• Explosion

    Turquie : au moins quatre morts dans

    un attentat suicide au cœur d’Istanbul

    Par AFP 19 mars 2016 à 10:32 (mis à jour à 11:15) Lien

     

     

     

     

     

     

     

     

    Des passants courent loin de l'explosion qui a retenti sur l'avenue Istiklal, à Istanbul, le 19 mars 2016. AFP

    Un attentat suicide survenu samedi matin sur la grande rue piétonne et commerçante Istiklal, en plein cœur d’Istanbul, a fait au moins 4 morts, dont l'auteure de l'attaque, et 20 blessés, ont rapporté les chaînes d’information. Cette rue, centre névralgique de la plus grande ville de Turquie, a été entièrement bouclée après l’attentat, a précisé CNN-Türk. L’attaque s’est produite devant un centre commercial de cette rue fréquentée par des milliers de personnes chaque jour.

    Un hélicoptère survolait la zone où sont arrivés des artificiers de la police, selon les chaînes de télévision.

    A l’approche du Newroz, le nouvel an kurde du 21 mars, les craintes de nouveaux attentats sont dans tous les esprits en Turquie. Le pays est en état d’alerte maximale depuis l’an dernier après un attentat suicide qui a tué 103 personnes en octobre devant la gare d’Ankara, attribué par les autorités turques aux jihadistes de l’Etat islamique (EI).

    Un autre attentat à la voiture piégée, dimanche dernier, a coûté la vie à 35 personnes dans le cœur de la capitale turque après un attentat similaire, le 17 février, qui avait tué 29 personnes, également dans le centre d’Ankara. Ces deux attaques ont été revendiquées par un groupe radical kurde proche des rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui a promis de continuer ses attaques contre les forces turques. Celles-ci ont lancé au début de l’année une vaste opération sécuritaire contre les bastions kurdes du sud-est anatolien à dominante kurde.

    A lire aussiL’attentat d’Ankara, révélateur d’un «fiasco sécuritaire»

    AFP
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  • Aux prud'hommes, les salariés défilent pour réclamer salaires, primes et congés

    Par LEXPRESS.fr avec AFP , publié le 18/03/2016 à 11:27

    Placés sous le feu des projecteurs par le projet de loi travail, les prud'hommes permettent aussi de trancher les impayés de salaires, de congés ou de primes.

    Placés sous le feu des projecteurs par le projet de loi travail, les prud'hommes permettent

    aussi de trancher les impayés de salaires, de congés ou de primes.

    AFP/Eric Cabanis

    Le conseil de prud'hommes de Paris traite chaque jour des dizaines de litiges en référé. Dans la salle, se côtoient salariés sans ressources, petits patrons et avocats des deux camps.

    "J'ai deux enfants, 1100 euros de loyer, pas de salaire depuis janvier": placés sous le feu des projecteurs par le projet de loi travail sur le thème des licenciements abusifs, les prud'hommes permettent aussi de trancher les impayés de salaires, de congés ou de primes. "Je faisais tout, le carrelage, l'électricité, la plomberie. Polyvalent et plus. J'ai pas été payé entre mars et juillet 2015. Le patron me donnait de petits acomptes", explique S. Il réclame 6300 euros d'impayés. Le société n'est pas venue, comme souvent, ce qui n'empêche pas l'audience. 

    Au 27 rue Louis Blanc, dans le 10 arrondissement de Paris, l'une des 210 juridictions prud'homales françaises, les litiges en référé défilent par dizaines tous les jours. Les affaires "se ressemblent beaucoup. On finit par avoir des réflexes", explique Max Nordmann, président d'audience - côté salariés, membre de Force ouvrière - depuis 2002. Ses trois livres de référence: le code de procédure civile, le code civil et le code du travail. 

     
     

    Salle de cinéma, agence immobilière...

