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Au moins 13 morts et 35 blessés dans des explosions à Bruxelles
Une double déflagration s’est produite vers 8 heures, dans le grand hall des départs de l’aéroport de Zaventem. Plus tard dans la matinée, une autre a eu lieu au métro proche du Parlement européen.LES FAITS
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- Plusieurs explosions ont eu lieu mardi matin dans le centre de Bruxelles. Le bilan provisoire est de 13 morts et 35 blessés, selon le parquet fédéral ;
- Une double explosion a eu lieu à l'aéroport Zaventem vers 8 heures, dans le grand hall des départs ;
- Une autre explosion est survenue à la station de métro Maelbeek, dans le quartier des institutions européennes. L'ensemble du service de métro de la ville a été fermé ;
- L'origine de ces explosions est pour l'heure inconnue : le gouvernement belge a toutefois précisé que la piste d'un attentat était "investiguée". Un conseil national de sécurité sera convoqué dans la journée ;
- Le niveau d'alerte antiterroriste est passé à son maximum ;
- Un numéro d'urgence pour les personnes qui auraient des proches dans les endroits concernés a été activé : 00 (32) 2 506 47 11.
Le Monde il y a une minuteLe Monde il y a 2 minutesAucun salarié d'American Airlines blessé
American Airlines a indiqué qu'aucun de ses salariés n'avait été répertorié comme blessé dans les explosions survenues mardi matin à l'aéroport international de Bruxelles.Des informations non confirmées circulant sur les réseaux sociaux ont indiqué que l'explosion s'était produite près du comptoir d'enregistrement d'American Airlines à l'aéroport de la capitale belge.La compagnie a refusé de commenter ces éléments mais a précisé dans un communiqué qu'elle « prenait soin de ses clients, salariés et contractuels ». Elle a ajouté que son vol numéro 751, qui aurait dû partir de Bruxelles pour Philadelphie mardi, avait été annulé.Le Monde il y a 3 minutesBernard Cazeneuve, le ministre de l'intérieur français annonce que 1 600 policiers supplémentaires ont été déployés en France, aux frontières et dans les infrastructures de transport, depuis ce matin.Le Monde il y a 3 minutesVous êtes nombreux à nous poser des questions sur une éventuelle fermeture de la frontière entre la France et la Belgique, annoncée par certains médias français. Cette information n'est pour l'heure pas confirmée, mais nos journalistes travaillent sur le sujet.Le Monde il y a 7 minutesLe quotidien "Le Soir" indique que le Palais royal de Bruxelles, qui abrite les bureaux du roi des Belges, est bouclé.#Bruxelles Le Palais royal bouclé en raison d'un colis suspect http://bit.ly/1S2Et1x
Thalys il y a 16 minutesLa circulation est à présent entièrement à l'arrêt
Le Monde il y a 24 minutesVidéo : évacuation du métro de Bruxelles par les voies
Le Monde.frL’ensemble du service de métro dans la ville a été fermé et le niveau d’alerte antiterroriste est passé, pour l’ensemble de la Belgique, à son niveau maximal.Le Monde il y a une minuteLe premier ministre belge Charles Michel demande aussi à la population "d'éviter tout déplacement" à Bruxelles :Pour le moment, nous demandons à la population d'éviter tout déplacement. Call centre de centre de crise : 1771.
Le Monde il y a une minuteThibaut il y a 4 minutesY-a-t-il eu des revendications ?
Bonjour,l'origine des explosions est pour l'heure inconnue. Le gouvernement belge a toutefois précisé que la piste d'un attentat était "investiguée". Un conseil national de sécurité sera convoqué dans la journée.Le Monde il y a 2 minutesAvez-vous des informations sur les trains thalys censés faire étape à Bruxelles aujourd'hui ? Silence radio de leur part actuellement.
Bonjour François, vous êtes nombreux à nous poser cette question. Pour l'instant, nous n'arrivons pas non plus à obtenir des informations auprès des responsables du Thalys.Le Monde il y a 5 minutesNous demandons à tous les voyageurs de ne pas prendre le train vers Bruxelles. La circulation y est interrompue. #SNCB
Le Monde il y a 8 minutesAnnelo il y a 17 minutesAu final combien de stations de métro ont été touchées par des explosions 1, 2 3 ?Bonjour,Nous savons pour l'heure que des blessés sont sortis de la station de métro Maelbeek, dans le quartier européen de la capitale belge (vous pouvez consulter le plan du métro ci-dessous). Mais nous ignorons pour l'heure où l'explosion a eu lieu précisément : dans une station, dans plusieurs stations, dans une rame ? Nous vous en dirons plus dès que nous aurons des informations plus précises.Le plan du métro de BruxellesLe Monde il y a 10 minutesLa sécurité a été renforcée dans les gares et les aéroports en France :- A l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Le dispositif de prévention et de sécurisation est en cours de déploiement dans chacun des huit terminaux de l'aéroport et dans ses deux gares, « avec contrôles des trains en provenance de Bruxelles et mobilisation d'équipes cynophiles », selon une source aéroportuaire ;
- A l'aéroport d'Orly. Des renforts policiers et quatre patrouilles supplémentaires de véhicules légers blindés sont en route ;
- A l'aéroport de Toulouse, la sécurité a aussi été renforcée ;
- La gare du Nord à Paris est ouverte, mais la sécurité y est renforcée, avec un déploiement de forces supplémentaires. Le trafic entre Paris et Bruxelles est toutefois suspendu.
Martin Buxant il y a 10 minutesParacommandos protègent accès au bureau du Premier ministre. #Bruxelles
Le Monde il y a 13 minutesLe premier ministre britannique, David Cameron, a annoncé la tenue d'une réunion d'urgence liée à ces explosions "dans la matinée" sur son compte Twitter.
