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    Euro 2016

      Euro 2016 - Gr. E : La Belgique

    se reprend en se baladant

    contre l'Irlande

    Le 18/06/2016 à 16:50:00 | Mis à jour le 18/06/2016 à 17:26:57  LIEN
     
    Battue par l'Italie (0-2), la Belgique s'est bien repris dans l'Euro en dominant l'Irlande (3-0). Lukaku a signé un doublé et Witsel a également marqué.
     
     
    Football - Euro - Romelu Lukaku et Axel Witsel, les deux buteurs du jour. (Duvignau/Reuters)

    Romelu Lukaku et Axel Witsel, les deux buteurs du jour. (Duvignau/Reuters)

    Le match : 3-0

    Les Belges ont mis une mi-temps avant de prendre la mesure de très faibles irlandais. Longtemps en panne d’inspiration, de mouvement, de jeu collectif, les Belges ont changé leur destin sur un contre en début de deuxième période conclu par Lukaku (48e), bien servi par Kevin De Bruyne. Avec cette avance, les hommes de Marc Wilmots se retrouvaient dans une configuration idéale contre un tel adversaire. Ils pouvaient enfin trouver cette profondeur qui leur va si bien. Witsel en profitait pour planter un but de la tête sur un centre de Meunier (2-0, 61e) puis Lukaku doublait son total au bout d’un contre bien mené par Hazard (3-0, 70e). La Belgique a montré deux visages distincts. Elle ne doit pas occulter au moment de l’analyse ses difficultés avant la pause. Mais elle sait qu’elle peut se reposer sur une vitesse parfois ébouriffante. Ses adversaires aussi.

    Le joueur : Lukaku, le coup double

    Contesté après son premier match contre l’Italie, le Belge a finalement répondu présent. Il fut pourtant en grosse difficulté pendant quarante-cinq minutes dans une défense renforcée. L’attaquant d’Everton n’a jamais pu trouver les bons espaces ou combiner avec ses partenaires. Mal à l’aise, parfois maladroit dans ses prises de balle, il a affiché un tout autre visage après la pause dès que les Irlandais ont abandonné leur plan de jeu restrictif. Il put ainsi montrer que sur les contres, il est un homme particulièrement efficace et utile. Le débat est-il arrêté sur son apport en pointe ? Contre des sélections jouant en bloc, regroupées dans leur surface, son poids semble moins évident. Mais dès que l’espace s’ouvre, il s’y engouffre avec appétit.
     

    Le chiffre : 1

    Antonio Conte a certainement apprécié le résultat... Les Italiens sont assurés de terminer premiers de leur groupe et ça change beaucoup de choses pour le sélectionneur. Il pourra reposer ses vieilles cannes de la défense et arriver en huitième avec la fraîcheur requise pour les fins de tournoi. Dans un groupe d’une telle densité, Conte ne s’attendait peut-être pas à pouvoir faire tourner son effectif lors du troisième match
    Hervé PENOT, à Bordeaux

    INFOS

    BELGIQUE
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    Dernier match : Sam. 18/06 BELGIQUE 3-0 IRLANDE
    Prochain match : Mer. 22/06 SUEDE / BELGIQUE
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    Prochain match : Mer. 22/06 ITALIE / IRLANDE
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  • Euro 2016 : l’Espagne écœure la Turquie

    et fonce en huitièmes de finale

    LE MONDE | 17.06.2016 à 23h15 • Mis à jour le 17.06.2016 à 23h34 | Par Gilles Rof      LIEN

    Alvaro Morata a inscrit un doublé contre la Turquie, à Nice.

     
     
     

    Double tenante du titre, l’Espagne s’est déjà frayé un chemin jusqu’aux huitièmes de finale de l’Euro 2016 en écœurant la Turquie vendredi 17 juin sur la pelouse de l’Allianz Riviera de Nice (3-0). Un doublé d’Alvaro Morata, complété d’un but de Nolito, marqués en moins d’un quart d’heure autour de la mi-temps, ont plié un match privé de tout suspens. Après sa victoire sur la République tchèque (1-0), la Roja peut attendre tranquillement son affrontement avec la Croatie, seule équipe qui peut encore l’empêcher de finir première de ce groupe D. La Turquie, elle, battue deux fois en deux matches, est déjà presque éliminée.

