » (ou écoblanchiment) de TotalÉnergies [4]. Mais il persiste à penser que son employeur et l’industrie pétrogazière disposent des moyens économique et technique les plus appropriés pour réaliser la transition. Il craint aussi de quitter « un certain confort, les avantages sociaux » dont il bénéficie en tant que cadre. Il cherche donc à se « recaser » dans la branche énergies renouvelables de la compagnie.

      « J’ai une petite latitude pour mettre en retard les commandes les plus sales »

      Julien, lui, se voit « comme le ver dans la pomme » et tente de faire perdre du temps aux projets fossiles : « En tant que responsable qualité, j’ai la petite latitude pour mettre en retard les commandes. Les plus sales ressortent toutes avec au minimum quinze jours de retard. » Mais il se sent surtout seul « dans un seau de mélasse ». « J’aimerais faire comprendre aux collègues qu’on fait des produits de merde, qu’on nique la planète, qu’on devrait tous dire stop, collectivement. Mais ils sont tous assommés par les 3/8, ils n’ont pas le temps de penser à ces choses-là. »

      Toutes et tous s’accordent, en tout cas, sur la nécessité d’une réponse systémique de l’État pour la sortie des énergies fossiles et les reconversions. « Le pétrole est partout autour de nous : dans le carburant de nos moyens de transport, le plastique, l’électricité que l’on consomme... Tant que des choix globaux ne seront pas faits pour sortir de la dépendance aux énergies fossiles, et réorienter les travailleurs du secteur, même si ce n’est pas moi qui bosse, ils trouveront toujours quelqu’un pour faire le boulot », souffle David. « Nous ne ferons que subir des chocs et des décisions abrupts et impréparés... Et malheureusement, pour l’instant, c’est le chemin qu’on emprunte », déplore Julien.

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      Crédit : Arnaud Bouissou / Terra

      L’année 2022 marque les 30 ans du réseau d'espaces protégés Natura 2000, ainsi que du programme de financement européen LIFE. À l’occasion de la journée européenne Natura 2000 qui se tiendra le 21 mai, célébrons 30 ans de protection de la biodiversité en Europe !

      Le plus grand réseau d'espaces naturels protégés à l'échelle d'un continent 

      En 30 ans, l'Union européenne s'est dotée du plus grand réseau d'espaces naturels protégés du monde à l'échelle d'un continent : le réseau Natura 2000. Basé sur la concertation locale et la conciliation entre la préservation de la biodiversité et les activités humaines, Natura 2000 a permis de protéger une large partie du territoire et a des effets positifs sur l’état de conservation de nombreux habitats et espèces. 

      Découvrez les lauréats du Grand prix européen Natura 2000

      Le Grand prix européen Natura 2000 récompense la bonne gestion des sites Natura 2000 et met en avant la valeur ajoutée du réseau en matière de conservation de la nature pour les communautés et les économies locales à travers l'Union européenne. Les six lauréats de l’édition 2022 sont des projets basés en Autriche, en Bulgarie, en Grèce, au Portugal, en Espagne et un projet regroupant l’Allemagne, l'Autriche, leu Luxembourg et la Suisse.

      • Plus d’informations sur le site de la Commission européenne (information disponible en anglais) : ec.europa.eu

      LIFE, le programme européen pour l’environnement fête aussi ses 30 ans

      Ce 21 mai 2022 marque également l’anniversaire des 30 ans du programme LIFE, instrument financier de la Commission européenne dédié au soutien de projets innovants, privés ou publics, dans les domaines de l’environnement et du climat. Pour la période 2021-2027 le programme est doté d’un budget de 5,4 milliards d’euros à l’échelle européenne, réparti en quatre sous-programmes : nature et biodiversité, économie circulaire et qualité de vie, atténuation du changement climatique et adaptation, transition vers l’énergie propre.

      • Découvrir le site des 30 ans du programme LIFE (accessible en anglais) : lifeis30.eu 

      Découvrez un projet LIFE en vidéo

       

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    • Pose de filets en mer pour recréer des dunes de sable sous-marines

      et lutter contre l'érosion des plages

      Publié le 20/05/2022 à 18h43
      Écrit par Fabrice Dubault et Laura-Laure Galy
      Pose du filet expérimental anti-érosion au large de Sainte-Marie-la-Mer dans les Pyrénées-Orientales - mai 2022.
      Pose du filet expérimental anti-érosion au large de Sainte-Marie-la-Mer dans les Pyrénées-Orientales - mai 2022.© FTV

      Une expérimentation a débuté cette semaine au large de Sainte-Marie-la-Mer, à l'est de Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales. L'installation en mer de filets pour recréer des dunes sous-marines et atténuer la houle. Une étude similaire est menée à Vias, près d'Agde, dans l'Hérault.

      Ce n'est pasu n filet ordinaire que des marins chargent à bord d'un navire, ce jour-là, dans le port de Canet-en-Roussillon. C'est un dispositif expérimental breveté en 2011.

      6 tonnes de filets lestées de chaînes qui s'apprêtent à être déployées pour la première fois en mer, entre 250 et 300 mètres du rivage.

      Quand le système est posé au fond de l'eau, il attenue légèrement l'énergie de la mer. Puis il se remplit de sable qui se stocke dans les alvéoles. L'accumulation de sable forme une dune sous-marine qui fait disparaitre totalement le filet.

      Dominique Michon, inventeur du filet S.Able.

       

      Ce système inédit en Méditerranée va coûter 130.000 euros HT. Plus environ 100.000 euros pour le programme de suivi.

      Dominique Michon, inventeur du filet S.Able, présente son système anti-érosion sous-marine pour casser la houle - mai 2022.
      Dominique Michon, inventeur du filet S.Able, présente son système anti-érosion sous-marine pour casser la houle - mai 2022.© FTV

      Casser la houle qui attaque les plages

      Recréer des dunes sous-marines pour adoucir les courants, casser l'effet de houle et ainsi limiter l'érosion du littoral, tel est le pari de cette expérimentation déployée au large de Sainte-Marie-la-Mer. Car ici, la plage recule et le rechargement en sable coûte 300.000 € chaque année à la commune.

      On est sur une zone littorale fortement érodée, par le vent mais surtout par les vagues et les courants marins. Tous les ans, on dépense beaucoup d'argent en rechargement en sable, alors cette expérimentation plus écologique et invisible nous a paru idéale.

      Aurélien Querbes, chef du service grands travaux Perpignan Méditerranée Métropole.

       

       

       

      Un suivi écologique

      200 mètres linéaires de ce filet expérimental ont été installés ce jour-là, puis 150 mètres supplémentaires le seront dans un mois et demi, un peu plus près du rivage, pour faire une seconde barrière naturelle.

      Ensuite, un suivi scientifique sera assuré sur 13 mois pour documenter les effets de ces filets.

      Il y a en fait 3 suivis. Un suivi vidéo, pour voir l'évolution du trait de côte. Un suivi par capteurs de pression posés en mer pour étudier les effets de houle. Et un suivi de bathymétrie, c'est l'étude des fonds marins pour voir l'impact sur les dépôt de sable et la formation de banc de sable.

      Eric Palvadeau, chef de projet littoral - BRGM Occitanie.

       

      Si les résultats sont concluants, ces filets anti-érosion seront étendus à l'ensemble du littoral catalan.

       

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    • Gironde : Ils inventent une moustiquaire robuste qui rafraîchit également l’air de votre pièce

       

       

       

      INNOVATION Ce couple d’inventeurs girondins ne souhaite pas vendre son idée de moustiquaire, qui a été brevetée, mais la commercialiser en continuant de produire en France

      Elsa Provenzano
      Publié le 18/04/22 à 11h05 — Mis à jour le 18/04/22 à 11h05
       

       

       

      Veuillez fermer la vidéo flottante pour reprendre la lecture ici.

      Cinq astuces pour lutter contre le moustique-tigre à la maison — 20 Minutes

       

      • Nathalie et François Capitaine ont mis au point une moustiquaire, sur support souple ou rigide, qui est présentée comme robuste et rafraîchissant l’air de plusieurs degrés en exploitant un phénomène physique.
      • Le brevet pour cette solution baptisée Mostiglass a été déposé en 2018 mais le développement a été un peu freiné par la crise sanitaire.
      • L’entreprise compte néanmoins plusieurs collectivités parmi ses clients et de nombreux particuliers commencent à être séduits par cette solution sur-mesure.

