• Particules fines : oui, des solutions existent pour leur faire la peau !

    Particules fines : oui, des solutions existent pour leur faire la peau !Des solutions existent pour lutter contre les particules fines. (©FRED TANNEAU / AFP)

    On sait que les microparticules atmosphériques tuent 48.000 Français chaque année. On sait moins qu’elles pourraient être drastiquement limitées. Explications.

    L’équivalent d’une ville comme Saint-Ouen ! C’est le nombre de décès dus aux particules fines chaque année en France, à en croire la dernière étude publiée mardi 21 juin par l’agence officielle Santé Publique France. 

    Ces particules sont dites "fines", car d’un diamètre au moins inférieur à 10 micromètres, et c’est bien leur taille qui pose problème : elles sont en effet tellement minuscules qu’elles viennent se loger partout dans nos organismes - bronches, sang, cerveau… Et n’attendent pas les fameux "pics de pollution" qui alarment tant les autorités dès que les beaux jours arrivent pour provoquer bronchites, asthme, mais aussi cancers, crises cardiaques, infarctus…

    Pourtant, ces particules ne sont en rien une fatalité : si la Commission européenne a plusieurs fois épinglé la France pour son laxisme en la matière, si la Cour des comptes en a rajouté une couche au début de l’année 2016, c’est bien que les solutions sont à la portée des pouvoirs publics.

    Voici trois mesures bien connues qui pourraient être mises en œuvre :


    1 Réduire/abolir le diesel

    Le carburant préféré des Français pèse pour beaucoup dans les 13% des particules fines dites "PM10" qu’émet le transport routier dans son ensemble. Et s’il n’a plus le vent en poupe, que certaines villes - Paris en tête - ont décidé d’en chasser progressivement ses usagers, le moins que l’on puisse dire, c’est que des politiques anti-diesel plus ambitieuses pourraient être mises en place.

    Notamment dans les zones urbaines : péages urbains, encouragement plus volontariste à l’autopartage et au covoiturage. Encouragement au stationnement (gratuit) et à l’usage des alternatives (vélo et transports en commun). Copenhague ou Berlin sont, à ce titre, des modèles que toutes les agglomérations françaises seraient bien inspirées d’imiter.

    Les ports feraient bien eux aussi de s’y mettre : selon une étude de l’ONG France Nature Environnement, les paquebots français provoquent une catastrophe sanitaire pour les riverains qui subissent leurs particules fines. Or, ils ne sont astreints à aucun filtre, ni à aucune taxation dissuasive.

    2 Interdire les feux de cheminée en ville

    En décembre 2014, la polémique avait enflammé le Landerneau écolo : Ségolène Royal, la ministre de l’Ecologie, avait sans rime ni raison, décidé de revenir sur l’interdiction des feux de cheminée décrétée par le préfet d’Ile-de-France. "Ridicule", avait taclé la ministre, manifestement plus soucieuse de préserver les traditions de Noël que la santé des Franciliens.

    Pourtant, les particules fines rejetées par les feux de bûches de bois pèsent dans la pollution particulaire et oui, leur interdiction au moins dans les grandes agglomérations très peuplées pourrait être considérée comme une nécessité sanitaire.

    3 Réduire les engrais chimiques

    On connaît le rôle des intrants chimiques agricoles dans le développement de certains cancers, sur le système endocrinien humain et sur la mortalité des abeilles. On sait moins que les engrais chimiques représentent pas moins de 47% (!) du total des particules en suspension dans l’air, dixit le Centre interprofessionnel technique d'études de la pollution atmosphérique (Citepa).

    Sachant qu’une agriculture bio (donc sans intrants chimiques) existe, qu’elle peut se montrer extrêmement productive (dans le cas par exemple de la permaculture) et qu’elle représente aujourd’hui moins de 5% de la surface agricole utile tricolore, il n’est pas bien difficile d’imaginer les progrès considérables qui restent à accomplir. Pour le bien des sols, de la faune, pour le bien de ce qui se trouve dans nos assiettes et aussi pour nos organismes qui dégorgent de particules.

    Arnaud Gonzague

     

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Les Feux et les herbes de la Saint-Jean

    Jean,Saint,Saint Jean,Saint-jean,herbes,soleil,soltice,feux,plantes,herboriste,feu,feu de joie,solstice d'été,été,

    Les herbes de la Saint-Jean…

     …d’où vient le mythe?

    Pour les Celtes le soleil était avant tout, une source de lumière, de chaleur et de vie.

    Au solstice d’été, le 21 juin, le soleil atteint le point le plus septentrional le long de l’horizon et part pour un long voyage vers le sud jusqu’au solstice d’hiver à la mi-décembre. C’est le jour le plus long de l’année et l’événement est fêté par tous, en allumant des feux de joie purificateurs et régénérateurs.

