• Le croiseur russe Moskva, photographié en flammes, avant de couleur dans la mer Noire jeudi 14 avril 2022

    Le croiseur russe Moskva, photographié en flammes, avant de couleur dans la mer Noire jeudi 14 avril 2022 - BFMTV

     

    "Il avait 19 ans, c'était un conscrit"

    C'est un nouveau chapitre de la guerre de communication qui se superpose aux combats entre Ukrainiens et Russes. L'exécutif de la Fédération de Russie a d'abord affirmé que l'équipage du Moskva avait pu être secouru et évacué avant le naufrage. Lundi, toutefois, il avait déjà officialisé les morts de deux marins. Et parmi eux, le fils de Yulia Tsivova.

    "Ils ne m'ont rien dit d'autre, je n'ai eu aucune information sur ses funérailles", a-t-elle confié en larmes au Guardian par téléphone après que son gouvernement lui a confirmé qu'Andreï ne reviendrait pas de la guerre. "Je suis certaine qu'il n'est pas le seul à avoir perdu la vie", a-t-elle ajouté, enchaînant: "Il avait 19 ans, c'était un conscrit".

    Une précision d'autant plus sensible que le pouvoir russe avait juré de préserver la vie de ces jeunes enrolés, mobilisés sans être des militaires de carrière.

    Iegor, le fils de Dmitry Shkrebets, était lui aussi un conscrit. Il officiait comme cuisinier sur le Moskva. Dans un message envoyé au quotidien britannique, il a souligné: "Un conscrit - qui n'est donc pas censé participer activement au combat - fait partie des disparus. Mais comment on peut être porté disparu en pleine mer?"

    200 blessés dans un hôpital militaire de Crimée

    Le père endeuillé va plus loin dans sa remise en cause des discours officiels: "Ils ont dit que tout l'équipage avait été évacué. Mais c'est un mensonge! Un mensonge cruel, cynique".

     

    Sa femme, Irina, a raconté au média russe indépendant The Insider leur visite d'un hôpital de Crimée, où les blessés ont été envoyés, à la recherche de leur fils. Un déplacement qui ne leur a pas permis de le retrouver et soulève plus de questions qu'il ne leur a apporté de réponses.

    "On a regardé tous ces gamins brûlés. Je ne peux pas vous dire à quel point c'était dur, mais on n'a pas trouvé notre fils." "Ils étaient 200 là-bas", a-t-elle chiffré: "Mais ils étaient plus de 500 à bord. Où sont passés les autres?"

    Tous les proches de disparus n'ont pas l'audace des Shkrebets, qui disent avoir été contactés par trois autres familles désireuses de s'associer à leurs démarches. Dmitry Shkrebets a même mis sa requête par écrit. Il a en effet expédié une demande formelle d'information concernant le sort de Iegor au bureau de conscription où celui-ci a été recruté. "On a besoin de réponses écrites à nos questions sur nos enfants, pas de SMS avec des photos et des prières", a-t-il expliqué.

    La règle de l'omerta

    Samedi, pourtant, le ministère russe de la Défense avait diffusé une vidéo montrant apparemment la rencontre entre l'amiral Nikolaï Ievmenov, patron de la marine nationale, et les marins du Moskva après le naufrage. Au milieu des quelques dizaines de matelots présents lors de cette scène, Eskender Djeparov a en tout cas eu le bonheur de reconnaître son frère Akbar, comme il l'a glissé au Guardian: "On était vraiment très heureux de le voir dans cette vidéo de l'équipage à Sébastopol."

    Il a affirmé que son foyer avait même pu l'avoir au téléphone: "Le lendemain de la tragédie, il a appelé notre mère, pour lui dire qu'il était en vie, qu'il allait bien. Qu'elle ne devait pas s'inquiéter." "Il ne nous a pas dit ce qu'il s'était passé, il ne parle pas beaucoup".