"Je suis choqué et inquiet des événements à Bruxelles. Nous ferons tout notre possible pour aider", a également déclaré le premier ministre britannique.Le Monde il y a 16 minutesVoici une carte de l'aéroport de Bruxelles-ZaventemLe Monde il y a 16 minutesSécurité renforcée à l'aéroport londonien de Gatwick"La sécurité des passagers et des employés à Gatwick est la priorité absolue de l'aéroport. En raison des terribles incidents à Bruxelles, nous avons augmenté notre présence sécuritaire et les patrouilles à l'aéroport", a déclaré un porte-parole de l'aéroport.Le Monde il y a 20 minutesOn parle de la gare du Nord bouclé actuellement. qu'en est t'il réellement.
Bonjour Thibault, selon nos informations, la gare du Nord à Paris, d'où partent les trains pour Bruxelles, est ouverte, mais la sécurité y a été renforcée.Selon une source à la SNCF, la gare de Bruxelles Midi est désormais fermée, et le trafic entre Paris et Bruxelles suspendu.Enfin, toujours selon nos informations, comme en novembre, environ 12 000 personnels de sécurité et forces de l'ordre son déployés dans les transports dans toute l'Ile-de-France.Tant la SNCF, qu'ADP (Aéroports de Paris) et la RATP indiquent que le niveau de vigilance (Vigipirate) n'a jamais baissé et qu'il est donc au niveau de sécurité élevé.Eurostar il y a 25 minutesDERNIERE INFO - Le trafic de/à Bruxelles est suspendu - Nous vous conseillons de ne pas venir en gare et d'échanger vos billets
Le Monde il y a 29 minutesEn France, le Quai d'Orsay a ouvert une cellule de crise :#Bruxelles Une cellule de crise est ouverte au Quai d'Orsay : 01 45 55 80 00 http://www.fdip.fr/qBxSh #Zaventem
Evacuation du metro juste avant Maelbeek #brussels traumatisant
Le Monde il y a 31 minutesSi on ne sait pas encore la nature exacte des explosions qui ont frappé la capitale belge, on sait effectivement que la Belgique a été plusieurs fois touchée par des attentats :L'attaque meurtrière la plus récente remonte au 24 mai 2014, au Musée juif de Belgique, à Bruxelles. Quatre personnes avaient été tuées par le Français Mehdi Nemmouche. Le train Thalys, qui relie Amsterdam à Paris en passant par Bruxelles a été attaqué par un homme seul, le 21 août 2015, avant d'être maîtrisé par deux soldats américains à bord du train. Bilan : plusieurs blessés.Mais La Libre Belgique rappelle que l'aéroport de Zaventem avait déjà été touché par un attentat en 1979. Trois terroristes palestiniens avaient lancé par-dessus une passerelle des grenades sur des passagers qui débarquaient du vol El Al en provenance d’Israël. Il y avait eu douze blessés et l’attaque avait incité les autorités belges à revoir la sécurité de l’aéroport, notamment en mettant des filets protecteurs au-dessus des galeries suspendues par lesquelles passaient des passagers.
Chronologie : en 35 ans, la Belgique plusieurs fois frappée par le terrorisme
Le Monde.frLe pays, souvent considéré comme une « base arrière » de djihadistes européens, a connu plusieurs événements liés au terrorisme.
Y'avait-il déjà eu des attentats à Bruxelles ?
Le Monde il y a 31 minutesLe Monde il y a 31 minutes
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Explosions en série à Bruxelles :
ce que l'on sait
Deux explosions ont eu lieu ce matin à l'aéroport de Zaventem, suivies d'une autre dans le métro. Un premier bilan fait état d'au moins un mort et des blessés. La Belgique entière est placée en alerte de niveau 4.
L'ObsPublié le 22 mars 2016 à 08h55Deux explosions ont eu lieu à l'aéroport de Bruxelles-National ce mardi 22 mars, faisant au moins un mort et des blessés et entraînant la fermeture de l'aérogare, a annoncé la radio télévision publique belge RTBF. Un peu plus tard, une autre déflagration est survenue à la station de métro Maelbeek, dans le quartier européen de Bruxelles.
Les explosions dans l'aéroport ont eu lieu près d'une porte d'embarquement vers les Etats-Unis, fauchant un grand nombre de personnes, selon un témoin cité par la radio publique francophone RTBF. Le témoin fait état de "beaucoup de gens avec du sang sur eux".
Un mort et des blessés
Selon la police fédérale belge, les explosions ont fait au moins un mort et plusieurs blessés.
Une première explosion a été entendue dans le hall des départs, puis une deuxième déflagration, selon des médias belges. Ces derniers ajoutent que de nombreuses personnes ont quitté l'aéroport en courant, abandonnant leurs bagages sur place. De la fumée s'échappait du bâtiment, selon les images retransmises par les médias belges.
Des tirs et des cris en arabe auraient été entendus avant les explosions, selon des témoins cités par l'agence Belga.
Trois charges explosives auraient été trouvées dans le hall des départs, rapporte la RTBF :
#Zaventem: 3 charges explosives trouvées dans le hall des départs
Un numéro d'urgence est mis en place pour les personnes qui auraient des proches dans les endroits concernés : 02 506 47 11.
Explosion dans le métro
Un peu plus tard dans la matinée, une explosion est survenue dans une station de métro Maelbeek, dans le quartier européen de Bruxelles, faisant des blessés.
Des blessés à la station de métro Maelbeek #Zaventem >>http://www.rtbf.be/info/societe/detail_bruxelles-une-explosion-a-ete-entendue-a-l-aeroport-de-zaventem?id=9247658 …
Bruxelles: une explosion a été entendue à l'aéroport de Zaventem
Selon plusieurs témoins sur place, une explosion a retenti à l'aéroport bruxellois de Zaventem ce mardi matin peu avant 8h. Un témoin a vu plusieurs blessés dans le hall des départs face à l'hôtel...
rtbf.beDeux explosions ont eu lieu à l'aéroport de Bruxelles-National ce mardi 22 mars, faisant au moins un mort et des blessés et entraînant la fermeture de l'aérogare, a annoncé la radio télévision publique belge RTBF. Un peu plus tard, une autre déflagration est survenue à la station de métro Maelbeek, dans le quartier européen de Bruxelles.