    On allumait des feux de joie pour célébrer le soleil au sommet de sa puissance. Les feux donnaient aussi d’une manière rituelle de la force au soleil pour faire mûrir les fruits, les grains et protégeaient les hommes et le bétail des maladies.

    De nos jours la fête a lieu le 24 juin pour la Saint-Jean Baptiste et on attend comme par le passé, le levé du soleil pour lui souhaiter la bienvenue.

    C’est aussi le temps du ramassage des herbes médicinales couvertes de rosée, juste avant le levé du soleil, moment de l’année où elles sont à leur apogée de leur pouvoir. (rite de la cueillette: marcher pieds nus et à reculant, cueillir les herbes de la main gauche.) Pour les cueillir, il vous faudra avoir le cœur aussi frais et léger que vos mains.

    Se soigner avec les plantes, c’est un mode de vie!

    photo de la Saint-Jean la Ville d’Arles

    Les 7 plantes sacrées de la Saint-Jean:

    l’achillé millefeuille

    la marguerite sauvage

    le millepertuis

    la sauge

    Aucune obligation de les collecter, ni en variétés ni en quantités.Mais les sept énumérées ci-dessus permettent de faire face aux petits maux de tous les jours. Auxquelles il faudra rajouter pour atteindre les vingt sept herbes de la Saint-Jean, ces vingt autres herbes cousines estivales.


    Présentation de l’éditeur

    Ce livre est le carnet de note d’une herboriste qui a exercé Place Saint-Jean à Lyon pendant plus de quarante ans: Madame Simone CHAVASSIEU. Aujourd’hui, Pascale MAASDAM qui a été son assistante nous relate  » les fins mélanges, breuvages, tisanes contre les maux … les secrets de la santé « . Préparations pour les adultes mais également pour les enfants. Tout le monde s’accorde à reconnaître qu’infusions ou décoctions de plantes peuvent venir en aide pour les déséquilibres fonctionnels que sont les états dépressifs, le manque de sommeil, les problèmes hépatiques etc. La plante contient un ensemble de composants merveilleusement équilibrés dont l’action conjointe permet d’éviter tous troubles ou effets secondaires mal contrôlés. C’est une manière plus douce d’aborder la maladie, plus respectueuse des vibrations de l’individu. Pascale MAASDAM a écrit ce livre pour que le savoir de cette herboriste ne se perde pas et pour que son souvenir ne s’efface pas. Biographie de l’auteur

    Pascale MAASDAM est née à Lyon dans le quartier Saint-Jean à deux pas de la cathédrale. D’abord institutrice, sa rencontre avec Simone CHAVASSIEU, herboriste diplômée exerçant place Saint-Jean, va bouleverser sa vie. Devenue son élève puis son assistante, son travail pendant plus de vingt ans au sein de l’herboristerie lui a donné l’envie de faire partager son savoir et son expérience au service des adultes et des enfants dont elle s’est toujours sentie très proche.

    Dictons

    Naturellement, il est bien d’autres combinaisons satisfaisantes aussi … à condition d’être ramassées au meilleur moment – le matin – au meilleur jour, celui du solstice d’été, celui de la Saint-Jean

    Dicton :

    Il a employé toutes les herbes de la Saint-Jean

    Ce dicton se dit lorsque l’on a utilisé tous les médicaments auprès d’un malade. Il s’inspire du fait que les herbes cueillies la veille de la Saint-Jean sont considérées comme ayant plus de vertu que les autres.

    D’autres dictons:

    Les herbes de la Saint-Jean gardent leurs vertus tout l’an.

    Avant la Saint-Jean, pluie bénite, après la Saint-Jean, pluie maudite.

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Alerte dans un centre commercial

    de Bruxelles

    Le Monde.fr avec Reuters | 21.06.2016 à 11h16 • Mis à jour le 21.06.2016 à 11h33

     
    Durée : 00:34  |   LIEN
     
     
     Le Monde.fr avec Reuters | 21.06.2016 à 11h16 • Mis à jour le 21.06.2016 à 11h33
     
    Durée : 00:34  |   

    En images

    Une alerte terroriste a été déclenchée, mardi 21 juin, dans le centre de Bruxelles. La police a bouclé le quartier de la place Rogier et de la rue Neuve, l’une des artères piétonne et commerciale les plus fréquentées de la capitale belge. Un suspect, portant une ceinture factice d’explosifs, a été arrêté.

    Le Monde.fr avec Reuters


    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • 2015, année meurtrière pour

    les défenseurs de l’environnement

    LE MONDE | 20.06.2016 à 03h10 • Mis à jour le 20.06.2016 à 12h55 | Par Pierre Le Hir

    LIEN

    Marina Alves de Araujo, la veuve de Raimundo Chagas, assassiné en 2010 en raison d’un conflit forestier dans l’Amazonie brésilienne.

