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    Dmytro Kuleba, à gauche, ministre des Affaires étrangères de l’Ukraine et Jean-Yves Le Drian, à droite, ministre des Affaires étrangères de la France, se rencontrent lors du G7, à la station balnéaire de Weissenhaus à Weissenhaeuser Strand, en Allemagne, le vendredi 13 mai 2022.

    Guerre en Ukraine en direct : l’UE va fournir une nouvelle aide militaire de 500 millions d’euros à Kiev

    Le financement de l’UE pour soutenir l’effort militaire ukrainien « sera ainsi porté à 2 milliards d’euros au total » depuis le début de la guerre le 24 février, a déclaré aujourd’hui le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell.

     

    12:

    Le couvre-feu change à Kiev et dans la région

    A partir du 15 mai, le couvre-feu dans la capitale et sa région commencera une heure plus tard : il durera de 23 heures à 5 heures du matin, a annoncé le maire de Kiev, Vitali Klitschko, sur Telegram. A partir du 16 mai, le métro de Kiev fonctionnera de 6 heures à 22 heures, tandis que les bus fonctionneront jusqu’à 22 h 30.

     

     

    12:02

    Le ministre des affaires étrangères russe accuse l’UE d’être devenue « agressive et belliqueuse »

    Sergueï Lavrov, le ministre des affaires étrangères russe, a accusé vendredi l’Union européenne (UE) de s’être transformée en acteur « agressif et belliqueux » dans le sillon de l’OTAN avec le conflit en Ukraine. Il a jugé que « le désir de Kiev de devenir membre de l’Union européenne n’est pas anodin », lors d’une conférence de presse depuis Douchanbé, la capitale du Tadjikistan. Plus largement, Sergueï Lavrov a accusé les Européens de se précipiter « exactement sur la voie que l’OTAN a déjà tracée, confirmant ainsi la tendance à la fusion avec l’Alliance nord-atlantique et serviront, en fait, d’appendice » à l’OTAN.

    Le ministre des affaires étrangères russe a dénoncé au passage les propos de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui s’est rendue en Inde à la fin d’avril pour une visite destinée à renforcer les liens stratégiques avec ce pays qui affiche sa neutralité dans le conflit russo-ukrainien. « L’issue de la guerre [en Ukraine] ne déterminera pas seulement l’avenir de l’Europe, mais elle affectera profondément aussi la région indo-pacifique », avait-elle déclaré.

     

     

    11:55

    Une adhésion de la Suède à l’OTAN réduirait le risque de conflit, estime le gouvernement

    Une entrée du pays scandinave dans l’Alliance atlantique réduirait le risque de conflit en Europe du Nord, selon un rapport officiel préparé par le gouvernement suédois et les partis au Parlement, présenté aujourd’hui en amont de la décision qui sera rendue dans les prochains jours. Lors d’une conférence de presse, la ministre suédoise des affaires étrangères, Ann Linde, a affirmé :

    Notre opinion est que nous ne subirions pas d’attaque militaire conventionnelle en réaction à une éventuelle candidature à l’OTAN.

     

     

    11:49 Urgent

    L’UE va fournir une nouvelle aide militaire de 500 millions d’euros à l’Ukraine

    L’Union européenne (UE) va fournir une assistance militaire supplémentaire de 500 millions d’euros à l’Ukraine pour l’aider à se défendre contre l’invasion russe, a déclaré aujourd’hui le chef de la diplomatie de l’UE, Josep Borrell. Le financement de l’UE pour soutenir l’effort militaire ukrainien « sera ainsi porté à 2 milliards d’euros au total » depuis le début de la guerre, le 24 février, a-t-il ajouté lors d’une déclaration à Wangels, dans le nord de l’Allemagne, où sont réunis jusqu’à samedi les chefs de la diplomatie du G7.

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  • Live terminé

     

    Guerre en Ukraine en direct : les Etats-Unis s’apprêtent à débloquer 40 milliards de dollars supplémentaires pour l’Ukraine

    Les services de renseignement américains considèrent que l’objectif de Vladimir Poutine, qui compte sur une baisse du soutien à l’Ukraine, était de porter la guerre jusqu’en Transnistrie, région séparatiste de Moldavie.

     

     

    06:08

    Nous vous remercions de l’avoir suivi.

    Vous pouvez basculer sur notre nouveau direct avec ce lien.

     

     

     

    04:40 Urgent

    Etats-Unis : la Chambre des représentants adopte le plan d’aide de 40 milliards de dollars à l’Ukraine

    La Chambre américaine des représentants a largement adopté – 368 voix pour, 57 contre – une enveloppe faramineuse de près de 40 milliards de dollars (38 milliards d’euros) pour la crise ukrainienne, suivant Joe Biden dans son soutien indéfectible à Kiev. Le texte a été soutenu par tous les démocrates votants et par près de trois-quarts des républicains. Il doit désormais être voté au Sénat avant d’être promulgué par le président américain.

    Joe Biden réclamait depuis plusieurs semaines une énorme rallonge budgétaire de 33 milliards de dollars pour soutenir l’Ukraine contre l’invasion russe. Mais, lundi soir, chefs démocrates et républicains se sont mis d’accord pour aller encore plus loin, trouvant un compromis autour d’une enveloppe de 40 milliards de dollars, l’équivalent du PIB du Cameroun en 2020.

    « Avec ce programme d’aide, l’Amérique envoie au monde entier le signal de notre détermination inébranlable à soutenir le peuple courageux d’Ukraine jusqu’à la victoire » contre Moscou, a souligné Nancy Pelosi, présidente démocrate de la Chambre des représentants, quelques heures avant que ce texte ne soit adopté par des élus des deux camps.

    « Le peuple ukrainien a désespérément besoin de notre soutien », a déclaré la représentante démocrate Rosa DeLauro, présidente du comité des crédits de la Chambre. « Vladimir Poutine et ses acolytes doivent être tenus pour responsables. Ce projet de loi le fait en protégeant la démocratie, en limitant l’agression russe et en renforçant notre propre sécurité nationale », a-t-elle justifié.

    « Alors que la Chine, l’Iran et la Corée du Nord surveillent notre réponse, nous devons montrer au monde que l’Amérique reste ferme avec ses alliés et fera ce qui est nécessaire pour protéger nos intérêts à l’étranger » , a déclaré, de son côté, le républicain Kay Granger.

    Dans le détail, la loi comprend 6 milliards de dollars pour armer et former les forces ukrainiennes, 8,7 milliards de dollars pour reconstituer le stock d’armes des Etats-Unis, et 3,9 milliards de dollars pour les forces américaines déployées dans la région. Il y a aussi 8,8 milliards de dollars de soutien économique à l’Ukraine, 4 milliards de dollars pour aider l’Ukraine et ses alliés à financer l’achat d’armes et d’équipements et 900 millions de dollars pour le logement, l’éducation et d’autres aides aux réfugiés ukrainiens aux États-Unis. Le texte fournit également 5 milliards de dollars pour faire face aux pénuries alimentaires mondiales causées par la guerre qui paralyse la production normalement forte de nombreuses cultures de l’Ukraine.

    Si elle était adoptée, la nouvelle loi porterait le soutien américain à près de 54 milliards de dollars, dont les 13,6 milliards de dollars de soutien du Congrès déjà promulgués en mars.

     

     

     

    02:45 L’image à la « une »

    Maxim, un jeune garçon, se tient dans le cratère d’une explosion après un bombardement russe près de Sloviansk, dans la région ukrainienne de Donetsk, le 10 mai 2022.

    ANDRIY ANDRIYENKO / AP  

     

     

    02:20

    Des photos des terribles conditions de vie des soldats ukrainiens à Marioupol

    La brigade Azov a publié sur Telegram ainsi que sur son compte Twitter une série de photos montrant les conditions de vie des soldats ukrainiens reclus dans l’aciérie Azovstal de Marioupol qui subit les tirs nourris de l’armée russe.

