• [DIRECT] Pablo Iglesias (Podemos) en position pour devenir Premier Ministre espagnol

    Le 26 juin à 09h45 | Mis à jour il y a 3 minutes    LIEN

    Pablo Iglesias réussira-t-il à fédérer le PS à son parti Unidos Podemos?

    • Pablo Iglesias réussira-t-il à fédérer le PS à son parti Unidos Podemos?

      Pablo Iglesias réussira-t-il à fédérer le PS à son parti Unidos Podemos?(Photo par AFP JORGE GUERRERO)
    • (Photo par Compte Twitter ‏@32

     

    Séisme en Espagne où le parti issu du mouvement des Indignés, Podemos, serait en mesure de former un gouvernement qui porterait Pablo Iglesias au poste de Premier Ministre.

     

    Le Parti Popular a remporté les élections générales (les deuxièmes en six mois) mais une alliance Podemos-Parti Socialiste donnerait quasiment la majorité absolue à la gauche. Arrivé en deuxième position, Podemos pourrait diriger le prochain gouvernement espagnol. Une sacrée révolution en Europe.

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Référendum pour Notre-Dame-des-Landes : les premiers résultats tombent

    LE MONDE | 26.06.2016 à 20h33 • Mis à jour le 26.06.2016 à 20h41    LIEN

    Les électeurs de Loire-Atlantique votaient, dimanche 26 juin, en répondant par oui ou par non à la question « Etes-vous favorable au projet de transfert de l’aéroport de Nantes-Atlantique sur la commune de Notre-Dame-des-Landes ? »

    Deux heures après la fermeture de certains bureaux de vote, les premiers résultats du référendum de Notre-Dame-des-Landes apparaissent, donnant pour le moment une avance au « Oui » au possible transfert de l’actuel aéroport de Nantes-Atlantique vers Notre-Dame-des-Lande.

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Donald Trump accueilli en Écosse

    avec des balles de golf nazies

    Publication: 24/06/2016 15h08 CEST Mis à jour: 24/06/2016 15h08 CEST
     
     
     

    INTERNATIONAL - Décidément, Donald Trump ne laisse pas indifférent. En visite en Ecosse ce vendredi 24 juin pour son premier déplacement en tant que candidat républicain à l'élection présidentielle américaine, le milliardaire a participé à l'inauguration de l'un de ses parcours de golf. Il en a profité pour se réjouir de la victoire du Brexit, estimant qu'il s'agissait d'une nouvelle "fantastique".

    Sans surprise, sa venue n'a pas plu à tout le monde. Le magnat de l'immobilier a ainsi été accueilli par des manifestants, tenus à bonne distance, dont des associations comme "Scotland Against Trump" et "Stand Up To Racism Scotland" qui souhaitaient protester contre ses prises de position radicales, notamment envers les musulmans. Autre désagrément pour Donald Trump, il s'est retrouvé littéralement entouré de... balles de golf nazies.

    Comme vous pouvez le voir dans les images ci-dessous, un homme a ainsi lancé des balles de golf repeintes en rouge et ornées de croix gammées tandis que Donald Trump était en train de s'exprimer, à proximité de lui. "Trump a tenu la majeure partie de sa conférence de presse en Ecosse entouré de balles de golf nazies", comme l'a constaté une journaliste de l'AFP sur place.

    "Get him out" comedian Lee Nelson thrown out of Trump press conference after tossing golf balls with Nazi swastikas pic.twitter.com/s89v5F9anf

    Trump gave most of his press conference in Scotland surrounded by these Nazi golf balls pic.twitter.com/UsUoVK3nkW

    Voir l'image sur Twitter

    VIDEO

    Sorry for the delay giving out the balls you ordered Mr Trump...

    Pour l'anecdote, le perturbateur aux balles nazies (qui a ensuite été évacué par la sécurité) n'est pas n'importe qui puisqu'il s'agit de Simon Brodkin. Aussi connu pour son personnage de Lee Nelson, ce comédien anglais s'est déjà fait remarquer dans le passé, par exemple en juillet dernier lorsqu'il a jeté des faux billets sur Joseph Blatter, alors président démissionnaire de la Fifa, en pleine conférence de presse.

    LIRE AUSSI :

    • Donald Trump trouve le Brexit "fantastique"

    • Brexit: David Cameron va démissionner d'ici octobre

    • Le Royaume-Uni n'a jamais aussi mal porté son nom 

     
     
    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Elections législatives en Espagne :

    la droite en tête devant Podemos,

    selon les sondages

      >International|26 juin 2016, 19h26 | MAJ : 26 juin 2016, 20h22LIEN    

    Madrid (Espagne), le 26 juin. Crédité de 25 % des voix dans les sondages, la formation anti-austérité Podemos de Pablo Iglesias pourrait bien dépasser le Parti socialiste et arriver en deuxième position ce soir aux élections législatives, juste derrière le Parti populaire de Mariano Rajoy, le Premier ministre sortant.

