• Des bonbonnes de gaz trouvées dans une voiture près de Notre-Dame : deux gardes à vue

    Des bonbonnes de gaz trouvées dans une voiture près de Notre-Dame : deux gardes à vue

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 07.09.2016 à 12h49 • Mis à jour le 07.09.2016 à 13h12     LIEN

     

    Des militaires de l’opération « Sentinelle » devant la cathédrale Notre-Dame-de-Paris le 14 novembre 2015.

    Deux personnes étaient en garde à vue mercredi 7 septembre après la découverte, ce week-end, d’une voiture contenant plusieurs bouteilles de gaz sans dispositif de mise à feu, non loin de la cathédrale Notre-Dame de Paris, a-t-on appris de sources policières et proches de l’enquête, confirmant une information du Figaro. Le véhicule, une Peugeot 607 dont les plaques d’immatriculation avaient été enlevées, était stationné quai de Montebello, dans le 5e arrondissement de Paris.

    Plusieurs personnes ont été interpellées. Le propriétaire de la voiture et un membre de son entourage, connus des services de police, ont été arrêtés mardi. Le propriétaire du véhicule est fiché « S » pour radicalisation, selon une source policière citée par l’agence Reuters.

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    « Un coup d’essai »

    C’est un employé de bar qui a repéré, dans la nuit de dimanche à lundi, cette voiture sans plaque d’immatriculation avec les warnings allumés et stationnée dans une contre-allée aux abords de Notre-Dame. Les policiers dépêchés sur place ont alors découvert dans le coffre cinq bonbonnes de gaz remplies, mais aucun dispositif de mise à feu. Des documents en langue arabe ont été retrouvés sur le siège passager avant de la voiture, selon une source policière.

    « On pense qu’il a essayé de faire un coup d’essai », a précisé la même source. Le fait qu’il n’y ait pas eu de dispositif de déclenchement relié aux bonbonnes de gaz et que les feux de détresse de la voiture aient été laissés allumés « comme pour attirer l’attention », selon une autre source policière, paraît à ce stade confirmer cette thèse.

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    Le parquet antiterroriste de Paris a ouvert une enquête préliminaire du chef d’association de malfaiteurs terroristes criminelle. La section antiterroriste de la brigade criminelle et la DGSI (Direction générale de sécurité intérieure) s’interroge sur la destination de ces bonbonnes. La piste terroriste n’est pas exclue.

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