• La consigne de l'EI :

    "Tuez des policiers" !

    AFP
    Modifié le 14/06/2016 à 11:22 - Publié le 14/06/2016 à 11:14 | AFP

     

     

    Capture d'écran d'une video postée le 8 juillet 2012 sur YouTube du porte-parole officiel de l'organisation EI, le syrien Abou Mohammed Al-Adnani
    Capture d'écran d'une video postée le 8 juillet 2012 sur YouTube du porte-parole officiel
    de l'organisation EI, le syrien Abou Mohammed Al-Adnani

     

    En assassinant un policier français et sa femme, Larossi Abbala, jeune homme de 25 ans déjà condamné pour participation à une filière jihadiste, a suivi à la lettre les consignes du groupe Etat islamique, qui place les forces de l'ordre occidentales en tête de liste de ses cibles.

     

    Le porte-parole officiel de l'organisation, le syrien Abou Mohammed Al-Adnani, ne cesse d'exhorter ses partisans à passer à l'action dans leurs pays d'origine contre les policiers et militaires des pays de la coalition engagés dans la lutte contre l'organisation, en Syrie et en Irak.

     

    Sept policiers et militaires ont perdu la vie dans des attaques islamistes en France depuis quatre ans.

     

    Dans un long message audio diffusé en septembre 2014 par Al Furqan, le principal média de l'EI, il lance : "Levez-vous, monothéistes, et défendez votre Etat depuis votre lieu de résidence, où qu'il soit (...) Attaquez les soldats des tyrans, leurs forces de police et de sécurité, leurs services de renseignements et leurs collaborateurs".

    Photo prise le 14 juin 2016 sur Facebook de Larossi Abballa © STR FACEBOOK/AFP
    Photo prise le 14 juin 2016 sur Facebook de Larossi Abballa © STR FACEBOOK/AFP

    Comme Larossi Abbala, tué par les policiers d'élite du Raid qui ont donné dans la nuit de lundi à mardi l'assaut à la maison du policier dans laquelle il s'était retranché et qui s'est servi d'un simple couteau, Al-Adnani encourage ceux qu'il nomme "les soldats du califat" à utiliser n'importe quelle arme disponible.

     

    "Si vous ne pouvez pas faire sauter une bombe ou tirer une balle", leur dit-il, "débrouillez vous pour vous retrouver seul avec un infidèle français ou américain et fracassez-lui le crâne avec une pierre, tuez-le à coups de couteau, renversez-le avec votre voiture, jetez-le d'une falaise, étranglez-le, empoisonnez-le".

     

    "Ne consultez personne et ne cherchez de fatwa de personne", poursuit-il dans cet enregistrement, qui a depuis été partagé et diffusé par des milliers de sites internet. "Que l'infidèle soit combattant ou civil est sans importance. Leur sentence est la même : ce sont tous deux des ennemis. Leur sang est permis".

     

    - 'Ministre des attentats' -

     

    Celui que les milieux jihadistes nomment "le cheikh Adnani" est au fil des mois devenu une figure importante au sein de l'EI, au point que les services de renseignement occidentaux ont tendance à le considérer comme le "ministre des attentats", qui pourrait être chargé, en plus de motiver des jihadistes isolés, de superviser des campagnes de terreur en Occident.

     

    Originaire de la région d'Idlib, dans le Nord de la Syrie, c'est un vétéran du jihad anti-américain en Irak, où il s'est rendu dès 2003.

     

    Depuis mars 2012, et l'assassinat par Mohamed Merah de trois militaires à Toulouse et Montauban, les policiers et soldats français ont régulièrement été pris pour cible par des jihadistes, agissant le plus souvent isolément.

     

    Ainsi, en décembre 2014, un jeune homme agresse avec un couteau, au cri d'Allah akbar, des policiers en faction devant le commissariat de Joué-les-Tours (centre).

    Capture d'écran en date du 11 janvier 2015 d'une vidéo d'Amédy Coulibaly © - OFF TV/AFP/Archives

    Capture d'écran en date du 11 janvier 2015 d'une vidéo d'Amédy Coulibaly © -

    OFF TV/AFP/Archives

    En janvier 2015, deux policiers meurent dans les attentats islamistes à Paris commis par les frères Chérif et Saïd Kouachi. Puis une policière municipale est abattue près de Paris, par Amédy Coulibaly qui va le lendemain attaquer un supermarché casher.