    REUTERS/Andrea Comas
     
    InternationalPodemosEspagneélections LégislativesMariano RajoyAlberto Rivera

    Après le Brexit, l'Europe retient son souffle en attendant le résultat définitif des élections législatives espagnoles qui ont lieu ce dimanche. Selon les sondages, le Parti populaire du Premier ministre Mariano Rajoy (droite) remporte le scrutin et Podemos, le parti de la gauche radicale de Pablo Iglesias arriverait en deuxième position, c'est à dire devant le PS, rapporte le quotidien espagnol El Pais, citant la Radio Television Espagnole (RTE).

     

    Le Parti populaire du chef du gouvernement sortant obtiendrait 117 à 121 sièges sur 350 au Congrès des députés, devant Unidos Podemos (entre 91 et 95). Le Parti socialiste aurait au maximum 85 députés.

     

    C'est la 2e fois en six mois que les Espagnols étaient appelés à voter pour renouveler leur parlement. Le 20 décembre dernier, la droite de Mariano Rajoy, au pouvoir depuis 2011, était arrivée en tête du scrutin (28,7%) mais avait perdu sa majorité absolue et s'était montrée incapable de former un gouvernement stable. Le PSOE de Pedro Sanchez, arrivé en seconde position malgré d'importantes pertes, n'avait pas fait beaucoup mieux, incapable de s'entendre avec, à la fois, Podemos (gauche radicale de Pablo Iglesias) et Ciudadanos (centre-droit). 

     

     

    Participation en baisse

     

    La plage ou les isoloirs ? Le dilemme était de taille pour les électeurs espagnols, alors que les vacances ont commencé pour certains. Faut-il y voir un rapport de cause à effet ou le résultat d'un ras-le-bol après des mois de tractations politiques infructueuses ? Le taux de participation à ce nouveau scrutin était en baisse par rapport au précédent. A 18 heures, la participation n'était que de 51,2% contre 58,2% à la même heure en décembre, selon le ministère de l'Intérieur. 

     

    Podemos et Ciudadanos rebattent les cartes

     

    Podemos et Ciudadanos, les nouveaux venus de la politique espagnole,  avaient été les vraies révélations du précédent scrutin récupérant de nombreux sièges autrefois réservés aux deux partis traditionnels de la démocratie espagnole, le Parti populaire (conservateur) et le Parti socialiste ouvrier (gauche). Ce renouvellement de la représentation politique dans le royaume d'Espagne a pourtant accouché d'un blocage des institutions qui a laissé le pays plusieurs avec un gouvernement contraint d'expédier les affaires courantes et obligé le roi Felipe à convoquer un nouveau scrutin ce dimanche. 

     

    Qui veut gouverner avec la droite ? 

     

    Cette fois encore, le Parti populaire (droite) était le favori des sondages. Mais la question était de savoir s'il obtiendrait suffisamment de sièges pour pouvoir former un gouvernement. L'ennui, c'est qu'aucun des grands partis ne voulait jusqu'à présent gouverner avec le PP ni même le soutenir au parlement, ce qui pourrait favoriser une alternance politique à Madrid. Mariano Rajoy, 61 ans, a multiplié pendant la campagne les appels à l'union sous la bannière du PP, pour faire barrage aux «extrémistes»», «populistes» et «radicaux» de Podemos. «Ce n'est pas le bon moment pour des expérimentations», a-t-il martelé encore vendredi, après l'annonce du Brexit. 

     

    Pablo Iglesias contre le PS

     

    L'autre question, si le PP arrivait en tête, était en effet de savoir qui du PSOE ou de Podemos obtiendrait la seconde position. La dernière fois, c'est le PSOE qui avait surclassé le parti de la gauche radicale mais, cette fois, les sondages donnaient Podemos en tête de la gauche. Entre temps, le parti de Pablo Iglesias s'est allié aux écolocommunistes de Izquierda Unida et se présente sous l'étiquette «Unidos Podemos» («Ensemble nous pouvons»). Jusqu'à présent, les socialistes et Podemos n'ont pas réussi à s'entendre et il n'est pas sûr que les socialistes acceptent de passer sous la coupe des radicaux de Podemos si ce dernier devait les priver du leadership à gauche.

     

    L'ultime question était donc de savoir si ces nouvelles élections allaient servir à quelque chose ou laisser le pays plus ingouvernable que jamais.  

     

     

     

     

      leparisien.fr

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Publié le 26/06/2016 à 07:23, Mis à jour le 26/06/2016 à 10:18

    Après avoir durci le texte, le Sénat votera

    la Loi Travail mardi

    Loi Travail - Social

    Un manifestant contre la loi Travail défile à Paris le 23 juin dernier./ AFP. Un manifestant contre la loi Travail défile à Paris le 23 juin dernier./ AFP.

    Le Sénat à majorité de droite a achevé dans la nuit de vendredi à samedi l'examen en première lecture du projet de Loi Travail après l'avoir durci, à l'issue de deux semaines de débat tandis que l'opposition au texte n'a pas faibli.

