•  

     

    Ray Tomlinson, inventeur de l'e-mail

    et père de l'arobase, est mort


    Par LEXPRESS.fr , publié le 06/03/2016 à 17:19 , mis à jour à 17:39 Lien
     

    Ray Tomlinson est mort à l'âge de 74 ans.

    Ray Tomlinson est mort à l'âge de 74 ans.

    Youtube

    Cet ingénieur américain a révolutionné l'informatique en envoyant le premier courrier électronique en 1971. Il est décédé samedi à l'âge de 74 ans.

    Il n'a jamais eu la renommée d'un Steve Jobs ou d'un Mark Zuckeberg. Pourtant, Ray Tomlinson a contribué de manière décisive à l'essor de l'informatique. L'ingénieur, considéré comme l'un des précurseurs de l'e-mail, s'est éteint samedi à l'âge de 74 ans.  

    Cet ingénieur américain a longtemps travaillé au sein de la société BBN (Bolt, Beranek, and Newman) qui a développé Arpanet, le réseau informatique qui préfigure Internet.  

    A l'origine, ce réseau fondé par le gouvernement américain reliait entre elles plusieurs organisations de recherche, rappelle Slate. Si les chercheurs s'échangeaient des messages dès les années 1960, ils ne le faisaient sur un seul et même ordinateur, sur lequel ils pouvaient se connecter à distance. 

     

    L'@, moyen de distinguer l'utilisateur de la machine

    La révolution s'opère en 1971, avec le programme baptisé "SNDMSG", pour "send message". En 1971, Ray Tomlinson envoie un premier courrier électronique voyageant sur le réseau. Il conçoit également le programme "Readmail", qui permet de récupérer et de lire ces messages. Le premier courrier envoyé est "QWERTUYOP", soit la première ligne de son clavier, souligne Le Point. 

    Ray Tomlinson est également à l'origine de l'adresse électronique, créée pour identifier l'auteur du message et son destinataire. Pour distinguer l'utilisateur et la machine utilisée pour envoyer ou lire un message, il décide d'utiliser le symbole @, "at" (chez) en anglais. L'arobase s'imposera par la suite comme le signe permettant d'identifier une adresse e-mail, ou plus récemment un compte Twitter.  

    L'ingénieur a reçu plusieurs distinctions en récompense de ses innovations. En 2009, il s'est vu décerner le prix Prince des Asturies en sciences et technologies. En 2012, il est entré au "temple de la renommée d'Internet", dans la catégorie des innovateurs.  

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  •  

     

    Actualité   Sciences et technos   Environnement

     

    Emmanuelle Cosse affirme que Fessenheim sera bien fermée

    cette année

    Alors que la ministre de l'Écologie Ségolène Royal reste muette sur le sujet, l'ancienne présidente d'EELV a déclaré : "Le calendrier, c'est 2016."

    Source AFP
    Publié le 06/03/2016 à 16:24 | Le Point.fr    lien
    La centrale nucléaire de Fessenheim, photo d'illustration.

    La centrale nucléaire de Fessenheim, photo d'illustration. © AFP/ SEBASTIEN BOZON

    La ministre du Logement Emmanuelle Cosse a assuré que la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), doyenne du parc nucléaire français dans le viseur de l'Allemagne et de la Suisse, sera bien fermée en 2016. "Le calendrier (de la fermeture de Fessenheim), c'est celui que m'a répété à plusieurs reprises le président de la République, c'est 2016", a déclaré la ministre lors d'un entretien au "Grand Jury" RTL-Le Figaro-LCI.

     

    "Le président de la République s'est engagé à fermer Fessenheim d'ici la fin 2016. C'est ça, la date", a insisté Emmanuelle Cosse. "Le processus est assez simple pour arrêter un réacteur", a ajouté l'ancienne cheffe de file d'Europe Écologie-Les Verts (EELV). Et, "pour aboutir à la baisse de la part du nucléaire" dans la production française d'électricité "d'ici 2025, il faudra fermer d'autres centrales, d'autres réacteurs, évidemment, sur plusieurs années", a-t-elle encore estimé.

     

    Retard de chantier à Flamanville

     

    La ministre de l'Environnement et de l'Énergie, Ségolène Royal, a demandé en octobre à EDF d'entamer la procédure de fermeture de Fessenheim d'ici à "la fin juin 2016", en vue d'une fermeture effective en 2018. Car "pour fermer deux réacteurs comme ceux de Fessenheim, il ne suffit par de tourner un bouton", avait expliqué Mme Royal auparavant.

     

    En septembre dernier, François Hollande avait déclaré que Fessenheim, en service depuis 1977, ne fermerait pas en 2016 comme initialement prévu, et contrairement à l'une de ses promesses électorales de 2012, en raison du retard pris par le chantier de construction du réacteur nucléaire EPR de Flamanville (Manche).

     

    Un niveau de sécurité "globalement satisfaisant"

     

    Située à proximité de la frontière avec l'Allemagne et la Suisse, sur une faille sismique et en contrebas du Rhin, cette centrale suscite l'inquiétude des écologistes français, allemands et suisses depuis des années. Vendredi, Berlin a réaffirmé son souhait de voir fermer Fessenheim "le plus vite possible", invoquant un "risque sécuritaire" posé par son grand âge.

     

    "Du point de vue de la sûreté nucléaire, il n'y a pas de raison de fermer la centrale de Fessenheim" actuellement, a répliqué vendredi l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), jugeant le niveau de sécurité "globalement satisfaisant". Invoquant un besoin de "travaux complémentaires", le ministère de l'Environnement a repoussé sine die cette semaine une réunion initialement prévue mardi prochain pour tracer les grands axes d'évolution des sources d'énergie d'ici à 2023, dans le cadre de l'application de la loi sur la transition énergétique.

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Manuel Valls : "Ce qui serait terrible, c'est le statu quo"

    Lien

    INTERVIEW - Avant la journée de mobilisation de mercredi, qui doit recevoir les syndicats dès lundi, monte au front pour expliquer et défendre "sa" réforme du Code du travail.

    Manuel Valls à Matignon.
    Paru dans leJDD

    Manuel Valls samedi matin à Matignon . (Eric Dessons/JDD)

    L’interview qu’accorde Manuel Valls au JDD n’est pas une interview ordinaire . D’abord, parce que le Premier ministre s’ explique sur la réforme du Code du travail au moment où beaucoup croient à une " explosion sociale" ou la craignent. Ensuite , parce que c’est peu de dire que cette réforme - en dehors de la "désinformation" que fustige Manuel Valls - ne fait pas l’unanimité à gauche. "Trop, c’ est trop", a lancé Martine Aubry dans un texte indigné. Enfin, parce que le Premier ministre, dont la détermination apparaît sans faille, se retrouve aujourd’hui isolé : nombreux sont ceux qui, à gauche, refusent en effet l’idée, si François Hollande choisissait de ne pas être candidat en 2017, que la porte s’ouvre devant lui. "Jamais je ne ferai de chantage à la démission ", assure le chef du gouvernement, tout en affichant sa volonté de tout faire pour que cette réforme - symbole , à ses yeux, d’une démarche vitale, réformiste et proeuropéenne - aboutisse. Un pari.

    "Réformer la France est vital"

    La pétition en ligne contre la loi travail a récolté plus d'un million de signatures. Des manifestations vont avoir lieu. Est-ce l'une des batailles les plus difficiles du quinquennat?
    La loi travail est essentielle pour notre pays . Il faut, bien sûr, répondre aux interrogations, aux inquiétudes, et lever les ambiguïtés, faire évoluer ce qui doit évoluer, d'autant que le projet n'a pas encore été présenté en Conseil des ministres. Mais réformer la France est vital. Notre pays souffre du fait que ses élites, ses responsables politiques ont du mal à produire un discours qui explique le monde et ses évolutions. Faute d'explications, le conservatisme et les blocages peuvent l'emporter. Il faut dire aux Français d'où l'on vient et où l'on va. En 2012, nous avons hérité d'une France marquée par des inégalités croissantes, avec des comptes publics particulièrement dégradés et des entreprises en perte de compétitivité. Notre modèle social était à bout de souffle . Depuis le début du quinquennat, nous avons réarmé les entreprises pour faire face à la concurrence internationale et aux bouleversements de l'économie, avec notamment le numérique . Nous voulons garantir notre modèle social et les droits des salariés tout en donnant plus de souplesse aux entreprises. Je veux d'une France où chacun est en capacité de s'épanouir, où les individus ont les mêmes chances , sont plus forts et plus solidaires. La loi travail, portée avec pugnacité par Myriam El Khomri, est un levier puissant pour cela.

    «Il faut casser les barrières à l'entrée du marché du travail sur lesquelles viennent se fracasser des milliers de jeunes et de chômeurs peu qualifiés»

    À gauche, beaucoup voient dans cette loi une "régression" et une "précarisation" accrue pour les salariés…
    La précarité, je la connais , je l'ai vue partout en France et notamment à Évry , chez ceux qui sont exclus de l' emploi, ballottés de petits boulots en petits boulots, qui triment. Voilà le quotidien de millions de Français. Le chômage de masse frappe durement. Il se concentre sur les jeunes et les moins qualifiés. Un chômeur sur quatre a moins de 25 ans. Un sur trois n'a aucun diplôme. Ce qui doit nous révolter, c'est qu'il y a 3,5 millions de chômeurs. Sur les emplois marchands créés en 2015, 90% l'ont été en intérim ou en CDD . Il faut casser les barrières à l'entrée du marché du travail sur lesquelles viennent se fracasser des milliers de jeunes et de chômeurs peu qualifiés. Le CDI doit devenir la règle. Nous voulons réconcilier l' employeur et l'employé et qu'ils retrouvent tous les deux la confiance , l'envie d'avancer ensemble.

    Ceux qui manifesteront mercredi demandent le retrait du texte pour partir sur de nouvelles bases. Est-ce envisageable?
    Il faut enrichir et compléter cet avant-projet de loi. Mais ce qui serait terrible, c'est le statu quo. Plus encore pour les exclus du marché du travail. J' aurais pu dire : il reste quatorze mois , je vais lever le pied, ne prendre aucun risque… Ce n'est pas ma vision de la politique , ni celle du président de la République . Je ne donnerai pas une seule seconde à l'immobilisme. Car cette loi travail, c'est plus de visibilité pour les entreprises et plus de protection pour les salariés.

    "C'est la jeunesse qui a le plus à gagner avec cette loi"

    Comprenez-vous l'inquiétude et la colère de tous ces jeunes qui appellent à manifester mercredi contre ce projet de loi?
    Je veux répondre à toutes les questions , à toutes les inquiétudes et aux critiques formulées de bonne foi. C'est pour cela que nous avons pris quinze jours supplémentaires avec Myriam El Khomri et Emmanuel Macron, pour améliorer et corriger là où c'est nécessaire le texte, mais aussi pour faire cesser la désinformation. J'entends dire que la jeunesse va être précarisée, mais justement, c'est la jeunesse qui a le plus à gagner avec cette loi, car elle est la première victime du système actuel : précarité et CDD à répétition. J'entends dire que les heures supplémentaires ne seront plus majorées. C'est faux. Les heures supplémentaires seront toujours mieux payées que les heures normales. Aucun accord, même majoritaire, ne pourra conduire à une réduction de salaire . J'entends dire que les chefs d' entreprise pourront licencier comme ils le souhaitent : c'est faux. Cette loi n'invente aucun nouveau motif de licenciement . Elle clarifie des motifs déjà reconnus et appliqués par les juges.

    Va-t-il y avoir, dans les jours qui viennent, des négociations sur le fond ou de simples ajustements?
    Nous travaillons et discutons sur ces questions depuis plus d'un an. En février 2015 , j'ai présenté un agenda social devant les partenaires sociaux. Puis il y a eu la loi relative au dialogue social et à l'emploi, qui a adopté le principe du compte personnel d'activité. En septembre, m'a été remis le rapport Combrexelle, sur la négociation au sein de l'entreprise et, en janvier, le rapport Badinter, sur les grands principes de notre Code du travail. Nous prenons deux semaines supplémentaires, car ma méthode, c'est le dialogue. Je veux crédibiliser cette flexisécurité à la française en donnant des droits nouveaux aux salariés.

    «Concernant la barémisation pour les prud'hommes des adaptations peuvent être possibles sans la remettre en cause. Nous allons en discuter»

    Les syndicats réformistes demandent notamment la fin de la barémisation pour les prud' hommes et une définition plus stricte des licenciements économiques . Là-dessus, y a-t-il une marge de négociation?
    Ces deux points feront , bien sûr, l'objet d'améliorations. En ce qui concerne les entreprises, nous devons davantage insister sur le fait que ce texte s'adresse d'abord aux petites et moyennes entreprises . C'est là où il y a la peur d'embaucher. Nous devons lever cette crainte. Concernant la barémisation pour les prud'hommes, disposition attendue par les chefs d'entreprise, des adaptations peuvent être possibles sans la remettre en cause. Nous allons en discuter.

    Les opposants à cette loi soulignent qu'elle renverse la hiérarchie des normes en privilégiant l'entreprise comme cadre de négociation. Or dans les entreprises, le rapport de force est moins positif pour les salariés que dans les branches…
    C'est justement le contraire ! S'il n'y a pas d'accord entre le salarié et le patron , le droit du travail restera exactement le même. Nous faisons confiance à la négociation au sein de l'entreprise, aux accords majoritaires et aux salariés qui seraient consultés. Cette décentralisation du dialogue social, c'est un changement majeur et un progrès qui conforte notre contrat social.

    "C'est du gagnant-gagnant pour l'entreprise et les salariés"

    Vous dites que cette loi doit donner plus de sécurités aux salariés mais elle sécurise surtout les licenciements. Elle doit réduire le chômage : pourtant, en donnant plus de souplesse aux entreprises dans l' organisation du temps de travail, elles pourront faire face aux surcroîts d'activité sans forcément embaucher. N'est-ce pas contradictoire?
    Non, cette loi, c'est du gagnant-gagnant pour l'entreprise et les salariés. Sortons de la théorie et prenons l'exemple de la barémisation. Elle permet notamment aux TPE et PME d'anticiper ce que leur coûterait un licenciement . Plutôt que d'embaucher systématiquement en CDD ou d'avoir recours à des intérimaires, de sous-traiter, cela les inciterait à embaucher en CDI. Pour les salariés : au lieu d'enchaîner les CDD, ils pourront enfin avoir la possibilité d'être embauchés en CDI. En cas de licenciement, les entreprises ont souvent intérêt à faire traîner les procédures pour payer le plus tard possible. Cela nuit au salarié. Son intérêt, c'est d'être dédommagé vite, à la hauteur du préjudice subi, pour pouvoir rebondir.

    «Le CPA, c'est la vraie révolution sociale de ce quinquennat»

    Le compte personnel d'activité (CPA) va-t-il regrouper des droits qui existent déjà ou peut-il entraîner des droits nouveaux?
    Le CPA, c'est la vraie révolution sociale de ce quinquennat. Et donc ce sera l'un des points importants de la négociation à venir. Nous voulons renforcer le compte personnel d'activité, particulièrement pour les jeunes. Actuellement, changer d'emploi, c'est perdre tous ses droits. Demain, grâce aux CPA, les droits - à la formation, le compte pénibilité, l'épargne salariale… - suivront le salarié tout au long de sa vie! Cela va permettre à chacun, notamment aux chômeurs grâce à plus d'heures de formation, de rebondir et de prendre un nouveau départ. Prenons aussi l'exemple d'un jeune qui a accompli une mission de service civique dans une association et a envie d'y être embauché. Il doit pour cela suivre, par exemple, une formation complémentaire en comptabilité. Il pourra désormais le faire gratuitement! Car au terme de sa mission, grâce à son CPA, il aura droit à vingt heures de formation.

    "Nous n'avons jamais évoqué l'idée de mettre en œuvre le 49-3"

    Envisagez-vous d'utiliser, le cas échéant, l'arme politique du 49-3?
    Nous n'avons jamais évoqué l'idée de mettre en œuvre le 49-3. Myriam El Khomri a simplement rappelé que nous assumerions nos responsabilités. Et notre responsabilité, c'est de mener à bien ce texte avec les amendements nécessaires. Moi, je veux convaincre les socialistes, les radicaux de gauche, les écologistes d'approuver cette loi mais je veux que la loi recueille aussi l'assentiment de tous ceux qui veulent réformer le pays. Au lendemain des élections régionales, marquées par la progression de l'extrême droite, tout le monde a dit qu'il fallait sortir d'un certain nombre de postures, et ne pas approfondir les fractures. Je n'attends pas qu'on gomme les clivages entre la gauche et la droite, mais qu'on se retrouve sur la question essentielle de la lutte contre le chômage.

    «Réformer, c'est difficile, c'est bien pour cela que je m'y colle avec passion»

    Vous souhaitez, en somme, que les réformistes de droite vous apportent leur concours?
    Il y a une majorité pour réformer parmi les partenaires sociaux, comme au Parlement, j'en suis convaincu. Ceux qui pensent que cette loi va dans le bon sens doivent l'approuver ou la voter. On ne peut pas s'y opposer uniquement parce qu'elle vient de l'autre camp. Chacun doit assumer ses responsabilités. Nous devons réformer le droit du travail, comme nos voisins l'ont fait. Réformer, c'est difficile, c'est bien pour cela que je m'y colle avec passion.

    Lire aussi la suite de l'interview : "Jamais je ne ferai de chantage à la démission"

    Dominique De Montvalon et Arthur Nazaret - Le Journal du Dimanche

     

    dimanche 06 mars 2016

     
    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Biathlon

    Championnats du Monde (Hommes) Troisième titre mondial pour Martin Fourcade, vainqueur de la poursuite

    Le 06/03/2016 à 14:03:00 | Mis à jour le 06/03/2016 à 14:45:47 | Lien
    Martin Fourcade était intouchable sur la poursuite, ce dimanche à Oslo. Le Français a remporté son troisième titre mondial, après le relais mixte et le sprint.
     
     
    Le relais mixte jeudi, le sprint samedi, la poursuite ce dimanche... Avant même la fin de la compétition à Oslo, Martin Fourcade est déjà l'homme de ces Championnats du monde. Parti avec plus de vingt-cinq secondes d'avance, le Français n'a jamais été vraiment inquiété : plus rapide sur les skis, il a réalisé un sans-faute lors des deux premiers tirs couchés avant de rater trois fois la cible au total des deux tirs debout.
    «J'arrive vraiment à être content malgré mes erreurs»
    Fourcade a peut-être ressenti un léger frisson lors de ce dernier tir debout, mais le retour d'Ole Einar Bjoerndalen a été compromis par une nouvelle faute du Norvégien, finalement médaillé d'argent (+0'20"1) devant son compatriote Emil Svendsen (+0"31'2). «J'ai pris mes responsabilités aujoud'hui, s'est félicité le vainqueur à l'arrivée, sur L'Equipe 21. Je m'écroule un peu sur la fin parce que j'ai beaucoup donné au début. (...) Ce qui est est rigolo, c'est que j'arrive vraiment à être content malgré mes erreurs sur la fin. Je n'ai pas trop compris le dernier tir, mais j'ai pu savourer quand même», a-t-il ajouté en référence aux derniers hectomètres parcourus, un drapeau tricolore à la main.

    Mieux que Poirée

    Le leader des Bleus, emmenés aussi par un excellent Simon Desthieux (+0'42"9, zéro faute), remporte donc son troisième titre mondial, le neuvième de sa carrière, ce qui lui permet de dépasser Raphaël Poirée. Fourcade a également profité de ce succès pour remporter le classement général de la Coupe du monde pour la cinquième fois d'affilée, ainsi que le petit globe de la spécialité. Vraiment irrésistible...
     
    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • T'as vu ?

     

     

    Australie : Un koala assoiffé arrête un cycliste pour boire sa bouteille d'eau

     

    SOIF Le petit animal s’est hissé sur la roue du vélo pour boire tranquillement la bouteille d’eau…

     

     

    En Australie, des cyclistes se sont arrêtés sur le bord de la route pour donner de l'eau à un petit koala assoiffé. En Australie, des cyclistes se sont arrêtés sur le bord de la route pour donner de l'eau à un petit koala assoiffé. - Nick Lothian / Facebook

     

    A.B.

     

     

    Trop chaud, trop soif. En Australie , un koala assoiffé a fait comme il pouvait pour se désaltérer. Le petit animal n’a pas hésité à s’incruster dans un groupe de cyclistes qui passaient dans le coin  pour siffler la bouteille d’eau de l’un d’eux, rapporte The Advertiser.

     

    Sensible à la chaleur

     

    Alors que le thermomètre affichait de fortes températures près d’ Adélaïde , dans le sud de l’Australie, un groupe de touristes américains en balade s’est arrêté sur le bord de la route pour secourir le koala, qui souffrait de la chaleur.

     

    Assoiffé, il n'a pas fait son timide, grimpant sur la roue avant du vélo pour se rapprocher de la précieuse bouteille d’eau. Nick Lothian, un autre cycliste de passage sur cette route, a immortalisé cette rencontre insolite avant de poster les images sur les  réseaux sociaux.

     

    Il a à son tour donné sa bouteille d’eau au petit koala, qui l’a aussitôt vidée.

     

    La troupe de cyclistes a repris son chemin après l’ arrivée de volontaires de la protection animalière, qui ont pris en charge le koala.

     

    Selon le Département du bien-être des animaux et de l' environnement , les koalas, sensibles à la chaleur , auraient développé un instinct de survie qui pourrait les pousser à arrêter les passants pour leur réclamer de l'eau lorsque les températures sont trop élevées.

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    2 commentaires
  • Yémen : une attaque contre un hospice des sœurs de Mère Teresa fait 16 morts

    Quatre religieuses étrangères figurent parmi les victimes. Al-Qaïda a nié samedi tout lien avec cette attaque, condamnée par le pape.    Lien

    Devant l'hospice tenu par des sœurs de Mère Teresa à Aden, au Yémen, victime d'une attaque qui a fait 16 morts, le 4 mars 2016. Devant l'hospice tenu par des sœurs de Mère Teresa à Aden, au Yémen, victime d'une attaque qui a fait 16 morts, le 4 mars 2016.  (REUTERS)

    Francetv info avec AFP

    Mis à jour le 05/03/2016 | 21:10, publié le 05/03/2016 | 21:10

    Des hommes armés ont semé la terreur, vendredi 4 mars, dans un hospice tenu par des sœurs de Mère Teresa à Aden, dans le sud du Yémen en guerre. Au moins 16 personnes, dont quatre religieuses étrangères, ont été tuées. Il s'agit de deux Rwandaises, d'une Kenyane et d'une Indienne, d'après l'agence Fides, organe d'informations des oeuvres pontificales missionnaires, qui a précisé que leur mère supérieure a réussi à se cacher et a eu la vie sauve.

    Quatre hommes armés ont ouvert le feu dans cet hospice du quartier de Cheikh Othman, tuant un gardien avant de lier les mains d'employés et de les abattre. Selon Fides, qui cite le vicaire apostolique de l'Arabie méridionale Monseigneur Paul Hinder, un prêtre indien hébergé dans l'établissement depuis le saccage et l'incendie de son église est porté disparu.

    La tuerie a duré une heure

    "Nous n'avons jamais vu un crime d'un tel niveau de brutalité", a indiqué une source de sécurité citée par l'agence officielle sabanews.net. Selon elle, la tuerie a duré une heure et les assaillants ont exécuté les victimes séparément à différents endroits du bâtiment. 

    Cette attaque n'a pas été immédiatement revendiquée mais un responsable interrogé par l'AFP a accusé le groupe jihadiste Etat islamique (EI) d'en être responsable.

    Al-Qaïda nie "tout lien avec l'attaque"

    De son côté, Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa), bien implanté dans le sud du Yémen, a publié un communiqué adressé aux résidents de la deuxième ville du pays pour nier "tout lien avec l'attaque contre l'hospice""Ce n'est pas notre façon de combattre", a indiqué l'organisation extrémiste sunnite. 

    Le pape François a dénoncé une attaque "diabolique". "Il assure les familles et tous ceux qui ont été frappés par cet acte de violence insensé de ses prières et de sa proximité spirituelle", a indiqué le secrétaire d'Etat du Vatican Pietro Parolin.

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  •  

    Turquie: le pouvoir confisque le principal journal d'opposition

     

    «Jour de honte pour la presse»: c'est avec ce titre qu'est sorti samedi le quotidien Zaman.

    «Jour de honte pour la presse»: c'est avec ce titre qu'est sorti samedi le quotidien Zaman. Crédits photo : OZAN KOSE/AFP

    VIDÉO- Des heurts entre la police et des manifestants ont éclaté à Istanbul alors que le quotidien Zaman, hostile à Erdogan, a été placé sous tutelle de l'État. Les journalistes dénoncent une dérive autoritaire du président turc.

    «Jour de honte pour la presse». C'est avec ce titre, imprimé à la une, qu'est sorti, ce samedi, le dernier exemplaire de Zaman. La veille, le quotidien d'opposition avait été placé sous tutelle, et ses partisans brutalement dispersés par la police, après que celle-ci eut investi les locaux du journal. Quelques heures plus tard, ce samedi, les forces de l'ordre ont de nouveau violemment repoussé les manifestants à renfort de gaz lacrymogène et de balles en plastique. Dans le même temps, les trois nouveaux administrateurs ont licencié le rédacteur en chef, Abdülhamit Bilici. Quant aux autres journalistes, ils se sont vite retrouvés dans l'impossibilité de travailler: blocage de l'Internet, disparition des fichiers gardés en archives numériques, fermeture des messageries courriel. Un black-out que les autorités justifient par des raisons sécuritaires. «Il ne s'agit pas d'une procédure politique, mais juridique. Il n'est pas question pour moi d'interférer dans cette procédure. La Turquie est un État de droit (...) mais nous ne fermerons pas les yeux face aux manœuvres d'une structure à l'intérieur de l'État qui tente d'utiliser la presse», a assuré le Premier ministre Ahmet Davutoglu.

     

    Dérive autoritaire d'Erdogan

    Cette offensive anti-Zaman s'inscrit en effet dans une chasse anti-Gülen, du nom de cet imam autrefois proche d'Erdogan, et devenu son ennemi numéro un après un scandale de corruption qui éclaboussa, fin 2013, le sommet de l'État. Le président accuse cet homme influent de 74 ans, en exil aux États-Unis, d'être à l'origine des accusations de corruption qui l'ont visé, et d'avoir mis en place un “État parallèle” visant à le renverser. Depuis, les autorités se sont lancées dans d'importantes purges au sein de la police et dans le domaine judiciaire. Plus récemment, elles ont accentué leur traque en faisant arrêter des journalistes et fermer différents organes de presse accusés d'être proches du dissident.

    De quoi inquiéter les journalistes et les défenseurs des droits de l'homme. Pour eux, cette offensive anti-Gülen n'est qu'une excuse pour museler toute voix critique. C'est aussi, pour eux, le signe troublant d'une dérive autoritaire du président Erdogan. La mise sous tutelle de Zaman a également provoqué de nombreuses réactions internationales. Washington a regretté «la dernière d'une série d'inquiétantes actions judiciaires et policières» du gouvernement turc contre les médias «et ceux qui le critiquent». «La Turquie, en tant que pays candidat, doit respecter et promouvoir des normes et pratiques démocratiques élevées, dont la liberté des médias», a réagi pour sa part le service diplomatique de l'UE. Mais à la veille du sommet Turquie-Union Européenne sur la sensible question des réfugiés, l'opposition turque reproche à l'Europe de fermer les yeux sur les atteintes à la liberté d'expression, même si le président du Parlement européen, Martin Schulz, a promis d'évoquer ce «nouveau coup porté à la liberté de la presse en Turquie», lors de sa rencontre lundi avec Ahmet Davutoglu.

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire

    De g. à d.: Jean-Paul Dupré, le président régional des Missions Locales, Carole Delga, Serge Lemaitre, Béatrice Négrier, vice-présidente de la Région déléguée à la formation professionnelle et à l'apprentissage. De g. à d.: Jean-Paul Dupré, le président régional des Missions Locales, Carole Delga, Serge Lemaitre, Béatrice Négrier, vice-présidente de la Région déléguée à la formation professionnelle et à l'apprentissage.(Crédits : Reuters) Carole Delga, la présidente du Conseil régional, a annoncé, le 3 mars sur le salon TAF, que la région bénéficiera de 30 000 actions de formations de plus au titre du plan national d’urgence pour l’emploi. Elles s'ajoutent aux 60 000 formations déjà programmées.

    Carole Delga, la présidente du Conseil régional LRMP, a annoncé le 3 mars à Montpellier que la région bénéficiera de 30 000 actions de formation supplémentaires dans le cadre du plan national des "500 000 formations supplémentaires pour les chômeurs".

    Doublement de l'offre

    Financé par l'État (à hauteur d'1 Md €) mais piloté par les Régions, ce plan a été annoncé le 18 janvier par le président François Hollande. Il va doubler l'offre de formation destinée aux demandeurs d'emploi : 1 million de formations seront dispensées en 2016, contre environ 500 000 en 2015. Le coup d'envoi officiel de ce plan a été donné par la ministre du travail, Myriam El Khomri, mardi 1 er mars.

    « Nous avions prévu initialement 60 000 actes de formation mais nous allons augmenter ce chiffre avec 30 000 supplémentaires grâce au plan des "500 000 formations", indique Carole Delaga. Ce sera donc 90 300 formations à destination des demandeurs d'emploi qui seront dispensées en LRMP en 2016. »

    La présidente de Région a également précisé que ce plan va faire l'objet de conventions quadripartites entre l'État, le Conseil régional, Pôle emploi et les partenaires sociaux. Ces accords seront signés d'ici au 31 mars 2016. Ils fixeront notamment le contenu des formations.

    Partir des besoins du terrain

    « Le contenu des formations sera adapté au différents bassins d'emplois, précise Serge Lemaitre, le directeur régional de Pôle emploi.  Nous partirons du terrain afin de mettre en place des formations adaptées aux besoins. Il s'agit notamment de cibler les secteurs dans lesquels les offres d'emploi ne sont pas pourvues. »

    Pourvoyeurs d'emplois, l'agriculture, le tourisme et l'aéronautique figurent parmi les secteurs visés par la Région.

    « Mais l'objectif est également de former aux métiers de demain, notamment dans les secteur du numérique et de la santé ainsi que dans le domaine du sanitaire et social, ajoute Carole Delga. À plus long terme, à partir de 2017, nous envisageons de développer les formations autour des métiers à l'environnement car notre Région va avoir un potentiel fort dans ce secteur, notamment au niveau des énergies renouvelables ou de la chimie verte. »

    Enfin, cet investissement devrait toucher particulièrement les populations les plus en difficulté et les moins diplômées.

    « Un quart des demandeurs d'emplois ont un niveau inférieur ou égal au CAP, indique Serge Lemaitre. Or, cette population ne représente que 17 % des personnes bénéficiant d'une formation. L'objectif est d'atteindre une proportion de 30 %. »

    La Région consacre une enveloppe annuelle de 500 M€ pour la formation professionnelle. Selon l'Insee, le taux de chômage en LRMP s'établit à 12,2 % de la population active fin 2014 alors que la moyenne nationale est de 10 %.

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  •  

    Angleterre: Chelsea s'économise, Manchester City cartonne

    05 Mars 2016, 16h30 | MAJ : 05 Mars 2016, 16h30   lien

     

    Willian et Chelsea neutralisés par Stoke City sur leur pelouse de Stamford Bridge, le 5 mars 2016 Willian et Chelsea neutralisés par Stoke City sur leur pelouse de Stamford Bridge, le 5 mars 2016 (AFP/GLYN KIRK)

     

    Chelsea s'est économisé contre Stoke (1-1) avant la réception du Paris SG en Ligue des champions, tandis que Manchester City a mis fin avec la manière contre Aston Villa (4-0) à trois défaites d'affilée samedi lors de la 29e journée de Premier League.
    Au classement, les Citizens restent 4e, mais ils prennent trois longueurs d'avance sur United (6) qui ne jouera que dimanche et reviennent à deux unités d'Arsenal (3), qui n'a pu qu'accrocher le dauphin Tottenham (2-2) plus tôt.

     

     


    Après être tout juste revenus dans la première moitié de tableau, les Blues conservent avec 40 points leur 10e place mais n'ont pas réussi à décrocher pour la 1re fois depuis avril 2015 une 4e victoire d'affilée. Guus Hiddink est toutefois le premier entraîneur des Blues à ne pas connaître la défaite lors de ses 12 premiers matches.
    Sans Costa ni Fabregas, pas plus que Terry espéré mercredi, ses joueurs ont pourtant fait le service minimum contre Stoke (7). Intéressants offensivement mais régulièrement piégés derrière, ils ont ouvert le score par l'habituel jeune remplaçant burkinabé Bertrand Traoré (39) avant d'être rejoint par Diouf à cinq minutes de la fin.
    Logiquement, ils avaient en effet levé le pied avant et pensé à leur match européen après avoir perdu 2-1 le 8e de finale aller au Parc des Princes.
    City ne pouvait lui se permettre aucun relâchement après la claque à Liverpool mercredi (3-0) et les joueurs de Manuel Pellegrini ont attaqué fort.
    Après avoir buté sur un bon Guzan, ils ont débloqué la rencontre par le revenant Touré à la reprise (48). Agüero a ensuite peaufiné ses statistiques avec un doublé (50, 60) qui porte à 16 buts en 21 matches son total cette saison. Simple remplaçant, Sterling a refermé le score (66).
    Plus que jamais les Villans, qui avaient contrarié les Mancuniens au match aller pour les débuts de Rémi Garde (0-0), sont bons derniers avec 16 petits points.
    Dans les autres rencontres du jour avant le déplacement du leader Leicester à Watford en début de soirée, West Ham a souffert pour s'imposer (3-2) à Everton et monter à la 5e place. Menés 2-0 et en supériorité numérique depuis la 34e minute, les Hammers ont attendu pour cela le 3e but de Payet à la 90e minute.
    Avec 18 buts, le Toffee Lukaku n'est lui plus qu'à une longueur de Vardy.


    Résultats de la 29e journée du Championnat d'Angleterre:
    samedi
    Tottenham - Arsenal 2 - 2
    Swansea City - Norwich City 1 - 0
    Southampton - Sunderland 1 - 1
    Newcastle - AFC Bournemouth 1 - 3
    Manchester City - Aston Villa 4 - 0
    Chelsea - Stoke City 1 - 1
    Everton - West Ham 2 - 3
    (17h30 GMT) Watford - Leicester City
    dimanche
    (13h30 GMT) Crystal Palace - Liverpool
    (16h00 GMT) West Bromwich - Manchester United

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Quels sont les défis économiques de la prochaine décennie ?

    Publié le 04/03/2016 à 17h14

     

    Pour tenter de répondre à cette question, 'France Stratégie' a lancé son projet "17/27", afin d'éclairer les citoyens sur les grands enjeux de la prochaine élection présidentielle mais aussi sur ceux de la prochaine décennie.

     

     

    Quels sont les défis économiques de la prochaine décennie ?  

    Crédit photo © Reuters

    (Boursier.com) — France Stratégie, organisme de réflexion et d'expertise rattaché aux services du Premier ministre, vient de lancer son projet "17/27" dont le but est de donner un éclairage sur "les enjeux de la prochaine élection présidentielle" mais aussi sur la prochaine décennie, en adoptant une approche thématique...

    L'institution va ainsi publier une douzaine d'études portant notamment sur "les perspectives pour les finances publiques", "les priorités éducatives", "la révolution numérique" ou encore "les politiques de l'emploi et du marché du travail". Le premier dossier édité ce vendredi a pour objet "la croissance mondiale d'une décennie à l'autre"...

    Rebond limité

    Il propose "un cadrage des points clefs de l'environnement macroéconomique international, complété par une présentation de scénarios pour les économies avancées, les pays émergents et la croissance mondiale". Après une décennie de faible activité, l'organisme prédit un "rebond limité" dans les économies avancées. "Le retour aux tendances antérieures à 2008 ne doit pas être surestimé", prévient 'France Stratégie'.

    De leur côté, les émergents, qui ont tiré l'économie mondiale au cours des dix dernières années, pourraient se gripper. Ainsi, la croissance potentielle chinoise devrait se réduire à 5,5% dès 2017 et être proche de 4,5% en 2027, contre un taux de 7,3% en 2014. Le potentiel de croissance du Mexique, du Brésil et de la Turquie est également appelé à se réduire.  Pour prendre le relais, 'France Stratégie' cite éventuellement l'Inde et l'Afrique, qui doivent cependant encore faire face à d'importants obstacles...

    Nombreuses incertitudes

    De nombreuses incertitudes demeurent sur les évolutions de la prochaine décennie : Doit-on s'attendre à un déclin durable de la productivité et à une inflation basse prolongée dans les économies avancées ? Quelle sera la réaction des émergents face au ralentissement brutal de leurs économies respectives ? A cela s'ajoute la multiplication des conflits mondiaux et la montée en puissance du terrorisme. Au-delà des drames humains, ces situations ont un impact sur l'économie mondiale. On peut notamment citer la hausse des dépenses afin de renforcer la sécurité intérieure, ou encore les coûts liés à la gestion des flux de migrants, sans compter bien évidemment, les pays directement touchés par ces conflits qui ne peuvent développer leur activité.

    Malgré ces incertitudes, 'France Stratégie' estime qu'au cours de la prochaine décennie, les résultats "dépendront de la capacité des politiques économiques à innover pour affronter ces problèmes". Des évolutions peuvent d'ores et déjà être anticipées comme le déclin de certains secteurs (industrie notamment) et l'essor d'autres activités (numérique, environnement...).

    Enfin, la question de la soutenabilité de la croissance doit être liée à celle de la juste redistribution des ressources. "Elle est d'autant plus complexe qu'elle doit être pensée au niveau national mais également international, notamment en termes de fiscalité (des individus comme des entreprises)", conclut l'organisme...

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire