• L’UE hausse le ton contre la Turquie après la mise sous tutelle d’un journal d’opposition

    Le Monde.fr avec AFP | 05.03.2016 à 14h06 • Mis à jour le 05.03.2016 à 19h15    Lien

     

    Au lendemain de la mise sous tutelle du quotidien d’opposition turc Zaman, l’Union européenne (UE) a rappelé samedi 5 mars la Turquie à ses obligations de candidate à l’adhésion à l’Union, notamment concernant la liberté de la presse.

    Dans son communiqué diffusé à deux jours d’un sommet UE-Turquie à Bruxelles spécifiquement consacré à la crise migratoire, le service diplomatique de Bruxelles souligne que la Turquie « doit respecter et promouvoir des normes et pratiques démocratiques élevées, dont la liberté des médias ». Et de poursuivre :

    « Tout pays, et en particulier ceux qui négocient l’accession à l’UE, se doit de garantir des droits fondamentaux, y compris la liberté d’expression, et les procédures judiciaires régulières, conformément à la Convention européenne des droits de l’homme »

    Dispersion violente des manifestants

     

    Les forces de l’ordre ont copieusement arrosé la foule de gaz lacrymogène, utilisant également des canons à eau et tirant des balles en caoutchouc.

    La police turque a dispersé sans ménagement samedi matin à Istanbul près de 500 manifestants rassemblés devant le siège du journal, placé sous tutelle par une décision de justice et déjà investi dans la nuit par les forces de l’ordre, ont constaté un photographe de l’AFP et une journaliste du quotidien. Les forces de l’ordre ont copieusement arrosé la foule de gaz lacrymogène, utilisant également des canons à eau et tirant des balles en caoutchouc.


    View from the office


    Cette mise sous tutelle de Zaman est le dernier exemple d’une vague de répression accrue envers les médias qui a provoqué l’inquiétude de l’Union européenne et des Etats-Unis.

    Lire aussi :   Courtisé par Bruxelles, M. Erdogan renforce sa purge des médias



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    Lisieux: une lycéenne se suicide

    après la diffusion d'images intimes

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    La jeune fille était très affectée, par la diffusion de ces images intimes.

    La jeune fille était très affectée, par la diffusion de ces images intimes.

    afp.com/Loic Venance

     

    L'adolescente de 15 ans s'est jetée jeudi sous un train à proximité de Lisieux. Selon la police, elle n'aurait pas supporté la diffusion d'images intimes par téléphones portables.

    Une lycéenne de 15 ans s'est suicidée ce jeudi en se jetant sous un train à Lisieux (Calvados) après la diffusion par smartphones d'images intimes, rapporte Ouest France. Cette hypothèse est privilégiée par la police après la mort de la jeune fille, qui n'a pas laissé de lettre. 

    "On a de quoi expliquer son geste par une diffusion d'images à caractère personnel voire intime de la victime, par téléphones portables", souligne le commandant Dominique Garcia. Ces clichés auraient circulé sans son consentement par téléphones portables. Selon France 3, la jeune fille était "très affectée", par la diffusion de ces images, qui n'auraient pas été diffusées sur internet. 

    "Équilibrée et bonne élève"

    Depuis jeudi, les enquêteurs multiplient les auditions pour comprendre l'acte de l'adolescente, décrite comme "équilibrée et bonne élève", par France Bleu Normandie. Une quinzaine d'élèves, le proviseur et son adjoint, le conseiller d'éducation et l'infirmière de son lycée ont ainsi été entendus. 

    Selon la radio, les policiers cherchent désormais à identifier la personne à l'origine de l'échange de ces photos et tentent de savoir si un chantage a été exercé contre la victime. 

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    Liberté de la presse

    «Jour de honte» pour la presse turque, muselée par le pouvoir

    Par LIBERATION, avec AFP 5 mars 2016 à 15:02   lien

     Des journalistes viennent en aide à une femme touchée par un projectile lors d'un rassemblement de soutien au journal d'opposition Zaman, placé sous tutelle de l'état. Samedi 5 mars, la police a dispersé cette centaine de manifestants en tirant des balles en plastique et des gaz lacrymogènes. Photo Ozan Kose. AFP

     

    La justice turque a placé vendredi sous tutelle le quotidien «Zaman», hostile au président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan.

     

     

    Le quotidien turc Zaman titrait samedi sur un «jour de honte» pour la liberté de la presse en Turquie et ses défenseurs ont été dispersés sans ménagement par la police, au lendemain de la spectaculaire mise sous tutelle du journal d’opposition. En début d’après-midi, la police est intervenue pour mettre fin au rassemblement à Istanbul de quelque 500 personnes devant le siège du journal, hostile au président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan, investi dans la nuit par les forces de l’ordre. Les forces de l’ordre ont copieusement arrosé la foule de gaz lacrymogène, utilisant également des canons à eau et des tirs de balles en caoutchouc. «On ne fera pas taire la presse libre», criaient les manifestants.

    Cette affaire survient à deux jours d’un sommet lundi entre l’UE et la Turquie sur la crise des migrants, au cours duquel Ankara espère une accélération de sa procédure d’adhésion à l’Europe en échange d’efforts pour enrayer le flot des candidats à l’exil qui quittent clandestinement ses côtes.

    «La Constitution est suspendue», affichait samedi matin Zaman en une, en gros caractères blancs sur fond noir, après avoir réussi à imprimer une édition réduite avant l’assaut . «La presse turque vient de vivre un des jours les plus noirs de son histoire», accuse le journal, dénonçant «une prise de contrôle organisée par les autorités». Peu avant minuit, la police avait investi le bâtiment, dispersant des centaines de personnes qui s’étaient rassemblées devant les locaux.

    Samedi matin, un important dispositif policier entourait les lieux, contrôlant soigneusement l’identité des employés qui se rendaient à leurs postes de travail. Des administrateurs désignés par les autorités ont déjà pris leur fonction sur place.

    L’Union européenne et les Etats-Unis ont fait part samedi de leur profonde inquiétude pour la liberté de la presse en Turquie. Le service diplomatique de l’Union européenne a notamment émis ce commentaire : «l’UE a constamment souligné que la Turquie, en tant que pays candidat, doit respecter et promouvoir des normes et pratiques démocratiques élevées, dont la liberté des médias».

    La presse turque muselée

    Le groupe Zaman, qui outre le quotidien Zaman possède le journal de langue anglaise Today’s Zaman et l’agence de presse Cihan, est considéré comme étant proche de l’imam Fethullah Gülen, un ancien allié devenu l’ennemi numéro un de Recep Tayyip Erdogan depuis un retentissant scandale de corruption qui a éclaboussé le sommet de l’Etat fin 2013.

    Le président accuse Fethullah Gülen, 74 ans, d’être à l’origine des accusations de corruption qui l’ont visé il y a deux ans et d’avoir mis en place un «Etat parallèle» destiné à le renverser, ce que les «gülenistes» nient farouchement. Depuis ce scandale, les autorités turques ont multiplié les purges, notamment dans la police et le monde judiciaire, et les poursuites judiciaires contre les proches de la nébuleuse Gülen et ses intérêts financiers.

    Depuis plusieurs mois, l’opposition turque, les ONG de défense des médias et de nombreux pays s’inquiètent des pressions croissantes exercées par Recep Tayyip Erdogan Erdogan et son gouvernement sur la presse et dénoncent sa dérive autoritaire. Deux journalistes du quotidien d’opposition Cumhuriyet, Can Dündar et Erdem Gül, doivent ainsi être jugés à la fin du mois pour avoir fait état de livraisons d’armes d’Ankara à des rebelles islamistes en Syrie. Ils risquent la prison à vie.

    À lire aussiErdogan muselle les journalistes de l’opposition

    Le gouvernement turc a interdit de diffusion la semaine dernière la chaîne de télévision prokurde IMC, accusée de «propagande terroriste» en faveur des rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit). La justice turque avait déjà mis en octobre sous tutelle la holding Koza-Ipek, également proche de l’imam Gülen, qui détenait deux quotidiens et deux chaînes de télévision qui ont aujourd’hui mis la clé sous la porte.

    La Turquie pointe à la 149e place sur 180 au classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (RSF).

