• Brésil: le pays coupé en deux,

    la tempête politico-judiciaire fait rage

    Par AFP 19 mars 2016 à 04:49 (mis à jour à 16:34) Lien

     

     

    Manifestation de sympathisants de gauche en soutien de la présidente Dilma Rousseff,

    le 18 mars 2016 à Brasilia Photo BETO BARATA. AFP

    Le Brésil était samedi plus divisé que jamais, l’avenir de la présidente de gauche Dilma Rousseff et de son prédécesseur Luiz Inacio Lula da Silva restant suspendu au bon vouloir de la justice et de députés.

    Lula, qui fut le plus populaire président de l’histoire du Brésil, entre 2003 et 2010, est-il ou non ministre?

    Vendredi soir, dans un nouvel épisode du feuilleton judiciaire, un juge du Tribunal suprême fédéral (STF), plus haute juridiction du pays, a suspendu son entrée récente au gouvernement, y voyant une «forme d’obstruction des mesures judiciaires» alors qu’il est soupçonné de corruption.

    Selon le site juridique spécialisé Jota, le Tribunal, seule instance pouvant confirmer ou annuler cette suspension, ne se réunira pas avant le 30 mars, en raison des vacances de Pâques.

    Pendant 11 jours, Lula, icône de la gauche brésilienne, ne peut donc exercer ses fonctions de chef de cabinet (quasi-Premier ministre) de Dilma Rousseff, qui l’avait nommé mercredi.

    Plus important encore, il redevient simple justiciable.

    Dans ce laps de temps, le juge Sergio Moro, qui soupçonne Lula de corruption et blanchiment d’argent dans le cadre du scandale autour du groupe pétrolier d’Etat Petrobras, «peut ordonner sa détention (provisoire) mais il devra démontrer qu’il existe des faits la justifiant», a affirmé à l’AFP Carlos Gonçalves, professeur de droit de l’Université catholique de Sao Paulo.

    Renouant avec les accents de tribun de sa jeunesse de leader syndical, Lula avait harangué vendredi la foule de ses partisans à Sao Paulo: «Nous n’allons pas accepter qu’il y ait un coup d’Etat au Brésil!».

    La journée de mobilisation de la gauche brésilienne a vu 267.000 militants et sympathisants, selon la police, défiler dans 55 villes du pays.

    C’est dix fois moins que les trois millions de Brésiliens descendus dans les rues la semaine dernière pour réclamer le départ de la chef de l’Etat.

    «Nous voulons la démission de Dilma et la prison pour Lula, puis pour tous les politiciens corrompus, quel que soit leur parti», confiait samedi Bruno Balestrero, acteur de 27 ans, dans une manifestation anti-gouvernement à Sao Paulo.

    - 'L’exercice du pouvoir républicain' -

    Dans le géant d’Amérique latine, hôte des jeux Olympiques de Rio en août prochain mais paralysé par la récession économique et la tempête politico-judiciaire autour du Parti des travailleurs (PT) au pouvoir, les défilés des deux camps se succèdent depuis plusieurs mois, reflétant une société profondément divisée.

    «Les cris des putschistes ne vont pas me faire dévier de mon cap», a clamé jeudi Dilma Rousseff, elle aussi en danger alors que le Parlement se penche sur une éventuelle procédure de destitution.

    La Commission spéciale de 65 députés chargée de rendre un premier avis a entamé vendredi ses travaux à marche forcée, souhaitant les boucler d’ici un mois, sous l’impulsion du président du Congrès des députés Eduardo Cunha, farouche adversaire de Mme Rousseff et poursuivi dans le scandale Petrobras.

    L’opposition accuse la présidente d’avoir sciemment maquillé les comptes publics l’année de sa réélection, en 2014.

    Vendredi soir, l’Ordre général des avocats (OAB) a apporté son soutien à la procédure de destitution. «Il faut admettre qu’il y a, en effet, des éléments juridiques complets qui mènent à une demande de destitution pour des actes comptables» réalisés par la présidente, a expliqué le porte-parole du dossier pour l’OAB, Erick Venancio Lima do Nascimento.

    Il a rejeté les accusations de coup d’Etat brandies par la gauche: cette procédure «est l’exercice du pouvoir républicain», a-t-il souligné.

    Jusqu’à présent, le président Fernando Collor de Mello (1990-1992) avait été le seul dans l’histoire du pays à être destitué, pour corruption.

    Mais, selon Waldir Pucci, spécialiste de science politique interrogé par l’agence d’Etat Agencia Brasil, dans son cas «il y avait unanimité». Après les manifestations de vendredi, il est clair qu'«une partie de la société soutient Dilma».

    Le rapport de la Commission sera soumis à l’Assemblée plénière des députés: si les deux tiers (342 sur 513) prononcent la mise en accusation de la présidente devant le Sénat, elle serait écartée de ses fonctions pendant 180 jours au maximum. Il faudrait ensuite les deux tiers des sénateurs (54 sur 81) pour la destituer.

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  • Présidentielle au Congo: toutes les communications coupées dimanche

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    Brazzaville - Toutes les communications seront coupées dimanche, jour d'élection présidentielle au Congo, sur ordre des autorités pour éviter la publication illégale de résultats, a-t-on appris samedi de source gouvernementale.

    La coupure s'étendra à la journée du lundi 21 mars, selon une lettre adressée par le ministre de l'Intérieur Raymond Mboulou aux opérateurs de télécommunications et dont l'AFP a obtenu une copie.

    Pour des raisons de sécurité et de sûreté nationales, veuillez bloquer toutes les communications, SMS y compris, pour les journées du 20 et 21 mars 2016, peut-on lire dans cette lettre.

    Cette décision gouvernementale n'entraîne aucune entrave au vote et n'entrave en rien l'accès de l'opposition aux résultats, mais l'Etat cherche à se prémunir contre la publication illégale de résultats, a-t-on déclaré de source gouvernementale.

    Le téléphone n'est pas un outil démocratique qui justifierait son admission dans les bureaux de vote, a-t-on ajouté de même source.

    Disant craindre des fraudes et n'avoir aucune confiance dans la commission électorale nationale, cinq candidats d'opposition à la présidentielle ont créé une commission technique parallèle chargée de compiler les résultats à la sortie des bureaux de vote.

    L'opposition qui compte avoir ses observateurs dans tous les bureaux du pays comptait compiler ses propres résultats, sur la base des procès-verbaux de chaque bureau, qu'ils comptaient photographier à l'aide de téléphones portables, pas pour les comparer à ceux publiés in fine au niveau national par la Commission nationale électorale indépendante (CNEI).

    Dimanche, le président Denis Sassou Nguesso, qui cumule plus de 32 ans de pouvoir, brigue un nouveau mandat face à huit candidats. Sa candidature à été rendue possible par un changement de constitution qualifie de coup d'Etat constitutionnel par l'opposition.


    (©AFP / 19 mars 2016 17h37)

     
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  • Ben Ali condamné à 10 ans de prison

    Tunisie

    Zine El Abidine Ben Ali a été condamné par contumace pour «abus de pouvoir».

    Mis à jour à 18h57     Lien
    Ben Ali est désormais en exil.

    Ben Ali est désormais en exil.
    Image: Keystone

    Le président tunisien déchu se trouve en exil en Arabie saoudite depuis 2011. L'ex-dictateur a été condamné dans de multiples affaires ces cinq dernières années, notamment pour corruption. Il a aussi été condamné à la prison à perpétuité pour la répression sanglante de manifestations lors de la révolution (338 morts).

    Le tribunal de première instance de Tunis l'a condamné jeudi à une nouvelle peine de dix ans de prison dans le cadre d'une affaire liée à une agence publicitaire, a affirmé à l'AFP le porte-parole du parquet, Kamel Barbouche, confirmant des informations de presse. Il a été reconnu coupable d'avoir «usé de sa qualité afin de procurer des avantages injustifiés, causant un préjudice à l'administration», selon la même source, qui n'a pas été en mesure de fournir d'autres détails.

    Sollicité, l'avocat de Zine el Abidine Ben Ali, Mounir Bensalha, restait injoignable samedi matin.

    Tunisiens nostalgiques

    D'après l'édition de samedi des quotidiens Assabah et Al-Maghreb, l'ancien président était intervenu personnellement pour que l'Office du tourisme tunisien accorde un marché à l'étranger à une agence de publicité détenue par un de ses proches. Al-Maghreb ajoute que l'agence en question a été rémunérée sans même honorer le contrat.

    Ben Ali, qui vit dans la discrétion à Jeddah, en Arabie saoudite, a gouverné la Tunisie d'une main de fer pendant 23 ans (1987-2011).

    Lundi, le porte-parole du gouvernement Khaled Chouket avait indiqué sur les ondes d'une radio privée souhaiter le retour de Ben Ali au pays.

    Face aux difficultés actuelles de la Tunisie, aussi bien économiques que sécuritaires, une nostalgie de l'ère Ben Ali s'est répandue dans une frange de la société, mais l'ancien président reste largement discrédité dans l'opinion.