    Loin de la propagande ventilée par le Kremlin, c'est bien l'omerta qui règne dans les rangs de ses troupes.

    dossier :

    Ukraine-Russie: la guerre

     
    Robin Verner
    Robin Verner Journaliste BFMTV

     

     

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  • Gironde : Ils inventent une moustiquaire robuste qui rafraîchit également l’air de votre pièce

     

     

     

    INNOVATION Ce couple d’inventeurs girondins ne souhaite pas vendre son idée de moustiquaire, qui a été brevetée, mais la commercialiser en continuant de produire en France

    Elsa Provenzano
    Publié le 18/04/22 à 11h05 — Mis à jour le 18/04/22 à 11h05
     

     

     

    Veuillez fermer la vidéo flottante pour reprendre la lecture ici.

    Cinq astuces pour lutter contre le moustique-tigre à la maison — 20 Minutes

     

    • Nathalie et François Capitaine ont mis au point une moustiquaire, sur support souple ou rigide, qui est présentée comme robuste et rafraîchissant l’air de plusieurs degrés en exploitant un phénomène physique.
    • Le brevet pour cette solution baptisée Mostiglass a été déposé en 2018 mais le développement a été un peu freiné par la crise sanitaire.
    • L’entreprise compte néanmoins plusieurs collectivités parmi ses clients et de nombreux particuliers commencent à être séduits par cette solution sur-mesure.

     

    Vous rêvez de nuits d’été au frais à l’abri des piqûres de moustiques ? Un couple de Girondins a mis au point une moustiquaire d’un genre nouveau après un séjour à l’île Maurice, où prospèrent les moustiques-tigres parmi les plus petits au monde. Réunissant leurs compétences, Nathalie Capitaine, ancienne professeure de physique, et son mari François Capitaine, ancien industriel spécialiste des polymères, ont mis au point Mostiglass breveté en avril 2018 et validé par l’OMS.

    Leur invention protège des insectes piqueurs mais apporte aussi un rafraîchissement dans les pièces où il est installé. Plusieurs collectivités comme les villes de Paris, Montpellier et Agde sont déjà clientes. Et, dans toute la France, les particuliers montrent leur intérêt pour cette solution qui s’installe aux fenêtres, portes-fenêtres et baies vitrées, sous une forme souple ou rigide, sous des formats sur-mesure.

    Comment ça fonctionne ?

    Ils sont partis du constat que les moustiquaires déjà commercialisées peuvent se déformer avec le temps, et sous l’effet du soleil, perdant de leur efficacité. Certaines assombrissent aussi les pièces des habitations. « François s’y connaît bien en polymères et il a choisi de prendre du polycarbonate, raconte Nathalie Capitaine. On a étudié la perforation, réalisée aux lasers, en demandant l’aide du laboratoire accrédité par l’OMS [Organisation mondiale de la santé] pour étudier la forme du trou et pour qu’il valide la plus performante. »

    L’ex-enseignante a travaillé sur la forme des perforations qui jouent sur un effet venturi, un principe physique qui permet « d’accélérer » l’air qui entre, cette décompression s’accompagne mécaniquement d’une baisse de la température. Résultat : au-dessus de 20°C de température extérieure, l’air qui rentre est rafraîchi en traversant le dispositif Mostiglass. « S’il fait 29°C à l’extérieur, il fera 25°C à l’intérieur », explicite Nathalie Capitaine. Et cela peut aller jusqu’à un écart de dix degrés si les températures extérieures sont très élevées, selon les analyses du laboratoire.

    Pour préserver la luminosité des logements, un traitement coloré est appliqué autour de chaque perforation pour permettre à la lumière de pénétrer sans qu’il y ait d'« éclats lumineux ». Les modèles souples Mostiglass dans un enrouleur sont proposés à 35 euros le m2 et à 80 euros le m2 pour les produits rigides.

    Des clients partout en France

    « On répond vraiment un besoin, estime Nathalie Capitaine. Et souvent, les gens réagissent en se demandant pourquoi on n’y a pas pensé plus tôt. » Et en ce mois d’avril qui devrait signer prochainement le retour des moustiques, les particuliers sollicitent de plus en plus la jeune entreprise, dont l’activité a été comme beaucoup d’autres un peu ralentie pendant la crise sanitaire. Récemment, ils ont équipé un particulier qui vit dans la Sarthe. Il ne pouvait jusqu’à maintenant pas profiter de sa véranda sans être assailli de nuées de moustiques à cause de la proximité d’une mare. La plupart de leurs clients habitent sur le pourtour méditerranéen, en Camargue, mais aussi en Alsace, en région parisienne et en Gironde (Bassin d’Arcachon, Médoc).