    Pour les militants écologistes et les peuples indigènes en lutte contre l’accaparement et la destruction de leurs terres, de leurs forêts ou de leurs cours d’eau, 2015 a été une année noire. C’est ce que fait apparaître le rapport « On Dangerous Ground » (en terrain dangereux) publié, lundi 20 juin, par l’ONG Global Witness. Celle-ci est spécialisée dans la dénonciation des conflits, de la corruption et des violations des droits de l’homme associés à l’exploitation des ressources naturelles.

    A l’échelle de la planète, le rapport ne recense pas moins de 185 assassinats liés à des enjeux environnementaux – soit un mort tous les deux jours –, perpétrés dans 16 pays. Un chiffre en hausse de 59 % par rapport à 2014, et encore jamais atteint depuis que l’ONG effectue cette recension macabre, débutée en 2002. Le bilan réel est « sans aucun doute plus élevé », souligne Global Witness, la collecte des informations étant très difficile.

    « Pour chaque assassinat que nous avons été en mesure de documenter, d’autres n’ont pu être vérifiés, ou n’ont pas été signalés, écrit-elle. Et pour chaque vie perdue, bien d’autres sont brisées par l’omniprésence de la violence, des menaces et de la discrimination. »

     

    Evolution des assassinats liés à des enjeux environnementaux, entre 2010 et 2015.

    L’an passé, les défenseurs de l’environnement ont payé le tribut le plus lourd au Brésil (50 morts), aux Philippines (33) et en Colombie (26). Ils ont été tués dans des conflits associés majoritairement à l’extraction minière, mais aussi à des activités agro-industrielles, forestières, hydroélectriques ou de braconnage. Quant aux auteurs de ces assassinats, le rapport indique que des groupes paramilitaires sont « soupçonnés » d’implication dans 16 cas, l’armée dans 13, la police dans 11, et des services de sécurité privés dans 11 autres.

     

    Nombre d’assassinats liés à des enjeux environnementaux, par pays entre 2010 et 2015.

    « Alors que la demande de produits comme les minerais, le bois et l’huile de palme se poursuit, des gouvernements, des entreprises et des bandes criminelles s’emparent des terres au mépris des populations qui y vivent », dénonce Billy Kyte, chargé de campagne à Global Witness. Or, note le rapport, « peu d’éléments indiquent que les autorités ont pleinement enquêté sur les crimes, ou pris des mesures pour que leurs responsables rendent des comptes ».

     

    Le Brésil, les Philippines et la Colombie particulièrement frappés

    Terres ancestrales

    Face à cette criminalité quasi organisée, les populations indigènes sont les plus vulnérables. « Du fait de l’insuffisance de leurs droits fonciers et de leur isolement géographique, elles sont particulièrement exposées à l’accaparement de leurs terres pour l’exploitation des ressources naturelles », pointe l’ONG. Près de 40 % des victimes dénombrées en 2015 appartenaient ainsi à des communautés indigènes. « Celles-ci sont de plus en plus menacées par l’expansion territoriale des entreprises minières ou forestières », constate Billy Kyte.

    Les Etats amazoniens du Brésil, en particulier, ont connu « des niveaux de violence sans précédent ».

    « Des fermes, des plantations agricoles ou des gangs d’exploitants forestiers illégaux empiètent sur les terres des communautés, décrit le rapport. La forêt tropicale a fait place à des milliers de campements illégaux, tandis que la frontière agricole est repoussée jusque dans des réserves indigènes auparavant intactes. »

    La pression est très forte : 80 % du bois en provenance du Brésil serait exploité illégalement, et ces grumes représenteraient le quart des coupes illégales alimentant les marchés mondiaux, à destination notamment des Etats-Unis, de l’Europe et de la Chine.

    Lire aussi :   Nouvelle alerte sur l’état de santé de l’Amazonie

    La fin brutale de certains défenseurs de l’environnement a été rapportée dans les médias. Ainsi, en septembre 2015, sur l’île de Mindanao (sud des Philippines), la jeune militante Michelle Campos a assisté à l’assassinat par un groupe paramilitaire, sous les yeux de l’armée régulière, de son père et de son grand-père – des chefs de la communauté autochtone –, ainsi que d’un directeur d’école. Ils refusaient leur expropriation par des compagnies minières convoitant le charbon, le nickel et l’or du sous-sol. Quelque 3 000 indigènes ont dû fuir leurs villages, où 25 meurtres ont été signalés sur la seule année écoulée. Mais beaucoup de personnes mortes pour leur terre restent anonymes.

