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    Loi Travail: Valls confirme le report de la présentation en conseil des ministres

    29/02/2016 à 11h30   Lien

     

    French City Policy junior minister Myriam El Khomri, leaves the weekly cabinet, at the Elysee Palace in Paris, on May 27, 2015
     
    Myriam El Khomri, le 27 mai 2015, à l'Elysée - Thomas Samson - AFP
     
     

    Le Premier ministre confirme le report d'une "quinzaine de jours" de la présentation du projet de loi El Khomri en conseil des ministres.

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  • Oscars : pleins feux sur « Spotlight »

    et Leonardo DiCaprio

    LE MONDE | 29.02.2016 à 10h31 • Mis à jour le 29.02.2016 à 10h55 | Par Isabelle Regnier

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    Leonardo DiCaprio et Alejandro Gonzalez Iñárritu avec leurs Oscars lors de la 88e cérémonie à Los Angeles, le 28 février 2016.

    A 41 ans, Leonardo DiCaprio a donc remporté son premier Oscar. A l’issue d’une longue soirée, le suspense qui tenait les médias et les réseaux sociaux en haleine depuis des semaines s’est enfin dénoué dimanche 28 février au Dolby Theatre de Los Angeles. La performance titanesque de l’acteur dans The Revenant, un trappeur revenu d’entre les morts après avoir été littéralement démoli par un ours, traversant les montagnes enneigées d’Amérique du Nord terrassé de douleur, de froid et de faim, ivre de colère et de vengeance, a été récompensée comme il l’espérait.

    Jusqu’au bout, DiCaprio aura tenu son rôle de vedette de la soirée, profitant de la tribune qui lui était offerte pour livrer, à une vitesse-éclair, un discours sur le réchauffement climatique et l’urgence qu’il y a aujourd’hui à « cesser de procrastiner » pour se mettre à « travailler collectivement ». « Nous devons soutenir les leaders dans le monde qui ne parlent pas pour les gros pollueurs et les grandes multinationales, mais qui parlent pour toute l’humanité, pour les indigènes du monde, pour les milliards de défavorisés qui seront les plus affectés par le changement climatique, pour les enfants de nos enfants, et pour ceux dont les voix ont été noyées par les politiques mercantiles. »

    Lire la critique :   « The Revenant », transe avec les ours

     

    Quelques minutes plus tôt, l’auteur du film, Alejandro Gonzalez Iñarritu, était sur scène pour recevoir l’Oscar du meilleur réalisateur. Si The Revenant faisait partie des favoris de la compétition (il a aussi reçu, pour le travail d’Emmanuel Lubezki, le Prix de la meilleure photographie), cette récompense faisait entrer le réalisateur mexicain dans l’histoire. Un an après Birdman, Iñarritu est devenu le troisième cinéaste, après John Ford et Joseph L. Mankiewicz, à remporter cette distinction deux années de suite.

    Lire le portrait :   Alejandro Gonzalez Iñárritu, cinéaste exalté

    Chris Rock, vedette de la soirée

    Pour la grande surprise, il aura fallu attendre les dernières secondes de la soirée, et la consécration de Spotlight, de Tom McCarthy, comme meilleur film de l’année. Porté par une brochette d’acteurs dont la modestie apparaît comme le parfait contrepoint à la performance hors normes de DiCaprio, ce film-enquête dont la sobriété assèche parfois le propos retrace le travail des journalistes du Boston Globe qui a conduit, au début des années 2000, à la révélation d’une série de crimes pédophiles au sein de l’Eglise catholique. Outre cette consécration suprême, le film a été récompensé par le Prix du meilleur scénario original.

    Lire la critique :   « Spotlight » ou les super-pouvoirs du quatrième pouvoir

    L’autre grande vedette de la soirée fut, indéniablement, le comédien noir Chris Rock. Au maître de cette 88e cérémonie des Oscars, il revenait la tâche délicate de mettre en scène, sans gâter la fête, la polémique qui a violemment agité le milieu du cinéma ces dernières semaines sur le racisme d’Hollywood, et sa conséquence directe, l’absence d’artistes et de techniciens noirs parmi les nommés. Le comédien s’en est sorti avec classe, appuyant là où ça fait mal, tout en réussissant à retomber toujours du côté du rire, et ce dès son entrée en matière : « Eh bien, je suis ici aux Oscars, également connus pour être les trophées du choix du peuple blanc. » Si cette polémique n’est pas née plus tôt, a-t-il estimé, « c’est que pendant longtemps on avait de vrais trucs contre lesquels se battre. On était trop occupé à être violé et lynché pour se préoccuper de qui était le meilleur directeur de la photographie. Quand votre grand-mère pend au bout d’un arbre, c’est difficile de s’intéresser au meilleur court-métrage documentaire… »