Les explosions dans l'aéroport ont eu lieu près d'une porte d'embarquement vers les Etats-Unis, fauchant un grand nombre de personnes, selon un témoin cité par la radio publique francophone RTBF. Le témoin fait état de "beaucoup de gens avec du sang sur eux".
Un mort et des blessés
Selon la police fédérale belge, les explosions ont fait au moins un mort et plusieurs blessés.
Une première explosion a été entendue dans le hall des départs, puis une deuxième déflagration, selon des médias belges. Ces derniers ajoutent que de nombreuses personnes ont quitté l'aéroport en courant, abandonnant leurs bagages sur place. De la fumée s'échappait du bâtiment, selon les images retransmises par les médias belges.
Des tirs et des cris en arabe auraient été entendus avant les explosions, selon des témoins cités par l'agence Belga.
Trois charges explosives auraient été trouvées dans le hall des départs, rapporte la RTBF :
#Zaventem: 3 charges explosives trouvées dans le hall des départs
Deux explosions ont eu lieu à l'aéroport de Bruxelles-National ce mardi 22 mars, faisant au moins 13 morts et 35 blessés. L'aérogare a été fermé. Un peu plus tard, une autre déflagration est survenue à la station de métro Maelbeek, dans le quartier européen de Bruxelles, blessant plusieurs personnes.
Les explosions dans l'aéroport ont eu lieu près d'une porte d'embarquement vers les Etats-Unis, fauchant un grand nombre de personnes, selon un témoin cité par la radio publique francophone RTBF. Le témoin fait état de "beaucoup de gens avec du sang sur eux".
13 morts et 35 blessés
Les explosions survenues à l'aéroport de Bruxelles ont fait au moins 13 morts et 35 blessés, ont rapporté plusieurs médias belges.
Le parquet fédéral a confirmé le bilan d'au moins 13 morts, selon la chaîne publique RTBF.
Une première explosion a été entendue dans le hall des départs, puis une deuxième déflagration, selon des médias belges. Ces derniers ajoutent que de nombreuses personnes ont quitté l'aéroport en courant, abandonnant leurs bagages sur place. De la fumée s'échappait du bâtiment, selon les images retransmises par les médias belges.
Des tirs et des cris en arabe auraient été entendus avant les explosions, selon des témoins cités par l'agence Belga.
Trois charges explosives auraient été trouvées dans le hall des départs, rapporte la RTBF :
Deux explosions ont eu lieu à l'aéroport de Bruxelles-National ce mardi 22 mars, faisant au moins 13 morts et 35 blessés. L'aérogare a été fermé. Un peu plus tard, une autre déflagration est survenue à la station de métro Maelbeek, dans le quartier européen de Bruxelles, blessant plusieurs personnes.
Les explosions dans l'aéroport ont eu lieu près d'une porte d'embarquement vers les Etats-Unis, fauchant un grand nombre de personnes, selon un témoin cité par la radio publique francophone RTBF. Le témoin fait état de "beaucoup de gens avec du sang sur eux".
13 morts et 35 blessés
Les explosions survenues à l'aéroport de Bruxelles ont fait au moins 13 morts et 35 blessés, ont rapporté plusieurs médias belges.
Le parquet fédéral a confirmé le bilan d'au moins 13 morts, selon la chaîne publique RTBF.
Une première explosion a été entendue dans le hall des départs, puis une deuxième déflagration, selon des médias belges. Ces derniers ajoutent que de nombreuses personnes ont quitté l'aéroport en courant, abandonnant leurs bagages sur place. De la fumée s'échappait du bâtiment, selon les images retransmises par les médias belges.
Des tirs et des cris en arabe auraient été entendus avant les explosions, selon des témoins cités par l'agence Belga.
Trois charges explosives auraient été trouvées dans le hall des départs, rapporte la RTBF :
Un numéro d'urgence est mis en place pour les personnes qui auraient des proches dans les endroits concernés : 02 506 47 11.
Explosion dans le métro
Un peu plus tard dans la matinée, une explosion est survenue dans une station de métro Maelbeek, dans le quartier européen de Bruxelles, faisant des blessés.
La Société des transports intercommunaux de Bruxelles (STIB) a annoncé la fermeture du réseau :
Deux explosions ont eu lieu à l'aéroport de Bruxelles-National ce mardi 22 mars, faisant au moins 13 morts et 35 blessés. L'aérogare a été fermé. Un peu plus tard, une autre déflagration est survenue à la station de métro Maelbeek, dans le quartier européen de Bruxelles, blessant plusieurs personnes.
Les explosions dans l'aéroport ont eu lieu près d'une porte d'embarquement vers les Etats-Unis, fauchant un grand nombre de personnes, selon un témoin cité par la radio publique francophone RTBF. Le témoin fait état de "beaucoup de gens avec du sang sur eux".
13 morts et 35 blessés
Les explosions survenues à l'aéroport de Bruxelles ont fait au moins 13 morts et 35 blessés, ont rapporté plusieurs médias belges.
Le parquet fédéral a confirmé le bilan d'au moins 13 morts, selon la chaîne publique RTBF.
Une première explosion a été entendue dans le hall des départs, puis une deuxième déflagration, selon des médias belges. Ces derniers ajoutent que de nombreuses personnes ont quitté l'aéroport en courant, abandonnant leurs bagages sur place. De la fumée s'échappait du bâtiment, selon les images retransmises par les médias belges.
Des tirs et des cris en arabe auraient été entendus avant les explosions, selon des témoins cités par l'agence Belga.
Trois charges explosives auraient été trouvées dans le hall des départs, rapporte la RTBF :
Un numéro d'urgence est mis en place pour les personnes qui auraient des proches dans les endroits concernés : 02 506 47 11.
Explosion dans le métro
Un peu plus tard dans la matinée, une explosion est survenue dans une station de métro Maelbeek, dans le quartier européen de Bruxelles, faisant des blessés.
La Société des transports intercommunaux de Bruxelles (STIB) a annoncé la fermeture du réseau :
Fermeture du métro #STIB
Sluiting van alle metrostations #MIVB
All metro stations are closing #Brussels @zpz_polbruDeux explosions ont eu lieu à l'aéroport de Bruxelles-National ce mardi 22 mars, faisant au moins 13 morts et 35 blessés. L'aérogare a été fermé. Un peu plus tard, une autre déflagration est survenue à la station de métro Maelbeek, dans le quartier européen de Bruxelles, blessant plusieurs personnes.
Les explosions dans l'aéroport ont eu lieu près d'une porte d'embarquement vers les Etats-Unis, fauchant un grand nombre de personnes, selon un témoin cité par la radio publique francophone RTBF. Le témoin fait état de "beaucoup de gens avec du sang sur eux".
13 morts et 35 blessés
Les explosions survenues à l'aéroport de Bruxelles ont fait au moins 13 morts et 35 blessés, ont rapporté plusieurs médias belges.
Le parquet fédéral a confirmé le bilan d'au moins 13 morts, selon la chaîne publique RTBF.
Une première explosion a été entendue dans le hall des départs, puis une deuxième déflagration, selon des médias belges. Ces derniers ajoutent que de nombreuses personnes ont quitté l'aéroport en courant, abandonnant leurs bagages sur place. De la fumée s'échappait du bâtiment, selon les images retransmises par les médias belges.
Des tirs et des cris en arabe auraient été entendus avant les explosions, selon des témoins cités par l'agence Belga.
Trois charges explosives auraient été trouvées dans le hall des départs, rapporte la RTBF :
Un numéro d'urgence est mis en place pour les personnes qui auraient des proches dans les endroits concernés : 02 506 47 11.
Explosion dans le métro
Un peu plus tard dans la matinée, une explosion est survenue dans une station de métro Maelbeek, dans le quartier européen de Bruxelles, faisant des blessés.
La Société des transports intercommunaux de Bruxelles (STIB) a annoncé la fermeture du réseau :
Deux explosions ont eu lieu à l'aéroport de Bruxelles-National ce mardi 22 mars, faisant au moins 13 morts et 35 blessés. L'aérogare a été fermé. Un peu plus tard, une autre déflagration est survenue à la station de métro Maelbeek, dans le quartier européen de Bruxelles, blessant plusieurs personnes.
Les explosions dans l'aéroport ont eu lieu près d'une porte d'embarquement vers les Etats-Unis, fauchant un grand nombre de personnes, selon un témoin cité par la radio publique francophone RTBF. Le témoin fait état de "beaucoup de gens avec du sang sur eux".
13 morts et 35 blessés
Les explosions survenues à l'aéroport de Bruxelles ont fait au moins 13 morts et 35 blessés, ont rapporté plusieurs médias belges.
Le parquet fédéral a confirmé le bilan d'au moins 13 morts, selon la chaîne publique RTBF.
Une première explosion a été entendue dans le hall des départs, puis une deuxième déflagration, selon des médias belges. Ces derniers ajoutent que de nombreuses personnes ont quitté l'aéroport en courant, abandonnant leurs bagages sur place. De la fumée s'échappait du bâtiment, selon les images retransmises par les médias belges.
Des tirs et des cris en arabe auraient été entendus avant les explosions, selon des témoins cités par l'agence Belga.
Trois charges explosives auraient été trouvées dans le hall des départs, rapporte la RTBF :
Un numéro d'urgence est mis en place pour les personnes qui auraient des proches dans les endroits concernés : 02 506 47 11.
Explosion dans le métro
Un peu plus tard dans la matinée, une explosion est survenue dans une station de métro Maelbeek, dans le quartier européen de Bruxelles, faisant des blessés.
La Société des transports intercommunaux de Bruxelles (STIB) a annoncé la fermeture du réseau :
La Belgique en alerte niveau 4
Tout le territoire belge est placé en mode alerte de niveau 4, selon le porte-parole du vice-Premier ministre Jan Jambon, cité par RTBF Info :
Un numéro d'urgence est mis en place pour les personnes qui auraient des proches dans les endroits concernés : 02 506 47 11.
Explosion dans le métro
Un peu plus tard dans la matinée, une explosion est survenue dans une station de métro Maelbeek, dans le quartier européen de Bruxelles, faisant des blessés.
La Société des transports intercommunaux de Bruxelles (STIB) a annoncé la fermeture du réseau :
Un numéro d'urgence est mis en place pour les personnes qui auraient des proches dans les endroits concernés : 02 506 47 11.
Explosion dans le métro
Un peu plus tard dans la matinée, une explosion est survenue dans une station de métro Maelbeek, dans le quartier européen de Bruxelles, faisant des blessés.
La Belgique en alerte niveau 4
Tout le territoire belge est placé en mode alerte de niveau 4, selon le porte-parole du vice-Premier ministre Jan Jambon, cité par RTBF Info :
L'aéroport de Bruxelles est fermé "jusqu'à nouvel ordre", a confirmé sur son site internet Eurocontrol, l'organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne.
#Alerte Explosion à Brussels Airport: l'aéroport est fermé http://bit.ly/1S2Et1x
Les vols ont été annulés selon le compte Twitter de l'aéroport, et certains avions déjà en vol étaient déroutés, selon les applications sur les réseaux sociaux suivant l'évolution des vols en temps réel.
(Avec AFP)
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Le patron d’Indian Wells démissionne à la suite de ses propos sur le tennis féminin
Le Monde.fr | 22.03.2016 à 06h35 • Mis à jour le 22.03.2016 à 07h12 Lien
Le directeur du tournoi Indian Wells, Raymond Moore, a démissionné de ses fonctions, a annoncé lundi 21 mars Larry Ellison, le propriétaire du tournoi californien. Une annonce qui fait suite aux propos controversés qu’il avait tenu la veille, lors d’une conférence de presse :
« Si j’étais une joueuse, je me mettrais à genoux chaque soir pour remercier Dieu d’avoir donné naissance à Roger Federer et “Rafa” Nadal, parce qu’ils ont porté ce sport. Vraiment. »
Et d’ajouter, à propos des membres de la World Tennis Association ( WTA), l’association qui organise les tournois professionnels féminins : « Ils ne font que profiter du succès des hommes. » Des déclarations qui ont fait polémique malgré les excuses de l’auteur, quelques heures plus tard.
Djokovic en soutien
Les propos de l’ancien joueur sud-africain de 69 ans avait été d’autant plus médiatisés que le numéro 1 mondial du tennis, le Serbe Novak Djokovic, avait réagi à ce discours « pas politiquement correct » du directeur d’Indian Wells. Le joueur, dont la victoire à Indian Wells lui a tout de même rapporté la bagatelle de 1 028 300 dollars, avait notamment déclaré :
« Les statistiques montrent qu’il y a plus de spectateurs pour les matchs de tennis masculins. Je pense que c’est l’une des raisons pour lesquelles nous devrions gagner plus. »
Lire aussi : Tennis : l’égalité des primes hommes-femmes est-elle injuste ?
Larry Ellison, le propriétaire du tournoi, s’est empressé suite à la démission de Raymond Moore de « remercier personnellement toutes les femmes athlètes qui ont lutté si dur pendant tant d’années dans le but d’obtenir en récompense des sommes d’argent égales [à celles des hommes] dans le tennis professionnel ».
« Je veux les féliciter pour leur réussite. Nous tous à l’Open BNP Paribas (Indian Wells) promettons de continuer à travailler avec chacun pour faire du tennis un meilleur sport pour tout le monde ».
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Mali: La mission militaire européenne repousse une attaque terroriste à Bamako
MONDE Un des assaillants a été tué, deux autres arrêtés...
Une attaque a eu lieu ce lundi soir à l’hôtel Nord Sud du groupe Azalaï, à Bamako, a confirmé à 20 Minutes l’ambassade de France dans la capitale malienne. Ce bâtiment abrite la mission de formation de l’Union européenne qui entraîne l’armée malienne (EUTM Mali).
Des tirs, suivis d’échanges d’armes automatiques, avaient éclaté en début de soirée dans ce quartier huppé de la capitale malienne. « Il y a quatre personnes qui ont tenté de forcer notre barrage en tirant », a indiqué la mission militaire de l’UE.
Aujourd’hui le QG de l' #EUTM #Mali a été attaqué. Personne n'a été blessé et aucun dommage n'a été occasionné.... http://fb.me/4xV4kEeOi
Un assaillant tué
« Les militaires de l’EUTM et les gardes qui assurent la protection du bâtiment ont immédiatement riposté. Un des assaillants a été abattu », a déclaré le ministre de la Sécurité intérieure Salif Traoré à la télévision dans la soirée. Un membre des forces de sécurité maliennes a été légèrement blessé, selon le ministère.
« Deux suspects ont été interpellés. Ils sont en train d’être interrogés. Les opérations continuent sur le terrain », a annoncé le ministre sans autre indication, ajoutant que « les assaillants seraient entre deux ou trois », alors que la source de l’EUTM avait parlé de quatre, dont trois en fuite.
Des opérations de ratissage
Selon une source militaire malienne sur place, « les opérations de ratissage se poursuivent parce qu’un kamikaze serait dans les parages du quartier général de l’EUTM ».
L’hôtel, réquisitionné par la mission de formation européenne, est situé dans le quartier ACI 2000, à proximité de l’hôtel de luxe Radisson Blu qui avait été frappé le 20 novembre par un attentat djihadiste ayant fait 20 morts, outre les deux assaillants. L’attaque avait alors été revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Des zones échappent encore au contrôle des forces nationales et internationales
La vaste région du nord du Mali était tombée en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda, après la déroute de l’armée face à la rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.
Ces djihadistes ont été dispersés et en grande partie chassés après l’intervention internationale, qui se poursuit actuellement. Mais des zones échappent encore au contrôle des forces nationales et internationales, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix entre le gouvernement, les groupes qui le soutiennent, et l’ex-rébellion, destiné à isoler définitivement les djihadistes.
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Obama à Cuba : "C'est un jour nouveau"
lundi 21 mars 2016 19:58 LienBarack Obama et Raul Castro ont prononcé leurs discours côte à côte © Pablo Martinez Monsivais/AP/SIPARaul Castro et Barack Obama ont tous les deux pris la parole. Le président américain a parlé d'un "jour nouveau" pour les relations entre les deux pays, mais n'a pas oublié de rappeler l'importance des droits de l'homme.
Les présidents américain et cubain étaient côte à côte pour s'exprimer, et pour une fois, ce n'est pas Raul Castro qui a prononcé le discours le plus long. Barack Obama a loué "l'esprit d'ouverture" de son homologue, évoquant "un jour nouveau" dans les relations entre les deux Etats.
Les droits de l'homme toujours en question
Le président américain a rappelé qu'il continuerait à se prononcer sur les questions des droits de l'homme et de libertés individuelles. Il a promis des "discussions franches" sur le sujet. Mais Raul Castro, lui, préfère parler de "divergences" qu'il faut accepter et réfute l'existence de prisonniers politiques sur l'île.
Mais une fois cette critique lancée, le président américain a immédiatement tenu à rappeler les liens économiques qui existent entre les deux pays.
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Analyse
Bénin : pourquoi Lionel Zinsou a perdu
Ses derniers jours de campagne commençaient à bégayer, comme le signe d’une défaite prévisible. Lionel Zinsou a reconnu la victoire de l’homme d’affaires Patrice Talon à l’issue de second tour de la présidentielle béninoise, dimanche 20 mars, avant même l’annonce officielle des premières tendances par la Commission électorale nationale autonome (CENA). Sans attendre les estimations, lundi, du président de la Commission électorale, selon lequel le rival du premier ministre aurait rafflé 65,4 % des suffrages, Lionel Zinsou avait appelé, dans la nuit, celui qui se prépare à succéder au président Thomas Boni Yayi, pour le féliciter et lui « souhaiter bonne chance ».
Lire aussi : Présidentielle au Bénin : Patrice Talon défait Lionel Zinsou
Le premier ministre n’a pas perdu parce que son projet « Bénin gagnant » n’était pas convaincant. Son programme semblait au contraire plus ambitieux et volontariste que celui de ses concurrents. Son échec s’explique sans doute par deux facteurs : le temps et le président sortant.
Lionel Zinsou, qui se décrivait parfois comme un « Béninois virtuel », est arrivé tard dans la course. Nommé à la surprise générale premier ministre en juin 2015, le Franco-Béninois, ancien patron du fonds d’investissement PAI Partners, n’a pas eu le temps de faire ses preuves et pas non plus celui de se faire connaître.
Machine électorale réputée imbattable
S’imaginant sans doute que son profil d’agrégé d’économie et d’enfant chéri du capitalisme français lui ouvrirait aisément les portes du palais présidentiel à Cotonou, cet homme discret de 61 ans a peut-être péché par orgueil. Or il a dû faire face aux critiques tenaces de l’opinion qui ne voyait en lui qu’un prolongement de la très décriée Franç afrique. Lionel Zinsou n’est donc pas resté suffisamment longtemps à son poste pour se défaire de l’image du candidat de la France. Sa campagne a été empoisonnée par des critiques sur sa supposée méconnaissance des réalités du Bénin, ainsi que sur la couleur de sa peau. Ce métis a été mille fois traité de « Blanc », insulte qui n’a cessé de gangrener la presse ou les réseaux sociaux.
Pour accéder à la magistrature suprême, le premier ministre s’est appuyé sur la mouvance au pouvoir, les Forces Cauris pour un Bénin émergent (FCBE), et deux grandes formations politiques plus ou moins alliées à Boni Yayi. Théoriquement, cette alliance représentait une machine électorale imbattable. Mais ces calculs étaient erronés.
Lionel Zinsou n’a pas réalisé à quel point le contexte dans lequel il a débarqué était marqué par une contestation, voire une détestation, du président Boni Yayi après deux mandats de cinq ans passés à la tête du pays. Malgré quelques avancées comme la mise en place d’un régime d’assurance maladie (RAMU) en décembre 2011, la corruption a atteint des sommets et le sentiment des Béninois est bel et bien d’avoir reculé sous Boni Yayi. Le Front des organisations nationales de lutte contre la corruption (FONAC) n’a eu de cesse de dénoncer la pratique qui consiste pour les responsables politiques à recevoir entre 15 % à 20 % de commission dans l’attribution d’un marché public. Les scandales financiers se sont multipliés. A l’instar de ce détournement de 4 millions d’euros, en mai 2015, sur une enveloppe de 66 millions d’euros d’aide publique néerlandaise au développement. Sous la présidence de Thomas Boni Yayi, le chômage et la pauvreté se sont accrus. En 2006, le pays se situait au 161e rang sur 187 à l’indice de développement humain des Nations unies. En 2014, il avait perdu quatre places.
Lire aussi : Bénin : les nombreuses casseroles du candidat Talon
Plutôt que se démarquer de ce bilan, rejeté par tous et dont il n’était comptable que de quelques mois, le premier ministre l’a pleinement assumé pendant sa campagne présidentielle. Il a sans cesse rendu hommage à « l’action du président ». Il a si bien assumé l’héritage de Boni Yayi qu’il n’a pas hésité dans l’entre-deux-tours à s’afficher aux côtés de deux personnages perçus comme des symboles du système de prévarication ayant cours dans le pays, le député Barthélémy Kassa et le ministre Komi Koutché.
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Paradoxalement, alors qu’il n’a pas pris de distance avec ces figures controversées, Lionel Zinsou a voulu rester « propre », c’est-à-dire ne pas participer à un système, au Bénin, qui veut que les ralliements et les voix se conquièrent à coups de cadeaux et d’espèces sonnantes et trébuchantes. Ses principaux adversaires sont soupçonnés d’avoir procédé de la sorte et avaient sans doute pour cela des moyens bien supérieurs aux siens. Lui a toujours estimé que sa réputation d’homme intègre et d’intellectuel de haut vol suffirait à convaincre les jeunes des quartiers populaires frappés par la précarité de lui accorder leur suffrage.
Trop courtois, trop fidèle
Autre erreur, et non des moindres. Lors du face-à-face télévisé d’avant le second tour, jeudi 17 mars, il est demeuré courtois face à un Patrice Talon pugnace et provocateur, sans jamais le renvoyer à sa part de responsabilité dans la situation du Bénin. Patrice Talon a fait fortune dans la filière du coton grâce à sa proximité avec les cercles politiques, depuis le vent de libéralisation amorcé en 1991 par l’ancien président Nicéphore Soglo. L’homme d’affaires a si bien côtoyé les politiques qu’il en a financé la plupart des campagnes électorales, y compris les deux victorieuses de Boni Yayi, son ancien allié et aujourd’hui ennemi juré, en 2006 et en 2011. Ce débat télévisé, pour Lionel Zinsou, était d’ailleurs l’ultime occasion de se distinguer de Boni Yayi. Il s’est au contraire monté d’une loyauté sans faille.
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« Cette présidentielle était un référendum contre Boni Yayi et non une réelle adhésion à Patrice Talon. Les Béninois n’ont pas voulu de ce qui apparaissait comme un troisième mandat déguisé de M. Boni Yayi », affirme Shegun Bakary, conseiller économique d’Abdoulaye Bio Tchané, le quatrième homme du scrutin, ancien directeur Afrique du Fonds monétaire international (FMI) qui s’est rallié à Patrice Talon dès le lendemain du premier tour.
Abdoulaye Bio Tchané, d’ailleurs, a été traité de « sauvage » et de « malpoli » par Thomas Boni Yayi avant le premier tour parce que l’ex-directeur Afrique du FMI avait organisé un meeting le même jour dans la même ville de Djougou que le président. « Dieu va nous sauver », a martelé le président lors d’un meeting la veille du second tour dans son fief de Parakou (nord), sans réaliser que de battre campagne pour Lionel Zinsou allait lui faire perdre des voix.
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Ben Guerdane : Le dangereux terroriste Mohamed Kerdi tué
Les forces armées viennent de clore les affrontements qui ont commencé dimanche matinavec certains terroristes retranchés dans une maison à Ben Guerdane.Ces affrontements qui ont tenu depuis hier matin en haleine le pays ont permis d’abattrele dangereux terroriste Mohamed Kerdi. Ce dernier a été le cerveau de l’opération terroriste dulundi 7 mars et c’est lui qui est soupçonné d’avoir tué ce jour là, le chef de la brigade anti-terroriste Abdelati Abdelakabir.
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Désintox
Non, il n'y a pas 25 % d'ados musulmans en France
Le site affirme que «les dernières études montrent que 25 % des adolescents français sont musulmans» Capture d'écran PJ Média
Les conclusions d'une enquête portant sur les collégiens des Bouches-du-Rhône, décontextualisées par un journaliste proche de l'extrême droite, ont enflammé la fachosphère.
Intox
«Selon une étude récente, 25 % des adolescents français sont musulmans», affirme le site américain conservateur PJ Media dans un article publié le 14 mars. L’information, éminemment anxiogène pour la fachosphère française, a depuis été reprise par de nombreux internautes anglo-saxons et quelques Français qui dénoncent, explicitement ou non, un effet collatéral du «grand remplacement».
Près de 6 millions de musulmans en France et 25,5 % des adolescents français sont de confession musulmane. Le Grand Remplacement ce mythe...
Cette théorie, venue de l’extrême droite, affirme que les populations autochtones européennes seraient petit à petit remplacées par des immigrés extra-européens. «S’il ne s’agit pas d’un génocide des blancs, je ne sais pas ce que c’est…» «Mort culturelle par démographie, priez pour la France», «Les Français sont finis», s’inquiètent dans une belle solidarité les islamophobes.
Study Finds 25 of French Teenagers Are Muslims https://pjmedia.com/blog/latest-survey-finds-25-of-french-teenagers-are-muslims/ … #PJMedia via If this is not #WhiteGenocide I don't know what it is
Désintox
Pour comprendre comment une telle information a pu être publiée sur un site américain sans avoir été relayée en France, il faut remonter à sa source. L’auteur de l’article, Michel Gurfinkiel, est en effet un journaliste français aux positions très marquées (il est aujourd’hui vice-président du comité éditorial de l’hebdomadaire réactionnaire Valeurs actuelles et collabore notamment au site d’extrême droite Dreuz.info). Pour montrer à quel point les Français devraient, selon lui, se soucier de la dynamique démographique des musulmans de France, il cite le fameux chiffre de 25 % d’adolescents musulmans, qu’il attribue à une étude publiée dans l’Obs début février.
Première mais cruciale imprécision, Michel Gurfinkiel néglige de préciser que l’enquête «Les adolescents et la loi», menée par le CNRS et Sciences Po Grenoble, porte exclusivement sur le département des Bouches-du-Rhône. Les 9 000 collégiens de 12 à 15 ans (et non des lycéens, comme il le dit) interrogés sont ainsi issus de neuf bassins d’éducations, dont deux à Marseille.
Or, les collégiens des Bouches-du-Rhône ne sont pas les «adolescents français». Si 25,5 % d’entre eux se déclaraient effectivement musulmans lors de l’enquête, appliquer la même proportion à l’ensemble du territoire ne serait pas pertinent, affirme le chercheur et coordinateur de l’étude, Sebastian Roché, contacté par Libération. «Les Bouches-du-Rhône sont très urbanisées alors que les zones rurales, plus étendues ailleurs en France, restent des lieux plus traditionnels et moins mixtes en termes ethniques», explique-t-il.
«On ne peut pas dire que les habitants des Bouches-du-Rhône soient représentatifs de la population nationale», ajoute Jean-Paul Willaime, sociologue des religions et ancien directeur du «Groupe sociétés, religions, laïcités» du CNRS. Si aucun département n’a de population structurée de façon identique à la population nationale, celui-ci affiche de fait une proportion d’habitants se déclarant musulmans supérieure à la moyenne.
En mars 2007, l’hebdomadaire la Vie publiait une étude réalisée par Ifop dans laquelle l’institut de sondage évaluait le pourcentage national de la population se déclarant de confession musulmane à 3 % contre 4 à 6 % sur le territoire bucco-rhodanien. Difficile, donc, de transposer mécaniquement les conclusions de l’étude du CNRS et de Sciences Po Grenoble.
Enfin, une étude menée par Jean-Paul Willaime entre 2006 et 2008, à l’échelle nationale cette fois, concluait que 13 % des 851 adolescents interrogés se déclaraient musulmans. On pourra arguer à raison que cette étude, sur un échantillon plus réduit, n’a pas de portée incontestable. Mais on est bien loin des 25 %, brandis à tort par Michel Gurfinkiel et qui ont enflammé la fachosphère.
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Les adhérents de l’UDI refusent de participer à une primaire à droite
Le Monde.fr | 20.03.2016 à 14h48 • Mis à jour le 21.03.2016 à 06h37 Lien
Les adhérents de l’Union des démocrates et indépendants (UDI ) se sont prononcés à 66,56 % contre une participation à la primaire de la droite, en l’absence d’un accord avec le parti Les Républicains (LR), selon les résultats d’une consultation interne annoncés dimanche 20 mars.
Les résultats de ce vote électronique, conformes à la consigne de refus du patron de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde, ont été annoncés lors d’un congrès du parti réuni à Versailles. La participation à cette consultation s’est élevée à 40,74 %, sur les 23 000 adhérents appelés à voter.