    Lire aussi :   Le meurtre d’une écologiste au Honduras suscite l’indignation internationale

    Militants criminalisés

    Selon les données recueillies par Global Witness, l’Afrique demeure relativement épargnée par ces exactions, à l’exception de la République démocratique du Congo, où onze rangers de parcs nationaux ont été tués. Un constat « d’autant plus surprenant que beaucoup de pays africains sont en proie à de fortes violences, et que les conflits paraissent souvent liés à la terre et aux ressources naturelles », observe l’ONG. L’explication pourrait être un déficit de remontée d’informations en provenance de zones rurales isolées, où les organisations humanitaires sont peu représentées.

    Pour autant, le rapport souligne une « hausse du nombre de cas de criminalisation de militants à travers l’Afrique » : arrestation au Cameroun du directeur d’une ONG luttant contre des plantations d’huile de palme ; menaces en République démocratique du Congo contre le coordinateur d’une ONG agissant pour la protection des forêts communautaires ; emprisonnement à Madagascar d’un militant écologiste qui dénonçait un trafic de bois de rose ; condamnation en Sierra Leone du porte-parole d’une association de propriétaires terriens affectés par l’emprise des palmiers à huile…

    Lire aussi :   Bolabola, le bois qui saigne

    La situation sur le continent africain n’est pas la seule à être mal documentée. « Les informations font défaut pour des pays comme la Chine ou la Russie, où ONG et médias sont entravés », explique Billy Kyte.

    A ses yeux, « les agressions dont sont victimes les défenseurs de l’environnement sont le symptôme d’une répression plus large qui frappe les acteurs de la société civile, dans des pays où les intérêts des gouvernements et des compagnies privées entrent en collusion ».

    Comment protéger les militants de la cause environnementale ? « Les gouvernements et les entreprises doivent mettre fin aux projets qui bafouent les droits des communautés à jouir de leurs terres, afin d’enrayer la spirale de la violence », plaide Global Witness. Ajoutant : « Les assassinats toujours impunis dans les villages miniers reculés, ou en plein cœur des forêts tropicales, sont alimentés par les choix que font les consommateurs à l’autre bout de la planète. »

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Euro 2016 : le Pays de Galles humilie la Russie

    LE MONDE | 20.06.2016 à 23h06 • Mis à jour le 20.06.2016 à 23h15 | Par Bruno Lesprit (Toulouse, envoyé spécial)

     LIEN      

    Gareth Bale rate une occasion de but face à Akinfeev. Il se rattrapera en seconde période.

    Gareth Bale rate une occasion de but face à Akinfeev. Il se rattrapera en seconde période.

    VINCENT KESSLER / REUTERS

    Sale temps sportif pour la Russie et pour Vladimir Poutine. Alors que les athlètes nationaux risquent de ne pas participer aux Jeux olympiques de Rio en août, voilà que l’équipe de football quitte l’Euro dès le premier tour, après sa déroute (3-0) contre Galles, lundi 20 juin à Toulouse.

    Un fiasco inquiétant pour le pays qui doit organiser le Mondial de football en 2018. Il fait suite à un autre tout aussi traumatisant, l’élimination dès les quarts de finale de la Sbornaïa, la sélection de hockey sur glace, aux Jeux d’hiver de Sotchi il y a deux ans.

    La Russie, qui avait atteint les demi-finales de l’Euro en 2008, n’aura donc pas fait mieux qu’en 2012 où elle fut éjectée par la Grèce à Varsovie. Ce fut même bien pire tant l’indigence de son jeu se passe de commentaire, par charité.

    Pour Galles, le rêve continue. En dépit d’une courte défaite subie dans les arrêts de jeu (2-1) contre l’Angleterre, sa première participation à la compétition continentale – et la deuxième seulement dans un grand tournoi près de 60 ans après le quart-de-finale de la Coupe du monde 1958 en Suède – est un franc succès. Le pays termine même premier de son groupe grâce au match nul (0-0) entre l’Angleterre et la Slovaquie à Saint-Etienne.

    Lire aussi :   Euro 2016 : la Slovaquie contrarie les plans de l’Angleterre après un match nul

    Don’t Take Me Home

    Le Dragon a donc mangé tout cru l’aigle bicéphale pour ce match qui avait été classé à risques, suite aux incidents du 11 juin à Marseille pour Russie-Angleterre. Les Gallois qui avaient squatté la place du Capitole avec leurs étendards, invitaient pourtant volontiers les Russes de passage à se joindre à leurs sauts houblonnés.

    Avant l’entrée des équipes, deux chants se succèdent. Un Katioucha repris par la tribune russe puis le Don’t Take Me Home des Gallois. Les Reds mettent une ambiance de feu dans l’enceinte. Commele dit la chanson, ils ne veulent pas retourner au boulot mais continuer de boire toute notre bière.