    Tout au long de la semaine, la presse ibérique a loué la sérénité de la sélection espagnole, après son entrée victorieuse dans le tournoi. La composition alignée par Vincente Del Bosque illustre ce calme plat : pas un titulaire du premier match ne manque à l’appel. Même le décevant Alvaro Morata, moins brillant en sélection qu’avec la Juventus de Turin, garde les faveurs de la plus belle moustache de l’Euro. Le boulot qu’on lui confie n’est pas franchement enviable. Attaquant de pointe dans une sélection si portée vers l’offensive qu’elle n’a jamais eu besoin d’avant-centre pour marquer… Un sacré défi que Morata, 23 ans et une hargne très turinoise, va relever avec brio.

    Lire aussi :   Revivez la belle victoire de l’Espagne contre la Turquie (3-0)

    Côté turc, l’échec contre la Croatie (0-1) a coûté sa place à Cenk Tosun, le jeune attaquant du Besiktas, 23 ans lui aussi. Aux expériences, Terim préfère l’expérience : celle du trentenaire Burak Yilmaz, parti chasser les primes de matches à Pékin après avoir marqué des buts pour tout ce qu’Istanbul compte de grands clubs. La présence du colosse se remarque vite. Le capitaine espagnol Sergio Ramos le stoppe illégalement sur sa première intervention. Carton jaune pour la star madrilène (2e). Les aventures d’Yilmaz reprennent dix minutes plus tard. Coup de coude sur Busquets, qui va au tapis pour l’occasion. Un avertissement partout (9e).

    Est-ce en raison de son perturbant maillot dégradé qui va du bleu azur au blanc ? La Turquie enquiquine la grande Espagne. Cela fait 52 ans qu’elle n’a plus battu la Roja dans un tournoi officiel, mais l’organisation mise en place par Terim gêne un temps le double champion d’Europe en titre.

    Compacte, attendant la sélection ibérique dans sa partie de terrain avant d’exploser vers l’avant, la Turquie grippe le milieu de terrain le plus technique d’Europe. Iniesta, si éclatant contre les Tchèques, passe des minutes discrètes. Busquets travaille dans l’ombre. Et Fabregas, lui, est encore moins visible que ses deux ex-coéquipiers du FC Barcelone. Heureusement pour l’Espagne, David Silva, toujours fourré entre attaque et milieu, fait lui la différence. Après un slalom, le joueur de Manchester City glisse une merveille de ballon à Iniesta, dont le tir, placé mais mollasson, est contré (14e).

    Même embarrassée, l’Espagne se crée des occasions. Au terme d’un déboulé, le latéral gauche de Barcelone, Jordi Alba, centre pour Morata. La reprise de l’attaquant est déviée sur le poteau turc par Topal (11e). Sur le corner, Silva dépose le ballon sur l’élégant brushing de Piqué qui… pique trop sa tête.

    Morata trouve la brèche

    Juste avant le coup d’envoi, le rocambolesque match nul entre la Croatie et la République tchèque (2-2) dans l’autre rencontre du groupe D a redonné foi au public turc. Un bon tiers des sièges de l’Allianz Riviera, dans lequel il est installé, a été tapissé de drapeaux rouges marqué du croissant blanc et de l’étoile. Quand Calhanoglu frappe vers le but de De Gea au terme d’un bon mouvement collectif, à la 23e minute, les supporters les agitent frénétiquement aux cris de « Turke-ye, Turke-ye ». Deux minutes plus tard, une faute de Juanfran, l’arrière de l’Atletico Madrid, plus pataud qu’à l’accoutumé, leur offre un nouveau frisson. A 35 mètres, Calhanoglu frappe, mais son ballon enroulé vient frôler les buts espagnols.

    Lire aussi :   Euro 2016 : rattrapée sur le fil par la République tchèque, la Croatie peut avoir des regrets

    L’Espagne semble bousculée mais va remettre la hiérarchie à sa place. Une ouverture supersonique de Busquets vient trouver Nolito plein axe (27e). Volkan Babacan, le gardien turc, a juste le temps de voir l’attaquant de Vigo frapper à côté, que la pression remonte sur ses buts. D’un seul coup, les joueurs de la Roja courent plus, passent plus, accélèrent. La Turquie cherche la balle et finit par la retrouver au fond de ses filets. Iniesta allonge un ballon pour Jordi Alba, qui remise derrière lui pour Nolito. Le centre parfait de l’ailier espagnol trouve Morata (1-0, 34e).

    Dans cette fin de première période, la Turquie s’effrite. La densité espagnole l’asphyxie. Ylmaz tente bien la manière forte en bousculant en l’air Piqué, qui retombe sur Busquets… Coup double mais la méthode n’est pas suffisante. Les deux Barcelonais se relèvent et l’Espagne reprend sa marche. Un bijou de ballon en cloche de Fabregas oblige Topal à rater sa tête. Nolito est au point de chute et assomme la Turquie (2-0).

    Un orchestre de cuivres résonne encore dans le virage turc, mais ce sont surtout les premiers « Eviva España » qui s’imposent dans l’Allianz Riviera. Le public espagnol, venu du pays mais aussi de tout le sud de la France, chambre un adversaire foudroyé. Il scande aussi sa prière préférée « I-nies-ta, I-nies-ta » en l’honneur du génie catalan, maître du terrain. Un de ses doubles démarrages casse les reins d’Ozan Tufan, obligé de le retenir par le maillot à l’entrée de la surface de réparation (39e).

     

    Dégarni comme Zidane à sa meilleure époque, Iniesta a survolé la rencontre.

    Passe géniale

    Puis, à peine revenu du vestiaire, Iniesta, désormais dégarni comme le Zidane meilleur époque, fait ce qu’il sait faire de mieux. Il met le pied sur le ballon à quarante mètres des buts turcs, s’enfonce soudain entre les lignes et, du plat du pied, trouve une passe géniale pour son copain Jordi Alba. Le Barcelonais a bien l’air hors-jeu mais l’arbitre le laisse offrir à Morata, le ballon du doublé (48e). 3-0 en quatorze minutes de jeu collectif d’exception… L’Espagne envoie un message clair à ses futurs adversaires : il faudra être fort pour l’empêcher de gagner l’Euro trois fois d’affilée.

    Alors que Morata est tout prêt de signer un triplé de la tête (49e), Vincente Del Bosque profite de la marge pour offrir à Bruno Soriano de Villareal, et César Azpilicueta, l’ancien Marseillais passé à Chelsea, un peu de temps de jeu. David Silva et Jordi Alba, les sortants, y gagnent une ovation à la hauteur de leur match.

    Et la Turquie dans tout ça ? Elle tente jusqu’au bout de sauver l’honneur. Olcay Sahan, rentré à la place d’Ozyakup, échoue à quelques mètres du but d’un De Gea, tout surpris de voir un attaquant si près de lui (85e). Le score ne bougera plus, mais les supporters turcs boucleront la partie en allumant fumigènes et en faisant exploser quelques pétards. Baroud qui ne devrait pas trop plaire à l’UEFA.

    • Gilles Rof
      Journaliste au Monde
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  • Euro 2016 : L'Irlande du Nord

    surprend l'Ukraine (2-0)

    Mis à jourIl y a 4 heures

    Publiéle 16/06/2016 à 20:30      LIEN

    Dans cet article
    Euro
    Irlande du Nord
    Ukraine

    EURO 2016 - Au Parc OL ce jeudi, l'Irlande du Nord a surpris l'Ukraine (2-0). C'est d'abord McAuley qui a permis aux Irlandais d'ouvrir le score (49e). Il a été imité par McGinn au bout du temps additionnel d'un match interrompu quelques minutes par la grêle. Dans le groupe C, les Irlandais se relancent dans la course à la qualification avec trois points en attendant le match Allemagne-Pologne.