     

    Un an plus tard, le 7 janvier 2016, c'est encore à l'arme blanche (un hachoir de boucher) qu'un jeune Tunisien tente d'attaquer les policiers en faction devant un commissariat parisien. Il est abattu avant de pouvoir s'en servir. Ce qui ressemblait à une ceinture explosive nouée autour de sa taille s'est révélée factice.

     

    14/06/2016 11:19:31 -  Paris (AFP) -  © 2016 AFP

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  • Pourquoi il est important de souligner le caractère homophobe

    de la tuerie d'Orlando

    Après l'attentat qui a visé un club gay dans la nuit de samedi à dimanche, médias et politiques ont parfois du mal à qualifier cette tuerie d'homophobe. Pourtant, le choix des mots est important et révélateur.

    Des personnes se recueillent en solidarité aux victimes de la tuerie d'Orlando (Etats-Unis), à Sydney (Australie), le 13 juin 2016. Des personnes se recueillent en solidarité aux victimes de la tuerie d'Orlando (Etats-Unis), à Sydney (Australie), le 13 juin 2016.  (REUTERS)

    Vincent Daniel

    Mis à jour le 13/06/2016 | 21:37, publié le 13/06/2016 | 19:04    LIEN

    image il y a 1 heure

    VIDEO. Tuerie d'Orlando : le récit d'une nuit d'horreur

     

    "Un massacre homophobe lié à Daesh." Le constat est éloquent : parmi les quotidiens français, seul Sud Ouest ose qualifier en une le caractère homophobe de l'attentat qui a visé, dans la nuit du samedi 11 au dimanche 12 juin une boîte de nuit gay d'Orlando (Floride, Etats-Unis). Omar Seddique Mateen a tué 49 personnes dans ce club, la pire tuerie de l'histoire des Etats-Unis. Un attentat revendiqué par les jihadistes du groupe Etat islamique.

    Pour autant, rares sont les médias et les personnalités politiques à désigner clairement la cible de l'attaque : la communauté LGBT (lesbienne, gay, bi et trans). Les mots pour caractériser cette tuerie homophobe existent. Voici pourquoi il est important de les utiliser. 

    Parce que le club visé est clairement un haut lieu de la culture gay

    "Nuit d'horreur en Floride", "La terreur et la haine", "Tuerie de masse dans une boîte de nuit en Floride"... La presse française se focalise sur l'horreur de l'attaque, mais semble oublier qu'elle s'est produite au Pulse. Ouvert en 2004, le club d'Orlando s'affiche comme l'une des boîtes de nuit emblématiques de la cause des personnes LGBT en Floride et aux Etats-Unis. "Un univers de divertissement et de fantasme, le club le plus chaud d'Orlando", annonce le site web du Pulse, agrémenté de nombreuses photos de fêtards parfois un brin sulfureuses. 

    Samedi, plus de 300 personnes participaient à une "Latin night" avec un spectacle de drag-queens, quand le suspect a semé la terreur au Pulse, un club situé à 200 km de son domicile. "Le fait que ce soit la communauté homosexuelle qui ait été visée par cet attentat est donc, a priori, une information accessoire, pas essentielle, pas de celle que l’on met dans les gros titres", s'étonne le journaliste Nicolas Martin, qui assure la revue de presse sur France Culture. Or, les victimes sont majoritairement homosexuelles, latinos et noires. 

    Cette pratique a un nom, elle est souvent d’ailleurs assez inconsciente… ça s’appelle l’invisibilisation… Un peu comme si au lendemain des attaques de 'Charlie Hebdo', la presse avait évoqué des attentats contre des bureaux… ou après l’Hyper Casher, contre un supermarché. Sans préciser la nature de la cible de l’attaque terroriste…

    Nicolas Martin, journaliste

    sur France Culture

    Et le journaliste précise que "s’il reste à déterminer les motivations exactes du terroriste… il n’y a pas de doute sur la nature de l’endroit qui était visé. Sur la cible de l’attaque." Difficile d'ignorer que le Pulse est un haut lieu de rassemblement pour la communauté LGBT à Orlando. Difficile aussi de passer outre les déclarations du père d'Omar Seddique Mateen, qui a rapporté que son fils s'était énervé en voyant un couple d'hommes s'embrasser à Miami, deux mois avant le drame. 