    Le texte concernant le projet de Loi Travail fera l'objet d'un vote solennel ce mardi 28 juin, alors que les syndicats qui y sont opposés organisent une nouvelle journée nationale de manifestations et de grève. Aussitôt après le vote, vers 18 heures, le texte fera l'objet d'une commission mixte paritaire Sénat-Assemblée chargée de trouver un accord. En cas d'échec, attendu, c'est l'Assemblée nationale, après une dernière navette, qui aura le dernier mot. Comme en première lecture, le gouvernement pourrait y utiliser l'article 49-3 pour imposer sa version. Au cours de la nouvelle lecture, le 18 juillet, le Sénat devrait rejeter le nouveau texte par l'adoption d'une motion. Le gouvernement ne peut pas employer l'arme du 49-3 au Sénat. À l'Assemblée, c'est à partir du 5 juillet qu'aura lieu cette lecture. À l'issue des débats, les sénateurs ont simplifié l'intitulé du texte en Modernisation du droit du travail au lieu de Nouvelles libertés et nouvelles protections pour les entreprises et les actif-ve-s. L'article2 qui instaure la primauté des accords d'entreprises sur les accords de branches a provoqué la colère de plusieurs syndicats dont la CGT et FO et d'une partie de la gauche. Le Sénat l'a adopté en faisant sauter le verrou de la durée légale de 35 heures et en donnant la possibilité aux entreprises de revenir à 39 heures en absence d'accord d'entreprise ou de branche. Dans ce cas, la majoration des heures supplémentaires serait fixée par décret.

    Retour aux 39 heures ?

    Les sénateurs ont aussi rétabli le plafonnement des indemnités de licenciement aux prud'hommes qui seraient limitées à 15 mois de salaire. Cette mesure était prévue par le texte initial du gouvernement, mais retirée par l'Assemblée.

    Dans les entreprises de moins de 50 salariés, en l'absence de délégué syndical, ils ont permis la signature des accords collectifs directement avec les institutions représentatives du personnel ou à défaut recourir à une consultation du personnel. Ils ont aussi relevé contre l'avis du gouvernement le niveau des seuils sociaux dans les entreprises, considérant qu'ils fonctionnent comme des freins à l'embauche. En revanche, ils ont cherché à encourager la participation, «un moyen de rendre du pouvoir d'achat aux salariés». Les sénateurs ont par ailleurs détricoté le compte personnel d'activité en revenant sur la création du compte d'engagement citoyen. Ils ont simplifié le compte pénibilité en le limitant aux quatre facteurs de risques déjà en vigueur. Ils ont aussi supprimé la généralisation de la garantie jeunes. En ce qui concerne l'apprentissage, les sénateurs ont permis aux élèves de signer un contrat avant 15 ans.


    Le Siège de la CGT vandalisé

    Le siège de la CGT à Montreuil a été vandalisé dans la nuit de vendredi à samedi par des individus encagoulés, a déclaré Philippe Martinez, secrétaire général de la confédération, qui a porté plainte. Immédiatement condamné par le Premier ministre Manuel Valls, cet incident intervient deux jours après des dégradations commises au siège de la CFDT, à Paris. «Rien ne peut justifier ces attaques contre les acteurs de la démocratie sociale», a dit le Premier ministre. «ça s'est fait assez vite. Des individus cagoulés avec des sacs à dos ont franchi les barrières et ont tapé, forcément avec des objets costauds, sur des portes et des vitres», a indiqué M. Martinez. «Sur les images de la vidéosurveillance, on voit deux individus». Toutefois, les personnes encagoulées n'ont pas pu entrer à l'intérieur du siège de la première organisation syndicale française. «On a évité le pire», a encore dit le secrétaire général, assurant que le siège n'a jusqu'à présent jamais été victime de violences d'«une telle ampleur».

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  •  

    Actualité   International

     

    Brexit: l'Europe s'impatiente,

    le Royaume-Uni tangue

    AFP     
    Modifié le 26/06/2016 à 17:58 - Publié le 26/06/2016 à 13:27 | AFP        LIEN

     

     

    Un manifestant opposé à une sortie du Royaume-Uni de l'UE enveloppé dans le drapeau de européen, le 25 juin 2016 à LondresUn manifestant opposé à une sortie du Royaume-Uni de l'UE enveloppé dans le drapeau de européen, le 25 juin 2016 à Londres

     

    Toujours sous le choc du Brexit, le Royaume-Uni se débattait dimanche pour retrouver ses repères entre poussée indépendantiste en Ecosse et ambiance chaotique à Westminster, avant une semaine où les Britanniques devront rendre des comptes à Bruxelles.

     

    "Et maintenant?", titrait le Sunday Times, résumant l'atmosphère de malaise dans laquelle était plongé le pays après un référendum qui a exacerbé les divisions identitaires et politiques, et dopé les ambitions sécessionnistes des nationalistes écossais.

     

    "Le Royaume-Uni pour lequel l'Ecosse a voté pour rester en 2014 n'existe plus", a souligné sur BBC la première ministre de l'Ecosse, Nicola Sturgeon, qui souhaite un nouveau référendum d'indépendance après celui du 18 septembre 2014.

     

    Brexit oblige, "le contexte et les circonstances ont complétement changé", a-t-elle insisté en soulignant que les Ecossais avaient, eux, nettement voté (62%) pour rester dans le giron européen.

    Londres et l'UE : quel futur type d'accord © Valentina BRESCHI, Alain BOMMENEL AFPLondres et l'UE : quel futur type d'accord © Valentina BRESCHI, Alain BOMMENEL AFP

    En première ligne depuis l'annonce des résultats du référendum, la passionaria des indépendantistes peut également se targuer de deux sondages publiés dimanche affirmant qu'une majorité d'Ecossais sont désormais prêts à tenter l'aventure hors du royaume de Sa Majesté.

     

    Si la menace d'une dislocation ne suffisait pas, le pays doit aussi composer avec les guerres intestines qui secouent ses deux principaux partis politiques.

     

    - Péril au Labour -

     

    Accusé de ne pas avoir montré assez d'ardeur pour défendre l'UE, le chef du Labour (opposition) Jeremy Corbyn a dû limoger Hilary Benn, un de ses opposants au sein du parti, avant que plusieurs responsables de son cabinet ne claquent la porte.

     

    "C'est un homme bon et honnête mais ce n'est pas un leader", a lâché M. Benn sur la BBC.

     

    Jeremy Corbyn ne quittera pas ses fonctions, a toutefois assuré un de ses lieutenants, John McDonnell, mais une réunion houleuse l'attend lundi, lors de laquelle pourrait être étudiée une motion de défiance à son encontre.

    Jeremy Corbyn lors d'une allocution le 25 juin 2016 à Londres © ODD ANDERSEN AFPJeremy Corbyn lors d'une allocution le 25 juin 2016 à Londres © ODD ANDERSEN AFP

    La tempête touche également depuis vendredi le parti conservateur, où la guerre de succession a démarré depuis l'annonce de la démission du Premier ministre conservateur David Cameron, pro-UE.

     

    Selon le journal The Observer, l'ex-maire de Londres et chef de file des pro-Brexit Boris Johnson se prépare à lancer l'offensive sur le parti mais les partisans du Remain (rester) seraient bien décidés à l'arrêter.

     

    Signe d'un Brexit qui a du mal à passer pour une partie des Britanniques, en particulier chez les jeunes, la pétition réclamant l'organisation d'un deuxième référendum dépassait dimanche après-midi les 3,2 millions de signataires, bien que 77.000 signatures frauduleuses aient été supprimées.

     

    En plus de ses affaires internes, le Royaume-Uni doit gérer les demandes pressantes des dirigeants et responsables de l'Union européenne d'accélérer un divorce que David Cameron veut laisser à son successeur le soin de gérer.

     

    Martin Schulz, le président du Parlement européen, a exhorté dimanche M. Cameron à entamer la procédure de sortie de l'UE dès mardi à Bruxelles, où démarre un sommet des chefs d'Etat et de gouvernements européen de deux jours qui s'annonce électrique pour les Britanniques.

     

    "Cette attitude d'hésitation, simplement pour faire le jeu tactique des conservateurs britanniques, nous nuit à tous", a-t-il dit dans le journal Bild.

     

    Les quatre plus grandes formations du Parlement européen ont rédigé de leur côté une résolution invitant David Cameron à engager le Brexit dès mardi, rapporte le journal allemand Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung.

     

    - "Réinventer l'Europe" -

    Le drapeau écossais, européen et l'Union Jack flottent sur le toit du parlement écossais, le 23 juin 2016 à Edimbourg © OLI SCARFF AFPLe drapeau écossais, européen et l'Union Jack flottent sur le toit du parlement écossais, le 23 juin 2016 à Edimbourg © OLI SCARFF AFP

    Déjà samedi, les ministres des Affaires étrangères des six pays fondateurs de l'UE avaient pressé Londres de démarrer le processus de sortie "dès que possible".

     

    François Hollande a estimé dimanche que la France et l'Allemagne devaient "prendre l'initiative". Le président français sera reçu lundi à Berlin, avec le Premier ministre italien Matteo Renzi, par la chancelière allemande Angela Merkel, qui a adopté un ton plutôt conciliant à l'égard de Londres.

     

    Comme le stipule l'article 50 du traité de Lisbonne qui n'a jamais été utilisé jusqu'ici, pour engager son retrait, le Royaume-Uni doit notifier au Conseil européen composé des chefs d'Etat et de gouvernement, son intention de quitter l'Union.

     

    Vendredi, Boris Johnson avait estimé que la sortie de l'Union européenne devait se faire "sans précipitation" tandis que David Cameron a annoncé qu'il fallait qu'elle attende la nomination de son successeur début octobre.