    Les supporters nord-irlandais pourront dire qu'ils y étaient ce 16 juin 2016 au Parc OL. Leur équipe favorite a décroché jeudi sa toute première victoire dans un Championnat d'Europe face à l'Ukraine (2-0). Les héros du jour se nomment Gareth McAuley et Niall McGinn. Le défenseur central de West Bromwich a délivré l'Irlande du Nord en trompant Pyatov de la tête sur un coup franc (49e). L'attaquant d'Aberdeen a parachevé le succès nord-irlandais dans le temps additionnel (90e+6). Après leur défaite inaugurale face à la Pologne (1-0), les coéquipiers de McGovern se relancent dans le groupe C avec leurs trois premiers points. Pour les Ukrainiens, inoffensifs pendant 80 minutes, la qualification pour la phase finale est désormais fortement compromise.

    ’s first ever European Championship finals goalscorer.

    Take a bow, Gareth McAuley.

    Auteur de zéro tir cadré face aux Polonais il y a cinq jours, les Nord-irlandais ont montré un visage beaucoup plus séduisant (13 frappes dont 7 cadrées) jeudi. Avant la rencontre, Michael O'Neill, le sélectionneur britannique, avait indiqué qu'il proposerait un jeu moins pauvre sur le plan technique. Ses joueurs ont tenu sa promesse avec une première période emballante. Dallas a signé le premier tir cadré de la compétition pour les Britanniques dès la 4e minute. Pyatov, le gardien ukrainien, a dû ensuite s'employer sur un centre-tir du capitaine nord-irlandais Davis (42e) et a sué à grosses gouttes en voyant la tête de Cathcart tutoyer sa lucarne sur un corner (34e).

    Konoplyanka et Yarmolenko n'ont pas pris leur responsabilité

    De son côté, l'Ukraine, défaite par l'Allemagne (2-0) lors de la 1re journée, est passée totalement à travers face à l'adversaire supposé le plus faible du groupe. Le 4-2-3-1 de Mykhailo Fomenko n'a pas su faire déjouer le solide bloc nord-irlandais. Sur leurs ailes, Yarmolenko et Konoplyanka, les deux stars de la sélection ukrainienne, ont été incapables de trouver leur pointe Seleznyov. Pyatov a fini par s'incliner sur la tête victorieuse de McAuley (49e, 0-1). L'Ukraine était pourtant prévenue : l'Irlande du Nord a inscrit sur coups de pied arrêtés 10 buts sur 18 depuis le début des éliminatoires de l'Euro. Une véritable arme fatale…

    1 - @G23mcauley is the first player to score in a European Championship. Historic

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  • Euro 2016 : l’Allemagne et la Pologne concèdent le premier 0-0 du tournoi

    LE MONDE | 16.06.2016 à 23h04 • Mis à jour le 16.06.2016 à 23h24 | Par Erwan Le Duc

    LIEN

    Grzegorz Krychowiak à la lutte avec Thomas Mueller, le 16 juin au Stade de France.

    Les champions du monde allemands n’ont pas réussi à briser le verrou polonais, jeudi 16 juin au Stade de France, et concèdent le premier match nul et vierge (0-0) du tournoi. Il y a presque deux ans, la Pologne avait réussi à décrocher la timbale en battant son voisin allemand pour la première fois de son histoire, lors d’un match de qualifications pour cet Euro, à Varsovie (2-0). Les Allemands leur avaient certes rendu la monnaie de leur pièce (3-1 au retour), mais côté polonais, il y avait déjà de quoi retrouver confiance et s’appuyer sur une référence.

    Revivez le match :   Allemagne et Pologne se neutralisent (0-0)

    Pour ce deuxième match du groupe C entre deux formations à trois points, après des victoires contre l’Ukraine et l’Irlande du Nord, l’enjeu était surtout de ne pas perdre. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cela se vit. Dans un Stade de France pourtant gonflé à bloc, la première période fut une ode au conservatisme et aux gestes manqués.

    Côté polonais, l’idée était surtout d’être bien en place, comme dans un match de Ligue 1. Ne pas trop sortir, ne pas déstabiliser le bloc équipe, miser sur un coup de bol ou un exploit d’un attaquant, ce qui n’arriva pas. On crut voir de meilleures intentions côté allemand, mais ce fut un feu de paille, avec trois occasions dans le premier quart d’heure, pour Götze, une tête à côté (3e minute), Hector, une frappe à côté (8e) et Kroos, un tir… à côté (15e).