    LIBERATION avec AFP
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    Beauf 1er

    Le sénateur LR Jean-François Mayet remporte le prix de «macho de l’année»

    Par AFP 5 mars 2016 à 15:30   Lien
     
     
     

    Le sénateur Jean-François Mayet. Capture d'écran

     

    En 2015, l'élu avait dit que les femmes «sont quand même là pour faire des enfants». Son prix lui a été décerné par l’association féministe «les Chiennes de garde».

     

     

    L’association féministe «les Chiennes de garde» a décerné samedi le prix de «macho de l’année» au sénateur Les Républicains (LR) Jean-François Mayet, pour avoir dit que les femmes «sont quand même là pour faire des enfants». En 2015, Jean-François  Mayet avait estimé que l’une des causes de la désertification médicale en France est «la féminisation, puisque 75% des nouveaux diplômés sont des femmes. Or nonobstant l’égalité, elles sont quand même là pour faire des enfants». C’est cette phrase qui vaut au sénateur de l’Indre de remporter le 8e prix Macho décerné par cette association, à quelques jours de la journée internationale des droits des femmes, a annoncé l’association dans un communiqué.

    Son «dauphin» est le militant écologiste Stéphane Lhomme, pour un tweet au sujet de l’ex-députée écologiste Barbara Pompili, nommée secrétaire d’Etat chargée de la biodiversité dans le remaniement de février : «la fausse écolo mais vraie notable Barbara Pompili vole au secours de l’aviateur familial Manuel Valls : une place de ministre pour une pipe ?».

    Un «prix macho du déshonneur» est décerné au député LR Jacques Myard, pour des propos tenus en deux occasions distinctes : «je ne serre pas la main aux connes, ça pourrait les instruire», avait-il lancé à des militantes du groupe féministe La Barbe. Et s’adressant à une journaliste de Libération : «Ah ce portrait que vous avez fait de moi, j’en jouis encore ! Ça vous choque que je parle d’orgasme ?».

    À lire aussi notre tribune«Nous, femmes journalistes politiques et victimes de sexisme...»

    AFP
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      Le lycée des Carillons, à Seynod, d'où les deux mineures ont disparu. Capture Street View

      Par le biais de son compte Twitter, la Gendarmerie Nationale a diffusé un avis de recherche concernant deux mineures originaires de Haute-Savoie.

      Radicalisées, elles auraient fugué de leurs domiciles. Elles sont âgées de 15 et 16 ans. Nées à Annecy et Annemasse, elles sont, d'après l'avis de recherche, "susceptibles de quitter le territoire national par tous les moyens et d'utiliser de fausses identités. 

      Les deux jeunes filles, Israé et Louisa, ont quitté le lycée des Carillons, à Seynod, et n'ont pas été vues depuis hier, vendredi, à 13 heures. 

      Toute personne ayant des informations est priée de contacter la gendarmerie de Meythet, au 04 50 24 52 40.

      ❗️ suite à la fugue inquiétante en de 2 mineures radicalisées

      Publié le 05/03/2016 à 16:05 |Mis à jour il y a environ 1 heures Vu 3552 fois

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      Le lien entre Zika et la microcéphalie du foetus établi scientifiquement

      • La1ere.fr avec AFP
      • Publié le 05/03/2016 | 10:05, mis à jour le 05/03/2016 | 10:24   Lien

      Le Zika attaque et détruit des cellules cérébrales humaines en développement. C’est ce que vient de démontrer des chercheurs en laboratoire, établissant la première preuve scientifique d'un lien entre ce virus et la microcéphalie du fœtus.

      Bébé de cinq mois né avec une microcéphalie au Brésil © DIEGO HERCULANO / BRAZIL PHOTO PRESS
      © DIEGO HERCULANO / BRAZIL PHOTO PRESS Bébé de cinq mois né avec une microcéphalie au Brésil
      Jusqu'alors, cette relation de cause à effet entre Zika et microcéphalie n'avait pas été prouvée scientifiquement. Le virus était cependant fortement soupçonné d'être à l'origine de nombreux cas de microcéphalies, en particulier au Brésil. Cette malformation grave et irréversible se caractérise par une taille anormalement petite du crâne et du cerveau des nouveau-nés.

