Le complexe industriel Azovstal est la dernière poche de résistance à Marioupol (Ukraine). Théâtre d'intenses combats au cours des dernières semaines, c'est ici que se trouvent les combattants du bataillon Azov. Mercredi 20 avril, les soldats sont assiégés. "Nous vivons peut-être nos derniers jours, voire nos dernières heures. (…) Nous (…) vous supplions de nous mettre en sécurité sur le territoire d'un État tiers", dit Serguiy Volyna, officier de la marine ukrainienne, dans une vidéo publiée dans la nuit du mardi 19 au mercredi 20 avril sur les réseaux sociaux. 

Au moins 20 000 morts à Marioupol depuis le début de la guerre

Un accord a été trouvé dans la matinée du 20 avril avec la Russie sur la mise en place d'un couloir humanitaire, vers une autre ville plus à l'Ouest, mais uniquement pour les civils. Les habitants sont pris sous le feu des combats. Dans un souterrain, l'équipe de France Télévisions découvre plus d'une dizaine de corps. La ville portuaire, défigurée, n'est toujours pas tombée aux mains de Moscou. Au moins 20 000 personnes ont été tuées à Marioupol depuis le début de la guerre, selon les autorités ukrainiennes.