    Parce que le Pulse était censé être un espace de liberté

    Pour la communauté LGBT, les clubs gays sont des espaces protégés, des espaces de liberté où l'on peut avoir l'assurance de danser, s'amuser et draguer à l'abri des regards désobligeants, des insultes homophobes et des agressions. Un "'safe space' où homos, bis, intersexes, trans, travestis peuvent se retrouver en 'sécurité'", résument Les Inrocks. Toutefois, la communauté LGBT a connu à plusieurs reprises des violences "dans ses propres espaces de refuge", rappelle Slate.fr

    Vu le mal qu’ont certains élus à dire clairement que la communauté LGBT était la cible du tueur d’Orlando, on comprend que le combat contre l’homophobie est loin d’être gagné

    Ian Brossat, adjoint au logement de la maire de Paris et rare élu français ouvertement homosexuel

    sur Facebook

    "Ne pas préciser que la fusillade a eu lieu dans un club gay - comme ont omis de le faire de nombreux politiques dans leurs tweets de soutien, c’est nier que ces hommes et femmes sont morts parce qu’ils-elles étaient gay, bi, trans, travestis, queer, ou allié-e-s [à la cause LGBT]. C’est nier que l’homophobie tue", écrivent aussi Les Inrocks. De fait, Nicolas Sarkozy a condamné "l'effroyable tuerie d'Orlando", quand François Hollande a exprimé le "plein soutien de la France au peuple américain". Le candidat à la primaire de la droite Bruno Le Maire s'est quant à lui fait remarquer en évoquant "une certaine idée du monde de nouveau visée". Manuel Valls a, lui, souligné que les victimes appartenaient à la communauté LGBT : "En frappant la communauté gay, l'attaque effroyable d'Orlando nous atteint tous". 

     

    Un mal français : Aucun de ces politiques n'arrive à écrire les mots "gays", "homosexuels" ou "LGBT".

     

    Parce que certains messages de solidarité ont du mal à passer

    "Le problème avec l’invisibilisation, c’est qu’elle permet de faire 'comme si', de minimiser en quelque sorte la portée du geste, déplore Nicolas Martin sur France Culture. C’est ce qui permet, par exemple, à des personnes qui ont pris des positions notoirement hostiles aux personnes homosexuelles, de faire 'comme si' et de se fendre de messages de compassion et d’oublier comme par magie la nature de la cible visée."

    Peine immense pour les victimes et les familles endeuillées. Nausée face à la haine et la violence.

    @LaManifPourTous nausée face à la haine et la violence que vous avez jadis tant attisée ?

     

    Ainsi, La Manif pour tous, à la pointe du combat contre le mariage pour tous, a fait part de "sa peine immense pour les victimes et leurs familles", sans citer l'orientation sexuelle des victimes. Ce tweet a provoqué la colère de nombreux internautes, comme le souligne BuzzFeed. De même, la solidarité de Christine Boutin, connue pour ses prises de position anti-Pacs et anti-mariage pour tous, ne passe pas. Difficile d'oublier que l'ancienne ministre a été condamnée à 5 000 euros d’amende pour avoir déclaré que "l’homosexualité est une abomination".

     

    Voir l'image sur Twitter

    Fin 2015, Boutin a été condamnée pour "provocation publique à la haine ou à la violence" envers les homosexuels.

    "Utiliser les mots 'gay', 'homo', 'queer', 'homophobie' en titres, c’est aussi expliquer pourquoi ces messages de solidarité sonnent faux", rappellent Les Inrocks, dénonçant "l'hypocrisie" de ceux qui refusent de faire le lien entre la tuerie d'Orlando et "l'homophobie latente".

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  • Des personnes se recueillent en solidarité aux victimes de la tuerie d'Orlando (Etats-Unis), à Sydney (Australie), le 13 juin 2016. 

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  • Orlando : François Hollande obligé de reformuler un hommage polémique

    Orlando : François Hollande obligé de reformuler un hommage polémiqueLe message a rapidement été supprimé du compte Twitter présidentiel. (Images France Télévisions / Twitter)   LIEN

    L'expression "la liberté de choisir son orientation sexuelle", prononcée par François Hollande à l'ambassade américaine, a provoqué de vives réactions sur les réseaux sociaux.

     

    Vingt-quatre heures après un premier message de condoléances qui n'évoquait pas la nature de la cible de l'attentat ("Je condamne avec horreur la tuerie qui a fait au moins 50 morts en Floride. J'exprime le plein soutien de la France au peuple américain"), le chef de l'Etat a fait publier un nouveau tweet ce lundi après-midi, formulé ainsi : "L'effroyable tuerie homophobe d'Orlando a frappé l'Amérique et la liberté. La liberté de choisir son orientation sexuelle et son mode de vie."