      Au Brésil, 583 cas           

      L'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'attend à une propagation "explosive" de cas de Zika dans les Amériques, avec trois à quatre millions de contaminations cette année. Pays le plus touché, le Brésil a recensé 583 cas de microcéphalie depuis octobre 2015, soit quatre fois plus que la moyenne annuelle historique.

      Urgence de santé publique           

      Début février, l'OMS avait estimé qu'un possible lien entre le virus Zika et l'explosion des cas de microcéphalie constituait "une urgence de santé publique de portée internationale". Les chercheurs ont travaillé avec des cellules souches humaines cultivées in vitro, et leur résultat a été publié ce vendredi dans la revue américaine Cell Stem Cell. Ils ont déterminé que le virus infecte de façon sélective les cellules souches qui forment le cortex cérébral et les empêche de se diviser normalement pour former de nouvelles cellules, entraînant leur destruction.

      Trois types de cellules          

      Pour ces expériences, les scientifiques ont exposé trois types de cellules humaines au Zika. Les premières, appelées cellules neuronales progénitrices, sont essentielles au développement du cortex cérébral du foetus. Les dommages provoqués par le virus à ces cellules, qui en se différenciant deviennent des neurones, correspondent aux défauts observés dans le cerveau résultant de la microcéphalie, ont constaté ces chercheurs. Les deux autres types de cellules exposées au Zika dans cette expérience sont des cellules souches et des neurones.
        
      © A.D.A.M
      © A.D.A.M
               

      Cellules détruites

      Comme anticipé, le virus Zika a attaqué les cellules neuronales progénitrices humaines et après trois jours, 90% étaient infectées et près d'un tiers ont été détruites. Certaines cellules infectées ont été aussi utilisées par le Zika pour produire de nouvelles copies de lui-même. De plus, les gènes qui normalement se mobilisent contre des agents viraux envahisseurs n'ont pas fonctionné, chose très inhabituelle, soulignent ces scientifiques. En revanche, les deux autres types de cellules humaines testés (cellules-souches et neurones) ont largement été épargnés par le virus.

      Thérapies potentielles

      "Nos résultats démontrent clairement que le Zika peut directement infecter les cellules neuronales progénitrices humaines in vitro (...) avec une grande efficacité", conclut l'étude. "Maintenant que nous savons comment ces cellules neuronales formant le cortex cérébral sont vulnérables au Zika, elles pourraient aussi être utilisées pour un dépistage rapide de l'infection et mettre au point de nouvelles thérapies potentielles", explique Hongjun Song, également chercheur de l'Institut d'ingénierie cellulaire et co-auteur de l'étude.

      Microcéphalie et Guillain-Barré           

      En dehors du foetus, le Zika lui-même, généralement transmis par la piqûre d'un moustique, ne présente pas de danger, provoquant dans le pire des cas des symptômes de rhume ou de légère grippe, passant même parfois inaperçu. Mais avec sa propagation rapide dans plus d'une quarantaine de pays, surtout en Amérique du Sud et dans les Caraïbes, on le suspecte d'être responsable du nombre inhabituellement élevé de microcéphalies et d'autres syndromes graves, en particulier le syndrome de Guillain-Barré attaquant le système nerveux.
        

      Jeaux Olympiques à Rio         

      Le virus se transmet principalement par des moustiques, mais de récents cas suggèrent également une infection par voie sexuelle. Avec plus d'un million et demi de cas depuis 2015, le Brésil est de loin en tête des pays touchés, suscitant des inquiétudes à six mois des Jeux Olympiques de Rio de Janeiro. Le comité olympique américain a d'ailleurs annoncé vendredi la création d'un groupe d'experts dans la lutte contre les maladies infectieuses.
       

      Colombie touchée, Argentine épargnée          

      En Colombie, deuxième pays le plus touché, des scientifiques ont signalé le premier cas de microcéphalie lié au Zika, selon la revue britannique Nature. Quant à l'Argentine, tout au sud du continent américain, elle a recensé 14 cas de Zika au cours des deux premiers mois de l'année, d'après le ministère de la Santé.
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      Réforme du Code du travail : Caroline de Haas s'oppose à "un big bang social

      sans précédent"

      La militante à l'origine de la pétition "Loi travail : non, merci" est l'invitée du Soir 3. Elle explique pourquoi elle demande le retrait du projet de loi El Khomri.

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      FRANCE 3

      Francetv info

      Mis à jour le 05/03/2016 | 10:27, publié le 05/03/2016 | 10:27

      C'est le sujet qui divise la gauche et les syndicats. C'est aussi le thème d'une pétition qui a recueilli en quelques jours un million de signatures, un record. Tout le monde parle du projet de loi sur la réforme du travail. Caroline de Haas, qui a lancé la fameuse pétition "Loi travail : non, merci", est l'invitée du Soir 3 de ce 4 mars.

      Elle ne s'attendait pas à un succès aussi fulgurant sur la Toile. "En même temps, quand on regarde le projet de loi, on comprend pourquoi il y a eu une telle ampleur", déclare-t-elle. Mais "si on veut que ce gouvernement recule, il va falloir que tout le monde s'y mette", car l'outil que représente cette pétition "ne sera pas suffisant". Elle-même se mobilisera dans la rue le 9 mars.

      "Le package global pose problème"

      Caroline de Haas ne s'élève pas contre une ou plusieurs mesures du projet. "C'est le package global qui pose problème", martèle-t-elle, avant de poursuivre : "Il y a aujourd'hui des droits, qui sont définis dans la loi, qui ne seront plus définis. Et l'accord d'entreprise pourra rabaisser les droits qui existent. C'est un big bang social sans précédent qui va juste détruire petit à petit le Code du travail".

      Face à la fronde, Manuel Valls a reporté de 15 jours l'examen du projet de loi El Khomri pour réflexion, et le titre dudit projet a été changé en "Loi sur les nouvelles protections pour les entreprises et les salariés" ( et non plus "...pour les entreprises et les salariés"). Une manoeuvre qui fait réagir Caroline de Haas : "Penser que les citoyennes et les citoyens vont changer d'avis parce qu'on change le titre du projet de loi, c'est juste nous prendre pour des imbéciles". La militante féministe n'a qu'un but : le retrait du projet.


      Elle ne s'attendait pas à un succès aussi fulgurant sur la Toile. "En même temps, quand on regarde le projet de loi, on comprend pourquoi il y a eu une telle ampleur", déclare-t-elle. Mais "si on veut que ce gouvernement recule, il va falloir que tout le monde s'y mette", car l'outil que représente cette pétition "ne sera pas suffisant". Elle-même se mobilisera dans la rue le 9 mars.

       
       
       
       
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    • Espagne Le Barça et Messi si faciles

      Le 03/03/2016 à 22:48:00 | Mis à jour le 04/03/2016 à 07:02:11 | Lien
      Le FC Barcelone s'est imposé aisément chez le Rayo Vallecano (5-1), avec un triplé de Lionel Messi (et un penalty raté de Suarez). Les Catalans reprennent huit points d'avance sur l'Atlético de Madrid.
       

      Le match : 5-1

      Et si en plus, on leur offre des buts... Le trio Messi – Suarez – Neymar était encore en train de chercher ses réglages quand le gardien de but du Rayo Vallecano a fait cadeau de l’ouverture du score au Barça : sur un centre anodin, il relâchait le ballon dans les pieds d’Ivan Rakitic qui marquait dans le but déserté (22e). Ensuite, Messi et son orchestre ont joué leur partition habituelle et l’Argentin s’est offert un triplé sans vraiment forcer : une frappe à contre-pied après un une-deux avec Neymar (24e), une reprise opportuniste après un poteau de Suarez (53e) et une frappe croisée après une passe en profondeur (72e). Manucho avait réduit le score pour l’honneur (57e) mais  face à une équipe réduite à neuf pour les vingt dernières minutes, le Barça a assuré le show jusqu’au bout (5-1) : centre puissant du Français Jérémy Mathieu pour la tête de Turan (86e) – son premier but avec le maillot blaugrana.    Avec cette victoire facile contre une équipe de Madrid, l’équipe de Luis Enrique reprend 8 points d’avance sur l’Atlético et 12 sur le Real. Elle aligne surtout un 35e match sans défaite toutes compétitions confondues, un record de plus à son actif en Espagne. 

      L'action : encore un penalty raté

      Alors qu'ils débordent de génie dans le jeu, Messi, Neymar et Suarez galèrent sur les penalties : déjà 7 ratés sur les 13 tentés cette saison. Jeudi soir, Lionel Messi, tireur habituel, a laissé l'Uruguayen s'en charger pour conforter sa place de meilleur buteur du Championnat. Suarez a tiré en force mais a buté sur le gardien de but Juan Carlos. Et si la meilleure méthode était de les tirer à deux, à la Cruyff...  Auparavant, l'Argentin avait déjà laissé un coup franc très bien placé à Neymar mais le Brésilien avait frappé sur la barre transversale. 
      OptaJean ‎@OptaJean

      7 - Barcelone a manqué 7 penalties en Liga cette saison, + que toute autre équipe de l'élite sur un même exercice au XXIe siècle. Curieux.

       

       
      2 Le Rayo Vallecano a récolté deux cartons rouges : Llorente pour un tacle avec pied décollé sur Rakitic (42e) et Iturra pour un tacle par derrière dans la surface (68e). A dix pendant 26 minutes puis à neuf pendant les 22 dernières, le Rayo ne pouvait rien faire.
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    • Espagne: la police saisit 20 000 uniformes destinés aux djihadistes

      de Daech

      Capture d'écran d'une vidéo du ministre espagnol de l'Intérieur, montrant le démantèlement d'un réseau qui envoyait des armes et du matériel militaire aux organisations djihadistes sous couvert d'aide humanitaire, depuis l'Espagne.

      Capture d'écran d'une vidéo du ministre espagnol de l'Intérieur, montrant le démantèlement d'un réseau qui envoyait des armes et du matériel militaire aux organisations djihadistes sous couvert d'aide humanitaire, depuis l'Espagne.

      Ministère de l'Intérieur espagnol/Antena 3

      Les 20 000 uniformes militaires saisis dans les ports de Valence et Alicante, en Espagne, aurait pu "équiper toute une armée". Sous couvert d'aide humanitaire, un réseau devait les transmettre aux djihadistes actuellement en Syrie et en Irak.

      La police espagnole a annoncé ce jeudi avoir saisi quelque 20 000 uniformes militaires destinés à des organisations djihadistes, dont le groupe Etat islamique (EI), actives en Syrie et en Irak. Cette quantité serait "suffisante pour équiper toute une armée", a indiqué la police espagnole dans un communiqué.  

      Les uniformes ont été découverts dans trois conteneurs saisis dans les ports de Valence et Alicante, au sud-est du pays, lors du démantèlement par la police d'un réseau qui envoyait des armes et du matériel militaire aux organisations djihadistes sous couvert d'aide humanitaire. Sept personnes avaient alors été arrêtées dans le cadre d'une enquête ouverte en 2014 sur "les structures étrangères" fournissant un soutien logistique à l'EI et au Front Al-Nosra, branche d'Al-Qaïda en Syrie

       

      "Les conteneurs transportant les uniformes étaient déclarés comme 'vêtements d'occasion' afin de ne pas éveiller les soupçons et pouvoir passer les différents contrôles douaniers sans difficulté", a ajouté la police. "Avec les quelque 20 000 uniformes militaires et accessoires il aurait été possible d'équiper toute une armée prête à combattre sur n'importe quel champ de bataille des organisations terroristes djihadistes dans le monde", selon le communiqué. 

      Comment fonctionnait ce réseau?

      L'une des entreprises gérées par les suspects arrêtés en février se consacrait à l'importation de vêtements usagés. L'un des suspects arrêtés organisait l'envoi en Syrie et en Irak "de matériel militaire, d'argent, d'équipements électroniques et de transmission, d'armes à feu et de précurseurs utilisés pour la fabrication d'explosifs" par l'intermédiaire d'une société, avait expliqué la police à l'époque. 

      Le matériel était expédié dans des conteneurs fermés sous couvert d'aide humanitaire et les envois étaient financés par la "hawala", un système islamique informel de transfert de fonds, beaucoup plus discret que les transferts bancaires classiques. Le chef du réseau avait en outre des relations "constantes" avec un membre de l'EI, qui lui avait demandé à plusieurs reprises de recruter des femmes en vue de les marier à des djihadistes en Syrie. 

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    • Vendredi 4 mars 2016    Lien

       

      MÉTÉO Neige-verglas : l'Isère, la Savoie et la Haute-Savoie en vigilance orange

       

      Capture d'écran. Source Météo France Capture d'écran. Source Météo France

       

      Le début de suivi concerne la Savoie, la Haute-Savoie, l'Isère et les Alpes-Maritimes mais aussi plusieurs départements d'Ile de France pour une vigilance orange neige-verglas.

      "L'activité avalancheuse attendue au cours des prochaines 24 heures ne sera pas exceptionnelle mais suffisamment sérieuse pour justifier une vigilance orange, elle est observée en moyenne une à deux fois par hiver dans les massifs concernés." indique le communiqué qui ajoute qu'une perturbation active traverse la région Rhône-Alpes.

      Partir vendredi soir ou samedi après-midi

      "Nous attendons deux épisodes neigeux ce samedi, détaille Hervé Gérin, directeur de cabinet du préfet de la Haute-Savoie. Le premier entre 4h et 10h du matin, qui devrait apporter 30cm de neige fraîche en station, avec une limite pluie-neige aux alentours de 500m. Nous déconseillons fortement aux vacanciers de partir ou d'arriver pendant les chutes de neige. Le mieux serait de différer le départ ou l'arrivée en station. soit ce vendredi soir si c'est possible, soit demain entre 11h et 16 heures. Un second épisode neigeux est en effet attendu ce samedi en fin d'après-midi. La encore, les chutes de neige pourraient se produire jusqu'en plaine, avec des cumuls localement importants. Dans tous les cas, il est conseillé de disposer d'équipements spéciaux (chaînes, pneus hivers,...) et d'éviter le plus possible de rouler au plus fort des perturbations."

      Météo France attend 5 à 10 cm vers 500 m d'altitude dans les vallées intérieures, 10 à 20 cm sur les accès aux tunnels du Mont Blanc et du Fréjus, et jusqu'à 20 à 30 cm sur les accès aux stations. On attend également 2 à 5 cm au col de la Rossatière, sur le point haut de l'A48 (axe Lyon-Grenoble) Cette perturbation s'évacue vers l'est en milieu de matinée et cède la place à un régime de giboulées avec une limite pluie-neige autour de 600 m, mais pouvant donner du grésil jusqu'en plaine.

      Risque avalanche 4/5 dans de nombreux massifs

      Le risque avalancheux sera également fort ce samedi, en particulier en Haute-Savoie où le risque estimé est de 4/5 dans tous les massifs: "Il est plus que jamais improtant de ne pas partir seul, d'être bien équipé et d'indiquer son itinéraire avant son départ en montagne, le plus sage étant, dans la plupart des cas de renoncer à sa sortie si le risque est trop fort, poursuit Hervé Gérin. D'autant que des départs spontanés pouvant être de grande ampleur seront possibles ce samedi. Nous ne voulons pas revivre ce qui s'est passé samedi dernier dans le département, avec huit avalanches ayant emporté des victimes, dont une qui s'est révélée mortelle.."

      D'après Météo France, dans les Alpes du Nord, les chutes de neige seront plus importantes sur les massifs des Préalpes, du Beaufortain et du Mont-Blanc (40 cm à partir de 1500 m) que sur les massifs plus au sud (20 à 30 cm). De nombreuses avalanches de neige poudreuse se déclencheront spontanément pendant les chutes de neige (risque fort, niveau 4). Certaines de ces avalanches, de plus grande ampleur, pourraient atteindre des infrastructures d’altitude ou quelques secteurs routiers de moyenne montagne habituellement exposés.

      Le pic d’activité avalancheuse est à attendre en fin de nuit et début de matinée. L’activité avalancheuse baissera ensuite nettement avec l’arrêt des précipitations.

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