    Lire le récit :   L’Académie des Oscars promet d’inclure plus de Noirs et de femmes d’ici à 2020

     

    Chris Rock en maître de cérémonie à Los Angeles, le 28 février 2016.

    Comme le veut la tradition, son discours d’introduction était émaillé de piques à différentes personnalités du cinéma, à commencer par Will Smith (« C’est vrai, c’est pas juste que Will n’ait pas été invité. Mais ce n’est pas juste non plus qu’il ait été payé 20 millions pour Wild Wild West ! »), et son épouse (« Jada qui boycotte les Oscars, c’est comme moi qui boycotterais la culotte de Rihanna. Je n’ai pas été invité ! »). Ce qui n’a pas empêché Chris Rock d’évoquer devant la belle assemblée, et d’être chaleureusement applaudi pour l’avoir fait, le scandale des crimes racistes impunis de la police américaine : « Cette année, dans l’hommage aux disparus, il n’y aura que des Noirs qui ont été tués par les flics en allant au cinéma. »

    Six prix pour « Mad Max »

    Parmi les autres vainqueurs de la soirée, il faut citer Mad Max: Fury Road. Nommé dans les catégories « meilleur film » et « meilleur réalisateur », le road-movie déchaîné de George Miller a dû se contenter de prix techniques, mais la moisson fut quand même belle : six Oscars, pas moins, pour le meilleur montage, les meilleurs costumes, la meilleure direction artistique, les meilleurs maquillage et coiffure, le meilleur montage son et le meilleur mixage. L’Oscar de la meilleure actrice est allé à Brie Larson, jeune actrice de 26 ans, pour son rôle dans Room, de Lenny Abrahamson (sortie française le 9 mars). Ce qui laisse notamment sur le carreau Charlotte Rampling, nommée pour sa performance très remarquée dans 45 ans, de Andrew Haigh, et dont il est permis de penser qu’elle paye peut-être sa récente saillie sur le racisme antiblanc.

    Lire la critique :   « Mad Max: Fury Road », quand George Miller rallume le moteur

    A 87 ans, Ennio Morricone, quant à lui, a gagné le premier Oscar de sa carrière pour la partition des 8 Salopards, de Quentin Tarantino. Vice Versa, de Pete Docter, a été couronné meilleur film d’animation de l’année, et Amy, le biopic d’Amy Winehouse signé Asif Kapadia, meilleur documentaire. Le prix de la meilleure chanson a été décerné à Writing’s on the Wall, de Sam Smith et Jimmy Napes, pour 007 Spectre, de Sam Mendes, et celui du meilleur scénario d’adaptation à The Big Short, d’Adam McKay, pour lequel on espérait un plus glorieux résultat. Enfin, Le Fils de Saul, du Hongrois László Nemes, a reçu l’Oscar du meilleur film en langue étrangère, coiffant au poteau Mustang, de Deniz Gamze Ergüven, qui concourrait pour la France.

    Lire la critique :   « Le Fils de Saul », une fiction insensée au cœur de la Shoah




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  • OL-PSG: Laurent Blanc s'en prend à ses joueurs «trop moyens»

     

    FOOTBALL:

    Le PSG s'est incliné pour la première fois de la saison en Ligue 1 à Lyon (2-1)...  Lien

     

    Laurent Blanc lors du match entre le PSG et Reims le 20 février 2016. Laurent Blanc lors du match entre le PSG et Reims le 20 février 2016. - J.E.E/SIPA

     

    R.B. avec AFP

     

     

    Le Paris SG a été «trop moyen, pour ne pas dire plus», a déploré son entraîneur Laurent Blanc qui a pointé l'«état d'esprit» de son équipe et la qualité de son adversaire pour expliquer la première défaite de sa saison en championnat à Lyon (2-1) dimanche.