    Un tweet qui reprenait une phrase prononcée en parallèle à l'extérieur de l'ambassade américaine à Paris, à laquelle se rendait le président de la République pour y signer le registre de condoléances après la tuerie dans la nuit de samedi à dimanche de la boîte de nuit gay "Le Pulse" d'Orlando (49 morts), revendiquée par un sympathisant de Daech.

    Tuerie d'Orlando : ce qu'il s'est passé, minute par minute"Je viens d'adresser par un message au peuple américain tout notre soutien, celui de la France tout entière, après l'effroyable tuerie homophobe d'Orlando", déclare François Hollande à sa sortie de l'ambassade.

    "C'est l'Amérique qui a été frappée mais c'est la liberté qui était visée. La liberté de choisir son orientation sexuelle, la liberté de déterminer son mode de vie."

    "La France poursuivra avec davantage de force encore son combat pour l'égalité et la dignité des femmes et des hommes qui se battent partout dans le monde pour ces valeurs, et nous serons encore plus engagés dans la lutte contre le terrorisme aux côtés du peuple américain", poursuit-il.

    "Une bonne intention qui finit en catastrophe"

    Mais dans les minutes qui suivent, le débat sur l'expression "choisir son orientation sexuelle" faisait déjà rage sur le réseau social. "On ne choisit pas son orientation sexuelle !" l'interpellent plusieurs centaines de twittos sur le même registre. "L'homosexualité n'est ni un choix ni un mode de vie !", s'exclame ainsi @NicolasC4.

    dans la tête de @fhollande quand il s'agit de questions de société. pic.twitter.com/eJF5BzpXaz

     

    @fhollande HAHAHA ouais et la liberté de choisir la couleur de nos yeux à la naissance aussi ?

    Trois ans après, la loi sur le mariage pour tous emblématique de son début de quinquennat est aussi évoquée à plusieurs reprises.

    , le président du , incapable de tenir des propos cohérents sur l'homosexualité 
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  • 14 jours avant la finale du Top 14 au Camp Nou

    www.fcbarcelona.fr

    10/06/2016 09:00   LIEN

    Dans exactement deux semaines, le stade du FC Barcelone accueillera la finale du championnat de France de rugby, considéré comme l’un des meilleurs du monde.

    Le vendredi 24 juin à 20h45, le Camp Nou accueillera la finale du Top14, le championnat de France de rugby, pour ce qui s’annonce comme un match historique. Les plus de 98.000 places de l’enceinte blaugrana devraient être occupées, pour ce qui sera le match de rugby entre clubs avec le plus grand nombre de spectateurs. La finale avait été présentée par Éric Abidal le 5 novembre dernier.

    Un trône pour six équipes

    La phase régulière du championnat terminée, les noms des six derniers candidats sont désormais connus. Clermont et Toulon, respectivement premier et deuxième du classement, attendent en demi-finale les vainqueurs des deux barrages, Racing 92 – Stade Toulousain (face à Clermont) et Montpellier – Castres (face à Toulon).

    Les vainqueurs des demi-finales du Top 14, qui se disputeront les 17 et 18 juin à Rennes, s’affronteront ensuite au Camp Nou pour savoir qui remportera le Bouclier de Brennus, le trophée remis au vainqueur du championnat de France.

    Une fête à Barcelone

    La Ligue Nationale de Rugby va organiser tout au long de la journée du vendredi 24 juin des activités dans la ville de Barcelone. Une fan zone sera installée aux alentours du Camp Nou pour proposer musique, activités et animations aux fans qui feront le déplacement. Après la rencontre et la remise du trophée, un concert de 45 minutes de Bob Sinclar terminera la nuit en beauté.

    Barcelone 2016 - J-100 avant la finale historique du TOP 14 !

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  • Grèves à la SNCF et à Air France : ce qui

    vous attend dans les transports lundi

    Le trafic devrait être peu perturbé, malgré des mouvements de grève.