     

    C'est dans ce contexte délicat que le secrétaire d'Etat américain John Kerry se rendra lundi à Londres. Il a dit que les Etats-Unis auraient souhaité voir le Royaume-Uni "prendre une autre direction", dimanche à Rome.

     

    Sur le plan économique, "il serait stupide de ne pas attendre davantage de volatilité et des marchés déprimés", a estimé dimanche Erik Nielsen, chef économiste chez UniCredit.

     

    Dans cette séquence de profond doute pour le Vieux Continent, une trentaine de personnalités de la culture, de la société civile et de la politique ont appelé "réinventer l'Europe" dans une tribune publiée par sept journaux européens.

     

    Les Européens doivent "relever des défis collectifs considérables", écrivent les signataires, parmi lesquels l'ancien commissaire européen et ex-ministre français Michel Barnier, l'ancien ministre allemand des Affaires étrangères Joschka Fischer et l'écrivain italien Roberto Saviano.

     

    26/06/2016 17:58:23 -  Londres (AFP) -  © 2016 AFP

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  •     

    Brexit: têtes d'enterrement à la City  

    Jean-Pierre De La Rocque

     Voir tous ses articles

    Publié le 24-06-2016 à 17h58Mis à jour à 18h33     LIEN

    La victoire du camp du "Leave" plonge la City dans la tourmente. Outre la chute de la livre sterling - prévue et vérifiée - les financiers redoutent une dégradation de la dette souveraine britannique et la perte du passeport financier, qui ouvrirait la voie à de potentielles délocalisations.

    Le Brexit suscite les inquiétudes à la City, qui s'alarme déjà de potentielles délocalisations. AFP 
    Le Brexit suscite les inquiétudes à la City, qui s'alarme déjà de potentielles délocalisations. AFP
     

    « Jamais, je n’avais vu pareilles têtes d’enterrement ce matin dans le métro », observe Andrew Lomas, avocat d’affaires, tandis que certains employés du London Stock Exchange sont groupés devant l’écran géant installé Paternoster Square pour lire la déclaration de la future démission– diffusée sans le son- de leur premier ministre David Cameron. L’œil rivé sur son portable Mathiew, trader trentenaire qui souhaite rester anonyme lâche : « c’est mauvais, très mauvais et je le crains pour un très long moment ».

    Comme prévu, la livre Sterling a chuté

    Comme prévu par nombre d’experts avant le résultat du référendum, l’annonce d’un Brexit a fait plonger la livre Sterling et les indices boursiers du monde entier. Pour l’économiste à la London School of Economics, Iain Begg, « la première urgence est bien sûr de tout faire pour mettre fin à la panique qui a saisi les financiers de la City et du monde entier ». « Nous reconnaissons que la volatilité excessive et les mouvements désordonnés des taux de change peuvent avoir des effets néfastes pour la stabilité économique et financière », ont déclaré les ministres des finances du G7 à l'issue d'une conférence téléphonique. Tandis que la Banque d’Angleterre a très vite indiqué qu'elle pourrait injecter 250 milliards de livres (326 milliards d'euros) de fonds additionnels pour prévenir tout assèchement de liquidités.

    Mais si les principaux argentiers de la planète ont décidé d’unir leurs forces pour tenter de limiter les effets de contagion du Brexit sur les autres places financières, personne ne doute de son impact à court et moyen terme sur l’économie britannique. Quelques heures à peine après l’ouverture de la Bourse de Londres, l’agence d’évaluation financière Standard & Poor’s a indiqué que la note AAA de la Grande-Bretagne « serait abaissée si la solidité institutionnelle du Royaume-Uni et sa capacité à formuler une politique de soutien à une croissance durable risquaient d'être affectées négativement » par le Brexit.

    Englués par la gestion de l’urgence, les financiers britanniques ne se préoccupent pas encore des conséquences très lourdes que la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE pourrait avoir à plus long terme sur le rayonnement de la première place financière mondiale.

    La menace de la délocalisation

    « Cela pourrait effectivement remettre en cause, ou du moins compliquer et rendre plus coûteuses toutes les opérations financières en euros », analyse Iain Begg « Mais je ne vois pas les autres partenaires européens ou la Banque Centrale Européenne mettre la pression dès maintenant sur ce sujet, ce serait un calcul perdant-perdant pour tous le monde ».

    Autre inquiétude : l’éventualité de la perte du « passeport européen » - permettant de vendre des produits financiers dans les 27 autres pays européens à partir de Londres- risque aussi de provoquer des interrogations stratégiques de la part des 250 banques étrangères (sur les 500 établissements financiers que compte la City).

    Autrement dit, même si Morgan Stanley vient de démentir les rumeurs qui circulaient à Londres ce matin, concernant le transfert de 2000 emplois à Dublin et Francfort, une menace de délocalisations plane désormais sur la City.

     

     

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • L'Ecosse pourrait opposer son veto

    aux lois sur le Brexit

     

    26 juin 2016 | Par Agence Reuters

     

    Le parlement d'Edimbourg envisagera de s'opposer aux lois régissant la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, si cela s'avère nécessaire pour préserver les intérêts de l'Ecosse, a déclaré dimanche la Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon.

    LIEN

    par Estelle Shirbon

    LONDRES (Reuters) - Le parlement d'Edimbourg envisagera de s'opposer aux lois régissant la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, si cela s'avère nécessaire pour préserver les intérêts de l'Ecosse, a déclaré dimanche la Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon.

    L'Ecosse, qui compte cinq millions d'habitants, s'est prononcée jeudi à 62% pour le maintien dans l'UE lors du référendum organisé dans tout le Royaume-Uni, ce qui la place en porte-à-faux avec le reste du pays, le "Out" l'ayant emporté par 52% sur le "In" sur l'ensemble de la Grande-Bretagne.

    En vertu des complexes accords qui confèrent certains pouvoirs au sein du Royaume-Uni à l'Ecosse, au Pays de Galles et à l'Irlande du Nord, les textes qui seront votés par le parlement britannique pour donner force de loi au retrait de l'UE nécessiteront le feu vert des parlements des trois régions susmentionnées.

    Priée par la BBC-télévision de dire si elle envisageait de demander au parlement écossais de rejeter la motion par laquelle Londres demandera le feu vert d'Edimbourg au "Brexit", Nicola Sturgeon a répondu sans ambiguïté: "Bien sûr".

    "Ne vous trompez pas, je me soucie du reste du Royaume-Uni, je me soucie de l'Angleterre, c'est pourquoi je suis affectée par la décision qui a été prise au plan britannique. Mais mon travail en tant que Première ministre, et le travail du parlement écossais, c'est de me prononcer sur la base de ce qui sert les intérêts des Ecossais", a continué Nicola Sturgeon.

    SONDAGE FAVORABLE A L'INDÉPENDANCE

    La Première ministre, dont le parti, le SNP (Parti national écossais) milite pour l'indépendance de l'Ecosse et pour son appartenance à l'UE, a dit à maintes reprises depuis l'annonce du résultat du référendum qu'elle prendrait toutes les mesures qui s'imposeraient pour garantir le respect de la volonté démocratique des Ecossais.

    Cela signifie qu'un nouveau référendum sur l'indépendance de l'Ecosse est "fortement probable", a-t-elle dit, en faisant valoir que quitter le Royaume-Uni serait la seule manière pour Edimbourg de rester dans l'UE.

    Lors du référendum organisé en septembre 2014, les Ecossais avaient rejeté l'indépendance par 55% des voix contre 45% pour.

    Selon un sondage réalisé vendredi par l'institut ScotPulse et que publie le journal écossais Sunday Post, 59% des personnes interrogées après l'annonce du Brexit se disent favorables désormais à l'indépendance de l'Ecosse.

    A en croire Nicola Sturgeon, le résultat du référendum a changé la donne pour l'Ecosse et il est légitime que la question de son accession à l'indépendance soit posée de nouveau.

    "Le contexte et les circonstances ont changé du tout au tout. Le Royaume-Uni au sein duquel l'Ecosse a choisi de rester en 2014 n'existe plus", a-t-elle déclaré.

    (Eric Faye pour le service français)

      Partager via GmailGoogle Bookmarks

      votre commentaire
    • Euro 2016 : l’équipe de France se qualifie dans la douleur

      pour les quarts de finale (2-1)

      LE MONDE | 26.06.2016 à 17h06 • Mis à jour le 26.06.2016 à 18h08 | Par Henri Seckel (Décines, envoyé spécial)

      LIEN

       

      Antoine Griezmann, après l’égalisation en huitième de finale face à l’Irlande, le 26 juin 2016 au Parc OL de Décines.

      La lumière est venue d’Antoine Griezmann, comme dirait l’autre. Un doublé en trois minutes de l’attaquant de l’Atlético de Madrid, dimanche après-midi au Parc OL de Décines (Rhône), a permis à l’équipe de France de renverser l’Irlande (2-1) et de se qualifier pour les quarts de finale de l’Euro, où elle retrouvera l’Angleterre ou l’Islande, dimanche prochain au Stade de France.

      Lire aussi :   Euro 2016 : revivez la qualification de la France face à l’Irlande

      On imagine sans peine l’immense soulagement de Didier Deschamps et ses hommes, tant la rencontre a parfois pris des allures d’interminable calvaire, face à une équipe dont on se doutait qu’elle chercherait davantage à démolir son adversaire qu’à construire du jeu. Les Irlandais ont été fidèles à eux-mêmes, volontaires, vaillants, parfois violents, et les Bleus, qui s’attendaient à buter sur une formation regroupée derrière, se sont infligé un handicap supplémentaire d’entrée de jeu.

      Le début de tournoi nous avait habitués à des fins de match à frissons. Il n’a, cette fois-ci, pas fallu attendre une minute pour en vivre un très pénible : on jouait depuis cinquante-neuf secondes quand Paul Pogba, revenu comme un dératé pour combler les trous que la première offensive verte avait creusés dans la défense bleue, faucha Shane Long dans la surface. Penalty. Brady, poteau rentrant. 1-0, un score autant imputable à la faute de Pogba qu’au dégagement aléatoire de Koscielny et à la glissade malencontreuse de Rami qui l’avaient précédée.

       

      Paul Pogba accroche Shane Long, et concède un penalty dès la première minute de jeu face à l’Irlande, le 26 juin 2016 au Parc OL.

      Subitement, 5 000 Irlandais se sont mis à faire plus de bruit que 55 000 Français dans l’enceinte lyonnaise, tandis que les boys in green battaient sans doute un record du monde en se mettant à jouer la montre à quatre-vingt-huit minutes du coup de sifflet final. Les techniciens en maillot bleu se sont alors cassé beaucoup de dents sur les tacherons en maillot blanc, et on s’est dit qu’après la Croatie la veille face au Portugal (0-1), la France allait apprendre à son tour que ce ne sont pas toujours les plus beaux qui gagnent.

      Loin d’être géniaux, les Bleus monopolisaient le ballon et se procuraient plusieurs occasions. Duffy enlevait de l’occiput un ballon que Giroud, sur un centre de Griezmann, s’apprêtait à catapulter dans le but (12e) ; Griezmann lui-même, de la tête (18e), puis de l’extérieur de la surface (22e), faisait briller Randolph, avant que Pogba, maltraité par les rugueux milieux adverses tout au long de la rencontre, ne voie son magnifique coup franc sorti en catastrophe de la lucarne par le portier irlandais (23e).

      Kanté et Rami suspendus pour les quarts

      Plus grand-chose jusqu’à la pause, hormis le désespoir provoqué par les difficultés des Bleus à emballer la rencontre face au bloc irlandais, et deux cartons jaunes dont Didier Deschamps se serait bien passé : Kanté (27e) puis Rami (44e), déjà avertis en cours de tournoi, seront suspendus lors du quart de finale qui semblait, à la mi-temps, échapper à une équipe de France rentrée aux vestiaires sous d’inévitables sifflets.

      Le sélectionneur décidait de remplacer Kanté par Coman d’entrée de seconde période, basculant ainsi en mode attaque totale, avec Payet à gauche, Coman à droite, et Griezmann en n°10 derrière Giroud. La stratégie allait s’avérer payante moins d’un quart d’heure plus tard.

      Une tête de près de Koscielny (48e) puis une frappe de loin de Matuidi (55e) annonçaient la menace tricolore, que Griezmann allait mettre à exécution. D’une splendide tête décroisée, seul au point de penalty, à la réception d’un centre de Sagna (1-1, 58e). Puis d’un petit coup de patte gauche, après une ouverture de Koscielny parfaitement remise de la tête dans sa course par Giroud (2-1, 61e).

       

      Antoine Griezmann, après son deuxième but en huitième de finale face à l’Irlande, le 26 juin 2016 au Parc OL de Décines.

      En trois minutes, les Bleus venaient de retomber sur leur pattes, mais ils seraient peut-être restés la tête à l’envers si Lloris, capitaine-record des Bleus (55e brassard aujourd’hui, un de plus que Didier Deschamps) n’avait pas sauvé la patrie quelques minutes plus tôt en ôtant du bout du gant un ballon qui filait vers Long, seul au second poteau (52e).

      Au bout d’une heure d’angoisse, la partie avait basculé en faveur des Français. Et elle n’avait plus aucune chance de leur échapper lorsque Duffy, quelques minutes après le doublé de Griezmann, fut expulsé pour avoir fauché, juste devant la surface, l’attaquant de poche qui filait seul vers le hat-trick (66e).

      Gignac, en deux frappes (77e), la première sur le gardien, la seconde sur le poteau, puis Griezmann, encore lui, dans les arrêts de jeu, manquèrent de creuser l’écart. Peu importe, il y a longtemps que les Irlandais ne représentaient plus le moindre danger.

      Après cette victoire arrachée avec les dents, qui confirme les tendances de début d’Euro – limités sur le terrain, forts sans la tête –, les Bleus signent donc pour au moins une semaine supplémentaire à Clairefontaine, puisqu’il devront attendre dimanche prochain, 21 heures, pour disputer leur quart de finale à Saint-Denis. Et ils devront attendre 24 heures pour connaître leur adversaire : l’Angleterre et l’Islande jouent lundi soir (21 heures) à Nice pour obtenir le droit de tenter, à leur tour, de faire chuter le pays hôte.

      Partager via GmailGoogle Bookmarks

      votre commentaire
    • « Brexit » : démissions en série au cabinet fantôme du Labour pour pousser Corbyn vers la sortie

       

      Le Monde.fr avec AFP | 26.06.2016 à 06h47 • Mis à jour le 26.06.2016 à 18h25   LIEN

       

       

       

      Le leader du parti travailliste, Jeremy Corbyn, à Londres le 25 juin.

       

      La décision des Britanniques de quitter l’Union européenne (UE) continue de créer des remous au sein du Labour, le principal parti d’opposition britannique, profondément divisé depuis la victoire du « Brexit » à 51,9 %. Jeremy Corbyn, le dirigeant du Labour, est directement menacé : il s’était prononcé pour le maintien dans l’UE, sur la ligne du premier ministre conservateur David Cameron (qui a annoncé sa démission vendredi après l’annonce du résultat).

       

      Dimanche 26 juin, plusieurs personnalités du Labour, toutes membres du cabinet fantôme que Jeremy Corbyn avait remanié début 2016, ont démissionné pour l’obliger à quitter la direction du parti. En début d’après-midi, ils étaient déjà huit à avoir claqué la porte, selon les médias britanniques : Heidi Alexander, Ian Murray, Gloria de Piero, Lillian Greenwood, Lucy Powell, Kerry McCarthy, Seema Malhotra et Vernon Coaker.

       

      Leur démarche reflète la colère de nombreux parlementaires qui accusent le chef du Labour de ne pas s’être assez impliqué dans la campagne pour le maintien du Royaume-Uni dans l’UE. Ils reprochent particulièrement à M. Corbyn de ne pas avoir convaincu le cœur de l’électorat ouvrier du Labour, dont plus d’un tiers (37 %) a voté pour le Brexit au mépris de la ligne officielle du parti.

       

      Un sondage commandé par le Mail on Sunday indique par ailleurs qu’une majorité d’électeurs du Labour, étaient en faveur d’une démission de Jeremy Corbyn.

       

      Contexte :   Quand Jeremy Corbyn faisait le service minimum pour le « In »

       

      Limogeage d’un responsable par Corbyn

       

      La première membre du Labour à avoir pris cette décision dimanche, Heidi Alexander, a réclamé un nouveau leader si le parti veut « pouvoir gouverner la prochaine fois ». « C’est le cœur lourd que je vous écris pour vous annoncer ma démission », écrit la responsable des questions de santé du cabinet fantôme dans une lettre adressée à Jeremy Corbyn qu’elle a publiée sur son compte Twitter :

       

      Quelques heures plus tôt, la moitié de ce cabinet s’était dite prête à démissionner, avaient rapporté la BBC et le Guardian. Ces démissions, et rumeurs de démissions, interviennent après le limogeage par Jeremy Corbyn d’un autre des responsables du parti, Hilary Benn, qui était chargé des affaires étrangères au cabinet fantôme du Labour. Selon la BBC, M. Corbyn a pris cette décision parce qu’Hilary Benn avait entrepris de convaincre des membres du parti de démissionner en cas de maintien du dirigeant travailliste à son poste.

       

      Après le limogeage de M. Benn, une députée travailliste, Roberta Blackman-Woods, avait exprimé sa déception. « C’est vraiment une triste nouvelle, et je ne comprends pas comment Jeremy peut croire que cela améliorera sa position » au sein du parti, a-t-elle affirmé sur Twitter. « Le cabinet fantôme du Labour doit maintenant agir pour sauver le parti et pour le bien du pays. Sinon, on ne nous le pardonnera jamais », a écrit un autre parlementaire travailliste, Ben Bradshaw.

       

      Une motion de défiance en préparation

       

      Dans ce contexte houleux, deux députées travaillistes ont prévu de déposer lundi une motion de défiance contre M. Corbyn. Ce dernier a assuré ne pas craindre le projet de motion de défiance, mais les reproches qui lui sont adressés devraient être au centre d’une réunion du Labour programmée pour lundi.

       

      Lire l’analyse :   Le Royaume-Uni dans l’incertitude politique

       

      Dans le camp pro-Corbyn, il est hors de question que le leader du Labour abandonne son poste. Plusieurs membres du parti ont dénoncé un « coup » fomenté par les anti-Corbyn, comme le montre le suivi en direct de cette crise par le Guardian. « C’est complètement stupide, il ne va pas démissionner », a déclaré sur Sky News la porte-parole pour la défense du parti, Emily Thornberry.

       

      John McDonnell, bras droit de Jeremy Corbyn, a rappelé que ce dernier avait été élu à une large majorité par les membres du parti, qui n’hésiteront pas à le réélire si le parti en arrivait à cette extrémité. « Il a été élu il y a neuf mois, avec le score le plus large jamais enregistré par aucun autre responsable politique dans notre pays, et il va rester », a-t-il ajouté.

       

      Les partisans de Jeremy Corbyn qui ne souhaitent pas le voir quitter la direction du Labour sont appelés à signer une pétition en ligne. Dimanche en milieu de journée, celle-ci avait déjà recueilli plus de 175 000 signatures :

       

      Partager via GmailGoogle Bookmarks

      votre commentaire