     

    Qu'est-ce qui a manqué au Paris SG ce soir (dimanche)?

     

    On a été trop, trop, moyen, pour ne pas dire plus, pour espérer davantage dans ce type de match. Lyon était fort ce soir (dimanche), ils ont tout fait pour gagner ce match: il y avait l'état d'esprit, l'agressivité et la qualité technique. Ce n'est pas illogique qu'ils gagnent. Notre première mi-temps a été très faible, il y a eu une petite réaction en seconde mais Lyon a amplement mérité sa victoire. La semaine s'est très bien passée pour nous pourtant, est ce qu'il y a eu une décompression ? Peut-être. Quand vous n'avez pas l'état d'esprit nécessaire, vous faites des erreurs inhabituelles, mais je ne veux pas blâmer mon équipe, plutôt saluer la victoire de Lyon. Ce qui n'arrive pas toujours quand c'est Lyon qui perd...

    >> A lire aussi : Les cinq clés ayant permis aux Lyonnais de vaincre Paris

    Les absences de Marco Verratti et Angel Di Maria, forfait sur blessure, ont-elles beaucoup pesé dans cette défaite?

     

    On ne peut pas évoquer cela. Je pourrais, mais je pense que le problème était trop collectif ce soir. Je me demande si, avec cette apathie, quels que soient les joueurs face à cette belle équipe de Lyon, ils (les Lyonnais, ndlr) n'auraient pas gagné aussi. Quand on a fait cette série (d'invincibilité, ndlr), battu ces records, on n'avait pas toujours la même équipe, donc ce n'est pas une question d'équipe mais d'état d'esprit de l'équipe. Il ne suffit pas de se présenter dans un stade de foot, très beau - je félicite d'ailleurs Lyon et ses dirigeants de l'avoir fait construire - pour gagner. On n'a pas toujours été bons dans le premier quart d'heure, ou dans la dernière demi-heure, mais jusque là on avait la solidité défensive pour ne pas prendre de but.

     

     

    Votre série d'invincibilité s'arrête donc à 36 matchs. Craignez-vous que le fait de ne plus avoir ce record à battre donne un motif de motivation en moins à votre équipe?

     

    Quand je vois les dix dernières minutes, alors qu'on peut revenir et préserver cette invincibilité, je me dis que ce soir on a été trop moyen pour faire quoi que ce soit, trop moyen pour gagner tout simplement, même si c'est Paris, même si c'est mon équipe. Aujourd'hui, cette mentalité, cette agressivité, cet engagement qui nous ont permis de faire cette série avaient disparu, mais il est possible qu'on retrouve rapidement l'état d'esprit.

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  • Deux attentats font 25 morts en Afghanistan, le processus de paix en péril

    Publié le 27-02-2016 à 15h14Mis à jour à 23h56     lien
     
    Un jeune Afghan blessé dans un attentat-suicide, reçoit des soins dans la province de Kounar, le 27 février 2016 (c) Afp 
    Un jeune Afghan blessé dans un attentat-suicide, reçoit des soins dans la province de Kounar, le 27 février 2016 (c) Afp


    Kaboul (AFP) - Vingt-cinq personnes ont péri samedi en Afghanistan dans deux attentats perpétrés dans l'est du pays et la capitale, deux nouvelles attaques sanglantes qui surviennent au moment où Kaboul tente de ramener les talibans à la table des négociations.

    Comme souvent, les talibans, qui ont endossé la responsabilité de l'attentat de Kaboul, se sont attaqué à un symbole du pouvoir central en envoyant un kamikaze se faire exploser face au ministère de la Défense, dans le centre-ville.

     

    "Douze personnes, dont deux soldats afghans, ont été tuées et 8 autres blessées", a indiqué le ministère de la Défense dans un communiqué. Un précédent bilan avancé par Abdul Rahman Rahimi, le chef de la police de Kaboul, faisait état de 9 morts et 13 blessés.

    "Le kamikaze était à pied" et s'est fait exploser à l'heure de sortie des bureaux, a précisé Dawlat Waziri, porte-parole du ministère.

    D'après les analystes, les talibans multiplient les attentats au coeur de la capitale afghane pour pouvoir peser lors de chimériques négociations de paix avec Kaboul, leur ennemi juré qu'ils combattent depuis la chute de leur régime en 2001.