     
     

    Installé dans la pépinière Cheminnov de l’ENSCPB Bordeaux, le couple prépare son emménagement à Dax, dans les Landes, pour l’année prochaine. « Il y a beaucoup d’inventeurs qui cherchent à vendre leur idée mais nous, on a pour ambition de produire ici en France, souligne François Capitaine. Notre objectif c’est de pouvoir perfectionner l’invention, notamment au contact des clients et de se centrer petit à petit sur la production, en déléguant le contact client et la pose. »

    Pour l’instant, ils n’ont pas d’employés et s’en sortent parce qu’ils ont mis au point un processus très automatisé. Mais ils devront recruter à l’avenir pour faire face à leur développement qu’ils envisagent international. Les villes de Bordeaux et Mérignac ont fait part récemment de leur intérêt pour Mostiglass. Le dispositif pourrait notamment être testé dans les crèches qui accueillent un public fragile et sujet aux virus pour lequel la climatisation n’est pas recommandée. « Mostiglass permet un renouvellement de l’air en douceur », souligne Nathalie Capitaine.

    A la fois remède aux moustiques, dont les populations infestent de plus en plus nos contrées, et à la chaleur, alors que les canicules s’annoncent de plus en plus fréquentes, Mostiglass pourrait avoir un bel avenir devant lui.

     

     

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  • DIRECT. Présidentielle 2022 : Jean Castex entend démissionner "dans les jours qui suivent" une éventuelle réélection

    d'Emmanuel Macron

    En cas de victoire de Marine Le Pen, le Premier ministre et son gouvernement pourraient en revanche rester en poste jusqu'aux législatives, a-t-il laissé entendre, mardi, sur France Inter.

    Jean Castex quitte l\'Elysée après un conseil des ministres, le 13 avril 2022.
    Jean Castex quitte l'Elysée après un conseil des ministres, le 13 avril 2022. (GABRIELLE CEZARD / SIPA)
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    Mis à jour le 19/04/2022 | 15:12
    publié le 19/04/2022 | 06:04

    Ce qu'il faut savoir

    La France connaîtra dimanche le nom de son prochain président, mais quand aura-t-elle un nouveau gouvernement ? Le Premier ministre, Jean Castex, a affirmé, mardi 19 avril, qu'il présenterait sa démission et celle de son gouvernement "dans les jours qui suivent" une éventuelle réélection d'Emmanuel Macron. "Tout dépend du sort des urnes dimanche", a-t-il souligné, sur France Inter, laissant entrevoir la possibilité de rester aux manettes jusqu'aux législatives en cas de victoire de Marine Le Pen, comme le lui permet la Constitution. Suivez notre direct, à cinq jours du second tour de l'élection présidentielle et  à la veille du débat télévisé entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen.

      Claude Chirac lance un "appel clair et net au vote Macron". "Comme l'a dit Jacques Chirac durant toute sa vie, l'heure est au combat contre l'extrémisme." Claude Chirac, fille de l'ancien président Jacques Chirac, et son époux Frédéric Salat-Baroux, ex-secrétaire général de l'Elysée, jugent que "la situation est infiniment plus grave qu'en 2017 et 2002", estime le couple, dans une déclaration transmise à l'AFP. 

      Jordan Bardella invité de franceinfo. Le président du Rassemblement national, soutien de Marine Le Pen, est l'invité des "Matins présidentiels" de franceinfo. De 8h30 à 9 heures, il répondra aux questions de Salhia Braklia et Marc Fauvelle. De 9 heures à 9h30, les auditeurs, téléspectateurs peuvent poser leurs questions au candidat, au 0 809 40 41 42 (prix d’un appel local).