    Les joueurs russes, de leur côté, portent un brassard noir en hommage aux quinze adolescents morts dans le naufrage de leur bateau en Carélie, le week-end dernier. Seul hic, la présence dans le stade d’Alexandre Chpryguine, le président ultranationaliste de l’Association des supporteurs russes, censé avoir été expulsé par la France. Il n’a pas manqué de le faire savoir sur son compte Twitter, ce qui lui a valu d’être interpellé pendant le match.

    Bale illumine le jeu gallois

     

    Gareth Bale salue la foule à la sortie du terrain du Stadium de Toulouse.

    Face au prudent 5-3-2 des Gallois, le sélectionneur Leonid Slutski, souriant comme Brejnev, aligne un 4-2-3-1 offensif. Il n’a pas vraiment le choix. Plus qu’entre les dents, ses hommes ont le couteau sous la gorge avec leur maigre point arraché aux Anglais, précédant une défaite contre la Slovaquie. Pour leurs adversaires, victorieux de ces mêmes Slovaques, un nul peut suffire.

    Ce sont pourtant les Gallois qui se procurent la première occasion dès la 2e minute avec l’inévitable Gareth Bale qui trouve aussitôt le cadre en échouant sur Igor Akinfeev. Bien plus à son aise que contre les Slovaques et les Anglais, le Madrilène illumine le jeu de son équipe. En face, les Russes n’ont pas le moindre tranchant. Une erreur de replacement de leur défense offre à Aaron Ramsey de filer seul au but et de tromper d’une balle piquée Akinfeev dès la 11e minute. Les « Rossia! » baissent d’intensité en l’absence de réaction russe.

    Devant, il ne se passe effectivement rien. Et derrière, c’est calamiteux. A la 20e, un contre non maîtrisé du capitaine Roman Shirokov se transforme en passe en or pour le latéral gauche Neil Taylor qui bat Akinfeev en deux temps. Ite missa est.

    Les Gallois à la plage

    Pendant ce temps, le portier Wayne Hennessey s’ennuie. A l’approche de la première demi-heure, son capitaine Ashley Williams trouve quand même un moyen de l’occuper en ratant complètement son intervention sur un long dégagement d’Akinfeev, et en laissant seul son gardien face à Aleksandr Kokorine. Le pensionnaire de Crystal Palace est irréprochable.

    Dans la foulée, sur un raid de Bale, Sam Vokes peut provoquer le k-o, il s’offre le luxe de rater l’immanquable. Face à un adversaire qui a déjà rendu les armes, les Gallois ratent de multiples occasions et s’en mordraient les doigts dans d’autres circonstances. Quelques secondes avant la pause, Fedor Somolov parvient enfin à cadrer un tir.

    A la reprise, rien n’a changé. Les Dragons ont la maîtrise du ballon et l’intérêt pour la rencontre a fortement décliné. Une nouvelle erreur de marquage permet à Ramsey de servir Bale en toute quiétude pour le 3-0 (67e). La plus belle occasion russe interviendra à la... 85e mais Artem Dzyuba, dans les six mètres, reprend au-dessus. Les fans gallois, qui n’ont cessé de varier leur répertoire, peuvent chantent le Sloop John B. des Beach Boys avec ferveur et beauté – tradition des chorales locales oblige. Ils sont à la plage.

    >> Jouez à notre jeu de l’Euro Virtual Challenge

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Le M5S, ovni politique à l’assaut de l’Italie

    Par AFP 20 juin 2016 à 15:03        LIEN

     

     

    Beppe Grillo le 18 octobre 2015 à Imola en Italie Photo GIUSEPPE CACACE. AFP

    • Le M5S, ovni politique à l’assaut de l’Italie

    Le Mouvement cinq étoiles (M5S), lancé il y a sept ans par l’humoriste italien Beppe Grillo pour en finir avec la classe politique traditionnelle, est vite devenue la 2e force au Parlement et dirige désormais Rome et Turin.

    - D’où vient ce mouvement ? -

    Crinière blanche et harangues furieuses contre «le système», Beppe Grillo a commencé par organiser en 2007 des manifestations massives contre la classe politique intitulées «Vaffanculo Day» (Journée du «va te faire foutre»).

    Le M5S est né en 2009 de ce ras-le-bol général, quand le blog de Beppe Grillo s’est mué, sous l’impulsion du cofondateur Gianroberto Casaleggio -- considéré jusqu’à sa mort en avril comme le «gourou» du mouvement --, en un espace de démocratie participative directe, où les militants sont invités à se prononcer sur les orientations politiques et à choisir les candidats.