Ils sont néanmoins près d’un tiers (29,85 %) à braver la consigne en disant vouloir participer à la primaire, même sans accord avec LR. Sollicité depuis fin janvier, son président, Nicolas Sarkozy, n’a pas entamé de discussions portant sur un « pacte d’alternance », soit une plate-forme commune et des investitures aux législatives.
Pas de consensus sur une candidature unique
Autre question posée aux adhérents de l’UDI : s’ils décidaient de s’engager dans la primaire, souhaitent-ils une candidature unique ou non ? Les résultats ont été très serrés, avec 46,94 % pour le oui et 46,83 % pour la pluralité possible de candidatures. « Un vote très centriste ! », a plaisanté à la tribune Jean-Léonce Dupont, sénateur et président de la Commission nationale de l’arbitrage et de la transparence, chargée de surveiller les opérations de vote. Enfin, ils ont décidé à la très grande majorité (84,87 %) de lancer le top départ des investitures aux législatives dans leur parti.
Créée à l’automne 2012 sous l’impulsion de Jean-Louis Borloo, l’UDI fédère plusieurs chapelles centristes, dont le Nouveau Centre (Hervé Morin), le Parti radical (Laurent Hénart), l’Alliance centriste (Jean Arthuis), la Force européenne démocrate (présidée par Hervé Marseille, qui a succédé à Jean-Christophe Lagarde), mais aussi les adhérents directs.
Lire aussi : L’UDI et Les Républicains en instance de divorce
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Qui est Abid Aberkan, le complice de Salah Abdeslam arrêté vendredi ?
Le Monde.fr | 20.03.2016 à 18h57 • Mis à jour le 21.03.2016 à 11h13 | Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, Correspondant) lien
Son arrestation, vendredi 18 mars au soir, dans la foulée de celle de Salah Abdeslam, est passée un peu inaperçue. Un cinquième suspect a toutefois été appréhendé vendredi à Jette, dans le nord de Bruxelles. La veille, il avait porté à visage découvert, au cimetière multiconfessionnel d’Evere, le cercueil de Brahim Abdeslam, le frère de Salah et kamikaze du Comptoir Voltaire.
Un simple copain de quartier ou un autre membre de la bande de Molenbeek ? Le parquet fédéral belge l’a également mis en examen et placé en détention préventive pour participation à une organisation terroriste et recel de malfaiteurs. C’est lui qui a été appelé par son ami Salah lorsque celui-ci a dû fuir la rue du Dries, à Forest.
Lire la synthèse : Six questions sur l’arrestation de Salah Abdeslam
Une équipe franco-belge d’enquêteurs s’était présentée à la porte d’un appartement qu’elle croyait vide. La simple opération de vérification s’est soldée par une fusillade de plusieurs heures qui a fait une victime : l’Algérien Mohamed Belkaïd, alias Bouzid, 35 ans. Ce cadre opérationnel de l’organisation Etat islamique , revenu en septembre 2015 en Europe en se glissant dans le flot des migrants, s’est visiblement sacrifié pour permettre la fuite d’Abdeslam.
Abid Aberkan a proposé à celui-ci de le cacher dans un logement appartenant à la commune de Molenbeek et occupé par sa mère, Djemila M., rue des Quatre-Vents. Abdeslam aurait vécu dans la cave de l’immeuble. La mère d’Aberkan a été mise en examen pour recel de criminel, mais a été laissée en liberté.
Quatre hommes toujours recherchés
Vendredi soir, une rumeur établissait un lien avec Abid Aberkan et une famille portant le même nom de famille : trois de ses enfants ont rejoint la Syrie, l’un des trois est mort, un quatrième a été arrêté et incarcéré. Leur oncle a été condamné à deux reprises pour des faits de terrorisme. Les avocats des intéressés évoquent toutefois une simple homonymie et affirment que le suspect appréhendé vendredi soir n’a rien à voir avec cette famille radicalisée.
Aujourd’hui, la police belge est toujours à la recherche de deux individus dans le cadre des enquêtes sur les attentats de novembre : Mohamed Abrini et Najim Laachraoui, identifié lundi par le parquet fédéral belge comme l’homme ayant utilisé le pseudonyme de « Soufiane Kayal ».
Le premier, un Belgo-Marocain de 30 ans, a été filmé le 11 novembre à Ressons (Oise) en compagnie de Salah Abdeslam. Il conduisait la Renault Clio qui a servi aux attaques sanglantes. En 2014, il aurait séjourné en Syrie avec Abdelhamid Abaaoud, mort dans un assaut des forces de polices à Saint-Denis, le 18 novembre. Il est désormais en tête de liste des suspects recherchés.
Najim Laachraoui, âgé de 24 ans, est soupçonné, lui, d’avoir participé à l’organisation, en Belgique, des attentats. Sous l’identité de « Soufiane Kayal », il avait loué une maison située à Auvelais en Belgique, qui avait servi de planque à des membres des commandos de Paris. L’homme était « parti en Syrie en février 2013 », affirme le parquet dans un communiqué, sans préciser sa nationalité. Les enquêteurs le soupçonnent en outre d’avoir été en liaison téléphonique avec certains membres des commandos le soir du 13 novembre. Najim Laachraoui avait également été contrôlé dans une voiture le 9 septembre, sous sa fausse identité de « Soufiane Kayal », à la frontière austro-hongroise en compagnie de Salah Abdeslam et de Mohamed Belkaïd, un Algérien de 35 ans abattu par la police mardi à Forest, dans le sud-ouest de Bruxelles.
Lire aussi : Après les attentats du 13 novembre, Abdeslam était « prêt à refaire quelque chose » à Bruxelles
Enfin, deux autres hommes sont également recherchés depuis la découverte de la cache de Forest : les frères Khalid et Ibrahim El Bakraoui, bien connus du grand banditisme. Le premier est soupçonné d’avoir loué le logement de Forest où Salah Abdeslam était caché, ainsi qu’un autre à Charleroi, qui avait également servi aux auteurs des attentats du 13 novembre.
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