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Les pilotes d'Air Cocaïne peuvent à nouveau voler
France
22 août 2016 20:07; Act: 22.08.2016 20:15 LIEN
Les pilotes d'Air Cocaïne peuvent
à nouveau voler
La justice les autorise à reprendre du service à bord de bombardiers d'eau, jugeant qu'il n'y a aucun risque d'infraction.
Voir le diaporama en grand »22.08.2016 La justice a autorisé les deux pilotes mis en examen dans l'affaire Air Cocaïne à exercer à nouveau leur activité professionnelle, mais uniquement aux commandes d'avions bombardiers d'eau. 11.02.2016 La justice dominicaine a confirmé jeudi en appel la condamnation à 20 ans de prison pour trafic de drogue des deux pilotes français, Pascal Fauret et Bruno Odos, actuellement détenus en France après leur évasion rocambolesque fin 2015. 04.02.2016 L'Egypte a interpellé jeudi le Français Christophe Naudin, un criminologue et spécialiste de la sûreté aérienne. Il fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la République dominicaine pour avoir organisé l'évasion de deux pilotes français. Les pilotes d'Air Cocaïne - Pascal Fauret (g) et Bruno Odos -, qui sont actuellement placés en détention provisoire à Marseille, vont plaider ce mercredi leur mise en liberté devant la cour d'appel d'Aix-en-Provence. (17 novembre 2015) Le 4 novembre, Pascal Fauret est entendu par le tribunal de Marseille dans l'affaire d'Air cocaïne. (Mercredi 4 novembre 2015) Bruno Odos, l'un des deux pilotes impliqué dans l'affaire Air Cocaïne, est arrivé mardi matin à Marseille pour y être entendu par le juge d'instruction. (Mardi 3 novembre 2015) Ce 2 novembre 2015, le pilote Pascal Fauret a été placé en détention provisoire après avoir été entendu à Lyon par le juge des libertés et de la détention (lundi 2 novembre 2015). Christophe Naudin (à droite), criminologue français et spécialiste de la sûreté aérienne, a revendiqué mercredi sur les ondes de RTL avoir organisé «la partie opérationnelle» de la fuite rocambolesque des deux pilotes. (Mercredi 28 octobre 2015) Derrière l'exfiltration de Pascal Fauret (à gauche) et Bruno Odos, se profileraient des réseaux (services secrets- DGSE) et des personnalités politiques françaises. (Mercredi 28 octobre 2015) L'eurodéputé du Front National Aymeric Chauprade, qui a dîné avec les pilotes juste avant leur fuite dont il connaissait le projet, est décrit comme étant au coeur du dispositif: Il a notamment loué un hélicoptère. Pour les exfiltrer ou faire diversion? (Mercredi 28 octobre 2015) Ex-pilotes de chasse, Pascal Fauret et Bruno Odos sont soutenus par le réseau de l'Aéronavale. Un ancien militaire (en photo),Philippe Heneman a créé un comité de soutien. (Mercredi 28 octobre 2015) Cette image que s'est procurée BFM TV, a été prise à bord d'un bateau durant l'opération d'exfiltration des deux pilotes de République dominicaine. Après avoir été condamné à 20 ans de prison pour trafic de drogue le 14 août 2015, les deux pilotes Pascal Fauret (g) et Bruno Odos, ont fui la République dominicaine par bateau pour rejoindre l'île antillaise franco-néerlandaise de Saint-Martin avant de rejoindre par avion la Martinique d'où ils ont gagné, toujours par avion, la France. (27 octobre 2015) Ils avaient été arrêtés le 19 mars 2013 à bord d'un jet privé, en compagnie d'un membre d'équipage et d'un passager, Alain Castany et Nicolas Pisapia, alors que près de 700 kg de cocaïne se trouvaient à bord de l'appareil. L'avion s'apprêtait à décoller de l'aéroport de Punta Cana pour Saint-Tropez. Après avoir reçu des informations en provenance des États-Unis, la police dominicaine intercepte un Falcon 50 qui s'apprête à décoller vers Saint-Tropez. Près de 700 kg de cocaïne sont retrouvés dans l'appareil, répartis