    Zéro-zéro, score à la mi-temps, personne n’avait rien à y redire, sauf peut-être les 80 000 spectateurs du Stade de France, lesquels seraient volontiers tombés dans une douce torpeur si ce match ne s’était disputé en novembre.

    Pluie d’occasions, pas de but

    La deuxième mi-temps ressembla, à une chose près (pas de but), à l’exact inverse de la première. Dès la reprise, Milik loupait le ballon devant le but de Neuer, puis Götze alertait le gardien polonais Fabianski, puis le même Milik profitait d’une combinaison avec Lewandowski pour tenter un coup franc juste à côté, et dans la foulée, Boateng sauvait les meubles devant son camarade polonais du Bayern, avant qu’à la 68e minute, Milik, encore lui, ne manque sa frappe, seul au point de penalty…

    De l’autre côté, son gardien Fabianski était également un peu occupé : il captait une frappe de Kroos, à la 69e, il s’interposait devant Özil, et enfin devant Schürrle, à peine entré, et bis repetita devant Kroos…

    Pluie d’occasions à Saint-Denis, un zéro-zéro certes plus sucré, mais un zéro-zéro quand même. Au coup de sifflet final, les supporteurs polonais fêtaient ça comme une victoire, ce qui se comprend, tandis que la cohorte allemande rangeait tranquillement ses drapeaux en attendant les prochains tours. Avec quatre points, les deux équipes partagent la tête du groupe C, devant l’Irlande du Nord, 3 points, et l’Ukraine, aucun point.

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  • EURO 2016. France-Albanie (2-0) :

    les Bleus, champions du finish

      >Sports>Euro 2016|Marseille (Bouches-du-Rhône), de l'un de nos envoyés spéciaux Harold Marchetti|16 juin 2016, 7h00 | MAJ : 16 juin 2016, 6h51|   LIEN    
     

    Euro 2016, France-Albanie (2-0 ) : «Il y a... par leparisien
     
    Marseille (Bouches-du-Rhône), de l'un de nos envoyés spéciaux Harold Marchetti
    Euro 2016MarseilleLes BleusDimitri PayetDidier DeschampsAntoine Griezmann

    Comme face à la Roumanie, vendredi, les Bleus ont attendu les dernières secondes pour aller cueillir la victoire. Ils sont qualifiés pour les huitièmes. Mais tout n'a pas été rose.

    Il semblerait que cette équipe de France-là soit formatée pour le suspense. Qu'elle apprécie le "money-time". Qu'elle adore renverser les situations mal embarquées. Qu'elle aime jouer avec ses nerfs, ceux de son sélectionneur et les nôtres. Qu'elle se plaise à refermer sur son rival le piège dans lequel l'Europe entière la voyait tomber. Qu'elle rie d'avance du dépit de ses contempteurs. Ce jeudi matin, cette victoire face à l'Albanie (2-0) suffit à son bonheur. Si les grandes destinées naissent dans la douleur, alors ces Bleus s'avancent doucement, mais sûrement, vers un fabuleux destin.

    Les retrouver en huitièmes de finale ne constitue pas une surprise, ni un exploit. C'était même le degré minimal d'exigence avant le lancement de la compétition. Il vaut mieux, avant d'affronter la Suisse dimanche, avec la première place en jeu (un nul suffit aux Français), éviter les analyses définitives et forcément déplaisantes pour un groupe qui a suscité tout au long d'une première période, comparable à un brouet, de vives inquiétudes. « Je préférerais qu'on débloque la situation plus tôt, concède Didier Deschamps. Je retiens les six points, la qualification. Mais, c'est sûr, on peut toujours faire mieux. La pelouse, un véritable désastre, n'a aidé personne, même si ce n'est pas une excuse. »

     

    Deux succès d'entrée comme en 1984 et en 2000 !


    Ce matin, il est trop tôt pour savoir si la bande à Lloris vivra l'un de ces étés qui laissent des souvenirs et des belles images pour la vie. Mais l'équipe de France serait bien inspirée, avant de quitter Marseille, d'aller faire un détour par Notre-Dame-de-la-Garde pour brûler quelques cierges et remercier Griezmann buteur providentiel au Vélodrome, comme avait su l'être Payet (auteur du second but à Marseille), cinq jours plus tôt au Stade de France.