       

      Vous rêvez de nuits d’été au frais à l’abri des piqûres de moustiques ? Un couple de Girondins a mis au point une moustiquaire d’un genre nouveau après un séjour à l’île Maurice, où prospèrent les moustiques-tigres parmi les plus petits au monde. Réunissant leurs compétences, Nathalie Capitaine, ancienne professeure de physique, et son mari François Capitaine, ancien industriel spécialiste des polymères, ont mis au point Mostiglass breveté en avril 2018 et validé par l’OMS.

      Leur invention protège des insectes piqueurs mais apporte aussi un rafraîchissement dans les pièces où il est installé. Plusieurs collectivités comme les villes de Paris, Montpellier et Agde sont déjà clientes. Et, dans toute la France, les particuliers montrent leur intérêt pour cette solution qui s’installe aux fenêtres, portes-fenêtres et baies vitrées, sous une forme souple ou rigide, sous des formats sur-mesure.

      Comment ça fonctionne ?

      Ils sont partis du constat que les moustiquaires déjà commercialisées peuvent se déformer avec le temps, et sous l’effet du soleil, perdant de leur efficacité. Certaines assombrissent aussi les pièces des habitations. « François s’y connaît bien en polymères et il a choisi de prendre du polycarbonate, raconte Nathalie Capitaine. On a étudié la perforation, réalisée aux lasers, en demandant l’aide du laboratoire accrédité par l’OMS [Organisation mondiale de la santé] pour étudier la forme du trou et pour qu’il valide la plus performante. »

      L’ex-enseignante a travaillé sur la forme des perforations qui jouent sur un effet venturi, un principe physique qui permet « d’accélérer » l’air qui entre, cette décompression s’accompagne mécaniquement d’une baisse de la température. Résultat : au-dessus de 20°C de température extérieure, l’air qui rentre est rafraîchi en traversant le dispositif Mostiglass. « S’il fait 29°C à l’extérieur, il fera 25°C à l’intérieur », explicite Nathalie Capitaine. Et cela peut aller jusqu’à un écart de dix degrés si les températures extérieures sont très élevées, selon les analyses du laboratoire.

      Pour préserver la luminosité des logements, un traitement coloré est appliqué autour de chaque perforation pour permettre à la lumière de pénétrer sans qu’il y ait d'« éclats lumineux ». Les modèles souples Mostiglass dans un enrouleur sont proposés à 35 euros le m2 et à 80 euros le m2 pour les produits rigides.

      Des clients partout en France

      « On répond vraiment un besoin, estime Nathalie Capitaine. Et souvent, les gens réagissent en se demandant pourquoi on n’y a pas pensé plus tôt. » Et en ce mois d’avril qui devrait signer prochainement le retour des moustiques, les particuliers sollicitent de plus en plus la jeune entreprise, dont l’activité a été comme beaucoup d’autres un peu ralentie pendant la crise sanitaire. Récemment, ils ont équipé un particulier qui vit dans la Sarthe. Il ne pouvait jusqu’à maintenant pas profiter de sa véranda sans être assailli de nuées de moustiques à cause de la proximité d’une mare. La plupart de leurs clients habitent sur le pourtour méditerranéen, en Camargue, mais aussi en Alsace, en région parisienne et en Gironde (Bassin d’Arcachon, Médoc).

       
       

      Installé dans la pépinière Cheminnov de l’ENSCPB Bordeaux, le couple prépare son emménagement à Dax, dans les Landes, pour l’année prochaine. « Il y a beaucoup d’inventeurs qui cherchent à vendre leur idée mais nous, on a pour ambition de produire ici en France, souligne François Capitaine. Notre objectif c’est de pouvoir perfectionner l’invention, notamment au contact des clients et de se centrer petit à petit sur la production, en déléguant le contact client et la pose. »

      Pour l’instant, ils n’ont pas d’employés et s’en sortent parce qu’ils ont mis au point un processus très automatisé. Mais ils devront recruter à l’avenir pour faire face à leur développement qu’ils envisagent international. Les villes de Bordeaux et Mérignac ont fait part récemment de leur intérêt pour Mostiglass. Le dispositif pourrait notamment être testé dans les crèches qui accueillent un public fragile et sujet aux virus pour lequel la climatisation n’est pas recommandée. « Mostiglass permet un renouvellement de l’air en douceur », souligne Nathalie Capitaine.

      A la fois remède aux moustiques, dont les populations infestent de plus en plus nos contrées, et à la chaleur, alors que les canicules s’annoncent de plus en plus fréquentes, Mostiglass pourrait avoir un bel avenir devant lui.

       

       

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