dans 26 valises. Les quatre Français présents à bord sont immédiatement arrêtés et placés en détention provisoire : les pilotes Pascal Fauret (44 ans) et Bruno Odos (54 ans), ainsi qu'un passager de 36 ans Nicolas Pisapia et l'apporteur d'affaires Alain Castany, 67 ans. Interrogé au pied de l'avion Bruno Odos décline son identité. face à la caméra. Pascal Fauret subit le même sort. Le butin est exhibé par les hommes de la Direction nationale du contrôle des drogues (DNCD) dominicaine: une vingtaine de valises contenant plus de 700 kilos de cocaïne Les hommes de la Direction nationale du contrôle des drogues (DNCD) dominicaine avaient trouvé plus de 700 kilos de cocaïne le 20 mars 2013, répartis en 682 petits paquets. Face à la presse dominicaine, les autorités exhibent le butin. Nicolas Pisapia, également condamné à 20 ans de prison, est resté à Saint-Domingue. Après la fuite des pilotes, il redoute que la justice dominicaine se montre plus sévère. L'apporteur d'affaires Alain Castany est aussi resté à Saint-Domingue.Victime d'un accident de la route, il dit risquer une amputation et réclame son rapatriement sanitaire. Les pilotes français sont auprès de leur famille dans la région de Lyon. (27 octobre 2015) Les pilotes français sont auprès de leur famille dans la région de Lyon. (27 octobre 2015) Les pilotes français Pascal Fauret (g) et Bruno Odos ont été condamnés en République dominicaine à 20 ans de prison pour trafic de drogue. (27 octobre 2015) La femme du pilote Bruno Odos manifestait dans les rues de Lyon pour la libération des pilotes arrêtés en République dominicaine. (Avril 2014) Manifestation de soutien dans les rues de Lyon pour la libération des pilotes arrêtés en République dominicaine. (Avril 2014)
Sur ce sujetUne faute?La justice a autorisé les deux pilotes mis en examen dans l'affaire Air Cocaïne à exercer à nouveau leur activité professionnelle, mais uniquement aux commandes d'avions bombardiers d'eau.
Les deux pilotes, suspectés d'avoir pris part à un vaste trafic international de cocaïne, et qui s'étaient enfuis en octobre de façon rocambolesque de République Dominicaine, avaient été libérés le 24 mars et placés sous contrôle judiciaire. Ce contrôle judiciaire leur interdisait notamment d'exercer toute activité dans le domaine aéronautique.
Les deux hommes souhaitant participer, fin mai, à des épreuves de sélection de pilotes bombardiers d'eau, leur avocat avait demandé une modification de leur contrôle judiciaire au printemps, ce que la juge d'instruction marseillaise chargée de l'enquête avait refusé.
Trop tard pour passer les examens
Finalement, la cour d'appel d'Aix-en-Provence leur a donné raison, dans un arrêt rendu le 30 juin, et consulté lundi par l'AFP.
«Ce projet professionnel ne fait pas craindre le renouvellement de l'infraction puisque, s'il s'agit d'un emploi dans le domaine de l'aviation, il ne porte pas sur le transport aérien de personnes ou de marchandises, mais sur la lutte contre les incendies», relèvent les juges.
La décision a été rendue après les épreuves de sélection auxquelles les pilotes mis en examen voulaient participer, mais «d'autres épreuves sont susceptibles de se dérouler dans un avenir proche», ajoutent-ils.
L'interdiction de quitter le territoire est maintenue pour les deux hommes, qui avaient été interpellés à Punta Cana dans la nuit du 19 au 20 mars 2013, alors que le Falcon 50 qu'ils pilotaient s'apprêtait à décoller pour Saint-Tropez avec à son bord, vingt-six valises contenant 680 kg de cocaïne.
Condamnés à 20 ans de prison par la justice dominicaine, ils avaient fui avant leur procès en appel. Leur condamnation a depuis été confirmée.
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