    Longtemps accrochés par de vaillants Albanais, les Tricolores ne maîtrisent pas encore totalement leur sujet. Ils n'ont pas beaucoup de marge, mais sont détenteurs de ressources morales singulières. Ils ne lâchent rien et paraissent habités par un mental de compétiteur présent dans l'ADN de leur sélectionneur dont les choix initiaux, consistant à remplacer Griezmann et Pogba par Coman et Martial, n'ont pas fait flores.

    En attendant, la performance des Bleus ramène à la surface une statistique, comme une promesse : à chaque fois qu'ils ont commencé un Euro par deux succès, en 1984 et 2000, ils ont remporté l'épreuve.

    On s'en était déjà aperçus à Nantes, à Metz puis au Stade de France. On en a eu une confirmation éclatante à Marseille : la France croit en ses hommes. Les clignotants sont au vert dans un pays en proie pourtant à une crise de confiance dans bien d'autres secteurs. Le football est devenu une bouée de sauvetage, un miroir qu'on ne tient pas à briser.

    Les Français se projettent dans leur équipe nationale, taisent leurs différences, tassent leurs antagonismes. Il y a une dynamique vertueuse autour des hommes de Deschamps. Les Bleus doivent s'attendre à fédérer encore davantage, à pousser en cas de nouveaux succès un pays dans la rue.

     

    QUESTION DU JOUR. Euro 2016 : pensez-vous que l'équipe de France ira loin ?  


    La fiche du match


    France 2
    Albanie 0
    Mi-temps  : 0-0.
    Spectateurs  : 67 000
    Arbitre  : M. Collum  (Eco)
    Buts. Griezmann  (90e), Payet  (90e + 6).
    Avertissements.  France  : Kanté (88e) ; Albanie  : Kukeli  (55e), Abrashi  (81e).
    France  :  Lloris  (cap.)  - Sagna, Rami, Koscielny, Evra  - Kanté, Matuidi  - Coman  (Griezmann, 67e), Payet, Martial  (Pogba, 46e)  - Giroud  (Gignac,  77e). Entr.  : Deschamps.
    Albanie  : Berisha  - Hysaj, Ajeti, Mavraj, Agolli  (cap.)  -  Lila  (Roshi, 71e), Abrashi, Kukeli  (Xhaka,  74e), Memushaj,  Lenjani  - Sadiku. Entr.  : De Biasi.

    LES BUTS
    90e  : 
    sur un  centre de la droite de Rami, Griezmann, esseulé dans les 6 m, place une tête croisée imparable. 1-0
    90e+6  : partant de la gauche de la surface, Payet repique au centre, crochète du droit et enchaîne par une frappe enroulée dans le petit filet opposé. 2-0

    LE  FAIT DU MATCH
    52e.
    Sous la pression de Memushaj, Sagna pousse  involontairement le ballon sur le poteau de Lloris qui réussit ensuite à  capter  le ballon. Le score était alors de 0-0.

     

     

      Le parisien

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  • EN DIRECT. Euro 2016 : les Bleus s'imposent face à l'Albanie (2-0)

    et filent en 8e

    Après la Roumanie en ouverture de cet Euro-2016, l'équipe de France affrontait ce soir l'Albanie à Marseille. Antoine Griezmann et Dimitri Payet ont trouvé la solution après 90 minutes très compliquées.

       

       

      Ceux qui voient le verre à moitié plein argueront que le plaisir est encore plus grand dans l'adversité... Mais que ce fut difficile face à la modeste Albanie, certes solide, regroupée et hargneuse mais 42e au classement Fifa ! Paralysée par la pression lors du match d'ouverture de l'Euro-2016, l'équipe de France était pourtant attendue ce soir pour son deuxième match de poule.

      Anthony Martial et Kingsley Coman, tous deux titulaires à 20 ans sur les ailes des Bleus, ont livré des prestations décevantes - surtout le premier remplacé par Paul Pogba dès la mi-temps. Statistique édifiante dans ce match, les Bleus n'ont pas réussi à cadrer un seul tir avant... la 90e minute ! Et là, la délivrance, comme si c'était écrit : Antoine Griezmann libère les Bleus de la tête, sur un centre d'Adil Rami qui plus est, enflammant enfin le Vélodrome !