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  • Tunisie: accrochages à Ben Guerdane, deux terroristes tués

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    Tunis - Deux terroristes ont été tués samedi dans des accrochages avec les forces de sécurité à la périphérie de Ben Guerdane dans le sud de la Tunisie, théâtre début mars d'une attaque jihadiste d'une ampleur sans précédent, ont indiqué les autorités.

    Les affrontements ont également fait quatre blessés, trois civils et un membre des forces de l'ordre, selon les mêmes sources.

    Au cours des opérations sécuritaires et militaires à Ben Guerdane, les forces de sécurité et l'armée ont abattu deux terroristes retranchés dans une maison (...) dans les environs de la ville, ont indiqué les ministères de la Défense et de l'Intérieur.

    Dans un communiqué commun, ils font état d'un échange de tirs entre les terroristes et les forces de l'ordre qui s'apprêtaient à perquisitionner la maison, précisant que trois civils ont été blessés ainsi qu'un membre de la Garde nationale (gendarmerie).

    Les autorités avaient auparavant fait état de deux accrochages ayant opposé samedi les forces de sécurité à des groupes armés dans l'ouest de la Tunisie, faisant un blessé parmi les soldats.

    Un militaire a été blessé lors d'un échange de tirs entre des unités de l'armée et un groupe terroriste au Mont Semmama dans le gouvernorat de Kasserine (centre-ouest), avait déclaré à l'AFP le lieutenant-colonel Belhassen Oueslati, porte-parole du ministère de la Défense parlant d'une opération toujours en cours, sans plus de détails.

    Ailleurs dans le pays, trois terroristes ont ouvert le feu avant l'aube contre un poste de police dans la localité de Sakiet Sidi Youssef (nord-ouest) à la frontière avec l'Algérie, selon un communiqué du ministère de l'Intérieur.

    Il y a eu un échange de tirs entre les agents de sécurité du poste et les terroristes qui ont ensuite pris la fuite, a indiqué le ministère sans faire état de victime. Les unités de la Garde nationale ratissent le secteur à la recherche des terroristes.

    La Tunisie et l'Algérie partagent une frontière d'environ 1.000 kilomètres.

    La Tunisie fait face depuis 2011 à l'essor de la mouvance jihadiste responsable de la mort de dizaines de policiers et de soldats ainsi que de touristes.

    Le 7 mars, des dizaines de jihadistes ont lancé des attaques d'une ampleur sans précédent à Ben Guerdane, près de la frontière libyenne. Ces attaques, qui n'ont pas été revendiquées mais que les autorités ont attribuées au groupe jihadiste Etat islamique (EI), ont coûté la vie à 13 agents de sécurité et sept civils. 49 jihadistes sont également morts.


    (©AFP / 19 mars 2016 19h39)

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  • Arrestation d'Abdeslam: un coup important porté à l'organisation terroriste Daech en Europe

     

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    Paris - L'arrestation vendredi à Bruxelles de Salah Abdeslam, suspect-clé des attentats de novembre à Paris, est un coup important porté à l'organisation terroriste Daech en Europe, a estimé samedi le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.

    Les opérations de la semaine écoulée ont permis de mettre hors d'état de nuire plusieurs individus qui ont fait la preuve de leur extrême dangerosité et de leur totale détermination, a-t-il dit au sortir d'un conseil de défense à l'Elysée.

    Salah Abdeslam devra répondre de ses actes devant la justice française, a ajouté le ministre.

    Personnage clef des attentats les plus meurtriers jamais commis en France, Salah Abdeslam fait l'objet depuis le 24 novembre 2015 d'un mandat d'arrêt européen émis par un juge français, ce qui doit faciliter sa remise à la justice française.

    Le mandat d'arrêt européen permet d'éviter la procédure internationale standard, l'extradition, souvent plus lourde et incertaine.

    Dans le cadre des procédures ouvertes à la suite des attentats du 13 novembre, dix individus ont été mis en examen, dont deux en France et huit en Belgique, a rappelé Bernard Cazeneuve, précisant que d'autres individus sont encore activement recherchés.

    Il a tenu à saluer l'engagement sans failles des autorités belges, en particulier dans la traque de Salah Abdeslam, ainsi que la bonne coopération des services français et belges.

    En France, depuis le début de l'année, ce sont déjà 74 individus, en lien avec des activités terroristes, qui ont été interpellés. 37 ont été mis en examen, 28 ont été écroués, a encore dit le ministre de l'Intérieur.

    Selon lui, ces résultats constituent, face à un niveau de menace qui reste extrêmement élevé, un encouragement à poursuivre sans relâche nos efforts.