    Médaille dorée autour du cou, épaulé par un conseiller - côté patronat - et une greffière, assis à une table massive, il préside ce jour des litiges en référé, portant pour la plupart sur les salaires, les primes ou les indemnités de licenciement impayés . Dans la salle, se côtoient salariés, petits patrons, avocats des salariés et des employeurs, société de construction, salle de cinéma, agence immobilière, mais aussi grosse entreprise d'assurance, grande marque de luxe, boutique de joaillerie réputée... 

    LIRE AUSSI >> "Le salarié va tout faire pour être licencié et récupérer la clientèle" 

    "Je ne peux pas continuer comme ça!", lance P. Licencié économique depuis le début du mois, lui n'a pas perçu les salaires de janvier et de février. L'audience est reportée de plusieurs semaines. "C'est bon pour vous, le 9 mai?", lui demande la greffière. "Pas possible plus tôt? Vous savez, je suis au chômage, moi, je viens quand vous voulez!", lui répond P., agacé. 

    "J'ai rien pour vivre, je fais comment?"

    T. réclame 19 000 euros, soit cinq mois de salaires impayés: "je suis à découvert, j'ai rien pour vivre, je fais comment?" Son ancienne société, victime d'un braquage à l'automne 2015, "ne conteste pas la somme réclamée mais demande d'attendre encore", répond l'avocate de l'employeur. Finalement, les deux parties aboutissent en cours d'audience à un compromis: un paiement échelonné sur cinq mois. En référé, où les affaires sont tranchées dans un délai de deux à six mois, "entre 60 et 70% des décisions sont positives aux salariés", estime Max Nordmann. 

    Des salariés ont les moyens de s'offrir un avocat, payé en moyenne 1500 euros pour ouvrir l'affaire et en pourcentage - 10% minimum - de la somme obtenue. Une aide juridictionnelle est ouverte aux personnes percevant un salaire mensuel inférieur à 1000 euros. Il est également possible de se faire assister gratuitement par un syndicat. "C'est très compliqué pour ceux qui viennent seuls. Ils ne connaissent pas la loi", souligne Max Nordmann. 

    Trois ans de procédure

    H. C., ex-salariée d'un cabinet de recrutement, affronte seule l'avocat de son ancienne entreprise, qui refuse de lui verser les indemnités pour clause de non-concurrence, plus de 6000 euros. Voix chevrotante, mains tremblantes, elle expose les motifs. Le président lui conseille d'attaquer au fond. "Je ne peux pas, je n'ai pas les moyens. En plus, voyez comme je suis...je suis entachée émotionnellement par cette histoire", murmure -t-elle. Aller "au fond", c'est en prendre pour des années de procédure, en raison du manque de locaux, de greffiers, de juges départiteurs. En référé, le délai d'un renvoi à Paris tourne autour de cinq semaines. Au fond, il grimpe à huit mois. 

    LIRE AUSS >> "Face aux délais, beaucoup de salariés renoncent à leurs droits" 

    "Avec les renvois, on arrive facilement à trois ans", relève David Van der Vlist, trésorier du Syndicat des avocats de France. Les décisions prud'homales faisant l'objet d'un appel dans 62% des cas, on arrive facilement à cinq ans, soulignent les avocats. À nouveau, l'État vient d'être poursuivi par 300 salariés pour délais "déraisonnables". Sur la dizaine d'affaires entendues ce jour-là en référé, sept ont eu une issue favorable pour les salariés, une a été renvoyée au fond et deux transférées au juge départiteur.  

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  • Algérie: Al-Qaïda revendique l'attaque à la roquette contre un site gazier

    Par AFP , publié le 18/03/2016 à 11:23 , mis à jour à 23:30

    Des habitants se promènent dans les rues du village d'In Salah dans le sud de l'Algérie, près duquel un site gazier a été attaqué par des jihadistes le 18 mars 2016, sans faire de victime

    Des habitants se promènent dans les rues du village d'In Salah dans le sud de l'Algérie, près duquel

    un site gazier a été attaqué par des jihadistes le 18 mars 2016, sans faire de victime

    afp.com/FAROUK BATICHE

    Alger - Les jihadistes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ont revendiqué l'attaque à la roquette qui a visé vendredi un site gazier du sud de l'Algérie sans faire de victime, trois ans après une prise d'otages meurtrière sur un autre complexe gazier du pays.

    L'attaque a eu lieu sur le site de Khrechba près de la région d'In Salah (1.300 km au sud d'Alger), selon des employés et les compagnies qui l'exploitent, l'Algérien Sonatrach, le Britannique BP et le Norvégien Statoil. 

    D'après SITE, une organisation américaine qui surveille les sites internet islamistes, Aqmi a affirmé sur la messagerie Telegramm avoir tiré " plusieurs roquettes" sur le site et avoir notamment visé BP, "le pilleur de notre richesse". 

     

    Le ministère algérien de la Défense a indiqué que "deux obus de fabrication artisanale sont tombés, vendredi matin, près du poste de contrôle d'un site de la Sonatrach à Khrechba (...) sans causer de perte humaine ou matérielle". 

    "Cette tentative d'attentat terroriste" a été mise en échec par l'intervention du détachement de l'armée en charge de la protection du site, a précisé le ministère dans un communiqué. 

    L'un des employés du site, joint par l'AFP au téléphone, a précisé "qu'un groupe terroriste a attaqué vers 06H00 du matin à la roquette le site gazier à Khrechba"dans le Sahara algérien. 

    Le complexe, qui comprend deux bases de vie et un centre de production, est protégé par une clôture de sécurité le long de laquelle des militaires sont postés en permanence, a-t-il dit sous le couvert de l'anonymat. 

    "Les obus semblent avoir été tirés de loin" et l'armée est aussitôt intervenue, a-t-il poursuivi. 

    Dans un communiqué, la compagnie Statoil a elle aussi évoqué des "projectiles tirés de loin", en affirmant que ses trois employés étaient "sains et saufs". 

    "Nous sommes en contact avec nos partenaires et nous cherchons à assurer la sécurité des personnes" sur place, a de son côté indiqué BP, qui a dit dans un communiqué avoir été informé d'une attaque à la roquette n'ayant pas fait de victime. 

    La Sonatrach a elle précisé que cette "tentative d'attentat n'avait "eu aucun impact sur la production" du site. 

    - Appel à la vigilance - 

    Cette attaque intervient trois ans après la prise d'otages meurtrière d'In Amenas, autre site gazier du sud algérien. 

    Le 16 janvier 2013, un groupe de 32 islamistes, venus du Mali, avait pris en otage des centaines d'employés du complexe de Tiguentourine, à 40 km d'In Amenas. Les forces spéciales avaient lancé trois jours plus tard un assaut pour les libérer. Au total, 40 employés de dix nationalités ont été tués ainsi que 29 assaillants. 

    Une organisation islamiste proche d'Al-Qaïda, les "Signataires par le sang", avait revendiqué l'attaque lancée selon ce groupe en représailles à l'intervention militaire française au Mali. 

    Depuis, les autorités algériennes ont chargé des agents de sécurité de protéger les sites économiques gérés par des étrangers. 

    Le patron de l'armée algérienne, le général Ahmed Gaïd Salah, a récemment appelé à une vigilance accrue face à "l'aggravation inédite" de la situation sécuritaire dans la région notamment en Libye et en Tunisie. 

    Le sud-est de l'Algérie est frontalier de la Libye, pays en proie au chaos où sévit notamment le groupe Etat islamique (EI). 

    Le nord-est algérien est lui frontalier de la Tunisie, qui a été frappée en 2015 par trois attentats meurtriers spectaculaires revendiqués par l'EI et le 7 mars par des attaques jihadistes d'une ampleur sans précédent à Ben Guerdane, près de la Libye. 

    Alger a déployé des milliers de militaires le long de la frontière avec ces deux pays pour parer à d'éventuelles infiltrations de jihadistes, selon la presse locale. 

    La semaine dernière, l'armée avait annoncé avoir tué trois islamistes armés non loin de la frontière tunisienne et saisi six systèmes de missiles anti-aériens Stinger. 

    L'Algérie, qui est membre de l'Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep) et l'un des principaux exportateurs de gaz au monde, tire plus de 95% de ses recettes extérieures des hydrocarbures mais elle a perdu près de 50% de ses revenus extérieurs en raison de la chute des prix du brut depuis 2014. 

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  • Economie / Politique > Politique 18/03/16 - 13h49   lien
    Biodiversité: l'Assemblée vote l'interdiction des néonicotinoïdes


    Jean Pierre Clatot/AFP Des abeilles entrent et sortent des cadres de ruche

    le 31 mai 2012 à Pont de Claix (Isère)

    L'Assemblée nationale a voté jeudi soir l'interdiction, sans dérogation, des insecticides néonicotinoïdes, jugés nocifs notamment pour les abeilles, mais repoussée au 1er septembre 2018, via un amendement PS au projet de loi sur la biodiversité.

    Au terme d'un débat intense de plus de deux heures sur une quarantaine d'amendements et sous-amendements, où la droite et quelques socialistes ont cherché à contrer une telle issue, les députés ont adopté, par 30 voix contre 28, un amendement en ce sens du président de la commission du Développement durable, Jean-Paul Chanteguet (PS).

    L'objectif, a déclaré son auteur, est d'"adresser un signal fort aux groupes chimiques, aux agriculteurs, et à l'exécutif".

    Un arrêté fournira "des réponses concrètes aux exploitants agricoles, confrontés à la brusque apparition d’un ravageur, qui pourrait compromettre leurs récoltes". Et la liste des alternatives aux néonicotinoïdes sera déterminée sur la base d’un avis de l’Anses (l'Agence française de sécurité alimentaire et sanitaire).

    "Le législateur doit prendre ses responsabilités en interdisant l’utilisation de ces molécules, tout en permettant à la profession agricole de s’adapter", plaide l'auteur de la mesure dans son exposé des motifs.

    Les députés LR et UDI, dont certains ont reproché aux partisans d'une interdiction générale de "rechercher une victoire symbolique, politique, médiatique", ont martelé que la mesure allait encore "pénaliser" des agriculteurs français, déjà en crise, ou qu'il n'y avait pas jusqu'alors d'alternatives moins nuisibles.

    BERTRAND GUAY/AFP Le président de la commission du Développement durable,
    Jean-Paul Chanteguet (PS), à l'Assemblée nationale à Paris le 14 mai 2014


    BERTRAND GUAY/AFP Le président de la commission du Développement durable, Jean-Paul Chanteguet (PS), à l'Assemblée nationale à Paris le 14 mai 2014

    L'interdiction générale des néonicotinoïdes avait été réintroduite en commission, à partir du 1er janvier 2017. À l’initiative de la France, l’Union européenne a restreint certains de leurs usages en 2013, mais ils sont encore très largement utilisés.

    Or plusieurs centaines d'études scientifiques ont prouvé la nocivité des néonicotinoïdes sur les abeilles et pollinisateurs sauvages mais aussi sur les invertébrés aquatiques et terrestres, les poissons, les oiseaux et au final l’être humain, ont argumenté les écologistes et certains socialistes. Ces molécules, bien plus puissantes que le DDT, "retiré", ont un mécanisme similaire à la nicotine, a argumenté Gérard Bapt (PS), médecin de profession, demandant "qui conseillerait à une femme enceinte de fumer".

    Outre la "responsabilité" vis-à-vis des générations futures, invoquée par plusieurs élus, dont la rapporteure, les défenseurs de l'interdiction ont souligné que les agriculteurs eux-mêmes faisaient "les frais" de ces produits.

    Dans une démarche inhabituelle, Stéphane Le Foll avait envoyé vendredi aux députés une lettre pour les appeler à ne pas faire de telles "interdictions brutales" au seul niveau français, par souci affiché notamment d'éviter les "distorsions" de concurrence avec les autres agriculteurs européens. Procédé qui a "peu surpris" Ségolène Royal, a-t-elle lâché jeudi sur BFMTV, disant comprendre sa "préoccupation" de défense des agriculteurs mais fustigeant "les combats d'arrière-garde sur le maintien notamment des pesticides".

    Sur ces produits "extrêmement dangereux pour les abeilles, pour notre santé, pour notre environnement", la secrétaire d’État chargée de la Biodiversité, l'écologiste Barbara Pompili, a plaidé jeudi dans l'hémicycle pour "des solutions responsables, qui puissent s'appliquer".

    "2018 fait un peu moins couteau sous la gorge que 2017 et permet d'avancer", a-t-elle notamment jugé, se montrant aussi favorable à des dérogations dans certains cas.

    Mais un amendement de la rapporteure, la socialiste Geneviève Gaillard, prévoyant explicitement des dérogations ponctuelles a, lui, été rejeté.

    A demie satisfaite, car elle aurait préféré une interdiction dès 2017, avant un potentiel changement de majorité, l'ex-ministre Delphine Batho a cependant twitté que "le combat n'est pas terminé" car le texte repartira au Sénat avant de revenir à l'Assemblée.

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  • Turquie: Erdogan presse l’Europe de renoncer à sa complaisance envers la rébellion kurde

    Par AFP 18 mars 2016 à 10:37 (mis à jour à 14:26) Lien

    Le président turc Recep Tayyip Erdogan, lors d'un discours à Ankara, le 16 mars 2016 Photo ADEM ALTAN. AFP

    Le président turc Recep Tayyip Erdogan a choisi vendredi le moment délicat où son pays négocie à Bruxelles un accord sur les migrants pour lancer une nouvelle attaque contre l’Europe, l’accusant cette fois de complaisance pour la rébellion kurde.

    Cinq jours après l’attentat meurtrier d’Ankara, M. Erdogan a saisi l’occasion d’un discours commémorant la bataille de Gallipoli (1915) pour accuser sans détour les pays de l’Union européenne (UE) de ne pas le soutenir dans sa lutte contre le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), pourtant considéré par eux comme un groupe «terroriste».

    «Il n’y a pas de raison que la bombe qui a explosé à Ankara (...) n’explose par un jour dans une autre ville en Europe», a-t-il dit, «malgré cette réalité, les pays européens ne font pas attention, comme s’ils dansaient dans un champ de mines».

    A titre d’exemple, l’homme fort de Turquie a affirmé que des partisans du PKK avaient été autorisés à arborer ses drapeaux près du bâtiment de la Commission européenne.

    «Ce n’est pas honnête (...) ils ont capitulé face à la terreur», a-t-il fulminé. «Une nouvelle fois, j’en appelle aux pays qui soutiennent directement ou indirectement les organisations terroristes: vous nourrissez une vipère en votre sein».

    Cette énième sortie anti-européenne de M. Erdogan est intervenue alors que son Premier ministre Ahmet Davutoglu négociait avec l’UE un plan d’action sur les migrants.

    En échange de son aide pour ralentir leur flot vers l’Europe, Ankara a placé la barre très haut: relance des discussions d’adhésion, doublement de l’aide financière, suppression des visas européens pour ses citoyens.

    Mais certains des 28 rechignent à satisfaire les Turquie en s’inquiétant de la dégradation de la situation des droits de l’Homme, notamment en lien avec le conflit kurde. La chancelière allemande Angela Merkel lui a reconnu le droit à une réponse armée «proportionnée» face au PKK mais s’est aussi inquiétée du «traitement des Kurdes».

    Dimanche soir, Ankara a été frappée par son deuxième attentat suicide en moins d’un mois. Une voiture piégée a foncé sur un arrêt de bus de la très fréquentée place Kizilay d’Ankara, faisant 35 morts et plus de 120 blessés.

    - 'Deux poids, deux mesures' -

    Comme celui du 17 février (29 morts), il a été revendiqué par un groupe radical dissident mais proche du PKK, les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), en représailles à la mort de civils pendant les opérations de l’armée et la police contre la rébellion dans plusieurs villes du sud-est anatolien.

    Les capitales occidentales ont toutes condamné l’attaque mais le ministre de la justice turc les a accusées vendredi d’avoir «deux poids, deux mesures».