      Emmanuel Macron conserve son avance. A l'approche du second tour de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron conserve son avance sur Marine Le Pen. Le président-sortant dispose de 12 points d'avance dans les intentions de vote, selon le baromètre quotidien réalisé par Ipsos-Sopra Steria pour franceinfo et Le Parisien-Aujourd'hui en France, lundi 18 avril.

      Jean-Luc Mélenchon prend la parole. Silencieux depuis le soir du premier tour, le candidat de l'Union populaire doit s'exprimer sur BFMTV, mardi, à 18h50, après la consultation réalisée auprès de ses soutiens en vue du second tour. Le vote blanc ou nul est arrivé en tête avec 37,65% devant le vote Macron (33,4%) et l'abstention (29%), le soutien à Mme Le Pen n'ayant pas été proposé.

     

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  • Ukraine : Lviv visée par des missiles, des corps dans les rues

    de Marioupol... les infos à retenir ce lundi

     
    • A Marioupol, les habitants tentent de survivre au milieu du chaos. A Marioupol, les habitants tentent de survivre au milieu du chaos. maxppp - Victor
    Publié le 18/04/2022 à 17:50, mis à jour à 17:56

    Des missiles ont frappé lundi Lviv, la principale ville de l'ouest de l'Ukraine, faisant sept morts, et des explosions ont secoué d'autres villes, selon les autorités ukrainiennes, les forces russes poursuivant leurs bombardements après avoir revendiqué le contrôle quasi total du port stratégique de Marioupol, dans le sud du pays.

    Repoussée par la résistance ukrainienne dans le nord, l'armée russe a concentré son offensive terrestre sur le Donbass tout en poursuivant les frappes de missiles en direction d'autres régions du pays, notamment la capitale, Kiev.

     

    Le maire de Lviv, Andri Sadovy, a déclaré que sept personnes avaient été tuées et 11 autres blessées par des tirs de missiles en début de journée sur la ville, située à 60 kilomètres seulement de la frontière polonaise. Selon le gouverneur de la région, elles ont fait sept morts et 11 blessés.

    Du mouvement à Kiev

    À Kiev, un journaliste de Reuters a entendu une série de détonations près du fleuve Dniepr. Les autorités locales n'ont pas encore fourni d'informations officielles sur leur origine.

    Selon le média Suspilne, deux personnes ont été blessées dans des attaques dans la région de Dnipropetrovsk, dans le sud du pays.

     

    La Russie nie viser des civils et elle a rejeté ce que les autorités ukrainiennes présentent comme des preuves d'atrocités, dénonçant une manœuvre visant à faire échouer des pourparlers de paix.

    Moscou présente son offensive en Ukraine comme une "opération militaire spéciale" visant à démilitariser son voisin et à éradiquer des groupes nationalistes présentés comme dangereux. L'Occident et Kiev accusent de leur côté le président russe, Vladimir Poutine, d'agression injustifiée.

    Lundi, le ministère russe de la Défense a déclaré avoir détruit 16 installations militaires en Ukraine, dont cinq structures de commandement, un dépôt de carburants et trois dépôts de munitions.

    Il a ajouté que l'aviation russe avait lancé des frappes contre 108 sites de regroupement des forces armées ukrainiennes et que l'artillerie avait visé 315 objectifs militaires ces dernières heures.

    Bataille sanglante pour Marioupol

    Le Premier ministre ukrainien, Denys Shmyhal, a déclaré que Les soldats ukrainiens retranchés dans les décombres du port de Marioupol continuaient de résister dimanche, après un ultimatum de la Russie leur demandant de déposer les armes.

    "La ville n'est toujours pas tombée", a-t-il déclaré à la chaîne de télévision américaine ABC, ajoutant que les soldats ukrainiens encore sur place poursuivaient le combat et contrôlaient toujours certaines parties de l'agglomération.

    La télévision d'Etat russe a diffusé des images de deux Britanniques faits prisonniers par les troupes russes alors qu'ils combattaient aux côtés des forces ukrainiennes à Marioupol, une vidéo dans laquelle les deux hommes demandent à être échangés contre l'homme d'affaires et homme politique ukrainien prorusse Viktor Medvedtchouk, détenu par Kiev.

    Dans une vidéo publiée par le SBU, le service de renseignement ukrainien, Viktor Medvedtchouk demande quant à lui un échange avec des défenseurs et des habitants de Marioupol.

    La Russie a revendiqué samedi le contrôle des parties urbaines de la ville, quelques combattants ukrainiens étant toujours présents dans l'aciérie Azovstal, qui surplombe la mer d'Azov.

    La chute de Marioupol, assiégée depuis les premiers jours de la guerre lancée le 24 février, permettrait à la Russie de consolider une voie terrestre reliant la péninsule de Crimée qu'elle a annexée en 2014 et les régions aux mains des séparatistes prorusses du Donbass, dans l'est de l'Ukraine.

    Une ville dévastée par la guerre

    Dans les rues de Marioupol, des cadavres recouverts de couvertures gisent au milieu d'arbres déchiquetés et de bâtiments calcinés.

    Des habitants de la ville circulent entre les carcasses de chars et des véhicules civils détruits tandis que des soldats russes contrôlent les papiers des automobilistes. "J'espère qu'ils vont reconstruire", a déclaré Irina, une habitante. "L'été va passer vite et en hiver, ce sera dur."

    Serhiy Gaïdaï, le gouverneur de la région de Louhansk, a déclaré que des combats de rue avaient commencé entre troupes ukrainiennes et russes et il a une nouvelle fois appelé la population à évacuer.

    Plus de 4 millions d'exilés

    Les Russes ont progressé pendant la nuit et pris la ville de Kreminna, a-t-il dit dans un discours télévisé, ajoutant que les autorités ne pouvaient plus assurer l'évacuation de la population de la ville.

    Environ quatre millions d'Ukrainiens ont fui le pays depuis l'invasion russe le 24 février dernier, qui a fait plusieurs milliers de victimes et provoqué un désastre économique.

    Le président ukrainien, Volodimir Zelensky, a déclaré dimanche s'être entretenu avec la directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI), Kristalina Georgieva, au sujet de la stabilité financière de l'Ukraine et de la reconstruction du pays après la guerre.

    L'Ukraine a poursuivi ses efforts en vue d'une adhésion rapide à l'Union européenne, ses représentants ayant rempli un questionnaire qui servira de point de départ à l'UE pour décider de son adhésion.

     

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  • Guerre en Ukraine en direct : l’armée russe a lancé une vaste offensive dans le Donbass et se rapproche de la dernière poche de résistance à Marioupol

    Moscou a confirmé avoir procédé, durant la nuit, à des dizaines de frappes aériennes et d’artillerie dans l’est de l’Ukraine. Les autorités de la région de Louhansk ont appelé les habitants à partir le plus vite possible.

     
     
     
    1 nouvelle publication

     

    14:42 Sur le terrain

    A lire sur « lemonde.fr » : reportage au Donbass, face à l’implacable avancée de l’armée russe

    Malgré l’intensification des frappes sur les villages de la région, stratégique pour Moscou, des habitants demeurent sur place, privés d’eau, de gaz et d’électricité.

    Lire aussi : Guerre en Ukraine : l’implacable avancée de l’armée russe dans le Donbass

     
     

     

    14:41

    La Russie accuse l’Occident de faire durer les hostilités

    Dans ses premières déclarations publiques depuis fin mars, retransmises à la télévision, Sergueï Choïgou, le ministre de la défense russe déclare que la Russie veut « libérer » militairement le Donbass que Moscou considère comme indépendante de l’Ukraine :

    « L’armée russe exécute les tâches fixées par le chef des armées [Vladimir Poutine] pour l’opération militaire spéciale. En conséquence, le plan de libération des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk est mis en œuvre », a-t-il déclaré devant une assemblée de hauts responsables militaires du ministère de la défense et de l’armée, dont le chef d’état-major, Valéri Guerassimov.

    « Les Etats-Unis, et les Etats occidentaux qu’ils contrôlent, font tout pour faire durer au maximum l’opération militaire spéciale. Les livraisons croissantes d’armes étrangères démontrent clairement leur intention, celle que le régime de Kiev se batte jusqu’au dernier des Ukrainiens », a dit M. Choïgou.

    L’intervention du ministre intervient alors que des rumeurs sur son état de santé circulent régulièrement depuis mars, du fait de la rareté de ses apparitions publiques.

     
     
     

     

    14:12

    A Kramatorsk

    Des personnes attendent la distribution de nourriture et de médicaments, à Kramatorsk, oblast de Donetsk, en Ukraine, le mardi 19 avril 2022. Des personnes attendent la distribution de nourriture et de médicaments, à Kramatorsk, oblast de Donetsk, en Ukraine, le mardi 19 avril 2022. PETROS GIANNAKOURIS / AP Un homme met des bâches en plastique sur une fenêtre d’un immeuble d’habitation après un bombardement nocturne à Kramatorsk, en Ukraine, lundi 18 avril 2022. Un homme met des bâches en plastique sur une fenêtre d’un immeuble d’habitation après un bombardement nocturne à Kramatorsk, en Ukraine, lundi 18 avril 2022. ANDRIY ANDRIYENKO / AP Des personnes montent à bord de véhicules pour se rendre dans la ville ukrainienne de Dnipro lors d’une évacuation de civils à Kramatorsk, en Ukraine, mardi 19 avril 2022. Des personnes montent à bord de véhicules pour se rendre dans la ville ukrainienne de Dnipro lors d’une évacuation de civils à Kramatorsk, en Ukraine, mardi 19 avril 2022. ANDRIY ANDRIYENKO / AP

     

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  • Notre live consacré à l’Ukraine se poursuit toute la journée !

    Si vous souhaitez lire nos enquêtes en source ouverte sur la situation en Ukraine, vous les retrouverez ici :

    https://www.lemonde.fr/enquetes-video/

     

    Nous tenons également à jour une carte de la situation en Ukraine, ici :

    Lire aussi : Guerre en Ukraine : suivez sur une carte l’évolution de l’invasion russe au jour le jour

     
     
     

       

    13:27 Tchat

     

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  • « S’il vous plaît, ne nous habituons pas à la guerre », exhorte le pape François

    Le pape François lors de sa traditionnelle bénédiction « urbi et orbi », devant 50 000 fidèles réunis sur la place Saint-Pierre à Rome, le 17 avril 2022. Le pape François lors de sa traditionnelle bénédiction « urbi et orbi », devant 50 000 fidèles réunis sur la place Saint-Pierre à Rome, le 17 avril 2022. TIZIANA FABI / AFP

    Le pape François a appelé dimanche les dirigeants à « entendre le cri de paix des gens » en cette « Pâques de guerre ». « Nous avons vu trop de sang, trop de violence (…). Que l’on arrête de montrer les muscles pendant que les gens souffrent », a lancé le souverain pontife lors de sa traditionnelle bénédiction urbi et orbi, devant 50 000 fidèles réunis sur la place Saint-Pierre à Rome.

    « S’il vous plaît, ne nous habituons pas à la guerre, engageons-nous tous à demander la paix (…). Que ceux qui ont la responsabilité des nations entendent le cri de paix des gens », a-t-il exhorté, provoquant les applaudissements de la foule.

    Le chef spirituel de plus d’un milliard de catholiques a longuement insisté sur la nécessité de la paix pour « l’Ukraine martyrisée, si durement éprouvée par la violence et par la destruction de la guerre cruelle et insensée dans laquelle elle a été entraînée » avec l’invasion russe. Le souverain pontife a dit penser aux « nombreuses victimes ukrainiennes », citant « les millions de réfugiés et de déplacés internes, les familles divisées, les personnes âgées restées seules, les vies brisées et les villes rasées ». « J’ai dans les yeux le regard des enfants devenus orphelins », a-t-il ajouté.

    Il a aussi salué les « signes encourageants », comme « les portes ouvertes de nombreuses familles et communautés qui accueillent des migrants et des réfugiés dans toute l’Europe », y voyant « une bénédiction pour nos sociétés, parfois dégradées par tant d’égoïsme et d’individualisme ».

     

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