    Un passager sur le quai de la gare de Lyon, à Paris, le 1er juin 2016.Un passager sur le quai de la gare de Lyon, à Paris, le 1er juin 2016. (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

    Francetv info

    Mis à jour le 13/06/2016 | 08:23, publié le 13/06/2016 | 08:11     LIEN

    Les grèves dans les transports se poursuivent, lundi 13 juin. Le trafic devrait être peu perturbé, malgré deux mouvements de contestation à la SNCF et à Air France. Une nouvelle journée de mobilisation nationale contre la loi Travail doit avoir lieu mardi 14 juin.

    Quatre vols sur cinq assurés à Air France

    Les négociations entre les syndicats de pilotes et la direction d'Air France n'ont pas abouti, la semaine dernière. Le SNPL et le Spaf maintiennent donc leur préavis de grève, censé se terminer mardi soir, pour dénoncer la modification de certaines règles de rémunération et réclamer un rééquilibrage du partage de l'activité entre Air France et KLM.

    La compagnie aérienne prévoit d'assurer 80% de ses vols, lundi. Dans le détail, "plus de 85%" des vols long-courriers et intérieurs sont maintenus, tout comme "plus de 70%" des vols moyen-courriers et vers l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. "Néanmoins, des annulations et des retards de dernière minute ne sont pas à exclure", précise la direction d'Air France.

    Le trafic des Intercités reste perturbé

    Le syndicat de cheminots SUD-Rail poursuit également son mouvement de grève, pour protester contre le projet d'accord finalisé en début de semaine entre la direction et certaines organisations syndicales. Le troisième syndicat de la SNCF estime que ce texte va "dégrader le quotidien des cheminots".

    Le trafic des TGV sera globalement normal sur les axes Nord, Est et Atlantique. La SNCF ne prévoit en revanche que sept TGV sur dix sur l'axe Sud-Est et sept TER sur dix au niveau national.

    Le trafic des Intercités sera en revanche plus perturbé, avec en moyenne un train sur deux. Aucune circulation n'est prévue sur les tronçons suivants : Paris-Evreux, Caen-Le Mans-Tours, Clermont-Nîmes, Clermont-Béziers, Toulouse-Hendaye et Bordeaux-Clermont.

    Certaines lignes de RER affectées

    En Ile-de-France, la SCNF prévoit six Transilien sur dix, lundi. Le trafic sera normal sur la ligne A du RER. La circulation sera en revanche perturbée sur les lignes C, D et E, avec deux trains sur trois en moyenne. Le RER B est le plus touché, avec seulement la moitié des rames qui circuleront.

    La SNCF recommande "vivement" aux supporters qui doivent se rendre au Stade de France pour le match Irlande-Suède "d'anticiper leurs déplacements" sur les RER B et D. L'enceinte ouvrira dès 15 heures et des navettes ferroviaires effectueront des allers-retours entre la gare du Nord et le stade, trois heures avant et après le match.

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  • L’Allemagne inverse ses

    priorités énergétiques

     

    Après avoir mené une politique très ambitieuse, l’Allemagne envisage maintenant de réduire le rythme de croissance du solaire et de l’éolien. Des associations craignent que le pays ne passe à côté de ses engagements pris lors de la COP 21.

     

    L’Allemagne pourrait plafonner sa production d’énergie verte, tout en continuant de subventionner le secteur du charbon. 

    L’Allemagne pourrait plafonner sa production d’énergie verte, tout en continuant de subventionner le secteur du charbon. / plainpicture/U. Mertens 
    ZOOM

     

    C’est un changement important que le gouvernement allemand est en train d’opérer. Alors que le pays est devenu le premier producteur d’énergies renouvelables de l’Union européenne, grâce à une politique particulièrement volontariste, il envisage maintenant de freiner la croissance de ces énergies, pour limiter les coûts de la transition énergétique. Un projet de loi en ce sens, a été présenté mercredi 8 juin par le gouvernement.

    Depuis le lancement de son plan de transition énergétique, en 2000, l’Allemagne s’est montrée particulièrement ambitieuse. Elle s’est fixé l’objectif de s’approvisionner à 80 % en électricité d’origine verte à l’horizon 2050. Après l’accident de Fukushima, en 2011, elle a aussi décidé d’abandonner totalement le nucléaire d’ici à 2022.

    > Lire aussi : L’Allemagne organise la fermeture de ses centrales nucléaires

    Un prix fixe garanti pendant vingt ans

    Pour y parvenir, le gouvernement a massivement soutenu le développement des énergies renouvelables, en garantissant aux producteurs un prix fixe durant vingt ans. Ce mécanisme a donné un élan sans précédent au secteur, en permettant de multiplier les installations d’éoliennes et de panneaux solaires dans tout le pays. Mais il a coûté cher aux consommateurs (au total, 21 milliards en 2013, et 28 milliards estimés pour 2015) et Berlin veut désormais le revoir de fond en comble.

    À partir de 2017, toute nouvelle infrastructure devra se soumettre à un appel d’offres, comme le demande la Commission européenne. Les projets les plus rentables – c’est-à-dire ceux qui auront le moins besoin de subventions – remporteront les contrats. Au global, le gouvernement maintient tout de même son objectif de porter à 45 % la part de son électricité issue des renouvelables d’ici à 2025, mais il ne souhaite pas le dépasser à cette date. Cette part s’élève actuellement à 33 %.

    Un plafonnement de la production à partir de 2017

    En pratique, ce nouveau système engendrera un plafonnement de la production : l’éolien terrestre ne pourra fournir que 2 800 mégawatts (MW) supplémentaires de 2017 à 2019, puis 2 900 MW les années suivantes (4 750 MW ont été installés en 2014). Soit moins d’un millier de nouvelles éoliennes par an, dans un pays qui en compte 27 000.

    Dans le solaire, les appels d’offres seront limités à 600 MW par an. La biomasse voit en revanche ses subventions progresser sous la pression du gouvernement régional de Bavière et de ses agriculteurs locaux.

    Sigmar Gabriel, ministre de l’économie, estime que « les énergies renouvelables sont devenues des technologies établies et développées » qui n’ont plus besoin de soutiens étatiques comme à l’origine. « Cette réforme permettra de stabiliser les coûts et de renforcer l’acceptation de la transition énergétique par la population », explique-t-il.

    Synchroniser le développement de la production avec celui du réseau

    Un rééquilibrage géographique est également prévu avec moins d’appels d’offres dans les régions du nord de l’Allemagne, grosses productrices d’électricité solaire et éolienne. Le but est de synchroniser le développement de la production d’électricité avec celui du réseau.

    Le pays souffre en effet d’un retard important dans la construction de lignes à hautes tensions entre les régions productrices du Nord et les zones industrialisées du Sud. Ces retards s’expliquent par de fortes résistances locales et par le choix, financièrement coûteux, d’enfouir ces nouvelles lignes. Sur le terrain, cela implique la mise à l’arrêt régulière d’éoliennes en raison des insuffisances des réseaux.

    Âprement négociée avec les 16 Länder, la réforme présentée mercredi 8 juin et qui devra être approuvée par les députés, suscite des critiques. Le secteur de l’éolien, qui embauche 138 000 personnes, regrette ce « coup de frein » et craint que le système d’appels d’offres ne renforce les grands énergéticiens au détriment des projets citoyens, très nombreux.

    Le secteur du charbon toujours subventionné

    L’ONG Greenpeace estime de son côté que Berlin va passer à côté de ses engagements pris à Paris en décembre pour réduire ses émissions de CO2. Si le gouvernement plafonne sa production de renouvelables, il continue de subventionner le secteur du charbon.

    40 % de la production d’électricité allemande est issue de la houille et du lignite dont la production joue un rôle économique important dans les régions de la Ruhr à l’ouest et de Lusace, à la frontière polonaise.

    > Relire : La transition énergétique reste chaotique en Europe

    –––––––––––––––

    En France, le grisou entre en Bourse

    La Française de l’énergie, qui prévoit d’exploiter le gaz de houille – ou grisou – encore présent dans les mines de charbon de Lorraine, du Nord et du Pas-de-Calais, va faire son entrée à la Bourse de Paris aujourd’hui.

    Ses dirigeants ont levé 37,5 millions d’euros. La quantité de grisou disponible serait aussi importante que le gisement de Lacq, aujourd’hui épuisé. L’objectif de la Française de l’énergie est « de fournir 5 % de la consommation nationale en 2025 », affirme son PDG Julien Moulin.

    La société affirme qu’elle n’aura pas besoin de produits chimiques, ni d’avoir recours à la fracturation hydraulique – interdite en France – « car le gaz n’est pas emprisonné dans la roche, mais dans des veines de charbon entre 700 et 1 500 mètres de profondeur ».