    Ils n'ont en revanche pas revendiqué un premier attentat qui a secoué dans la matinée Asadabad, chef-lieu de la province de Kunar, dans l'est du pays. Treize civils ont été tués et 40 autres blessés dans cette attaque qui visait un chef tribal farouchement opposé aux insurgés, selon un porte-parole du gouverneur et le chef adjoint de la police provinciale. Le chef tribal, Haji Khan Jan, a péri dans l'attentat commis par un kamikaze à moto devant un marché.

    Les talibans ne revendiquent généralement pas les attentats qui font de nombreuses victimes civiles, car ils prétendent ne s'attaquer qu'aux soldats afghans, des "larbins" des puissances étrangères, et aux troupes de l'Otan, considérées comme des "envahisseurs", ainsi qu'aux symboles du pouvoir central.

    Mais les civils payent un très lourd tribut aux violences qui déchirent leur pays. L'année 2015 a été la plus sanglante pour eux depuis que l'ONU a commencé en 2009 à compter le nombre d'Afghans tués ou blessés dans le conflit. La guerre a fait au total 11.002 victimes civiles, dont 3.545 morts, l'an dernier, selon son rapport annuel.

    - Désunion des talibans -

    Les deux attaques de samedi font encore vaciller un peu plus les espoirs d'une reprise du processus de paix avec les talibans, laborieusement mis en branle depuis le début de l'année avec l'appui de la Chine, le Pakistan et les Etats-Unis.

    Les quatre pays s'attendent à un dialogue direct entre les talibans et Kaboul d'ici à la semaine prochaine. Mais "l'échéance est totalement irréaliste, d'autant que les talibans disent ne pas avoir été contactés" par le quartette, explique à l'AFP Thomas Ruttig, spécialiste de la rébellion au Réseau des analystes sur l'Afghanistan (AAN) basé à Kaboul.

    Kaboul ne cesse d'appeler "tous les groupes talibans" à s'asseoir à la table des négociations, mais le président Ashraf Ghani a aussi dit que son gouvernement "ne fera pas la paix avec ceux qui tuent des civils".

    Un premier round de négociations directes avait eu lieu l'été dernier au Pakistan, mais une seconde édition avait été reportée sine die à l'annonce de la mort du mollah Omar, le fondateur du mouvement.

    Son successeur, le mollah Akhtar Mansour, ne fait pas l'unanimité. Un contingent non négligeable de cadres et de combattants ont fait sécession en décembre dernier. Au même moment, le mollah Mansour était blessé dans une fusillade déclenchée par une querelle entre cadres au Pakistan.

    En dépit de ces guerres intestines, les talibans sont loin d'avoir rendu les armes. Depuis la fin de la mission de combat de l'Otan en Afghanistan fin 2014, ils ont au contraire multiplié les attentats et les offensives sur le terrain.

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  • Languedoc-Roussillon

    Les Pyrénées-Orientales, l'Aude et l'Andorre en vigilance orange aux vents violents lundi

    Les départements des Pyrénées-Orientales et de l'Aude ainsi qu'Andorre ont été placés en vigilance orange vents, avec des rafales attendues de 110 km/h à plus de 160 km/h, à partir de lundi 3h, a annoncé Météo-France. L'alerte de niveau 3 est valable jusqu'à mardi 7h.

    • Par Fabrice Dubault
    • Publié le 28/02/2016 | 16:53, mis à jour le 28/02/2016 | 17:14  Lien
         
    illustration © BENELUXPIX/MAXPPP

    © BENELUXPIX/MAXPPP illustration


    A partir de la nuit prochaine, nuit de dimanche à lundi, et toute la journée de lundi, la tramontane (vent de nord-ouest) va souffler très fort sur une grande moitié est des Pyrénées-Orientales et de l'Aude.

    Pour le vent de secteur Nord-Ouest, à partir de lundi 3h, la tramontane soufflera entre "110 et 130km/h de manière généralisée, ces valeurs pouvant être légèrement dépassées sur les zones littorales du Languedoc-Roussillon entre 130 et 140km/h", selon Météo-France, estimant qu'au "Cap Béar" dans les Pyrénées-Orientales, les rafales pourraient dépasser les 160km/h".

    Le vent de secteur nord à nord-ouest va également souffler très fort, toute la journée de lundi sur l'Est de la chaîne pyrénéenne et notamment les crêtes exposées au vent de nord. Les rafales atteindront alors 110 à 130 km/h, notamment en Andorre.

    Selon Météo-France, ce type d'événement venteux n'arrive "que deux à trois fois par an".

    Les conséquences d'une alerte orange aux vents violents

    • Des coupures d'électricité et de téléphone peuvent affecter les réseaux de distribution pendant des durées relativement importantes.
    • Les toitures et les cheminées peuvent être endommagées.
    • Des branches d'arbre risquent de se rompre. Les véhicules peuvent être déportés.
    • La circulation routière peut être perturbée, en particulier sur le réseau secondaire en zone forestière.
    • Le fonctionnement des infrastructures des stations de ski est perturbé.
    • Quelques dégâts peuvent affecter les réseaux de distribution d'électricité et de téléphone.
    Les conseils de comportement en cas d'alerte orange aux vents violents

    * Limitez vos déplacements. Limitez votre vitesse sur route et autoroute, en particulier si vous conduisez un véhicule ou attelage sensible aux effets du vent.
    * Ne vous promenez pas en forêt [et sur le littoral].
    * En ville, soyez vigilants face aux chutes possibles d'objets divers.
    * N'intervenez pas sur les toitures et ne touchez en aucun cas à des fils électriques tombés au sol.
    * Rangez ou fixez les objets sensibles aux effets du vent ou susceptibles d'être endommagés.
    * Installez impérativement les groupes électrogènes à l'extérieur des bâtiments.

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  • Hillary Clinton creuse l’écart dans la primaire démocrate avant le « super Tuesday »

    Le Monde.fr | 28.02.2016 à 04h38 • Mis à jour le 28.02.2016 à 16h41 | Par Gilles Paris (Washington, correspondant) Lien

    Hillary Clinton, à l’université de Caroline du Sud, à Columbia, le 27 février.

    Les campagnes présidentielles se suivent et ne se ressemblent pas pour Hillary Clinton. En 2008, elle avait perdu dans l’Iowa, remporté le New Hampshire puis le Nevada, avant d’être à nouveau défaite en Caroline du Sud face à un jeune sénateur encore peu connu, Barack Obama. Le « Palmetto State » avait donné un avant-goût de la difficulté finalement insurmontable rencontrée dans la course à l’investiture démocrate par l’ancienne First Lady.

    Cette année, Mme Clinton l’a emporté d’un cheveu dans l’Iowa. Elle a été mise en déroute dans le New Hampshire, puis s’est rétablie dans le Nevada, avant de creuser un écart considérable en obtenant 73 % des voix contre 26 % pour son unique adversaire, le sénateur indépendant du Vermont Bernie Sanders, samedi 27 février, en Caroline du Sud.

     

    Le « pare-feu » évoqué par la presse américaine, à savoir le soutien massif dont l’ancienne secrétaire d’Etat bénéficie auprès des électeurs afro-américains, fonctionne donc. Compte tenu du poids de cette communauté dans les Etats du Sud dont une partie se prononcera lors du Super Tuesday, mardi 1er mars, il assure à Mme Clinton un avantage déterminant qui s’ajoute à celui des super-délégués, ces sympathisants démocrates qui choisissent leur candidat en dehors de tout processus électoral.

    Lire aussi :   Primaires démocrates : la bataille du vote noir

    L’ex-première dame bénéficie déjà du soutien d’une fraction importante de ces derniers. Pour l’instant, elle a engrangé 542 d’entre eux, selon les pointages de l’agence Associated Press, alors que M. Sanders n’en compte que 83. Il faut obtenir au moins 2 383 délégués pour s’assurer de l’investiture démocrate pour la présidentielle du 8 novembre.

    Lire aussi :   Primaire démocrate aux Etats-Unis : qui est en tête ?

    M. Sanders doit élargir sa base

    M. Sanders avait cependant anticipé le revers de samedi. C’est d’ailleurs dans le Minnesota, où il fait campagne, qu’il a félicité son adversaire avant d’assurer que la course était loin d’être finie. Si l’arithmétique électorale ne lui est pas favorable, le sénateur du Vermont ne cesse de rappeler que Mme  Clinton bénéficiait d’une très large avance dans les intentions de vote mesurées à titre indicatif au niveau national (de l’ordre de cinquante points) lorsqu’il a annoncé sa candidature, il y a moins d’un an. Cet écart se limite aujourd’hui à environ cinq points.

    Compte tenu de l’écho inattendu suscité par une campagne qui repose sur des propositions radicales (gratuité des études supérieures, hausse massive du salaire horaire minimal, généralisation des couvertures santé), M. Sanders draine depuis l’été des foules considérables lors de ses réunions électorales.

    Ce mouvement se double d’une collecte de fonds sans précédent. Plus de quatre millions de dons ont afflué ces derniers mois dans les caisses du sénateur du Vermont. Ce trésor de guerre lui garantit de pouvoir poursuivre sa campagne aussi longtemps qu’il le souhaitera. Si le Nevada et la Caroline du Sud ont souligné l’ampleur de la tâche qu’il lui reste pour convaincre les Afro-Américains de ne pas soutenir en bloc M me Clinton, il peut espérer compenser ses pertes dans les Etats industriels du nord des Etats-Unis, là où son discours contre des accords de libre-échange synonymes de délocalisation et de désindustrialisation sonne plus authentique que celui de l’ancienne secrétaire d’Etat, et où la part des Afro-Américains dans l’électorat démocrate est moins importante.

    Voir aussi :   En cartes : le rôle du vote afro-américain dans les primaires démocrates

    Le raz de marée attendu dans son Vermont d’élection, mardi, voire des succès dans le Massachusetts et le Minnesota n’empêcheront cependant pas Mme Clinton de creuser encore l’avantage au soir du Super Tuesday. Le doyen de la course à la présidentielle, 74 ans, doit impérativement élargir sa base électorale pour entretenir l’espoir.

    Lire aussi :   Les démocrates ont aussi leur primaire aux Etats-Unis : quand et comment votent-ils ?

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    Gaz de schiste : plusieurs milliers d'opposants réunis dans le Gard

    Au moins 3.500 manifestants, selon les organisateurs, se sont rassemblés, dimanche, à Barjac (Gard) pour demander l'interdiction totale de l'exploration et de l'exploitation du gaz de schiste. Un "rassemblement citoyen" à l'appel des collectifs "Stop au gaz de schiste", dont celui de l'Ardèche.

    • S.M. avec AFP
    • Publié le 28/02/2016 | 15:07, mis à jour le 28/02/2016 | 15:07 Lien
         
    Une importante délégation ardéchoise s'est déplacée à Barjac. © SYLVAIN THOMAS / AFP

    © SYLVAIN THOMAS / AFP Une importante délégation ardéchoise s'est déplacée à Barjac.

    "La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal n'a cessé de nous faire des promesses non tenues, comme tous ses prédécesseurs. On en a assez, si le gouvernement socialiste veut légiférer, il faut qu'il le fasse tout de suite, il ne lui reste que 10 mois", a martelé lors d'une conférence de presse Paul Reynard, l'un des porte-parole du mouvement.

    A défaut, la mobilisation, non violente depuis 2010, se transformera en "blocages". "Nous sommes organisés, s'il faut en arriver là", a menacé Sébastien Espagne, un autre porte-parole.

    Ce rassemblement a été organisé en réaction à la réattribution à Total du permis de recherches de Montélimar par le tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise) le 28 janvier dernier. "Cette décision a vraiment mis en colère les gens. Ca a beaucoup élargi notre mouvement", a commenté M. Reynard. "Les pétroliers comme Total obtiennent des permis sur 15 ans, ils tablent sur un changement de majorité et l'arrivée au pouvoir de partis favorables à l'exploitation du gaz de schiste", a-t-il estimé, faisant allusion au parti Les Républicains.

    Une loi interdisant l'exploration ?

    En 2011, la loi Jacob a interdit la technique de la fracturation hydraulique, mais "la recherche" reste autorisée. Le 30 janvier, Ségolène Royal a fait appel de la décision du tribunal administratif de Cergy-Pontoise devant le conseil d'Etat. "Il n'y aura plus de permis pour rechercher les gaz de schiste et le nouveau code minier, qui est en cours de réforme, intègrera cette interdiction", a assuré la ministre de l'Ecologie sur France 3 dimanche.

    Les collectifs qui appellent à manifester dimanche demandent notamment que "le gouvernement légifère, par une loi claire et précise, pour interdire définitivement toute exploration et toute exploitation des hydrocarbures non conventionnels sur l'ensemble du territoire national."

    Vers 14H30, une marche citoyenne a débuté dans le petit bourg médiéval de Barjac, situé aux confins des monts de l'Ardèche et des Cévennes.
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  • Martine Aubry et ses proches veulent «sortir de la direction du PS»

    Par LIBERATION, avec AFP 28 février 2016 à 11:50 (mis à jour à 15:06)   Lien
     
     

    Martine Aubry, à Lille le 14 janvier. Photo Aimée Thirion pour Libération 
     

    Constatant le faible poids du Parti socialiste dans les décisions prises par l'exécutif, Martine Aubry annonce que ses «amis» vont partir de la direction du PS.

    La maire de Lille Martine Aubry indique qu’elle veut, avec ses amis, «sortir de la direction du Parti socialiste» et qu’elle n’a pas l’intention d’être candidate pour la présidentielle de 2017, dans des propos rapportés par le Journal du Dimanche.

    «Nous allons sortir de la direction du PS, nous souhaitons en discuter avec Jean-Christophe Cambadélis», déclare l’ancienne première secrétaire du PS, quatre jours après avoir publié une tribune dans le Monde contre la politique menée par le gouvernement. Elle ne donne pas davantage de détails, mais deux de ses très proches, les députés François Lamy et Jean-Marc Germain ou encore Gilles Pargneaux, font partie du secrétariat national du Parti socialiste.

    Lire notre décryptageAubry-Valls : la guerre est (re)déclarée

    Interrogé par la Voix du Nord, Gilles Pargneaux, député européen et secrétaire national du PS confirme. «On a l’impression que tout se décide dans un cénacle autour du Premier ministre. Dès lors, pourquoi rester à la direction ?» Il se démarque légèrement de Martine Aubry, visant à la fois au Président et au Premier ministre : «Nous faisons de moins en moins de différence [entre Valls et Hollande], surtout depuis le dernier remaniement.»

    «Il fallait dire que cela suffisait»

    Concernant ses propres ambitions, Martine Aubry confirme au JDD qu’elle ne sera pas candidate en 2017. «Je suis bien à Lille et j’y resterai», promet la maire de Lille. Assurant ne pas avoir prévenu le président François Hollande de cette publication autrement qu’en l’avertissant quinze jours auparavant qu’elle allait s'«exprimer» , elle assure «ne rien demander»«Il était urgent de prendre parti et puisqu’on n’est pas écouté quand on parle en privé ou à l’Assemblée, justifie-t-elle. Il fallait dire que cela suffisait, qu’il est temps de sortir de l’impasse».

    Lire aussi«La gauche progressiste, la gauche moderne, c’est nous !»

    «On ne demande le départ de personne. Ceux de mes amis qui ont été sollicités ont refusé d’entrer au gouvernement, on ne veut aucun poste», détaille Mme Aubry dans l’hebdomadaire. «On veut simplement que ce pour quoi on s’est battus toute notre vie soit préservé», poursuit-elle, insistant : «Et on veut montrer aux gens que la gauche a des solutions»

    «Qu’un Premier ministre socialiste ne se mette pas du côté de ceux qui agissent, qui accueillent des réfugiés, je ne l’accepterai jamais», ajoute-t-elle. Dans sa tribune au Monde, elle avait notamment reproché à Manuel Valls ses critiques contre la politique migratoire ouverte de l’Allemagne.

    LIBERATION avec AFP
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  • Ségolène Royal se dit « prête » à prolonger de dix ans la durée de vie

    des centrales nucléaires

    Le Monde.fr avec AFP | 28.02.2016 à 14h31 • Mis à jour le 28.02.2016 à 14h31   Lien

    La ministre de l’écologie et de l'environnement, Ségolène Royal, à Paris, le 18 février 2016.

    La ministre de l’écologie et de l’énergie, Ségolène Royal, a dit dimanche 28 février être d’accord pour prolonger de dix ans de la durée de vie des centrales nucléaires françaises, qui passerait ainsi de quarante à cinquante ans.