      Mais ce n'est pas fini. Alors que le match touche à sa fin, Dimitri Payet enfonce le clou sur une ultime contre-attaque d'une frappe enroulée ! La France s'impose finalement 2-0. Victoire flatteuse... mais qui permet aux Bleus de décrocher le premier ticket pour les huitièmes de finale.

      >> Pour revivre le match, action par action, c'est par ici. 

       

      Fin de match incroyable !!! Les BLeus s'imposent grâce à et !!

       
       
       
       
       
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    • Euro-2016: interdiction des ventes d'alcool dans les "périmètres sensibles" (Cazeneuve)

      Mis à jourIl y a 6 heures

      Publiéle 12/06/2016 à 18:30     LIEN

      Article de AFP

      EURO 2016 - Après les affrontements de dimanche à Marseille et, dans une moindre mesure, à Nice, Bernard Cazeneuve a annoncé ce dimanche l'interdiction de la vente d'alcool dans les "périmètres sensibles".

      Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé dimanche l'interdiction des ventes d'alcool dans les "périmètres sensibles" les veilles et jours de match de l'Euro, après avoir dénoncé des violences "inacceptables" survenues la veille à Marseille.

      "J'ai demandé (aux préfets) de prendre toutes les mesures utiles visant à prohiber les veilles et jours de match et les jours d'ouverture des fan zones dans les périmètres sensible la vente la consommation et le transport de boissons alcoolisées", a déclaré le ministre, selon qui "cette mesure pourra concerner le domaine public, les commerces de proximité ainsi que les débits autorisés en cas de vente à emporter. Les préfets pourrons également interdire en terrasse les contenants susceptibles d'être utilisés comme projectiles".

      Scènes de violence extrême à Marseille
      Scènes de violence extrême à Marseille - AFP

      Les supporters étrangers "dont le comportement trouble l'ordre public" pourront être expulsés et tout supporter interpellé lors d'un incident pourra être interdit de fréquenter les stades, les fan zones et certains quartiers des villes hôtes les veilles et jours de match. "Les événements qui se sont produits à Marseille hier soir sont inacceptables. Inacceptables pour les pouvoirs public, inacceptables pour la société, inacceptables pour les amoureux du football", a martelé Bernard Cazeneuve.

      "Je salue la décision de l'UEFA"

      Ces violences sont "aussi inacceptables pour les forces de police dont j'observe avec consternation le énième procès en responsabilité que certains ont d'ores et déjà commencé à instruire, sans s'interroger sur la question fondamentale et récurrente des violences engendrées par certaines compétitions de football". Ces critiques sont selon lui "injustes et irresponsables".

      Samedi, des échauffourées ont opposé à Marseille des groupes de supporters anglais et russes et des Français, faisant 35 blessés, dont sept hospitalisés, par lesquels trois sont dans un état grave, en dépit de la mobilisation de 1.200 policiers. Des bagarres entre Russes et Anglais ont aussi éclaté au Vélodrome à la fin du match. Beaucoup de supporters impliqués étaient ivres, ce qui avait relancé le débat sur la consommation massive d'alcool par des supporters potentiellement violents. Eric Ciotti, secrétaire général adjoint de LR, avait ainsi demandé que la vente d'alcool à emporter soit interdite les jours de match dans les villes hôtes et les fan zones, ainsi que sa consommation dans certains "périmètres à risque".

      Supporters anglais à Marseille, samedi 11 juin.
      Supporters anglais à Marseille, samedi 11 juin. - Eurosport

      Dans sa déclaration, le ministre de l'Intérieur a aussi appelé les fédérations à leurs responsabilités: "Je salue la décision de l'UEFA de sanctionner les équipes dont les pseudos supporters se livrent à ces exactions (...). Ils ne doivent faire l'objet d'aucune complaisance de la part des fédérations et des instances sportives. Il est absolument nécessaire que les fédérations nationales des pays dont les supporters créent des incidents de cette nature soient pénalisées à la hauteur des troubles qu'ils engendrent, dans les stades certes, c'est bien le moins, mais aussi à l'extérieur des stades".

      Plus de 3.000 mesures d'interdictions d'entrée sur le territoire ont été prises par le ministère de l'Intérieur, sur la base des fichiers recensant les interdits de stade des différents pays participant à la compétition ou d'informations sur des individus susceptibles de provoquer des troubles à l'ordre public, a-t-il rappelé.

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    • Euro : L'Allemagne se rassure

      contre l'Ukraine

       

      Le 12/06/2016 à 22:50:00 | Mis à jour le 12/06/2016 à 23:39:16   LIEN

       

      Championne du monde en titre, l'Allemagne s'est en partie rassurée pour son premier match lors de l'Euro 2016 : elle a battu l'Ukraine 2-0 grâce à des buts de Mustafi et Schweinsteiger.

       

      Football - Football - Shkodran Mustafi, auteur du but de l'Allemagne contre l'Ukraine. (Benoit Tessier/Reuters)

      Shkodran Mustafi, auteur du but de l'Allemagne contre l'Ukraine. (Benoit Tessier/Reuters)

       

      Le match : 2-0

      Battue par l’Angleterre (2-3) et la Slovaquie (1-3) ces derniers mois, l’Allemagne avait besoin de se rassurer lors de son entrée en lice à l’Euro. Malgré de nombreuses absences (Hummels, Rüdiger, Reus, Gündogan…), elle a contenu, et battu, une équipe d’Ukraine plutôt séduisante (2-0). Il lui a fallu moins de 20 minutes de jeu pour ouvrir le score par une tête de Mustafi, sur un coup franc de Kroos (19e). Sur un contre, en toute fin de match, Özil a servi le revenant Schweinsteiger pour le deuxième but de la Mannschaft (90e+2). Le joueur de MU (116e sélection) n'avait plus marqué en équipe nationale depuis près de cinq ans. Entremps, Pyatov avait évité le pire aux Ukrainiens face à Khedira (29e, 61e) et Özil (87e). Triple championne d’Europe, championne du monde en titre, l’Allemagne s’est rassurée même si sa défense a souvent grincé.

      Le fait : La défense allemande en rodage

      Comme prévu, la défense allemande a montré des signes de fébrilité ce dimanche soir. Privée de son patron Hummels mais aussi de Rüdiger, jamais testée dans cette disposition, elle n’a pas vraiment protégé Manuel Neuer. Ce dernier a été contraint de sortir de superbes parades face à Konoplianka (5e), Hacheridi (27e). Boateng a souvent un ballon très chaud de Konoplianka sur sa ligne (37e). Et Mustafi a même failli marquer contre son camp à la 88e. Après avoir dépanné au poste de latéral gauche au Mondial 2014, le défenseur central Höwedes a été aligné latéral droit et a souffert face à l’excellent Konoplianka. Mais elle n’a pas encaissé de but. De quoi se rassurer après en avoir pris 14 lors des neufs sorties précédentes.

      Le tournant : la charge de Neuer à la 88e

      Incapable de se mettre à l'abri, l'Allemagne a tremblé à la 88e. Sur un long ballon aérien, Mustafi a remis en retrait de la tête pour son gardien. Mais Manuel Neuer était, comme à son habitude, très avancé. Lobé, le joueur du Bayern Munich a sprinté vers son but et a chargé Seleznov d'un gros coup d'épaule en se désintéressant totalement du ballon. L'arbitre n'a pas accordé un penalty qui aurait pu l'être.

      L'homme : Kroos était partout

      Vainqueur de la Ligue des champions avec le Real Madrid il y a deux semaines (après son sacre munichois de 2013), Toni Kroos a encore du gaz. Le milieu allemand de 26 ans a régné sur l’entrejeu contre l’Ukraine, avec notamment 93% de passes réussies au total. C’est lui qui a offert l’ouverture du score à Mustafi dès la 19e minute de jeu. Dix minutes plus tard, son ouverture par-dessus la défense a offert un duel face à Pyatov à Khedira, qui l’a manqué. A la 52e, Kroos a tiré sur la barre du gardien ukrainien. Une entrée en matière remarquable pour l’ancien joueur de Leverkusen.
      C.O.-B.

       

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