     

    Delphine Nerbollier (à Berlin)
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  • Total condamné pour l’explosion mortelle d’un vapocraqueur à Carling en 2009

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 13.06.2016 à 10h32   LIEN

    L’explosion de la plateforme pétrochimique avait fait deux morts et six blessés à Carling (Moselle) en 2009. Sept ans après les faits, Total Petrochemicals, la filiale de produits chimiques du groupe pétrolier français, a été condamné lundi 13 juin à 200 000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Sarreguemines, pour l’explosion d’un vapocraqueur.

    Claude Lebeau, qui était directeur de l’usine à l’époque des faits, est condamné à un an de prison avec sursis et 20 000 euros d’amende.

    Tout en reconnaissant que « l’irrespect » des procédures par les ouvriers était « la cause directe de l’explosion », le tribunal a estimé qu’elle trouvait sa raison « première » dans le fait que la direction du site, depuis de nombreuses années, avait délibérément mis hors circuit un dispositif de sécurité.

    Négligences

    L’accident était survenu le 15 juillet, alors que les ouvriers tentaient de rallumer un surchauffeur, un four à gaz qui augmente la température de la vapeur utilisée pour craquer le naphta, dérivé pétrolier à partir duquel sont produits l’éthylène et le propylène.

    A l’issue du procès, le 4 mars, le procureur Olivier Glady avait dénoncé les négligences ayant, selon lui, conduit à l’accident. Le magistrat avait dénoncé la désactivation d’un détecteur de flammes, un équipement de sécurité au comportement jugé trop aléatoire, mais également des consignes peu précises, le choix d’opérateurs inexpérimentés pour procéder au rallumage et la vétusté de l’installation.

    Les avocats de la défense avaient au contraire plaidé la relaxe en attribuant l’accident au non-respect des consignes de sécurité par les deux victimes.

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  • Monde  

     

    Los Angeles: Quelles étaient les motivations de James Howell, arrêté en possession d'explosifs avant la Gay Pride?

     

    ETATS-UNIS Des représentants de la police ont précisé qu’ils étaient encore en train de tenter d’élucider les intentions de James Howell, âgé de 20 ans…

     

    James Howell a été arrêté le 12 juin 2016  tout près de Los Angeles avec un arsenal dans sa voiture alors qu'il voulait se rendre à la Gay Pride James Howell a été arrêté le 12 juin 2016 tout près de Los Angeles avec un arsenal dans sa voiture alors qu'il voulait se rendre à la Gay Pride - HO / FBI / AFP

     

    Clémence Apetogbor

     

     

    Quelles étaient les motivations de l’homme arrêté tout près de Los Angeles avec un arsenal dans sa voiture ? C’est ce que tentaient dimanche de déterminer les autorités de Los Angeles alors que l’individu prévoyait d’aller à la Gay Pride ce même jour.

     

    Cette arrestation survient le jour même où l’attentat d’Orlando, le pire aux Etats-Unis depuis le 11-Septembre avec 50 morts et 53 blessés, a visé une boîte de nuit emblématique de la communauté homosexuelle en Floride.

     

    Imbroglio autour des déclarations de James Howell

     

    Jacqueline Seabrooks, chef de la police de Santa Monica, avait initialement indiqué sur Twitter que le jeune homme arrêté à l’aube dans cette localité jouxtant Los Angeles avait déclaré pendant son interpellation vouloir « causer des dégâts » pendant la marche des Fiertés, qui s’est déroulée à Hollywood.

     

    Des représentants de la police ont toutefois précisé ultérieurement qu’ils étaient encore en train de tenter d’élucider les intentions de James Howell, âgé de 20 ans. Il aurait juste indiqué aux forces de l’ordre avoir l’intention d’assister à la marche des Fiertés, sans avoir formulé l’intention de commettre une attaque.

     

    « C’était une déclaration erronée car Mme Seabrooks avait reçu une mauvaise information », a indiqué à l’AFP le lieutenant Saul Rodriguez, tandis que Jacqueline Seabrooks a également amendé ses déclarations sur son compte Twitter.

     

    « Inexactitude confirmée. Il a dit qu’il allait à l’événement. Autres informations inexactes », a dit Jaqueline Seabrooks.

     

    James Howell voulait simplement « assister au défilé »

     

    James Howell « n’a rien dit de plus que le simple fait qu’il allait assister au défilé », a précisé Sual Rodriguez.

     

    Il a précisé que le suspect était détenu sur des charges de possession d’explosifs et armes à feu et qu’une caution d’un demi-million de dollars avait été fixée pour qu’il puisse éventuellement être libéré.

     

    Les autorités ont indiqué qu’il ne semblait pas y avoir de lien entre l’arrestation d’Howell en marge de la Gay Pride de la deuxième ville américaine dimanche et l’attentat d’Orlando.

     

    >> A lire aussi : Recueillement et mobilisation à Orlando après l'horreur

    Tout un arsenal retrouvé dans son véhicule

     

    Santa Monica est une localité de bord de mer qui jouxte Los Angeles. D’après la mairie de Los Angeles, plusieurs centaines de milliers de personnes ont défilé pendant la marche de la fierté lesbienne, homosexuelle, bisexuelle et transsexuelle (LGBT).

     

    Selon la police, James Howell, un jeune homme aux cheveux auburn et yeux clairs selon une photo diffusée par la police, a été interpellé à 5h du matin. Il serait originaire de l’Indiana, dans le nord des Etats-Unis.

     

    Il aurait frappé à la porte et la fenêtre d’un habitant de ce quartier qui aurait appelé la police, craignant un « rôdeur ».

     

    « Trois fusils d’assaut, des chargeurs de munitions à haute capacité », ainsi « qu’un seau contenant environ 18 litres de produits chimiques capables de former un explosif improvisé » ont été « retrouvés dans le véhicule d’Howell », immatriculé dans l’Indiana, selon la police de Santa Monica.

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  • Marseille : la salariée qui avait accepté des sandwiches périmés sera mutée

      >Economie|12 juin 2016, 10h16 | MAJ : 12 juin 2016, 19h33|LIEN    

    ILLUSTRATION. L'employée n'était pas salariée par le magasin mais par une agence de protection. Après l'incident, c'est la direction du supermarché qui a exigé qu'elle quitte le site.   

    (LP/OLIVIER BOITET.)
     
    EconomieCarrefourLicenciementNourriture Périmée

    Agent de sécurité pour Mondial Protection, Anne, 49 ans, travaillait pour le supermarché Carrefour Port-de-Bouc (Bouches-du-Rhône) depuis deux ans et vient de se faire renvoyer du site, comme le raconte le journal La Provence. La faute de cette veuve qui vit avec deux de ses plus jeunes enfants et «ne roule pas sur l'or» ? Avoir accepté des sandwiches périmés que lui a proposés le jeune homme chargé de remplir le distributeur automatique de nourriture destinés au personnel du magasin.

     


    «J'ai accepté car je peux nourrir mes enfants avec. Jamais je n'ai pensé à mal puisque c'était destiné à la poubelle. En deux ans, ce n'est arrivé que trois fois», témoigne-t-elle dans le quotidien marseillais. La dernière fois, le jeune homme est allé mettre les sandwiches périmés dans le coffre d'Anne quand il a été surpris par deux chefs de sécurité. Anne a été aussitôt emmenée au PC de sécurité, où on lui a dit qu'elle avait commis un vol et ordonné de «quitter le site Carrefour».

     

     La direction nationale de Carrefour s'est dit «très sensible à la situation» d'Anne


    Contactée par le journal, la direction de Carrefour Port-de-Bouc a d'abord expliqué que ce n'était pas son employée mais celle de Mondial Protection, alors que c'est bien le magasin qui a exigé son renvoi du site. «Oui, parce que la procédure n'a pas été respectée : nous donnons aux associations tout ce que nous jetons», a expliqué le directeur avant de concéder que, pour le distributeur destiné au personnel, c'est la société qui gère ce dernier qui récupère les produits.


     Ensuite, Anne aurait reçu un courrier l’informant de sa « mise à pied à titre conservatoire » de Mondial Protection et la convoquant à « un entretien préalable au licenciement », ce que Mondial Protection a, depuis démenti : «Mme D. fait toujours partie de nos effectifs, nous n'avons jamais eu l'intention de nous séparer de notre collaboratrice». Mondial Protection ne confirme pas que la salariée a refusé un autre poste, trop éloigné de son domicile. Mais reconnaît qu'elle va «faire un recensement des postes disponibles afin de lui faire une proposition de mutation la plus appropriée à sa situation personnelle, sur l'un des sites de l'agence de Marseille». En tout état de cause, sa mise à pied a été annulée.

    Dimanche dans la matinée, la direction nationale de Carrefour avait réagi, se disant «très sensible à la situation» d'Anne. Et avait assuré qu'elle «était naturellement prête à l'accueillir dans le magasin de Port-de-Bouc». 

      Leparisien.fr

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