    - Quel est son programme ? -

    Le mouvement s’appuie d’abord sur le rejet des partis politiques classiques et sur l’honnêteté de ses membres. Sur le plan national, les mesures de son programme sont très variées: mise en place d’un revenu minimum, référendum pour sortir de la zone euro, mesures strictes contre la corruption, mesures de relance pour les petites et moyennes entreprises, limitation des mandats électoraux, réduction des salaires des hommes politiques et des financements aux partis et à la presse, internet gratuit pour tous...

    - Dans la lignée de Podemos ou Siriza ? -

    S’il s’appuie sur le rejet massif des partis traditionnels comme Podemos en Espagne ou Siriza en Grèce, le M5S est loin d’être aussi à gauche.

    En 2014, Beppe Grillo a ainsi réclamé un «tour de vis» sur les visas humanitaires et en début d’année, le M5S a renoncé à la dernière minute à soutenir l’union civile pour les gays -- que les militants avaient pourtant validée à 80% -- pour éviter, selon les observateurs, de s’aliéner les voix de la droite aux municipales et d’offrir une victoire politique au gouvernement.

    - Quels résultats dans les urnes ? -

    Le M5S a fait des débuts fracassants en remportant environ 25% des voix aux législatives de février 2013 et depuis, les multiples scrutins locaux partiels ont confirmé que le mouvement s’était implanté dans le paysage politique. Et depuis dimanche, il compte désormais la capitale italienne dans son escarcelle, après l’élection, avec plus de 60% des voix de sa candidate Virginia Raggi au poste de maire. A 37 ans, cette avocate devient la première femme à la tête de la ville éternelle.

    Dans les sondages nationaux, le M5S reste la deuxième force politique en Italie derrière le Parti démocrate (PD, centre gauche) du chef du gouvernement Matteo Renzi. Mais il semble plafonner et peine parfois à recruter: il n’a présenté de candidats que dans 18% des 1.368 communes concernées par les dernières municipales.

    - Comment s’en sortent les élus ? -

    Les «grillini», novices en politique, ont du mal à faire entendre leur voix au parlement, d’autant que le mouvement refuse toute alliance et leur a aussi longtemps interdit de fréquenter les médias traditionnels, à commencer par les multiples émissions politiques à la télévision.

    Les élus locaux sont de plus liés par un code de bonne conduite qui les oblige à demander l’autorisation au mouvement à chaque décision importante.

    Et des enquêtes judiciaires contre les maires des deux principales villes déjà dirigées par le M5S, Parme et Livourne, sont venues ternir leur image de chevaliers blancs.

    - Beppe Grillo, un atout ou un poids ? -

    Le bouillonnant comique s’est encore fait remarquer il y a un mois avec une blague de mauvais goût sur le nouveau maire musulman de Londres.

    Même s’il a officiellement pris un peu de distances avec la politique, il reste le garant et juge suprême du mouvement, décrétant à sa guise les expulsions à travers son blog.

    Son dauphin pressenti, Luigi Di Maio, est en revanche un jeune Napolitain de 30 ans au physique de gendre idéal qui ne cache pas son ambition de prendre rapidement la place de Matteo Renzi.

    AFP

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Loi travail: les syndicats maintiennent

    leur défilé à Paris

    Par AFP — 20 juin 2016 à 15:52 (mis à jour à 16:01)   LIEN

     

    Des manifestants opposés à la loi travail le 9 avril 2016 place de la Bastille à Paris Photo MIGUEL MEDINA. AFP

    • Loi travail: les syndicats maintiennent leur défilé à Paris

    Les syndicats opposés à la loi travail défient le gouvernement. Ils ont maintenu lundi leur intention de défiler jeudi entre Bastille et Nation à Paris, au risque de voir leur manifestation interdite par les pouvoirs publics qui demandaient un «rassemblement statique» afin d’éviter de nouvelles violences et dégradations comme celles du 14 juin.

    Dans une lettre au numéro un de la CGT, Philippe Martinez, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a jugé que le fait de défiler jeudi à Paris «n’apparaissait pas envisageable».

    Malgré les menaces d’interdiction, les sept syndicats qui combattent le projet El Khomri depuis début mars organisent deux nouvelles journées de mobilisation les 23 et 28 juin, partout en France.

    Pour Paris, l’intersyndicale d’Ile-de-France (CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, Fidl et UNL) a transmis en fin de semaine dernière à la préfecture une demande officielle pour manifester entre Bastille et Nation à partir de 14 heures.

    «Nous avons pris la précaution de faire un parcours court permettant d’assurer la plus grande sécurité possible. On a tenu compte des conditions de sécurité, on a essayé d’éviter les grands magasins, etc.», a expliqué Pascal Joly, secrétaire général de l’Union régionale CGT.

    Mais la préfecture de police a demandé de son côté un «rassemblement statique en lieu et place de l’itinéraire déclaré». «Un rassemblement statique permet de mieux encadrer et mieux sécuriser la manifestation et de faire en sorte qu’il y ait moins de dégradations», explique-t-on à la préfecture de police.

    La réponse ne s’est pas fait attendre: les syndicats ont annoncé qu’ils maintenaient leur demande de parcours. «Tant que ce n’est pas interdit, c’est autorisé», a commenté Benoît Clément de Solidaires Paris.

    Depuis le début de la contestation anti-loi travail début mars, les manifestations ont souvent été émaillées de violences à Paris mais aussi à Nantes et Rennes.

    Mais, le 14 juin, jour d’une manifestation nationale, la première du genre, la violence est montée d’un cran dans la capitale, avec d’importantes dégradations le long du cortège. L’hôpital Necker-Enfants malades a notamment été pris pour cible, entraînant une condamnation des pouvoirs publics et de la CGT.

    Dès le lendemain, François Hollande a averti qu’il n’y aurait plus d’autorisation de manifester si la préservation des «biens et des personnes» ne pouvait être «garantie». Manuel Valls a pointé la «responsabilité» de la CGT, critiquant son attitude «ambiguë» vis-à-vis des casseurs.

    Dimanche, le Premier ministre a de nouveau estimé que «les organisateurs devraient annuler eux-mêmes ces rassemblements» compte tenu du contexte actuel de tensions.

    - 'ne pas victimiser la CGT' -

    Ces propos ont déclenché un tollé chez les syndicats et une partie de la gauche. La CGT a dénoncé des accusations «inacceptables», et voit dans les menaces «le signe d’un gouvernement aux abois». Le syndicat «ne porte aucune responsabilité sur ce qui se passe en marge des manifestations», a insisté son numéro un, Philippe Martinez, qui s’est interrogé à plusieurs reprises sur des ordres de non intervention qui seraient donnés aux forces de police.

    «Manuel Valls se comporte en pyromane», a affirmé Jean-Claude Mailly (FO).

    Même Laurent Berger, leader de la CFDT, qui soutient la loi travail, estime qu’interdire de manifester n’est «pas du tout souhaitable», pour deux raisons. «La première (...) est qu’il faut donner la possibilité à chacun de manifester dans de bonnes conditions, à condition évidemment qu’en termes de sécurité, ce soit tenable», «la deuxième raison, c’est que je n’ai pas tellement envie qu’on victimise la CGT».

    Avant même toute interdiction, une pétition en ligne intitulée «je ne respecterai pas l’interdiction de manifester» a été lancée la semaine dernière par Jean-François Téaldi, conseiller municipal PCF/FG de Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes). Lundi elle affichait 120.000 signatures.

    En revanche, le gouvernement a reçu le soutien de l’opposition. Le candidat à la primaire à droite Jean-François Copé et l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin ont demandé l’interdiction de toute manifestation.

    AFP

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Notre-Dame-des-Landes : le référendum validé par le Conseil d’Etat

    LE MONDE | 20.06.2016 à 16h23 • Mis à jour le 20.06.2016 à 16h34      LIEN

    Notre-Dame-des-Landes

    Notre-Dame-des-Landes JEAN-SÉBASTIEN ÉVRARD / AFP

    Le Conseil d’État a validé, lundi 20 juin, la tenue d’un « référendum » consultatif sur le projet controversé de transfert de l’aéroport de Nantes à Notre-Dame-des-Landes, prévu dimanche
    26 juin.

    La plus haute juridiction administrative, qui avait été saisie par plusieurs associations, a estimé en particulier que la question posée aux électeurs n’était « pas ambiguë ».

    A moins d’une semaine du rendez-vous électoral en Loire-Atlantique, les magistrats ont ainsi décidé de ne pas désavouer le gouvernement. Plus tôt dans la journée, le rapporteur public avait également proposé ce rejet au président du Conseil d’Etat.

    Un dossier vieux de 50 ans

    Près de 968 000 personnes inscrites sur les listes électorales en Loire-Atlantique sont invitées à répondre à la question : « Êtes-vous favorable au projet de transfert de l’aéroport de Nantes-Atlantique sur la commune de Notre-Dame-des-Landes ? »

    Cette consultation, la première du genre en France et qui n’a que valeur d’avis, avait été annoncée le 11 février par François Hollande avec l’idée de sortir du « blocage » de ce dossier vieux de 50 ans, contesté sur le terrain et devant les tribunaux, et qui empoisonne depuis le début de son quinquennat les relations entre socialistes et écologistes.

    D’autres recours en attente

    D’autres requêtes attendent le Conseil d’Etat. Attac France et d’autres associations, ont attaqué non pas le décret organisant le référendum consultatif, mais la base de l’édifice légal : une ordonnance du 21 avril, qui modifie le code de l’environnement.