    « Oui, je suis prête à donner ce feu vert, sous réserve de l’avis de l’Autorité de sûreté nucléaire [ASN] », a déclaré Mme Royal sur France 3. La ministre a ajouté que ces centrales exploitées par EDF « sont déjà amorties, donc produiront une électricité meilleur marché » .

    Cette décision s’inscrirait cependant « dans le contexte de la baisse de la part du nucléaire de 75 à 50 % dans la production d’électricité pour monter en puissance sur le renouvelable », tel que prévu par la loi de transition énergétique adoptée l’an dernier.

    Loi de transition énergétique

    Jean-Bernard Lévy, le président-directeur général d’EDF, avait déjà affirmé à la mi-février que « l’Etat [avait] donné son accord pour que nous modernisions le parc actuel de façon à ce que la durée de vie qui a été conçue pour quarante ans, nous la montions à cinquante et soixante ans, sous réserve que la sécurité nucléaire soit garantie » .

    La loi de transition énergétique prévoit de réduire à 50 % la part de l’atome dans la production électrique de la France d’ici à 2025 et plafonne à son niveau actuel de 63,2 gigawatts la production nucléaire du pays.

    Lire aussi :   Nucléaire : imbroglio sur le coût du démantèlement

    Cette dernière disposition contraindra EDF à fermer deux réacteurs, normalement ceux de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), pour compenser la mise en service du réacteur pressurisé européen (European pressurized reactor, EPR) de Flamanville, reportée à la fin de l’année 2018. « Il n’y a pas d’autre fermeture de prévue dans les dix ans à venir », avait souligné M. Lévy.

    Le gouvernement doit présenter prochainement sa programmation pluriannuelle de l’énergie, qui détaillera l’évolution des moyens de production par type d’énergie (nucléaire, gaz, renouvelable, etc.).



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    Super League : les Dragons Catalans

    victorieux 32 à 28 sur Leeds

    Avec 2 défaites au compteur, dont un humiliant 38-10 concédé à domicile face à Hull FC, il y a 15 jours, les Dragons étaient dos au mur. Renforcés par la nouvelle recrue Willie Mason, les Catalans se sont rachetés en s’imposant de justesse, 32 à 28, samedi soir, face au tenant du titre Leeds.

    • FD avec S.Girard et A.Sabatier
    • Publié le 27/02/2016 | 20:57, mis à jour le 27/02/2016 | 21:10  Lien
       
    Perpignan - le talonneur Eloi Pélissier à l'issue de la victoire des Dragons contre Leeds 32 à 28 - 27 février 2016. © F3 LR A.Sabatier

    © F3 LR A.Sabatier Perpignan - le talonneur Eloi Pélissier à l'issue de la victoire des Dragons contre Leeds 32 à 28 - 27 février 2016.


    Les Perpignanais sont allés au bout du suspens pour cette 3ème journée de Super League

    Après avoir joué avec la peur au ventre pendant la première période, les Dragons ont emballé la rencontre dès la reprise en inscrivant deux essais sur leurs deux premières chaines de tenus (24-8 à la 45’). Mais le scénario idyllique va très vite se noircir. Les Rhinos sont touchés, mais pas coulés et les Catalans dominent sans tuer le match.

    Leeds inscrit deux essais en contre et revient dans la partie. Au même moment, des trombes d’eau s’abattent sur les gradins de Gilbert Brutus. Le doute s’installe. Dave Taylor au ras du tenu redonne 10 points d’avance aux Catalans à l’heure de jeu (30-20). Mais la pluie redouble d’intensité et alors que les supporters de Perpignan se réfugient dans le haut des tribunes, les anglais surfent sur l’orage et reviennent encore au score.

    Le ¾ centre de Leeds Kallum Watkins plonge en coin et ramène les siens à deux petits points. Un court avantage que les Dragons sauront conserver sur un terrain devenu piscine et un ballon savonnette qui fera trembler Gilbert Brutus jusqu’à la sirène.
    Au final, l’essentiel est là. Les Dragons, sans rendre une copie parfaite, sont venus à bout du champion en titre et ont rassuré leur public en décrochant leur première victoire de la saison.

    Retrouvez le classement des Dragons catalans en Super League.
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