    On y voit des hommes blessés, vivant dans un environnement sombre et visiblement insalubre. Certains ont même des membres amputés.

    « Le monde civilisé tout entier doit voir les conditions dans lesquelles se trouvent les défenseurs blessés et estropiés de Marioupol et agir ! Dans des conditions totalement insalubres, avec des plaies ouvertes bandées avec des restes de bandages non stériles, sans les médicaments nécessaires ni même la nourriture », est-il écrit sur le compte de la brigade.

    « Nous appelons l’ONU et la Croix-Rouge à faire preuve d’humanité et à réaffirmer les principes fondamentaux sur lesquels vous avez été créés en secourant les blessés qui ne sont plus des combattants. Les militaires que vous voyez sur la photo défendaient l’Ukraine au prix de leur propre santé », est-il encore écrit.

    Un message demande également « l’évacuation immédiate des militaires blessés vers les territoires contrôlés par l’Ukraine, où ils seront assistés et soignés ».

     
     
     

     

     

    00:30

    Volodymyr Zelensky rend hommage à Leonid Kravtchouk, le premier président de l’Ukraine indépendante

    Volodymyr Zelensky termine son message vidéo du soir avec un hommage à Leonid Kravtchouk, le premier président de l’Ukraine indépendante, dont on a appris la mort aujourd’hui.

    « Il n’était pas qu’un politicien. Et pas seulement un personnage historique. C’était l’homme qui savait trouver des mots sages et les dire pour que tous les Ukrainiens puissent les entendre », déclare l’actuel président ukrainien.

    Ancien apparatchik, M. Kravtchouk avait pris ses distances avec le Parti communiste en 1991. Il fut le dernier dirigeant de la République socialiste soviétique d’Ukraine, entre 1990 et 1991, avant d’être le premier président de l’Ukraine indépendante, de 1991 à 1994.

    « Leonid Makarovych Kravtchouk a fait preuve d’une telle sagesse à la fin des années 1980, lorsque le mouvement ukrainien a émergé. Il a passé l’année 1991 avec brio, et ce n’est que maintenant que l’on pourrait croire que c’était facile. Et peu importe ce qui s’est passé plus tard, Leonid Kravtchouk est toujours resté avec l’Ukraine », explique Volodymyr Zelensky.

    « Enfant, il a survécu à la seconde guerre mondiale, il a survécu à l’occupation. Leonid Makarovych Kravtchouk savait ce que coûte la liberté. Et de tout son cœur, il voulait la paix pour l’Ukraine. Je suis sûr que nous allons la mettre en œuvre. Nous obtiendrons notre victoire et notre paix », conclut-il.

     

     

     

    00:03

    Volodymyr Zelensky annonce que l’armée ukrainienne regagne du terrain à Kharkiv

    Dans son allocution vidéo de la soirée, Volodymyr Zelensky donne quelques nouvelles du front, notamment dans la zone de Kharkiv, au nord-est du pays.

    « Les forces armées de notre État nous ont toutes donné de bonnes nouvelles de la région de Kharkiv. Les occupants sont progressivement chassés de Kharkiv », déclare le président ukrainien. « Je suis reconnaissant à tous nos défenseurs qui tiennent la ligne de front, et qui font preuve d’une force vraiment surhumaine pour chasser l’armée des envahisseurs. Celle qui fut à une époque la deuxième armée la plus puissante du monde », ajoute-t-il avec ironie.

    « Les forces armées ukrainiennes font tout pour libérer notre terre et notre peuple. Libérer toutes nos villes – Kherson, Melitopol, Berdiansk, Marioupol et toutes les autres » , dit également Volodymyr Zelensky.

     

     

     

    23:46

    Une membre du groupe féministe de rock Pussy Riot s’évade et fuit la Russie

    Le New York Times relate que Maria Alekhina, une des membres du groupe féministe de punk rock Pussy Riot, s’est échappée de Russie en se déguisant en livreuse de nourriture. L’activiste de 33 ans avait été assignée à résidence mais il a été ordonné que sa peine soit exécutée dans une colonie pénitentiaire, le Kremlin cherchant à réprimer les critiques de la guerre en Ukraine.

    Le quotidien américain explique que Maria Alekhina s’est déguisée en livreuse de nourriture afin d’échapper à la police de Moscou qui surveillait l’appartement de l’amie dans lequel elle séjournait. Elle a abandonné son téléphone afin de ne pas être reperée.

    Après avoir passé la frontière biélorusse, elle est arrivée en Lituanie une semaine plus tard. Elle se déclare « heureuse » d’avoir réussi ce coup envers les autorités russes. « Je ne comprends toujours pas complètement ce que j’ai fait », a-t-elle avoué.

    Lire aussi : La Russie provoc’ des Pussy Riot

     
     

    E.Leclerc

     

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  • EN DIRECT - Guerre en Ukraine : près des deux-tiers des habitants de Kiev sont revenus

    Une large majorité des 3,5 millions d'habitants de la capitale ukrainienne, qui s'était vidée de sa population au début de l'invasion russe le 24 février, sont désormais rentrés chez eux, a indiqué ce mardi le maire Vitali Klitschko. Les combats se concentrent désormais dans l'est et le sud du pays.

     
     
     
    Une rue centrale de Kiev vidée de ses habitants, fin mars.
    Une rue centrale de Kiev vidée de ses habitants, fin mars. (Pavlo_Bagmut/UKRINFORM/SIPA)

    Par Les Echos

    Publié le 10 mai 2022 à 06:59Mis à jour le 10 mai 2022 à 14:12

    Alors que Moscou a montré les muscles lundi, au cours de la célébration de la victoire sur l'Allemagne nazie de 1945, le président Volodymyr Zelensky, a répliqué que l'Ukraine ne céderait aucun territoire à Moscou. Les combats se sont intensifiés dans le sud et l'est de l'Ukraine, où les livraisons d'armes américaines devraient s'accélérer après la réactivation, par Joe Biden, d'un dispositif emblématique datant de la Seconde Guerre mondiale.

    Sur le plan diplomatique, les discussions continuent au sein de l'UE pour la mise en place d'un embargo sur le pétrole russe. Hier, la présidente de la Commission européenne s'est entretenue avec le Premier ministre hongrois, réticent à se passer des hydrocarbures venus de Russie. L'Ukraine, elle, espère obtenir le statut de candidat à l'Union européenne dès juin.

    Les faits marquants du jour

    > Embargo sur le pétrole russe : un accord est possible dans la semaine

     > Joe Biden a signé une nouvelle loi de soutien pour l'Ukraine

    > Kiev veut le déblocage de ses ports et éviter une crise alimentaire mondiale

    >> Suivez en direct les événements du mardi 10 mai

    14h11 - L'UE accuse la Russie d'avoir paralysé des satellites pour préparer l'invasion de l'Ukraine

    L'Union européenne a accusé mardi les autorités russes d'avoir mené une cyberattaque contre un réseau de satellites une heure avant l'invasion de l'Ukraine pour préparer le terrain à son assaut. C'est la première fois que l'UE accuse ouvertement le pouvoir russe d'avoir mené une cyberattaque, a précisé le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell au cours d'une conférence de presse à Bruxelles.

    13h54 - La plateforme russe RuTube de nouveau bloquée par une cyberattaque

    La plateforme russe de vidéos RuTube a été bloquée pour la deuxième journée consécutive par une cyberattaque qui, selon elle, est liée aux célébrations du 9 mai 1945, la fin de la Seconde guerre mondiale en Europe.

    Le site de RuTube, habituellement saturé de contenus vidéo, affiche actuellement une image noire, avec ce court message : « Attention ! Le site effectue des travaux techniques. Le site a été attaqué. Pour le moment, la situation est sous contrôle. Les données des utilisateurs ont été sauvegardées. »

     

    13h49 - Plus de 8 millions de déplacés en Ukraine au 3 mai, selon l'Onu

    Plus de 8 millions de personnes étaient déplacées à l'intérieur de l'Ukraine à la date du 3 mai, plus de deux mois après l'invasion du pays par la Russie, a annoncé l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).