    «Ceux qui se lèvent contre le terrorisme lorsqu’il frappe l’Europe ne le font pas quand il s’agit de la Turquie», a déploré Bekir Bozdag, «nous recevons des messages de condoléances mais il n’y a pas d’opération contre ceux qui mènent ces attaques».

    La diaspora kurde est importante en France, en Belgique ou en Allemagne.

    Moins d’une semaine après l’attentat d’Ankara, la menace reste au plus haut en Turquie, où les TAK ont annoncé de nouvelles opérations.

    Jeudi soir, la police a neutralisé une voiture bourrée de 150 kg d’explosifs stationnée près d’un bâtiment officiel dans la province de Diyarbakir (sud-est).

    L’Allemagne a fermé jeudi son ambassade à Ankara, son consulat général à Istanbul et ses écoles dans les deux villes en raison d’un risque d’attentat. Le consulat et les deux établissements scolaires sont restés fermés vendredi.

    L’ambassade des Etats-Unis à Ankara a mis en garde ses ressortissants en Turquie contre de possibles attentats et leur a recommandé d'«éviter tout rassemblement politique ou manifestation» lors du fêtes du Nouvel an kurde prévues dimanche et lundi.

    Embarrassé par les critiques qui dénoncent les ratés de ses services de sécurité, M. Erdogan a réagi en relançant la guerre contre les «complices» des «terroristes» kurdes, élus, intellectuels ou journalistes.

    Depuis plusieurs jours, il presse le Parlement de lever l’immunité de députés prokurdes poursuivis pour «propagande terroriste» et la police multiplie les arrestations de partisans de la cause kurde, suscitant de nouvelles réactions indignées en Europe.

    AFP
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    Opération policière à Molenbeek : Salah Abdeslam blessé et neutralisé (DIRECT)

    Rédaction en ligne   Publié le vendredi 18 mars 2016 à 13h56 - Mis à jour le vendredi 18 mars 2016 à 17h48 Lien

    Belgique

    Des empreintes de l'homme le plus recherché d'Europe ont été découvertes à Forest. La traque s'est poursuivie cet après-midi à Molenbeek, rue des Quatre Vents. Où Salah Abdeslam a été neutralisé. Suivez notre direct.

    Dix coups de feu ont été entendus à quelques mètres de la maison où ont lieu les opérations en cours à Molenbeek. Les secours sont arrivés sur les lieux très rapidement. A quelques mètres de la maison, un homme a été abattu par les forces spéciales. Deux autres sont blessés, dont Salah Abdeslam. Ce dernier a été neutralisé.


    La police semble avoir utilisé des grenades en direction de la maison où se déroule l'intervention des forces spéciales. Cette grosse opération policière est organisée suite à la découverte d'empreintes digitales appartenant au présumé terroriste le plus recherché d’Europe, Salah Abdeslam, dans l'appartement de Forest perquisitionné ce mardi. Ses empreintes digitales ont également été découvertes sur un verre, selon des informations confirmées par le parquet fédéral.

    Intervention des unités spéciales à Molenbeek

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      ALERTE - Salah Abdeslam est ARRETE et BLESSE

      ALERTE - Salah Abdeslam est blessé ! Un autre homme serait blessé. Salah Abdeslam est donc toujours en vie.
      by DH 5:12 PM
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    L’UE et la Turquie s’accordent pour ralentir l’afflux de migrants

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 18.03.2016 à 17h10      Lien

     
    Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a présenté le projet vendredi au premier ministre turc, Ahmet Davutoglu.

    Les 28 pays membres de l’Union européenne ont approuvé un accord négocié toute la matinée à Bruxelles entre le président du Conseil européen et le premier ministre turc Ahmet Davutoglu.

    Les dirigeants de l’Union européenne se sont mis d’accord sur une série de propositions visant à trouver avec la Turquie une solution pérenne pour tarir le flux de migrants qui frappe à la porte de l’Europe. Celles-ci ont été présentées par le président du Conseil européen, Donald Tusk, au premier ministre turc, Ahmet Davutoglu.

    Ce texte prévoit que tous les migrants arrivant dans les îles grecques à compter de dimanche seront renvoyés vers la Turquie. Confrontée à la plus grave crise migratoire depuis 1945, l’UE sollicitait depuis six mois la Turquie pour qu’elle l’aide à endiguer les flux en Mer Egée. La mesure phare de ce texte prévoir le renvoi de tous les nouveaux migrants arrivant en Grèce depuis la Turquie, y compris les demandeurs d’asile.

    L’ONU s’inquiète des risque d’explusions arbitraires

    Au terme d’une première séance de travail jeudi les chefs d’Etat et de gouvernement des 28 s’étaient entendus sur une « position commune » intégrant les « lignes rouges » posées par les uns et les autres à un premier projet d’accord ébauché le 7 mars.

    L’ONU a relevé un « risque de possibles expulsions collectives et arbitraires », mais les Européens assurent rester dans les clous du droit international en promettant à chaque demandeur d’asile, qui arrivera sur les côtes grecques à partir de dimanche, un examen individualisé de sa requête et le droit de faire appel de la décision de renvoi. « Construire des murs, discriminer des gens ou les renvoyer n’est pas une réponse au problème », avait encore insisté vendredi matin le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon.

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  • Grosse opération en cours à Molenbeek pour retrouver Salah Abdeslam, un homme abattu par les forces spéciales (DIRECT)

    Rédaction en ligne   Publié le vendredi 18 mars 2016 à 13h56 - Mis à jour le vendredi 18 mars 2016 à 17h09    Lien

    Belgique

    Des empreintes de l'homme le plus recherché d'Europe ont été découvertes à Forest. La traque se poursuit cet après-midi à Molenbeek, rue des Quatre Vents. Suivez notre direct.

    Dix coups de feu ont déjà été entendus à quelques mètres de la maison où ont lieu les opérations en cours à Molenbeek. Les secours sont arrivés sur les lieux très rapidement. A quelques mètres de la maison, un homme aurait été abattu par les forces spéciales.

    La police semble également utiliser des grenades en direction de la maison où se déroule l'intervention des forces spéciales. Cette grosse opération policière est organisée suite à la découverte d'empreintes digitales appartenant au présumé terroriste le plus recherché d’Europe, Salah Abdeslam, dans l'appartement de Forest perquisitionné ce mardi. Ses empreintes digitales ont également été découvertes sur un verre, selon des informations confirmées par le parquet fédéral.

    Le dispositif de sécurité mis en place par la police est important.


     

    L'homme tué mardi est un logisticien des attentats de Paris

     

    Six policiers français et belges, qui pensaient mener une perquisition de routine, se sont retrouvés sous un tir nourri d'armes automatiques mardi passé. L'un des trois hommes présents dans l'appartement a été tué par un tireur d'élite de la police, il était candidat au suicide. Mais deux autres ont pris la fuite et sont toujours "activement recherchés". L'homme tué mardi n'était autre que Mohamed Belkaïd, l'un des logisticiens des attentats de Paris. Celui-ci utilisait le faux nom de Samir Bouzid. L'information a été confirmée par le parquet fédéral dans le communiqué suivant:

    "Le parquet fédéral confirme que les devoirs d’enquête actuellement effectués à la suite de la perquisition menée le 15 mars rue du Dries à Forest ont permis de déterminer que le soi-disant Samir BOUZID, signalé à rechercher, serait plus que vraisemblablement Mohamed BELKAID, né le 9 juillet 1980, de nationalité algérienne. L’intéressé a été neutralisé par les unités spéciales lors de l’intervention du 15 mars.

    Pour rappel, l’avis de recherche du 4 décembre 2015 précisait que Salah ABDESLAM s’était rendu à deux reprises à Budapest en Hongrie dans le courant du mois de septembre 2015 au moyen d’un véhicule de location. Le 9 septembre 2015, il avait été contrôlé sur le trajet entre la Hongrie et l’Autriche à bord d’un véhicule Mercedes, en compagnie de deux personnes. Celles-ci faisaient usage de fausses cartes d’identité belges au nom de Samir BOUZID et Soufiane KAYAL.

    La fausse carte d’identité au nom de Samir BOUZID a également été utilisée quatre jours après les attentats de Paris, le 17 novembre vers 18h, dans une agence Western Union en Région bruxelloise. C’est de là qu’une somme de 750 euros avait été transférée à Hasna AIT BOULAHCEN, la cousine d’Abdelhamid ABAAOUD. Tous les deux décèderont peu après lors de l’assaut à Saint-Denis. Des images avaient été enregistrées lors de ce transfert d’argent."

    Les enquêteurs avaient établi un possible lien entre l'appartement de Forest et une cache à Charleroi occupée par l'un des commandos de Paris juste avant leur départ pour la France.

     

    A Charleroi, la police avait relevé des traces ADN de Chakib Akrouh, qui s'est fait exploser à St-Denis cinq jours après les attentats, les empreintes digitales d'Abdelhamid Abaaoud, considéré comme l'un des principaux organisateurs des attaques ayant fait 130 morts, et de Salah Abdeslam, suspect clé toujours en fuite.

     

    • il y a 2 minutes
      Toujours les infos de SELON La Dernire Heure, Les Deux hommes blesses (parmi Lesquels sur Salah Compte Abdeslam), seraient retranches Dans la maison. L'operation is Fait loin d'etre finie!
    • il y a 4 minutes
      Les medias are pris de nec plus Filmer la rue des 4 vents.
    • il y a 6 minutes
      ALERTE - Salah Abdeslam Serait bénisse! Un autre homme Serait bénisse. Salah Abdeslam Serait Fait Toujours en EDDV.
    • il y a 7 minutes
      Charles Michel is au 16, rue de la loi. Pour rappel, un sommet non europen lieu ACTUELLEMENT. Le mais est Couleur de Pressothérapie non accordance with La Turquie Sur la question des migrants. Le Premier ministre is revenu en urgence rue de la Loi.
    • il y a 8 minutes
      Tout se Fait droultrs vite SCÉ Derniers jours.

      - Mardi, opration, rue Dries fusillade Forest, mort de Belkad-Bouzid.
      - Vendredi: dcouverte de traces ADN de Salah Abdeslam Dans l'appartement de Forest, opration de grande Envergure Molenbeek, rue des 4 vents. Un mort, non identifi, Deux blesss, ne pas Salah abdeslam, according to DH

     

     

     

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  • Football   

    Quarts de finale de la Ligue des champions : Le PSG affrontera Manchester City

    Le 18/03/2016 à 12:12:00 | Mis à jour le 18/03/2016 à 13:19:19     Lien
     
    Le Paris Saint-Germain affrontera Manchester City en quarts de finale de la Ligue des champions, dont le tirage au sort a eu lieu ce vendredi. Le match aller aura lieu au Parc des Princes le 6 avril.
     
     
     
    Effectué ce vendredi midi à Nyon (SUI), le tirage au sort des quarts de finale de la Ligue des champions a désigné Manchester City comme adversaire du Paris-Saint-Germain. Le match aller aura lieu le 6 avril au Parc des Princes, le retour (12 avril) en Angleterre.

    Tombeur du Dynamo Kiev au tour précédent, City (4e) éprouve quelques difficultés cette saison en Premier League, surtout depuis que l'arrivée de Pep Guardiola, qui succèdera à Manuel Pellegrini la saison prochaine, a été annoncée. Pour ce quart de finale, le défenseur belge Vincent Kompany, blessé au mollet et indosponible pendant plusieurs semaines, est d'ores et déjà absent.

    Les deux clubs ne se sont croisés qu'une fois en Coupe d'Europe : lors de la saison 2008-2009, Paris avait fait match nul sur le terrain de City (0-0) en phase de groupes de la Ligue Europa (score final 0-0). 
     

    Le tirage au sort intégral

    Wolfsburg – Real Madrid
    Bayern – Benfica
    Barcelone - Atlético de Madrid
    PSG - Man.City
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