    Nous gagnerons la guerre contre le terrorisme en agissant sans trêve ni pause, a-t-il ajouté.


    (©AFP / 19 mars 2016 11h55)
     
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  • Fox News dénonce «l'obsession maladive»

    de Donald Trump envers sa journaliste

    Megyn Kelly

    R.T. | 19 Mars 2016, 15h23 | MAJ : 19 Mars 2016, 15h23      Lien
     
    Megyn Kelly, journaliste politique de Fox News, est devenue la cible favorite de Donald trump. 
    Megyn Kelly, journaliste politique de Fox News, est devenue la cible favorite de
    Donald trump.  AFP

    L'empire Fox contre-attaque. La chaîne de télévision Fox News a vivement réagi après une nouvelle attaque de Donald Trump contre sa journaliste Megyn Kelly, dénonçant «l'obsession maladive» du candidat républicain à la Maison Blanche envers la présentatrice qu'il critique depuis des mois.

     
     

     «Les attaques au vitriol de Donald Trump contre Megyn Kelly, et son obsession extrême, maladive pour elle, sont en dessous de la dignité d'un candidat à la présidence qui aspire à la plus haute fonction du pays», a réagi Fox News dans un communiqué vendredi soir, après un nouveau tweet du milliardaire contre Megyn Kelly.

    Donald Trump a appelé sur Twitter à boycotter l'émission de la journaliste, affirmant qu'elle était «malade, et la personne (à la réputation) la plus surfaite de la TV».

    Everybody should boycott the @megynkelly show. Never worth watching. Always a hit on Trump! She is sick, & the most overrated person on tv.

     




    «Megyn est une journaliste exemplaire et une des présentatrices de premier plan en Amérique, nous sommes extrêmement fiers de son travail phénoménal et continuons à la soutenir pleinement, face au déferlement quotidien sans fin d'agressions verbales sexistes et grossières de Trump», a écrit la chaîne d'information.

    Donald Trump a récemment surnommé la journaliste de 45 ans «Megyn Kelly la folle»(crazy @megynkelly), attaque répétée une demi-douzaine de fois sur Twitter ces derniers jours. Il s'attaque à elle quasi quotidiennement sur le réseau social.

    Crazy @megynkelly supposedly had lyin' Ted Cruz on her show last night. Ted is desperate and his lying is getting worse. Ted can't win!





    Megyn Kelly ne répond pas directement

    Trump la prend pour cible depuis des mois, depuis qu'en août dernier Megyn Kelly l'avait interpellé sur ses propos misogynes, en rappelant que Donald Trump traitait les femmes qu'il n'aime pas de «gros cochons», «chiennes» ou «animaux dégoûtants». «On pouvait voir du sang sortir de ses yeux, du sang sortir de son... où que ce soit», avait alors réagi Donald Trump, entraînant une polémique.

    Depuis, Trump la traite régulièrement de «loser»(«ratée»), «bimbo», «surfaite»... et depuis peu de «folle». La journaliste, mère de trois jeunes enfants, anime une émission en soirée sur Fox News, «The Kelly File», l'une des plus regardées des chaînes câblées. Megyn Kelly n'a pas directement répondu aux nouvelles attaques de Trump, mais elle a posté sur son compte Twitter un sondage selon lequel la moitié des Américaines ont une opinion «très défavorable» d

    Half of U.S. women have 'very unfavorable' view of Trump: poll http://reut.rs/1ppK7U9  via @Reuters#

    Photo published for Half of U.S. women have 'very unfavorable' view of Trump: poll

    Half of U.S. women have 'very unfavorable' view of Trump: poll

    Real estate billionaire Donald Trump's coarse rhetoric has won him some fans, but there's at least one large group in America that is increasingly unimpressed: women.

    reuters.com
    u milliardaire républicain.
     
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  •  Terrorisme: Macky Sall invite les autres pays africains à s’inspirer de l’exemple des forces spéciales ivoiriennes

     
    Publié le samedi 19 mars 2016  |  APA   Lien
     
    Bassam:
    © Abidjan.net par Marc-Innocent
    Bassam: le Président sénégalais rend hommage aux victimes
    Le président de la République du Sénégal SEM. Macky Sall s`est rendu à Grand Bassam ce Samedi 19 Mars 2016 en vue de rendre hommage aux victimes de l`attentat terroriste du dimanche dernier.
     
     

     

         
     

     
     

     

     

    Le Chef de l’Etat sénégalais Macky Sall a invité, samedi, à Abidjan les autres Etats africains à s’inspirer de l’exemple des forces spéciales ivoiriennes dont la ‘’réaction et la réactivité’’ a permis de limiter les dégâts lors de l’attaque terroriste de Grand-Bassam qui a fait dimanche dernier une vingtaine de morts et plusieurs blessés.

    ‘’Tous nos collègues doivent s’inspirer de cette expérience ivoirienne pour mettre à niveau nos forces spéciales et de sécurité’’, a déclaré Macky Sall à l’issue d’une rencontre avec son homologue ivoirien Alassane Ouattara. « Nous avons noté avec beaucoup de fierté votre réaction et la réactivité des forces de votre armée », a-t-il ajouté en s’adressant à M. Ouattara.

    « Au nom du peuple sénégalais et de la CEDEAO, je suis venus vous apporter les condoléances les plus attristées à la suite de ce lâche attaque terroriste », a encore ajouté Macky Sall qui assure la présidence en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

    Il s’est part ailleurs félicité de la réaction de son homologue ivoirien. « Nous avons noté avec fierté votre réaction en tant que Chef de l’Etat et chef suprême des armées, celle de la bonne réaction des forces spéciales », a souligné le président sénégalais.

    « Avec la CEDEAO et vous en tant que président de l’UEMOA, nous allons prendre des mesures additionnelles en plus de celle qui sont déjà prises par la Côte d’Ivoire », a conclu Macky Sall qui s’était rendu aupravant dans la ville balnéaire de Grand-Bassam où il a rendu hommage aux victimes.

    Prenant la parole à son tour, Alassane Ouattara a apprécié cette démarche de Macky Sall. « Je voudrais vous remercier d’avoir effectué le déplacement à la veille d’un scrutin (référendum constitutionnel au Sénégal) », a déclaré M. Ouattara selon qui « nous apprécions beaucoup ce soutien que vous venez nous apporter après toutes ces tournées de campagne ».

    M. Sall a été déjà précédé en terre ivoirienne par ses homologues du Togo (Faure Gnassingbé), du Bénin (Thomas Yayi Boni) et du Liberia (Ellen Johnson Sirleaf) ainsi que des délégations ministérielles de la France, du Maroc, du Ghana et du Burkina Faso.

    MC/ls/APA
     
     

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  • Le bourgmestre de Bruxelles Yvan Mayeur l'annonce sur son compte Twitter : Salah Abdeslam, suspect-clé des attentats de Paris, et un de ses complices ont été emmenés ce matin hors de l'hôpital Saint-Pierre de Bruxelles, où ils étaient soignés. On ne connaît pas leur destination.

    Les deux hommes avaient été légèrement blessés lors de leur arrestation hier. Ils devraient être rapidement entendus par la police et un juge d'instruction.

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  • Explosion

    Turquie : au moins quatre morts dans

    un attentat suicide au cœur d’Istanbul

    Par AFP 19 mars 2016 à 10:32 (mis à jour à 11:15) Lien

     

     

     

     

     

     

     

     

    Des passants courent loin de l'explosion qui a retenti sur l'avenue Istiklal, à Istanbul, le 19 mars 2016. AFP

    Un attentat suicide survenu samedi matin sur la grande rue piétonne et commerçante Istiklal, en plein cœur d’Istanbul, a fait au moins 4 morts, dont l'auteure de l'attaque, et 20 blessés, ont rapporté les chaînes d’information. Cette rue, centre névralgique de la plus grande ville de Turquie, a été entièrement bouclée après l’attentat, a précisé CNN-Türk. L’attaque s’est produite devant un centre commercial de cette rue fréquentée par des milliers de personnes chaque jour.

    Un hélicoptère survolait la zone où sont arrivés des artificiers de la police, selon les chaînes de télévision.

    A l’approche du Newroz, le nouvel an kurde du 21 mars, les craintes de nouveaux attentats sont dans tous les esprits en Turquie. Le pays est en état d’alerte maximale depuis l’an dernier après un attentat suicide qui a tué 103 personnes en octobre devant la gare d’Ankara, attribué par les autorités turques aux jihadistes de l’Etat islamique (EI).

    Un autre attentat à la voiture piégée, dimanche dernier, a coûté la vie à 35 personnes dans le cœur de la capitale turque après un attentat similaire, le 17 février, qui avait tué 29 personnes, également dans le centre d’Ankara. Ces deux attaques ont été revendiquées par un groupe radical kurde proche des rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui a promis de continuer ses attaques contre les forces turques. Celles-ci ont lancé au début de l’année une vaste opération sécuritaire contre les bastions kurdes du sud-est anatolien à dominante kurde.

    A lire aussiL’attentat d’Ankara, révélateur d’un «fiasco sécuritaire»

    AFP
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