    Au total, l'OIM estime que 13,686 millions de personnes ont été forcées de fuir leur lieu de résidence à cause de l'attaque ordonnée par Vladimir Poutine le 24 février, dont 8,029 millions ont été s'installer ailleurs en Ukraine, le restant ayant fui le pays.

    13h38 - Le Conseil de l'Europe apporte son soutien « indéfectible » à l'Ukraine

    Le Conseil de l'Europe va apporter un « soutien » et une « solidarité indéfectibles » à Kiev dans ses enquêtes sur « les violations flagrantes des droits de l'homme » par l'armée russe en Ukraine, a assuré la secrétaire générale de l'organisation, Marija Pejcinovic Buric.

     

    13h28 - « Près des deux-tiers des habitants de Kiev sont revenus », selon le maire

    « Près des deux-tiers » des 3,5 millions d'habitants de Kiev sont désormais revenus dans la capitale ukrainienne, qui s'était vidée de la majorité de ses habitants au début de l'invasion russe le 24 février, a indiqué le maire Vitali Klitschko.

    « Il y avait avant la guerre 3,5 millions d'habitants à Kiev, près des deux-tiers sont déjà revenus », a déclaré ce dernier. Même s'il y a encore un couvre-feu, des barrages routiers, « si ces limitations ne vous font pas peur, vous pouvez effectivement revenir », a ajouté l'édile, qui jusqu'ici appelait les habitants à patienter.

     

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    Guerre en Ukraine, en direct : soixante morts

    dans l’école bombardée de Bilohorivka

     

    Live terminé

    Guerre en Ukraine, en direct : soixante morts dans l’école bombardée de Bilohorivka ; le Royaume-Uni impose de nouvelles sanctions commerciales à la Russie

    Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, se dit « horrifié » par le bombardement d’une école dans l’est de l’Ukraine où des civils avaient trouvé refuge. « L’Ukraine et le monde libre s’en souviendront », a affirmé Volodymyr Zelensky dans son adresse à la nation dimanche soir. Les sanctions visent à pénaliser « la machine de guerre russe », en ciblant certaines importations et exportations clé.

     

    03:19

    Ce live est désormais terminé

    Merci de l’avoir suivi. Le nouveau sera en ligne aux alentours de 6 heures 30

     

     

    02:34 Vos questions
    Bonjour concernant l’entree de la Finlande et de la Suède dans l’Otan, pouvez vous expliquer ce qui se passe en Croatie, ou le président s’oppose au 1er ministre et souhaite un veto à l’adhesion de la Suède et de la Finlande dans l’Otan tant que la loi électorale en Bosnie n’est pas modifiée ?
    Croatie

    Bonsoir,

    La Finlande et la Suède, membres de l’Union européenne (UE) mais historiquement neutres, ont chacun engagé un débat interne qui pourrait aboutir à des demandes d’adhésion à l’OTAN. Si le gouvernement suédois paraît encore hésitant, les Finlandais pourraient officialiser leur demande le 12 mai.

    Pour qu’une demande d’adhésion à l’OTAN aboutisse, il faut un consensus au sein de l’organisation, qui promeut une politique de la « porte ouverte » pour quiconque remplit les critères politiques, économiques et militaires définis dans l’étude de 1995 sur l’élargissement : avoir un système politique démocratique fonctionnant bien et reposant sur une économie de marché ; traiter les communautés minoritaires de manière équitable ; s’engager à régler les conflits de manière pacifique ; être capables et désireux d’apporter une contribution militaire aux opérations de l’OTAN ; et être attachés au caractère démocratique des relations entre civils et militaires et des institutions.

    Dans l’article 10 du Traité de Washington de 1949, qui détaille le protocole d’adhésion, il est précisé que celle-ci est actée dès lors que « tous les pays membres de l’OTAN ont notifié au gouvernement des États‑Unis d’Amérique, dépositaire du Traité de l’Atlantique Nord, leur acceptation des protocoles au traité relatifs à l’accession des nouveaux membres potentiels ». Or la Croatie, membre de l’Alliance depuis le 1er avril 2009, menace de s’opposer à ces deux adhésions putatives.

    Plus précisément, le président croate, Zoran Milanovic, a formulé le chantage suivant le 26 avril : « L’adhésion de la Finlande à l’OTAN n’est qu’un charlatanisme dangereux, c’est comme si on taquinait un ours enragé en enfonçant un stylo dans son œil. Il faut la bloquer, tant qu’on n’aura pas trouvé de solution à la crise en Bosnie-Herzégovine ». Il fait référence à la crise politique aiguë qui se joue à Sarajevo depuis plusieurs mois, et dans laquelle la minorité bosno-croate s’estime lésée, notamment par le système électoral.

    Mais il n’existe aucun lien entre cette crise, qui est du ressort de l’UE, et l’élargissement de l’OTAN. C’est ce qu’a rappelé à M.Milanovic le premier ministre Andrej Plenkovic, son principal rival politique, dans un système politique qui ressemble à la Ve République en temps de cohabitation. Le premier ministre (de centre droit) dirige le gouvernement avec le soutien du parlement, et le président (de centre gauche), élu au suffrage universel pour cinq ans, est le chef d’Etat, ainsi que le chef des Armées, qui a son mot à dire sur la politique étrangère. La remarque du président le mois dernier selon laquelle l’Ukraine était un « État corrompu » a incité le Premier ministre à s’excuser auprès du gouvernement de Kiev et a creusé le fossé entre les deux, Plenkovic laissant entendre que Milanovic était un « agent russe ».

    Cette crise au plus haut sommet de l’Etat croate pourrait-elle avoir un impact sur l’adhésion de l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’OTAN ? La question n’est pas tranchée. Selon cet article du journal croate Jutarjni List traduit par Courrier international, « la Croatie peut bloquer l’adhésion de la Finlande et de la Suède ou de tout autre pays à l’Otan, affirment des sources diplomatiques de l’Alliance atlantique. (…) Le président croate pourrait empêcher tout élargissement si c’est lui qui représente son pays au prochain sommet de l’Alliance atlantique, organisé à la fin de juin à Madrid. L’OTAN précise qu’il ne lui appartient pas de décider qui représentera la Croatie à l’OTAN, ni comment ce pays harmonisera sa position au sein des instances décisionnelles. Le choix revient à la Croatie. »

    Pour Zarko Puhovski, professeur de sciences politiques à l’Université de Zagreb, cité par Bloomberg, « le devoir de Milanovic est d’harmoniser et de stabiliser le fonctionnement des institutions, mais ce qu’il fait est exactement le contraire. Dans ce qui est essentiellement un conflit interpersonnel au niveau de l’État, il risque d’entacher la réputation de la Croatie en Europe et de porter atteinte à la réputation du pays. »

     

     

    00:25

    Le Royaume-Uni impose de nouvelles sanctions commerciales à la Russie et la Biélorussie

    Le gouvernement britannique a annoncé dimanche un nouveau train de sanctions commerciales contre la Russie et la Biélorussie, avec des interdictions d’exportation visant l’industrie russe et la hausse de tarifs douaniers, notamment sur le palladium. « Cet important paquet de sanctions infligera encore plus de dommages à la machine de guerre russe », a déclaré la ministre du Commerce international, Anne-Marie Trevelyan, dans un communiqué.

    Les tarifs douaniers vont augmenter de 35 points de pourcentage, notamment pour le platine et le palladium – utilisé dans l’industrie automobile –, tandis que les interdictions d’exportation visent des biens destinés aux secteurs manufacturier et de machinerie lourde en Russie, comme le plastique, le caoutchouc ou des machines. « La Russie est l’un des principaux pays producteurs de platine et de palladium et dépend fortement du Royaume-Uni pour exporter » ces produits, a souligné le gouvernement.

    Ces sanctions portent sur 1,7 milliard de livres de biens en valeur (environ 2 milliards d’euros), a précisé l’exécutif, portant à plus de 4 milliards de livres la valeur des biens visés par des sanctions commerciales depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février. Le Royaume-Uni a aussi sanctionné depuis l’invasion plus de 1 000 individus et plus de 100 entreprises.

     

     

    00:10

    Zelensky tance la Russie après le bombardement de l’école de Bilohorivka et à la veille des célébrations russes du 9 mai

    « La Russie a oublié tout ce qui était important pour les vainqueurs de la deuxième guerre mondiale », a accusé dimanche le président ukrainien Volodymyr Zelensky, à la veille des commémorations en Russie du 9 mai célébrant la victoire sur l’Allemagne nazie.

    M. Zelensky a fustigé dans un message vidéo dimanche soir « de violents bombardements » dans plusieurs régions ukrainiennes, dont un ayant entraîné la mort de 60 personnes dans une école de l’est, « comme si ce n’était pas le 8 mai aujourd’hui, comme si demain n’était pas le 9, alors que le maître mot devrait être la paix pour tous les gens normaux ». « L’Ukraine et le monde libre s’en souviendront », a-t-il lancé.

    Selon M. Zelensky, l’Ukraine « a montré qu’elle faisait partie du monde libre et d’une Europe unie » face à « l’indépendance de Moscou dans le mal et la haine, que tout le monde verra demain ». Lundi, le traditionnel défilé militaire du 9 mai se tiendra à Moscou sur la place Rouge, l’occasion pour la Russie d’une démonstration de force en pleine invasion en Ukraine. « L’armée russe ne serait pas elle-même si elle ne tuait pas », a encore accusé M. Zelensky dans son message vidéo au moment d’évoquer les « 60 personnes tuées » dans une frappe samedi sur une école dans l’est de l’Ukraine où se réfugiaient des civils.

     
     

     

    23:18 L’image à la « une »
    Photo fournie par le Service d’urgence de l’Etat ukrainien montrant des pompiers qui s’affairent dans les décombres d’une école bombardée, à Bilohorivka près de Luhansk, où sont morts soixante civils qui s’y étaient réfugiés, selon la présidence ukrainienne, le 7 mai 2022. Photo fournie par le Service d’urgence de l’Etat ukrainien montrant des pompiers qui s’affairent dans les décombres d’une école bombardée, à Bilohorivka près de Luhansk, où sont morts soixante civils qui s’y étaient réfugiés, selon la présidence ukrainienne, le 7 mai 2022. HANDOUT / AFP  

     

    23:12

    Le chef de l’ONU « horrifié » par le bombardement meurtrier sur une école ukrainienne

    Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres est « horrifié » par le bombardement d’une école dans l’est de l’Ukraine, qui a fait 60 morts selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, et demandé que les civils soient épargnés, a indiqué dimanche son porte-parole.

    « Le secrétaire général est horrifié par l’attaque qui aurait été perpétrée le 7 mai sur une école à Bilogorivka, en Ukraine, où de nombreuses personnes y cherchaient apparemment refuge face aux combats en cours », a indiqué le porte-parole Stéphane Dujarric dans un communiqué. M. Guterres « réaffirme que les civils et les infrastructures civiles doivent toujours être épargnées en temps de guerre », et a noté que cette attaque « rappelait une nouvelle fois que dans cette guerre, commme dans tant de conflits, ce sont les civils qui paient le prix le plus élevé ».

     

     

    23:03 Pour approfondir

    Le journal indépendant « Novaïa Gazeta Europe » raconte dix ans de répression contre les manifestations d’hostilité au régime de Poutine

    Les tribunaux russes ont ouvert 60 000 procédures contre les manifestants depuis 2012, selon l’enquête du journal indépendant russe, dont une partie de la rédaction a été contrainte à l’exil après l’invasion de l’Ukraine. Le Monde marque sa solidarité en publiant plusieurs de ses articles.

    Lire aussi : « Novaïa Gazeta Europe » raconte dix ans de répression contre les manifestations d’hostilité au régime de Poutine

     
     

     

    22:50 Vos questions
    Bonsoir merci pour votre travail, c'est remarquable. Jill Biden, Justin Trudeau sont allés en ukraine et toujours pas Emmanuel Macron.... Pourquoi ? Merci de vos éclaircissements.
    Myrtille17

    Bonsoir,

    Réinvesti samedi 7 mai, le président de la République n’exclut pas une éventuelle visite à Kiev, rapporte nos journalistes. Le chef de l’Etat doit d’ailleurs préciser, lundi, à Strasbourg, ses vues sur le conflit ukrainien. Il devrait aborder ensuite le sujet avec le chancelier allemand, Olaf Scholz, lors d’une visite à Berlin, probablement le lendemain.

    A ce jour, les Occidentaux, dont la France, en sont plutôt à intensifier leurs livraisons d’armes lourdes à l’Ukraine. Les Etats-Unis sont clairement aux avant-postes dans ce domaine ; les capitales européennes sont plus prudentes, moins équipées, voire divisées sur le sujet – la Hongrie refuse encore tout transit d’armes sur son territoire.

    Pour en savoir plus, vous pouvez lire cet article :

    Lire aussi : Entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine, une reprise de contact sans illusion

     

     

    22:09 Urgent

    Soixante morts dans l’école bombardée à Bilohorivka, village à l’est de l’Ukraine, selon Zelensky

    Soixante personnes ont été tuées samedi dans le bombardement d’une école dans la région de Louhansk, dans l’est de l’Ukraine, a déclaré dimanche le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

    « Pas plus tard qu’hier, dans le village de Bilohorivka, dans la région de Louhansk, une bombe russe a tué 60 civils », a affirmé M. Zelensky lors d’une intervention en visioconférence à un sommet du G7. « Ils essayaient de trouver refuge dans le bâtiment d’une école ordinaire qui a été visée par une frappe aérienne russe », a-t-il ajouté.

    « Une bombe aérienne a frappé une école et soixante personnes sont mortes sous les décombres », a rapporté, de son côté, le gouverneur de la région de Lougansk, Serguiï Gaïdaï, à la télévision en langue russe Current Time TV.

    « Il y a toujours des frappes très fortes sur Bilogorivka », a-t-il poursuivi. « J’aimerais vraiment croire que des gens sont encore vivants là-bas », a-t-il toutefois dit, précisant « que dès les bombardements seront terminés, nous pourrons commencer à déblayer les décombres ».

    Dimanche matin, M. Gaïdaï avait déclaré qu’« il y avait au total 90 personnes » sur place au moment de la frappe. « 27 ont été sauvées », avait-il ajouté, précisant que la température avait été très élevée sur le site après l’explosion.

     

     

    21:58

    Ukraine : des civils évacués d’Azovstal à Marioupol sont arrivés à Zaporijjia

    Plus de 170 civils de Marioupol, dont une quarantaine évacués de l’aciérie Azovstal dans ce port du sud-est ukrainien presque entièrement sous contrôle russe, sont arrivés dimanche soir à Zaporijjia, a constaté un journaliste de l’Agence France-Presse (AFP).

    Au total, 174 civils sont arrivés à bord de huit bus dans cette grande ville du sud-est de l’Ukraine « depuis l’enfer de Marioupol », a précisé dans la foulée sur Twitter la coordinatrice humanitaire des Nations unies pour l’Ukraine, Osnat Lubrani.

     

    Lire aussi : Guerre en Ukraine : les enterrés d’Azovstal, survivants de l’enfer

     
     

     

    21:30 Vos questions
    Bonjour, l'armée ukrainienne peut elle projeter une colonne militaire allant aux secours des soldats assiégés à Marioupol?
    Pierre

    Bonjour Pierre,

    Cette stratégie n’est pas à l’ordre du jour. Pour l’heure, le président ukrainien a fait le choix d’exfiltrer les civils. « Nous avons évacué les civils d’Azovstal », a déclaré Volodymyr Zelensky, samedi soir, citant le nombre de 300 personnes exfiltrées.

    Les derniers combattants ukrainiens sont toujours retranchés dimanche dans l’aciérie Azovstal, à Marioupol, l’ultime poche de résistance dans ce port stratégique sur la mer d’Azov, après l’évacuation de centaines de civils réfugiés avec eux depuis des semaines dans d’immenses galeries souterraines.

    Les militaires ukrainiens ont annoncé dimanche qu’il excluaient de se rendre. « Capituler n’est pas une option car notre vie n’intéresse pas la Russie. Nous laisser en vie ne leur importe pas », a déclaré un officier du renseignement ukrainien depuis les sous-sols du site industriel. « Nous nous battrons jusqu’à la meilleure issue de cette situation ».

    L’état-major ukrainien a fait état dimanche d’« opérations d’assaut russes » contre le site, avec « le soutien de l’artillerie et des tirs de chars ».

     
     
     
     

     

    21:08 Pour approfondir

    A l’occasion du 9 mai, « Le Monde » publie l’éditorial de « Novaïa Gazeta Europe » pour témoigner sa solidarité avec la rédaction du journal censuré en Russie

    Le journal russe indépendant Novaïa Gazeta a tenu 32 jours après le déclenchement du conflit en Ukraine, malgré la censure de l’Etat russe. Mais une partie de la rédaction a dû quitter le pays et a lancé Novaïa Gazeta Europe, dont Le Monde soutient l’initiative.

    Lire aussi : Etre la voix des Russes qui n’accepteront jamais la guerre de Poutine : l’éditorial de « Novaïa Gazeta Europe »

     
     

     

    20:32

    Drapeau ukrainien replié par la police allemande : Kiev dénonce une « erreur » de Berlin

    Kiev a dénoncé, dimanche, une « erreur » de l’Allemagne après que la police allemande a ordonné à des manifestants rassemblés devant le Mémorial soviétique à Berlin de replier un immense drapeau ukrainien déployé en signe de protestation contre l’invasion russe.

    « Berlin a fait une erreur en interdisant les symboles ukrainiens. Il est profondément faux de les traiter à égalité avec les symboles russes », a déploré sur Twitter le ministre des affaires étrangères ukrainien, Dmytro Kuleba. « C’est une attaque contre tous ceux qui défendent actuellement l’Europe et l’Allemagne contre l’agression russe. »

     

    Plus tôt dans la journée, la police allemande avait ordonné à des manifestants rassemblés devant le Mémorial soviétique à Berlin de replier un immense drapeau ukrainien, à la veille des commémorations en Russie du 9 mai, célébrant la victoire sur l’Allemagne nazie en 1945.

    « Pour que la commémoration pacifique et dans la dignité reste au premier plan, nos collègues ont veillé à ce qu’un drapeau ukrainien d’environ 25 mètres de long soit enroulé » après avoir été déployé, a twitté la police berlinoise.

     
     

     

    20:30 L’essentiel

    Le point sur la situation en Ukraine à 20 h 30

    • « Le G7 tout entier s’est engagé aujourd’hui à interdire ou supprimer progressivement les importations de pétrole russe. » Réunis ce dimanche 8 mai, date symbolique de la fin de la seconde guerre mondiale, en visioconférence avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, les membres du G7, à savoir l’Allemagne, le Canada, les Etats-Unis, la France, l’Italie, le Japon et le Royaume-Uni, se sont engagés à arrêter d’importer du pétrole russe.
    • En parallèle de la réunion du G7, les Etats-Unis ont asséné de nouvelles sanctions contre le régime de Vladimir Poutine en visant les médias et l’accès aux services de conseil et comptabilité. Des sanctions seront également prises contre des personnalités russes. Les 27 membres de l’Union européenne, de leur côté, n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur le sixième paquet de sanctions, qui inclut la fin des importations de pétrole russe. Les négociations vont se poursuivre en début de semaine prochaine.
    • En déplacement en Ukraine, le premier ministre canadien, Justin Trudeau, a passé une partie de la journée aux côtés de Volodymyr Zelensky. Lors d’une conférence de presse organisée à Kiev, Trudeau n’a pas hésité à affirmer que « Poutine est responsable de ces odieux crimes de guerre. (…) Il devra rendre des comptes. »
    • Jill Biden, la première dame américaine, était également en Ukraine dimanche. Au cours d’une visite inopinée, elle s’est rendue dans la ville d’Oujhorod, à la frontière avec la Slovaquie. Elle y a rencontré la première dame ukrainienne, Olena Zelenska, en ce jour de Fête des mères, pour lui assurer que « les citoyens américains sont de tout cœur avec les mères d’Ukraine ».
    • Alors que la Russie célébrera en grande pompe, lundi 9 mai, la victoire de l’URSS contre l’Allemagne nazie à l’issue de la seconde guerre mondiale, les combats continuent de faire rage sur le front est de l’Ukraine. Toujours retranchés dans les galeries souterraines de l’immense aciérie Azovstal à Marioupol (sud-est), les militaires ukrainiens ont annoncé dimanche qu’ils excluaient de se rendre. « Capituler n’est pas une option », a déclaré Ilya Samoïlenko, officier du renseignement ukrainien, alors que de nombreux blessés ne peuvent pas être évacués de l’usine en raison des bombardements russes intenses.
    • Ces bombardements ont touché samedi une école dans le village de Bilohorivka (est). Dimanche, deux corps ont été retrouvés et 30 personnes ont pu être secourues. « Les 60 personnes qui sont encore sous les décombres sont probablement mortes », a déclaré Serhï Gaidai, gouverneur de l’oblast de Louhansk, dans la région du Donbass.
     

     

    19:52

    Poutine, responsable de crimes de guerre, affirme Trudeau à Kiev

    Le président russe, « Vladimir Poutine, est responsable de ces odieux crimes de guerre », a déclaré, dimanche, le premier ministre canadien, Justin Trudeau, à Kiev, après s’être rendu dans la ville voisine d’Irpine, où l’Ukraine accuse la Russie d’un massacre de civils. « Il est clair que Vladimir Poutine est responsable de ces odieux crimes de guerre », a affirmé Justin Trudeau lors d’une conférence de presse commune avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.

    « Il devra rendre des comptes », a-t-il ajouté, quelques instants après avoir suivi une réunion du G7 en compagnie de son homologue ukrainien. Plus tôt dans l’après-midi, Justin Trudeau s’était rendu à Irpin dans la banlieue de Kiev, ville dévastée par des combats intenses entre les armées ukrainienne et russe, avant son occupation en mars par les Russes, a annoncé le maire de la ville. « J’ai été témoin de la brutalité de la guerre illégale menée par la Russie », a-t-il commenté face aux journalistes.

     
     

     

    19:46
    Bonsoir, personne n'en parle ou du moins je n'ai peut-être pas vu les articles à ce sujet. On peut dire que finalement et malheureusement, Angela Merkel, s'est complètement trompée sur sa stratégie politique et économique avec les gazoduc Nord Stream...
    Miel

    Bonjour Miel,

    Le nom de l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel est pourtant revenu au cœur du débat public allemand depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine le 24 février dernier. Lui ont été reprochés son refus commun avec Nicolas Sarkozy d’enclencher un processus d’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN en 2008 et sa validation du projet Nord Stream 2 en 2015, qui a accéléré la dépendance de l’Allemagne au gaz russe. Quelques heures après le début de la guerre, le 24 février, Annegret Kramp-Karrenbauer, ex-dauphine de Merkel, postait un tweet au sujet de la position allemande sur l’Ukraine : « Après la Géorgie puis la Crimée et le Donbass, nous n’avons rien fait pour véritablement dissuader Poutine ».

    Trois jours plus tard, devant le Bundestag, c’est Friedrich Merz qui s’en est pris au bilan de sa prédécesseure au poste de leader de la CDU en fustigeant le « champ de ruines laissé par la politique étrangère et de sécurité allemande de ces dernières années ». Après la sortie du nucléaire de l’Allemagne décidée en 2011, Merkel avait donc validé le projet de Nord Stream 2 mais n’avait pas pour autant manqué de critiquer la politique Vladimir Poutine à de nombreuses reprises.

    Signe que les décisions de Merkel ont fait l’objet de débats outre-Rhin, deux enquêtes ont été publiées à la mi-mars sur les conséquences supposées de la politique étrangère de l’ex-chancelière vis-à-vis de la Russie. « Guerre en Ukraine : la culpabilité de Poutine et la contribution de Merkel », publiée par le Süddeutsche Zeitung le 18 mars, et « Le laxisme de la politique russe de Merkel comme héritage : du boycott mais rien de plus », publiée par Der Spiegel le 19 mars.

     

     

    19:35 Vos questions
    Bonjour, Avez-vous des chiffres à jour concernant les pertes humaines civiles et militaires en Ukraine ? Ou des estimations ?
    Camille

    Bonjour Camille,

    Il n’existe aucun bilan global des victimes civiles du conflit. Rien qu’à Marioupol, les autorités ukrainiennes ont parlé il y a plusieurs semaines de 20 000 morts. Et les enquêteurs ukrainiens affirment avoir identifié « plus de 8 000 cas » présumés de crimes de guerre.

    Sur le plan militaire, le ministère ukrainien de la défense évalue les pertes russes à plus de 25 000 hommes, 199 avions et 1 130 chars depuis le début de l’invasion le 24 février. Le président Zelensky a déclaré qu’environ 2 500 à 3 000 soldats ukrainiens avaient été tués et quelque 10 000 blessés.

    Le Kremlin a récemment admis des « pertes importantes ». Certaines sources occidentales évoquent jusqu’à 12 000 soldats russes tués. Aucune statistique indépendante n’est disponible.

     
     
     

     

    19:15

    Après plus de deux mois de silence, l’Iran se dit contre la guerre en Ukraine

    Le pays n’avait, jusqu’ici, pas condamné l’invasion russe de l’Ukraine, le 24 février. L’Iran a, finalement, déclaré être contre la guerre en Ukraine, souhaitant une solution politique au conflit.

    Des propos tenus par le chef de la diplomatie, Hossein Amir-Abdollahian, lors d’une conférence de presse commune à Téhéran avec son homologue polonais Zbigniew Rau. M. Rau a entamé, samedi soir, une visite à l’invitation de la partie iranienne, la première depuis 2014. Son pays apporte une aide militaire à l’Ukraine.

    « Nous sommes contre la guerre en Ukraine, tout comme nous sommes contre la guerre au Yémen, en Afghanistan, en Syrie, en Irak ou dans n’importe quelle partie du monde », a déclaré le ministre iranien lors de la conférence de presse commune.

    Nous croyons que la solution en Ukraine est politique et que des négociations politiques entre la Russie et l’Ukraine doivent conduire à l’arrêt de la guerre.

    Au cours de sa visite, le ministre polonais des affaires étrangères et son homologue iranien doivent signer « un accord de coopération dans les domaines de la culture, de l’éducation, de la science, du sport, de la jeunesse et des médias », a rapporté le ministre iranien.

    Mais cette visite revêt également un aspect symbolique. Selon la presse polonaise, M. Rau a rendu hommage, dimanche, à Téhéran « à ceux qui souffrent à cause de la guerre » en Ukraine, en visitant un cimetière où reposent de nombreux de ses compatriotes, qui avaient été déportés en URSS, au début de la seconde guerre mondiale.

    Au terme d’un accord avec l’URSS, ces déportés avaient été libérés puis avaient trouvé refuge en Iran, en 1942. « En nous souvenant du passé, nous ne pouvons pas oublier les personnes qui souffrent aujourd’hui à cause des atrocités de la guerre », a affirmé M. Rau, cité par la presse polonaise.

     

     

    19:08 Vos questions
    Bonsoir, la Suède va t elle adhérer à l'OTAN ?
    ..

    Bonjour et merci pour votre question,

    En Suède, la situation quant à une potentielle adhésion à l’OTAN n’est pas aussi avancée qu’en Finlande. Mais les débats sur le sujet existent depuis plusieurs mois et ont considérablement évolué depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le 24 février dernier. Alors que des réserves existaient au sein des différents partis suédois sur une adhésion à l’Alliance atlantique, certaines personnalités politiques ont fait volte-face, à l’image de Jimmie Akesson, leader de l’extrême droite. Le parti de ce dernier, Démocrates de Suède, s’est positionné en faveur d’une « adhésion à l’OTAN sous conditions ». Les deux conditions étant que la Finlande adhère d’abord à l’Alliance et que la situation sécuritaire exige une adhésion de la Suède.

    Le parti social-démocrate au pouvoir a, de son côté, été critiqué pour ses tergiversations sur le sujet. La première ministre Madgalena Andersson a d’abord soutenu le 8 mars « qu’en l’état actuel, une adhésion déstabiliserait encore plus la situation », avant, le 30 mars, de « n’exclure en aucune façon une adhésion à l’OTAN ». Le parti avait, pourtant, décidé en novembre 2021 de se positionner contre une adhésion à l’Alliance atlantique. Mais avec l’éclatement de la guerre en Ukraine, une grande consultation a été entamée chez les sociaux-démocrates « sur la politique de sécurité », avec pour objectif de prendre une décision sur le sujet de l’OTAN « avant l’été ».

     

     

    18:45 Pour approfondir

    Une semaine à venir décisive pour la Finlande

    Membre de l’Union européenne depuis 1995 mais non alignée militairement, la Finlande réfléchit depuis le début de l’invasion russe en Ukraine à une possible intégration à l’OTAN. Le pays de 5,5 millions d’habitants partage 1 340 kilomètres de frontière avec la Russie et pourrait déposer, dès la semaine prochaine, une demande d’adhésion à l’OTAN. « Désormais, le moment est venu de prendre une décision », explique Tytti Tuppurainen, la ministre finlandaise des affaires européennes, dans une interview accordée à notre correspondante régionale, Anne-Françoise Hivert.

    « Depuis notre adhésion à l’UE, nous avons fait le choix de ne pas être neutres, mais fermement ancrés dans la sphère occidentale. L’adhésion à l’OTAN peut être vue comme une finalisation très naturelle de notre intégration occidentale », ajoute-t-elle. Jeudi 12 mai, Sauli Niinisto, le président de la République finlandais, annoncera la position de son pays sur le sujet.

    Lire aussi : La Finlande souhaite que le processus d’adhésion à l’OTAN soit le « plus rapide possible »

     
    La situation en carte



     

    Le contexte

    Live animé par Denis Ménétrier, Cécile Bouanchaud et Jacky Goldberg

    • Dans le sud-ouest de l’Ukraine, des aérodromes ont été bombardés, tandis que, dans le Nord-Est, ce sont de « grandes quantités d’armes et d’équipements militaires » ukrainiens qui ont été détruits a annoncé, samedi soir, le ministère de la défense russe. Des frappes ont, en outre, été signalées samedi autour de Donetsk, où quatre personnes ont été tuées et neuf blessées, selon le chef de l’administration militaire de la région, Pavlo Kyrylenko.
    • Les Russes ont obtenu ces dernières vingt-quatre heures des gains territoriaux limités aux alentours de Sievierodonetsk, l’une des principales localités du Donbass encore aux mains des Ukrainiens. La Russie n’a, jusqu’à présent, pu revendiquer le contrôle complet que d’une ville d’importance, Kherson.
    • A Kharkiv, la contre-offensive ukrainienne pour mettre la deuxième ville d’Ukraine hors de portée de l’artillerie ennemie a pris de l’ampleur, avec la prise de plusieurs positions russes. Au point que l’armée russe a dû faire sauter trois ponts routiers « pour ralentir la contre-offensive » dans cette région, selon le ministère ukrainien de la défense.
    • La marine ukrainienne a assuré avoir détruit à une centaine de kilomètres au large d’Odessa, non loin de la minuscule île des Serpents, le navire de débarquement russe Serna au moyen d’un drone de combat mis au point en Turquie. Une information non confirmée par la Russie, qui a déclaré, en revanche, avoir coulé « le bateau d’assaut ukrainien Stanislav ».
    • Volodymyr Zelensky doit participer dimanche à la réunion par visioconférence des dirigeants du G7 (sous présidence allemande). Joe Biden avait évoqué, mercredi, la possibilité que de nouvelles sanctions contre la Russie soient adoptées à l’issue de cette troisième réunion de l’organisation depuis le début de l’année.
    • L’Ukraine a demandé samedi soir à Médecins sans frontières (MSF) d’organiser une mission pour évacuer et soigner les soldats retranchés dans l’aciérie Azovstal, qui désormais elle n’abrite plus de civils.
    • La commissaire du Conseil de l’Europe pour les droits de l’homme, Dunja Mijatovic, a dénoncé, samedi, les violations « vertigineuses » des droits humains et du droit humanitaire international par l’armée russe en Ukraine, après une visite de quatre jours à Kiev et dans sa région.

    Lire tous nos articles, analyses et reportages sur la guerre en Ukraine

    Décryptages. Une amorce de reprise de diplomatie onusienne

    Reportage. Dans le fief d’Yves Rocher, silence et embarras sur la guerre en Ukraine

    Témoignages. Exilés ukrainiens et russes en France : « On retombe toujours sur cet obstacle : la barrière de la langue »

    Reportage. Guerre de l’information, provocations : en Moldavie, la pression des prorusses s’accroît

    Décryptages. Les intellectuels allemands se déchirent entre pacifisme et soutien militaire

    Appel à témoignages. Marioupol : vous avez connu ou visité la ville avant la guerre en Ukraine ? Racontez-nous

    Retrouvez notre live d’hier sur ce lien.

     
     
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    En pleine guerre avec l'Ukraine, le discours de Vladimir Poutine ce lundi était attendu et redouté, les observateurs internationaux craignant l'annonce d'une escalade dans le conflit. Il n'en fut rien.
     

    Dans le conflit en Ukraine, la date du 9 mai était attendue et redoutée. Côté russe, c'est un jour de célébration de la fin de la Seconde Guerre mondiale, avec défilé militaire et discours du président russe Vladimir Poutine. Mais depuis plusieurs jours, il était craint que le chef du Kremlin fasse des annonces graves, entrainant une escalade de la guerre actuelle en Ukraine.

    Le président russe a cependant fait un discours plus court qu'à son habitude, avec la propagande habituelle justifiant l'intervention russe en Ukraine, mais il n'a pas mentionné de potentielle attaque nucléaire, n'a pas parlé de guerre ni d'extension du conflit, et a même appelé à éviter la guerre mondiale.

    "Il n'y avait aucun souffle"

    "C'est difficile d'analyser un discours d'à peine 10 minutes, assez creux", déclare ce lundi sur BFMTV Joséphine Staron, directrice des études et des relations internationales du think tank Synopia. Elle parle d'un discours "classique" dans lequel "il n'y a pas de surprise". Or, "on est habitué à des discours beaucoup plus longs de Vladimir Poutine, on s'attendait à ce que cela dure au moins 20, 25, 30 minutes". "C'est un discours pour ne rien dire", a de son côté déclaré sur franceinfo le journaliste et spécialiste de géopolitique Bernard Guetta.

    Hormis "rappeler le fait que la Russie n'avait pas le choix, qu'il fallait défendre la patrie, que les séparatistes pro-russes et les troupes russes se battent sur leurs terres... Cela ne va pas plus loin. Cela n'a rien à voir avec le 24 février", premier jour de l'invasion de la Russie en Ukraine, abonde Patrick Sauce, éditorialiste en politique internationale pour BFMTV. "Il n'y avait aucun souffle, il n'y avait pas de récit."

    Le 24 février dernier, lors de son discours annonçant l'invasion en Ukraine, il avait été beaucoup plus virulent, menaçant par exemple "ceux qui tenteraient d'interférer avec nous" d'une réponse "immédiate" de la Russie, avec "des conséquences que vous n'avez encore jamais connues". Cette fois, il s'est surtout adressé au peuple russe, annonçant une aide pour les familles des soldats tués au front, et déclarant qu'il fallait "tout faire pour que cette guerre globale [en référence avec la Seconde Guerre mondiale, NDLR] ne se reproduise pas".

    "Il joue avec nous"

    Pour Hélène Blanc, politologue et spécialiste du monde russe, "les gens ont beaucoup fantasmé sur ce 9 mai", s'attendant à des déclarations fortes, et le Kremlin s'est peut-être joué de cette attente.

    "Quand on connait bien Vladimir Poutine on sait qu'il souffle le chaud et le froid et qu'il s'amuse à nous faire peur et en même temps parfois on se rassure, comme aujourd'hui", déclare-t-elle. "Lui il s'amuse beaucoup avec nous, il joue avec nous (...) Il veut surtout nous montrer que c'est lui le vrai patron et que c'est lui le maitre du jeu."

    La politologue note toutefois que le président russe avait une allure moins martiale qu'habituellement pour ce genre de rendez-vous. "Je me souviens des anciens défilés qui duraient non pas une heure mais deux heures et parfois plus, il y avait des tribunes avec tous les officiels du régime" comme les militaires, les principaux ministres... "Là c'est vrai que c'était un petit peu minimaliste."

    "Est-ce que c'est de la lassitude, de la fatigue, ou est-ce que cela fait partie d'une stratégie qu'on ne connait pas? Toutes les hypothèses sont ouvertes", déclare Joséphine Staron.

    "La guerre va durer encore longtemps"

    Si la possibilité d'une attaque nucléaire n'a pas été évoquée, Vladimir Poutine a montré vouloir continuer cette guerre, évoquant "une menace absolument inacceptable" qui "se constituait, directement à nos frontières", et renouvelant ses accusations de nazisme à l'encontre de l'Ukraine.

    "Il n'a rien annoncé de précis, mais il n'a pas non plus annoncé la fin d'un combat, la fin d'une offensive", souligne Joséphine Staron pour qui le scénario qui "semble se dessiner c'est que tout continue comme c'était le cas depuis plusieurs semaines, ça ne va pas changer (...) Cela ne ressemble pas à un tournant véritablement de la guerre en Ukraine, ça continue, ça va continuer."

    "On se dit que la guerre va durer encore longtemps. Pour moi c'était comme un discours de guerre sans prononcer le mot guerre" déclare également le général Jérôme Pellistrandi, consultant défense pour BFMTV. Il souligne d'autre part que Vladimir Poutine a, dans son discours, "insisté énormément sur le Donbass, donc est-ce que cela veut dire que le but de la guerre se limiterait au Donbass? Il y a beaucoup d'ambigüité."

    "Le message qu'on attendait, nous occidentaux, n'a pas eu lieu", résume Patrick Sauce, rappelant toutefois que pour "les Ukrainiens qui subissent des bombardements et l'agression russe, le 9 mai est similaire au 8 et sans doute au 10".

    dossier :

    Ukraine-Russie: la guerre

     
    Salomé Vincendon
    Salomé Vincendon Journaliste BFMTV

     

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  • Par BFMTV

    Guerre en Ukraine: encore 50 civils évacués de l'usine Azovstal, selon Kiev

    L'usine d'Azovstal à Marioupol, le 12 avril 2022.

    L'ONU a annoncé l'envoi d'un nouveau convoi pour évacuer les civils de l'usine Azovstal à Marioupol, la dernière poche de résistance aux forces russes dans ce port stratégique du Donbass, même si les Ukrainiens accusaient Moscou de ne pas y tenir sa promesse de trêve.
    0:30

    Ce direct est terminé

    Merci de l'avoir suivi sur BFMTV.com. Vous pouvez consulter notre nouveau direct ici.

     
    0:30

    Le point sur la situation à 00h30

    • Volodymyr Zelensky travaille à une solution diplomatique pour sauver les militaires d'Azovstal. Il a expliquer explorer des options avec des "médiateurs influents" et des "États influents".

    Joe Biden annonce une nouvelle aide militaire à l'Ukraine, dont des munitions et des radars. Cette aide s'élève à 150 millions de dollars, ce que est bien moins élevé que les précédents envois d'armes américaines.

     

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  •               Guerre en Ukraine: le Conseil de sécurité

    de l'ONU se prononce à l'unanimité pour la paix

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  • Ukraine : que changerait une déclaration de guerre officielle de la Russie ?

     

    Cette hypothèse de plus en plus discutée par les Occidentaux pourrait permettre à Vladimir Poutine de lancer toutes ses forces dans la bataille.

     

    Durée : 4 min

     

    Un char russe T-72B3M et d'autres véhicules militaires roulent, le 4 mai 2022, en direction de la Place Rouge pour une répétition du défilé militaire du Jour de la Victoire, le 9 mai, dans le centre de Moscou.

    Un char russe T-72B3M et d'autres véhicules militaires roulent, le 4 mai 2022, en direction de la Place Rouge pour une répétition du défilé militaire du Jour de la Victoire, le 9 mai, dans le centre de Moscou.

    Kirill KUDRYAVTSEV / AFP

     

    "L'opération militaire spéciale" de Vladimir Poutine en Ukraine va-t-elle se transformer officiellement en guerre ? L'hypothèse a pris du poids ces derniers jours au sein des chancelleries occidentales, à mesure que s'approche le 9 mai, date célébrant en Russie la victoire soviétique contre l'Allemagne nazie et grand moment de patriotisme russe. "Je pense qu'il va essayer de s'écarter de son 'opération spéciale', a estimé la semaine dernière le ministre britannique de la Défense Ben Wallace dans une interview à la radio LBC. Il a préparé le terrain pour pouvoir dire : 'écoutez, c'est maintenant une guerre contre les nazis, et ce dont j'ai besoin, c'est de plus de gens. J'ai besoin de plus de chair à canon russe.'" 

    Si cette possibilité a depuis été qualifiée de "non-sens" par le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov, assurant mercredi qu'il n'y a "aucune chance que cela arrive", le doute subsiste chez les analystes quant aux intentions réelles du Kremlin. "Le régime a déjà menti à de nombreuses reprises dans ce conflit, pointe Carole Grimaud-Potter, fondatrice du Center for Russia and Eastern Europe Research, basé à Genève. Il est donc difficile de le croire sur parole." 

     

    En dépit des milliers de victimes et des millions de déplacés ukrainiens, le Kremlin s'est toujours refusé à parler de guerre depuis le début de son invasion lancée le 24 février. Mais face aux difficultés que rencontre l'armée russe - qui espérait à l'origine prendre Kiev en trois jours - pour s'imposer, Vladimir Poutine pourrait décider de passer à la vitesse supérieure. "On constate depuis plusieurs semaines un durcissement du discours politique russe, ce qui pourrait servir à préparer la population à un changement d'échelle de l'offensive et à une possible déclaration de guerre", reprend la chercheuse. 

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    Ukraine: la Hongrie freine le projet européen d'embargo

    sur le pétrole russe

    information fournie par AFP06/05/2022 à 17:46
     
     
     

     

     

    Puits de pétrole à Bakou le 19 mars 2019 ( AFP / Mladen ANTONOV )

     

    La Hongrie bloque le projet d'embargo européen sur le pétrole russe et de difficiles négociations se poursuivront entre les 27 pays membres de l'UE pour trouver un accord pendant le week-end, ont indiqué vendredi plusieurs sources diplomatiques à l'AFP.

    "Si aucun accord n'est trouvé ce week-end, je devrais convoquer une réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères de l'UE la semaine prochaine, après la journée de l'Europe", a déclaré le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

    Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a durci le ton vendredi matin, estimant que la proposition de la Commission européenne d'interdire les achats de pétrole et de produits pétroliers à la Russie d'ici à la fin de l'année portait "atteinte" à l'unité de l'UE.

    "Depuis le début, nous avons clairement signifié qu'il y avait une ligne rouge, à savoir l'embargo sur l'énergie. Ils ont franchi cette ligne", a-t-il dénoncé lors d'un entretien à la radio.

    L'unanimité des Vingt-Sept est requise pour l'adoption des sanctions.

    Les négociations menées au niveau des ambassadeurs des Etats membres sont "compliquées", a confié un diplomate. Une première réunion s'est terminée sans accord à la mi-journée.

    "La question la plus importante est celle de la sécurité des approvisionnements. Elle est existentielle pour la Hongrie", pays enclavé et dépendant des livraisons russes, car des investissements technologiques importants sont nécessaires pour adapter ses raffineries à d'autres types de pétrole brut, a-t-il expliqué.

    Une nouvelle réunion des ambassadeurs est prévue durant ce week-end. "Elle se tiendra quand les consultations techniques auront suffisamment progressé", a-t-il précisé.

    "La Hongrie a un problème et (les ambassadeurs) doivent le résoudre. Des clarifications techniques sont nécessaires, et cela prendra un certain temps. Cela va se poursuivre pendant le week-end pour le travail technique, pas politique", a confirmé un autre diplomate.

    - Sécurité des approvisionnements -

    Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki s'est dit confiant. "Il y a des pays avec des positions différentes en termes de dépendance au pétrole et au gaz", a-t-il souligné dans un entretien à la chaîne Euronews.

    "Il y a des discussions avec la Commission européenne sur ce que pourraient être les périodes de transition. Cependant, ils ne bloqueront pas ces sanctions, pour autant que je sache", a-t-il déclaré.

    La proposition soumise mercredi aux Etats membres prévoit un arrêt des importations de pétrole brut russe dans les six mois et des produits raffinés d'ici à fin 2022.

    Une dérogation d'une année jusqu'à la fin 2023 est prévue pour la Hongrie et la Slovaquie, mais elle a été jugée insuffisante. Elle a été portée jusqu'à fin 2024 dans la nouvelle mouture du projet discuté vendredi et la République tchèque se voit également accorder cette possibilité, selon des sources concordantes.

    En 2021, la Russie a fourni 30% du brut et 15% des produits pétroliers achetés par l'UE. Les trois pays qui demandent une dérogation représentent "un faible pourcentage" des achats, a souligné la Commission.

    L'inscription du chef de l'Eglise orthodoxe russe, le patriarche Kirill, soutien affiché à l'offensive russe, au nombre des nouvelles personnalités figurant sur la liste noire de l'UE est également contestée, a-t-on indiqué.

    Le sixième paquet de sanctions contre la Russie vise aussi le secteur financier avec l'exclusion de la plus importante banque russe, la Sberkank (37% du marché russe), et de deux autres établissements bancaires du système financier international Swift. Et trois canaux télévisés russes, dont Russia 24 et Russia RTR, seraient interdits de diffusion dans l'UE, selon le document consulté par l'AFP.

    "Je suis convaincue que nous adopterons ce paquet. Si cela prend un jour de plus, cela prendra un jour de plus", a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

    L'objectif est une entrée en vigueur du sixième train de sanctions européennes pour la célébration de la 72e journée de l'Europe le 9 mai. Cette date est également célébrée en Russie comme le "jour de la Victoire" sur l'Allemagne nazie.

     
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