    Ce texte, taillé sur mesure pour Notre-Dame-des-Landes, permet à l’Etat de « consulter les électeurs d’une aire territoriale déterminée afin de recueillir leur avis sur un projet d’infrastructure ou d’équipement susceptible d’avoir une incidence sur l’environnement ».

    Il s’agit d’une construction juridique inédite, qui donne au gouvernement la capacité de lancer des consultations locales sur certains projets. A ne confondre ni avec le référendum national, ni avec le « référendum local » organisé par les collectivités, dont les résultats sont eux contraignants. Ces requêtes contre l’ordonnance seront examinées mercredi, soit quatre jours seulement avant la date prévue pour la consultation.

    Lire aussi :   Notre-Dame-des-Landes : petite histoire de « la plus vieille lutte de France »

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire

  • Loi Travail : la préfecture de Paris veut

    "Un rassemblement statique"

    Publié le 20 Juin 2016

    Le gouvernement avait menacé d'interdire les cortèges, qui dégénèrent régulièrement.  

     Loi Travail : la préfecture de Paris veut "un rassemblement statique"

    Comment vont se dérouler les prochaines journées de mobilisation contre la loi Travail ? Dans le bras de fer qui oppose la CGT et le gouvernement, l'interdiction des défilés plane, après les violences qui apparaissent régulièrement à Paris. Entre liberté d'expression et lutte contre les casseurs, la préfecture de police a coupé la poire en deux. Elle réclame désormais "un rassemblement statique en lieu et place de l'itinéraire déclaré" par les syndicats, pour ce jeudi. "Les organisateurs sont avisés et il va y avoir des contacts entre eux et la préfecture de police.

    La suite dépend de ces contacts" précise le Monde.

    L'interdiction reste donc une option même si elle n'est pas souhaitée par les acteurs. "Je n'ai pas tellement envie qu'on victimise la CGT" a par exemple expliqué le patron de la CFDT, Laurent Berger, aux Echos. Pour le moment, le syndicat de Philippe Martinez n'a pas commenté la proposition de la préfecture. Il n'y a aucun délai pour décider d'une interdiction.

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Une majorité des Français considèrent "justifié" le mouvement

    contre la loi travail

    Par latribune.fr  |  19/06/2016, 8:48  |  

     

     

    Selon un sondage Ifop paru dans Dimanche Ouest-France, une majorité des Français, 60%, considèrent "justifié" le mouvement contre la loi travail Selon un sondage Ifop paru dans Dimanche Ouest-France, une majorité des Français, 60%, considèrent "justifié" le mouvement contre la loi travail(Crédits : JEAN-PAUL PELISSIER)

     

    Selon un sondage Ifop paru dans Dimanche Ouest-France, une majorité des Français, 60%, considèrent "justifié" le mouvement contre la loi travail et ce malgré les violences lors la manifestation parisienne du 14 juin.

     

    Selon un sondage Ifop paru dans Dimanche Ouest-France, une majorité des Français, 60%, considèrent "justifié" le mouvement contre la loi travail et ce malgré les violences lors la manifestation parisienne du 14 juin.

     

    Ce score est quasiment identique à celui (59%) d'un autre sondage sur le même thème réalisé du 6 au 8 juin.

     

    Pas de retournement

     

    "On peut penser que le gouvernement, engagé dans un bras de fer avec la CGT, comptait sur un retournement ou à défaut sur une érosion du soutien ou de la bienveillance de l'opinion vis-à-vis de la contestation", souligne l'institut de sondage.

     

    "Or, ce phénomène ne s'est pas produit ni à la suite du blocage des raffineries et des dépôts de carburants (la proportion de personnes jugeant le mouvement "justifié" restant quasiment stable en passant de 65% à 62% entre les 19-20 mai et les 23-25 mai), ni à l'annonce de la poursuite des grèves et des manifestations au lancement de l'Euro de football (59% de réponses "justifié" les 6-8 juin contre 61% les 30 mai-1er juin), ni donc suite aux nouvelles scènes de violence de ces derniers jours".

     

    Les sympathisants du PS comprennent également

     

     

    "Mais, difficulté supplémentaire pour le gouvernement, 49% des sympathisants du PS estiment également que la contestation contre la loi Travail est "justifiée", note l'Ifop.

     

    Les sympathisants des Républicains sont quant à eux "très majoritairement hostiles au mouvement (63% de +pas justifié+)" alors que les proches du Front national soutiennent cette mobilisation (78% la considèrent comme +justifiée+)

     

    Le sondage relève aussi, sans surprise, que les sympathisants du Front de Gauche sont 90% à soutenir le mouvement de protestation.

    (avec AFP)

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire